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CHARTRES-DE-BRETAGNE |
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La commune de Chartres-de-Bretagne ( Karnod) fait partie du canton de Bruz. Chartres-de-Bretagne dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de CHARTRES-DE-BRETAGNE
Chartres-de-Bretagne vient de la tribu gauloise des Carnutes qui se serait installée sur le site.
L’église de Chartres a occupé trois emplacements successifs. Au XIIème et au XIIIème siècle, la paroisse s’appelait Fontenay et avait vraisemblablement pour église l’antique chapelle du château de ce nom. Aux XIIème et XIIIème siècles, Chartres n'était qu'une belle métairie possédée par l'abbaye de Saint-Melaine. Les Bénédictins y avaient toutefois une église ou chapelle, dont la possession leur fut confirmée en 1158 par Josse, archevêque de Tours, en 1170 par Etienne, évêque de Rennes, et en 1185 par le pape Luce III (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine). Cette métairie de Chartres se trouvait dans la paroisse de Fontenay, « in parochia de Fonteneio ». En 1239, les religieux de Saint-Melaine affermèrent à Jean Gicquel, évêque de Rennes, tout ce qu'ils possédaient dans la paroisse de Fontenay, tant en dîmes qu'en terres labourables et prairies, ainsi que leur métairie de Chartres avec toutes ses dépendances (Quidquid habent in parrochia de Fonteneio tam in decimis quam terris et pratis, et in medietaria sua de Chartres cum suis pertinenciis). En 1273, Raoul Le Sauvage était recteur de cette paroisse ; ils l'affermèrent donc à l'évêque de Rennes, pour qu'il pût en jouir, et ses successeurs après lui, moyennant la somme de 60 sols. Le Chapitre de Rennes donna son approbation à cet affermage au mois de février 1240 (c'est-à-dire 1239, style moderne) ; et comme les moines devaient 100 sols à l'évêque de Rennes pour ses droits de visite et de procuration, il fut convenu qu'ils ne lui paieraient plus que 40 sols, puisqu'il leur devrait lui-même 60 sols pour sa ferme. Cette convention fut renouvelée en 1247 entre l'évêque Jean Gicquel et l'abbé de Saint-Melaine. Dix ans plus tard, le même prélat tint les religieux quittes des 40 sols qu'ils lui devaient encore, parce qu'ils donneraient chaque année 20 sols à l'abbesse de Saint-Georges et garderaient eux-mêmes 20 sols, pour honoraires de deux services anniversaires à l'intention de l'évêque défunt Josselin de Montauban, lesquels services seraient célébrés l'un dans l'église abbatiale de Saint-Georges, l'autre en celle de Saint-Melaine (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine, 101).
Mais revenons à Fontenay. En 1273, Raoul Le Sauvage était recteur de cette paroisse. Les moines de Saint- Melaine ayant affermé leur métairie de Chartres (probablement après la mort de l'évêque Jean Gicquel, décédé en 1258) à R.... , archidiacre de Rennes, et ayant également vu mourir ce dernier, se décidèrent à la confier au recteur même de Fontenay ; ils la lui cédèrent, à sa vie durant, pour la somme de 50 sols, payable chaque année à la fête de saint Melaine. Dans cette ferme était compris tout ce que l'abbaye possédait à Chartres et en Fontenay, tant en dîmes qu'autrement, et tout ce que Raoul Le Sauvage pourrait acquérir au nom des moines («Ad firmam quinquaginta solidorum usualis monete tradiderunt Radulpho Le Sauvage persone ecclesie de Fonteneio quidquid juris ipsi habent apud Chartres et eciam in parrochia de Fonteneio, etc. » - Cartulaire de Saint-Melaine, 62). Ceux-ci lui firent remarquer à ce sujet que leurs possessions en Fontenay étaient une aumône faite à leur monastère, qui en jouissait depuis fort longtemps, « eleemosina est et possessio antiqua » (Pouillé de Rennes).
En 1280, il est encore fait mention de la paroisse de Fontenay, "parrochia de Fonteniaco" et de quelques dîmes de son territoire, objet d'une contestation entre l'évêque de Rennes et l'abbesse de Saint-Georges (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Georges, 245) ; puis l'histoire se tait sur cette paroisse, et la chapelle de Chartres nous apparaît rangée parmi les églises paroissiales du diocèse. C'est donc à la fin du XIIIème siècle ou au commencement du XIVème siècle qu'il nous faut placer cette translation de l'église de Fontenay à Chartres et le changement de nom qui en résulta pour la paroisse. Comment et pourquoi se fit ce changement ? Il est permis de conjecturer que la présence des autorités ecclésiastiques à Chartres, de l'évêque d'abord, puis de son archidiacre, n'y fut pas étrangère ; peut-être Raoul Le Sauvage, en devenant fermier de l'abbaye, opéra-t-il lui-même cette translation et fut-il successivement le dernier recteur de Fontenay et le premier recteur de Chartres. Il est certain du moins que l'abbaye de Saint-Melaine avait des obligations envers ce personnage, puisqu'elle lui afferma moins cher qu'à l'évêque sa métairie de Chartres. Les moines de Saint-Melaine conservèrent jusqu'à la Révolution un fief à Chartres, mais ils aliénèrent de bonne heure leur métairie de ce nom, qui devint un petit manoir appartenant au XVIème siècle à la famille Champion. Quant aux religieuses de Saint-Georges, elles conservèrent aussi quelques droits en Chartres ; elles y avaient notamment, en 1665, le fief de la Pavaye, dont les vassaux, — potiers dès lors comme à la fin du XIXème sièclei, — devaient à leur abbaye, « pour le service d'icelle, une somme de pots de terre de diverses sortes », rendue à Saint-Georges chaque année (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Georges, 362). Un Rolle diocésain ms. de 1646 dit que le recteur de Chartres avait alors 450 livres de rente (Pouillé de Rennes).
Le culte paroissial fut transféré vers la fin du XIIIème siècle ou au début du XIVème siècle, dans la chapelle de la Retenue ou de la Métairie de Chartres (démolie vers 1860) qui dépendait de l'Abbaye de Saint-Melaine de Rennes. Enfin vers 1860, le Village de la Poterie, non loin de Fontenay, devint le centre paroissial et communal, et reçut dès lors le nom de Chartres. La paroisse de Chartres-de-Bretagne dépendait autrefois de l’ancien évêché de Rennes.
On rencontre les appellations suivantes : ecclesia de Chartres (en 1170), ecclesia de Cartres (en 1185), ecclesia de Carceribus (en 1516).
Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Chartres-de-Bretagne : Robert Eon (vers 1540), Guillaume Bigot (en 1575), Jean Joliff (en 1595), Guillaume Binois (en 1699), Nicolas Binois (en 1701), François Josset (vers 1715), Julien Loysel (décédé en 1725), Julien Hurel (1725-1742), Julien-René Jeusset (1742-1769), Joseph Mathurin Guillou (1769-1789), Joseph-Marie Lévesque (en 1789 et 1803-1808), Joseph Marchand (1808-1815), François-Marie Duclos (1815-1846), René Gastel (en 1846), Julien Trilivy (1846-1859), N... Prod'homme (1859-1861), François Dufeu (1861-1869), François Mallet (1869-1878), Constant Aubry (à partir de 1878), ....
Voir " Le cahier de doléances de Chartres (aujourd'hui Chartres-de-Bretagne) en 1789 ".
PATRIMOINE de CHARTRES-DE-BRETAGNE
l'église Saint-Martin (1868 – 1873 – milieu du XXème siècle), oeuvre de l'architecte Arthur Regnault. La flèche est érigée en 1886-1887. Dédiée en tout temps à saint Martin, fêté le 4 juillet, cette église se trouvait placée au milieu des champs, n'ayant à côté d'elle que le presbytère et l'ancienne métairie des moines, appelée encore la Retenue et parfois qualifiée de manoir de Chartres au siècle dernier. Il est assez probable que cet isolement de l'église de Chartres provenait de ce que les seigneurs de Fontenay tinrent à conserver autour de leur château le centre de la population, même après la translation de l'église paroissiale. L'édifice n'offrait par lui-même aucun intérêt et était relativement moderne : c'était une simple nef, à laquelle on ajouta deux chapelles en 1820. Dans la partie ancienne, on remarquait les armoiries des sires d'Acigné, seigneurs de Fontenay : d'hermines à la fasce alaisée de gueules, chargée de trois fleurs de lys d'or ; elles étaient aussi gravées sur une boîte à bannière, avec la date 1512. C'était au seigneur de Fontenay qu'appartenaient jadis les droits de fondation et de supériorité, comme le déclara en 1682 Henri Albert de Cossé, duc de Brissac et seigneur de Fontenay (Archives Nationales, P. 1718). On y voyait aussi les autels de la Sainte Vierge et de saint Nicolas, et devant le premier l'enfeu et le banc du sieur de Chartres, qui relevait du seigneur de Fontenay (Aveu de Gilles Champion, sieur de Chartres, au seigneur de Fontenay, en 1625). On y remarquait la confrérie de Notre-Dame-des-Agonisants, fondée en 1722, et une Vraie Croix apportée de Rome en 1751 par le recteur M. Jeusset. La nouvelle église, placée d'abord sous le vocable de Notre-Dame, est bénite par Mgr Saint-Marc le 2 octobre 1873. En 1902, l'église est placée sous le vocable de saint Martin et elle se compose d'une simple croix avec voûtes d'arête et chevet droit ouvert de trois baies. L'autel en pierre blanche (XIXème siècle, oeuvre du sculpteur Charles Goupil), les stalles en chêne sculpté, des verrières représentant la vie de la Sainte Vierge, la Passion du Sauveur et saint Martin, complètent cette église ;
la chapelle Notre-Dame-des-Potiers (XIXème siècle). L'ancienne chapelle Notre-Dame, construite en 1904 à l'emplacement d’un oratoire du XVIème siècle et démoli en 1817. Dans le courant du XVIème siècle, Robin Eon, recteur de Chartres, fonda une chapellenie en l'honneur de la Sainte Vierge, présentée par sa famille. En 1575, Julien Le Febvre fut pourvu, en place de Michel Lohéac, du bénéfice de « Nostre-Dame de Chartres », desservi dans l'église paroissiale de Chartres. En 1708, François Lambot, sieur de Quineleu, parent du fondateur, présenta à Pierre Paysan cette chapellenie, vacante par le décès de Georges Ronsard, chanoine de Vitré. A cette époque, la fondation de Notre-Dame, consistant en une messe par semaine, était encore desservie dans l'église de Chartres, et il est assez probable qu'elle l'y fut jusqu'à la Révolution. Cependant de pieux habitants avaient construit non loin de l'église, près de la maison de la chapellenie de Notre-Dame, un petit oratoire dédié à la Sainte Vierge, ce qui a fait croire à tort que la fondation précédente y était attachée. Cet oratoire, détruit en 1817, a été rebâti depuis et demeure très vénéré dans la contrée (Pouillé de Rennes) ;
la chapelle (XIV-XV–XVIIème siècle), de la ferme de Fontenay. L’ancien château de Fontenay fut le siège d'une très importante seigneurie. Fontenay était une châtellenie et exerçait un droit de haute justice d’abord au village de la Poterie, puis à Noyal-sur-Seiche, puis à Rennes. La chapelle dédiée à saint Aubin est remaniée au XVIIème siècle. Cette chapelle avait plusieurs fondations : d'abord celle de Saint-Aubin, desservie en 1557 par Guy Pigorel et Raoul de la Motte, prêtres de la cathédrale de Rennes, puis celle des Pollieux, fondée vers 1573 par Jean VIII, sire d'Acigné et seigneur de Fontenay, et consistant en sept messes par semaine (nota : cette fondation avait été faite en faveur de l'Hôtel-Dieu de Rennes ; mais Judith d'Acigné, fille du fondateur, femme de Charles de Cossé, comte de Brissac, la faisait desservir en 1582 dans sa chapelle de Fontenay). Toutes les deux fondations étaient présentées par le seigneur de Fontenay (Pouillé de Rennes). Propriété successive des familles Fontenay (dès 1148), Acigné, seigneurs de la Lande (en 1419), Cossé, ducs de Brissac (en 1573). En 1690, il devient la propriété des Carmélites Déchaussées de Sainte-Thérèse de Jésus à Paris. Revendu vers 1690 à la famille Meneust, seigneurs de Bréquigny, il passe entre les mains du marquis de Morant (en 1721 et 1780), puis de la famille le Roux, barons d'Esneval. Le château a eu la visite de Francois III (en 1532), du duc de Mercoeur (en 1593), de Henri IV (en 1598), de Louis XIII (en 1626) ;
la croix de l'ancien cimetière (XVIème siècle) ;
l'ancien presbytère (1733), situé au lieu-dit La Retenue ;
le manoir de la Retenue (ou de Chartres) existe depuis le XVème siècle et remplace une ancienne métairie qui avait appartenu à l’origine à l'Abbaye de Saint-Melaine de Rennes. Propriété successive des familles Jahou (en 1433), Champion (en 1506), Madic, sieurs des Maisons-Neuves (en 1627), Guyet (en 1741), Andigné (en 1749 et 1762) ;
le four à pain (XIXème siècle) situé au lieu-dit La Pavais ;
le moulin à eau du Bois ;
A signaler aussi :
la découverte des ateliers de potiers, des vases et fragments divers datant de 1100 à 1400 ;
la découverte de vestiges gallo-romains situés à la ferme de Fontenay ;
l'ancienne maison Neuve et le Logis de la Salle-Verte (XVIIème siècle), situés dans le bourg ;
l'ancienne maison du Grand-Couvent ;
l'ancienne maison du Marchix ;
l'ancienne maison du Grand-Logis (XVIème siècle) ;
l'ancien manoir de la Conterie. Le manoir possédait autrefois deux tourelles dont l’une servait de fuie. Propriété successive des familles la Douberie (en 1642 et 1658), Tuffin, seigneurs des Portes (en 1686 et 1766) ;
l'ancien manoir d'Orson. Propriété successive des familles Sénéchal (en 1427), Lézot (en 1650), Le Gal, sieurs des Croix (en 1664), Duault, sieurs du Plessis (au milieu du XVIIIème siècle) ;
l'église, ancienne chapelle de la Retenue, démolie vers 1860, portait les armes des Acigné, seigneurs de Fontenay au XVème et XVIème siècles, et celles des du Plessis, avec la date de 1512. Les seigneurs de la Conterie avaient un enfeu dans l’église. Les Protestants saccagèrent l'église pendant les guerres de Religion ;
l'ancienne maison des Rivières. Elle est vendue en 1686 par la famille Gérard à la famille Monnier, sieurs de la Pommeraye et à la famille Massiet ;
la métairie de la Basse-Motte ;
l'ancien manoir de la Teslais. Il fut vendu par les seigneurs de Vaufleury à la famille Thierry, seigneurs de la Prévalaye qui l'avait en 1542 et 1733 ;
l'ancienne chapelle Saint-Méen, près du village de Chancorps. La chapelle a été construite par l'Abbaye de Saint-Georges de Rennes et appartenait à la famille Champion, seigneurs de Cicé. Les religieuses de Saint-Georges possédant au moyen-âge le moulin de Chancorps (ou Champcor), sur la Vilaine, « molendinum de Campo Corvi » (Cartulaire de l'abbaye Saint-Georges, 170, 174, 280), construisirent à côté une chapelle dédiée à saint Méen. Quoique les moulins de Chancorps fussent en Chavagne, la chapelle était en Chartres, comme nous l'assure le Pouillé ms. de Rennes (1711-1723). Ce sanctuaire, appartenant en 1743 au seigneur de Cicé, était alors en ruines ; mais comme il était fondé de messes, ce seigneur les faisait dire en la chapelle de son manoir de Cicé (Pouillé de Rennes) ;
l'ancienne chapelle Saint-Méen du Chesneday. Cette chapelle, qui pourrait peut-être bien être la même que la précédente, ne nous est connue que par la présentation d'un chapelain. En 1697, Louis de la Bourdonnaye, seigneur du Chesneday et vicomte de Couettion, présenta Godefroy Le Troüit pour desservir la chapelle « sise dans un domaine de la maison noble du Chesneday, proche le manoir de Cicé, dédiée à saint Méen et fondée de messes tous les samedis ». Ses revenus consistaient en dîmes aux environs et dans le tiers des oblations. L'évêque en pourvut M. Le Troüit le 11 février 1697 (Pouillé de Rennes) ;
le manoir du Marais, remplacé par un château moderne. Il appartenait aux seigneurs de Fontenay dès 1396 et en 1789 ;
l'ancien
château de Fontenay, aujourd'hui disparu. Les
habitants de l'humble petit bourg de Chartres ne se souviennent plus que leur paroisse fut jadis célèbre, et reçut la
visite de rois et de grands personnages. Rien, dans cette commune, ne rappelle,
aujourd'hui, son antique splendeur. Des titres de 1223 et 1247 sont les plus anciens faisant mention de la
paroisse de Fontenay, qui a précédé celle de Chartres (aujourd'hui
Chartres-de-Bretagne). Le château seigneurial appartenait à la famille de Fontenay, illustre
en Bretagne, et dont l'un des membres figura au combat des Trente. Ce
qui reste de cette antique demeure a été transformé en ferme. En
1860, un savant, M. de Kerdrel, découvrit dans les ruines de ce château, des cheminées, remontant aux XVème et XVIème siècles,
surmontées de tuyaux octogones. Dans la chapelle on voyait au chevet une fenêtre de style flamboyant
du XIVème siècle, et un retable d'autel du XVIIème ; mais ce qu'il y
avait de plus curieux, c'était sous la fenêtre de ce chevet, et dans la
partie basse du mur méridional, un appareil très régulier de maçonnerie,
en petites pierres cubiques, semblable à celui des constructions romanes,
certainement antérieur au XIIème siècle, ce qui indique que le château
avait été construit avant cette époque. Fontenay
appartenait, comme nous l'avons dit, à de hauts et puissants
seigneurs, et relevait directement du duc de Bretagne. La seigneurie s'étendait sur neuf paroisses :
Chartres, Noyal-sur-Seiche, Châtillon-sur-Seiche, Saint-Jacques-de-la-Lande,
Saint-Erblon, Bourg-Barré, Coësmes, Corps-nuds, Chanteloup, et
comprenait une dizaine de fiefs. Elle
appartint, d'abord à la famille de Fontenay qui apparait dans
l'histoire de Bretagne, à la moitié du XIIIème siècle, et dont presque
tous les membres furent inhumés dans la chapelle des Cordeliers de Rennes. Le
plus célèbre de cette famille fut Amaury de Fontenay, qui combattit
à côté de Du Guesclin, notamment au siège de Bécherel, et
qui fut chambellan du duc de Bretagne Jean V, et capitaine de Rennes.
Vers 1409, il fit démolir l'ancien château des comtes de Rennes,
devenu le palais des premiers ducs de Bretagne. Ce donjon
élevé, selon l'usage féodal, sur une motte, était situé à peu près
où se trouve actuellement l'hôtel de la Rivière, rue Rallier. Amaury
de Fontenay employa l'argent provenant, des matériaux de démolition à
ouvrir l'enceinte gallo-romaine, et à commencer
la porte Saint-Michel qui ne fut achevée qu'en 1425. Par
une lettre, en date du 1er juillet 1409, Jean V le félicita de
la façon dont il avait accompli sa mission. Le
petit-fils du précédent, Guillaume de Fontenay, capitaine de Saint-Malo,
en 1419, fut le dernier représentant mâle de sa maison, et sa fille
Judith, par son mariage avec Jean, sieur d'Acigné,
seigneur de la Lande, en Guichen, fit passer dans cette famille la baronnie de Fontenay. A
partir de cette époque, cette baronnie, ainsi que le marquisat d'Acigné, restèrent réunis dans les mêmes mains, et appartinrent
successivement, par suite d'alliances ou d'achats, aux familles d'Acigné, de Cossé de Brissac, Le Meneust de Brequigny
et Guy de Morant. Les descendants de ce dernier les possédèrent jusqu'à la Révolution. Jean
V d'Acigné, seigneur de Fontenay, marié à Anne de Montejean, mourut le 19 mars 1540. L'histoire nous apprend que sa
veuve prenait part aux délibérations des Etats de Bretagne, par Procureur.
Elle intervint, notamment, dans la délibération qui fixa Rennes comme lieu
de résidence du Parlement de Bretagne,
délibération qui fut envoyée au roi et approuvée par lui. Ce
droit à une femme de prendre part, par Procureur, aux travaux
des Etats de Bretagne nous a semblé assez curieux pour être signalé. Le
domaine des sires de Fontenay comprenait le château qui, à
l'origine, devait être d'une importance relativement considérable et
probablement même fortifié, ses dépendances, sa chapelle, les deux métairies
du Marais et de la Retenue, les deux moulins à eau des Bois-de-la-Seiche et de Teslé (ce dernier en
Saint-Erblon), le moulin à vent de Fleury en Noyal-sur-Seiche, l'étang
de Teslé, enfin l'hôtel de Fontenay, sis à Rennes, rue du Four-du-Chapitre.
ANCIENNE NOBLESSE de CHARTRES-DE-BRETAGNE
La baronnie de Fontenay : Il existait aux XIIème et XIIIème siècles, aux portes de Rennes, une paroisse appelée Fontenay ; au commencement du XIVème siècle cette paroisse disparut ou plutôt son territoire changea de dénomination et s'appela dès lors Chartres (Chartres-de-Bretagne). Mais le château seigneurial de Fontenay conserva ce nom que portait d'ailleurs une noble et importante famille. Le premier seigneur de Fontenay, venu à notre connaissance, est Thomas de Fontenay qui fut en 1148 témoin à Châteaugiron d'une donation faite à l'abbaye de Savigné. Près d'un siècle plus tard paraît en 1240 Guillaume de Fontenay, chevalier, époux d'Agnès, fille de Goranton de Vitré. En 1294 « Monsour Main de Fontenay » déclara devoir à l'armée du duc de Bretagne un chevalier pour sa terre de Fontenay, relevant du comté de Rennes (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 602, 918, 1111). Dans le courant de ce XIIIème siècle fut fondé à Rennes le monastère des Cordeliers ; les sires de Fontenay y obtinrent de bonne heure un enfeu prohibitif dans l'église conventuelle dédiée à Saint-François ; c'est là que fut inhumé en 1302 Thomas de Fontenay, fils aîné d'Alain, sire de Fontenay. On enterra au même endroit en 1337 Olivier de Fontenay, seigneur du dit lieu, et en 1362 Jeanne de la Motte-au-Vicomte, dame de Fontenay, peut-être sa veuve (Nécrologe Mss. des Cordeliers de Rennes). Il est vraisemblable que c'est cette dame qui apporta à la maison de Fontenay la seigneurie de la Motte-au-Vicomte au Rheu dont jouissait le sire de Fontenay quelques années plus tard. Thomas, sire de Fontenay, probablement fils des précédents, fut un chevalier très vaillant et digne d'estime ; il mourut le 21 décembre 1379, laissant veuve Marie de Plédran, décédée en 1388. L'un et l'autre furent inhumés chez les Cordeliers de Rennes (Nécrologe Mss. des Cordeliers de Rennes : « Obiit dominus Thomas, dominus de Fontenay, qui inter milites sui temporis multum valent et probus (fuit) : sepultus fuit cum parentlibus suis in capella Sancti Francisci, etc. »). Amaury, sire de Fontenay, joua aussi un beau rôle dans les guerres de son temps ; dès 1371 il se trouvait, sous les ordres de Du Guesclin, à la tête d'une compagnie d'hommes d'armes employée au siège de Bécherel ; en 1379 il fut l'un des quatre maréchaux nommés par la noblesse de Bretagne pour défendre le pays, et fut spécialement chargé de la garde du château de Rennes avec vingt autres gentilshommes qui jurèrent comme lui sur l'Evangile de périr plutôt que de se rendre. Dom Morice nous a conservé le sceau de ce chevalier en 1403 ; il portait : d'argent à trois jumelles de gueules mises en bande. Chambellan du duc de Bretagne, Amaury de Fontenay épousa Jeanne Le Vayer qui décéda le 24 août 1409 et fut inhumée à Saint-François de Rennes ; il l'y rejoignit lui-même le 16 décembre 1417, et le Nécrologe des Cordeliers vante sa puissance, sa vaillance, son intelligence et sa piété (« Obiit Almaricus de Fontenay, miles valde strenuus, sagax et potens in seculo, devotus Deo et Ecclesiae, amicus specialissimus Fratrum nostri Ordinis »). Amaury de Fontenay n'avait eu qu'un fils nommé Thomas ; celui-ci épousa Jeanne de Rostrenen, mais mourut avant son père, le 28 juin 1402, laissant sa femme veuve avec deux enfants Guillaume et Jeanne. Guillaume, sire de Fontenay, accompagna en 1418 le duc de Bretagne à Rouen ; l'année suivante il était capitaine de Saint-Malo (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, II, 711 et 978). Ce seigneur mourut sans postérité et la seigneurie de Fontenay échut à sa soeur Jeanne de Fontenay, mariée le 31 mai 1408 à Jean d'Acigné, seigneur de la Lande en Guichen. Cette dame était alors veuve, ayant perdu son mari dès 1410, mais elle avait un fils qui hérita de la seigneurie d'Acigné et devint tout à la fois Jean II, sire d'Acigné et de Fontenay. Celui-ci épousa Catherine de Malestroit, la perdit le 13 novembre 1434 et mourut lui-même à 53 ans, le 19 novembre 1462 ; l'un et l'autre furent inhumés à Saint-François de Rennes. Les successeurs de Jean II d'Acigné à Fontenay furent les seigneurs d'Acigné, dont nous avons précédemment parlé : Jean III (décédé en 1497), Jean IV (décédé en 1525), Jean V (décédé en 1540), et Jean VI (décédé en 1573). Ce dernier ne laissa, de son union avec Jeanne du Plessix, qu'une fille nommée Judith d'Acigné, mariée à Charles de Cossé, duc de Brissac, auquel elle apporta de nombreuses seigneuries et notamment celle de Fontenay. Mme de Brissac étant morte le 11 janvier 1598, la seigneurie de Fontenay passa à son fils aîné François de Cossé, baron de Châteaugiron et plus tard duc de Brissac. Pendant tout le XVIIème siècle Fontenay demeura entre les mains des ducs de Brissac, François de Cossé (décédé en 1651), époux de Guyonne Ruellan, Louis de Cossé, leur fils (décédé en 1661), époux de Marguerite de Gondy, et Henri-Albert de Cossé, fils des précédents, qui épousa : - 1° Gabrielle de Saint-Simon, - 2° Elisabeth de Vertamon. Ce dernier duc de Brissac et baron de Fontenay mourut sans postérité, âgé de 54 ans, le 29 décembre 1698 (Moreri, Grand Dictionnaire historique). Quelque temps avant de mourir Henri-Albert de Cossé — qui avait rendu aveu au roi pour la seigneurie de Fontenay en 1682 — la vendit à Charles Le Meneust, seigneur de Bréquigny en Saint-Etienne de Rennes ; nous n'avons pas la date de cette vente, mais en 1696 Charles Le Meneust reçu des aveux en qualité de baron de Fontenay (Archives d'Ille-et-Vilaine). Charles Le Meneust, seigneur de Bréquigny et de Fontenay, président à mortier au Parlement de Bretagne, avait épousé Elisabeth de Rollée ; il mourut au manoir de Bréquigny le 15 novembre 1721 et fut inhumé le 18 dans l'enfeu de Bréquigny en l'église Saint-Germain de Rennes ; sa veuve ne lui survécut qu'un mois et décéda le 22 décembre suivant, elle fut enterrée dans l'église SaintEtienne de Rennes (Registre paroissiale de Saint-Etienne de Rennes) ; ils ne laissaient pas d'enfants. Le successeur de Charles Le Meneust à Bréquigny et à Fontenay fut son neveu Thomas Guy, marquis de Morant, fils de Thomas marquis de Morant et de Louise Le Meneust ; mais ce seigneur ne jouit pas longtemps de ces biens, il décéda à Bréquigny, dès le 3 juillet 1722, âgé de 50 ans, et fut inhumé à Saint-Germain de Rennes. De son mariage avec Marie-Josèphe Le Roux de Kerninon, il laissait un fils Charles-Thomas, marquis de Morant, baron de Fontenay et châtelain de Bréquigny. Celui-ci avait épousé en 1726 Gabrielle de la Rivière qui resta veuve le 12 juillet 1750 ; décédé à Bréquigny, à l'âge de 43 ans, il fut inhumé en son enfeu de Saint-Germain (Registre paroissiale de Saint-Etienne de Rennes). Thomas-Charles, fils des précédents, marquis de Morant, baron de Fontenay, etc., épousa en 1752 Anne de la Bonde d'Hyberville ; il mourut à Bréquigny le 18 octobre 1763 et son corps fut transféré le surlendemain à Saint-Germain de Rennes. Il laissait trois enfants mineurs : l'aîné Thomas-Louis, marquis de Morant et seigneur de Bréquigny et de Fontenay rendit aveu au roi pour ces deux dernières seigneuries en 1783 ; mais quelque temps après, partageant avec ses deux soeurs, il donna la baronnie de Fontenay à l'aînée de celles-ci, Marie-Félicité de Morant, femme d'Esprit-Robert Le Roux, baron d'Esneval, vidame de Normandie et président à mortier au Parlement de Rouen. Ce seigneur dut être le dernier baron de Fontenay.
D'après tous les aveux rendus au roi par les sires de Fontenay au dernier siècle, cette seigneurie était une baronnie d'ancienneté. C'est pourquoi nous lui donnons ici cette qualification. Fontenay, en effet, relevait, dès l'origine, directement du duc de Bretagne sous son domaine de Rennes, et son possesseur devait fournir un chevalier à l'armée ducale : c'était une haute justice exercée d'abord au village de la Poterie de Fontenay et au bourg de Noyal-sur-Seiche, puis au présidial de Rennes. Nous acons retrouvé un sceau de cette juridiction attaché à une chartre de 1604 : il présente un écusson écartelé de Brissac et d'Acigné, avec cette légende : S. des contrats de la court de Fontenay (Archives d'Ille-et-Vilaine, E, 36). La baronnie de Fontenay s'étendait en neuf paroisses : Chartres, Noyal-sur-Seiche, Châtillon-sur-Seiche, Saint-Jacques de la Lande, Saint-Erblon, Bourgbarré, Coësmes, Cornuz et Chanteloup. Outre l'auditoire et la prison de la Poterie le seigneur de Fontenay avait originairement un second auditoire au bourg de Noyal-sur-Seiche ; quant à ses fourches patibulaires à quatre piliers, elles s'élevaient sur la lande de Teslé. Le domaine proche se composait du château de Fontenay, — des métairies du Marais et de la Retenue en Chartres, — du moulin à eau du Bois sur la rivière de Seiche, — de l'étang et du moulin de Teslé en Saint-Erblon, — et du moulin à vent du Moulin-Fleury en Noyal-sur-Seiche (Minu de la baronnie de Fontenay fourni au roi le 15 avril 1751 par Thomas-Charles, marquis de Morant). Les principaux fiefs de la seigneurie étaient les grand et petit bailliages de Fontenay, le fief Guillaume, la Villette, la Veslaye, Teslé, Launay, Téron, la Haye des Perrières et les Sept-Fours. Le sire de Fontenay avait droit de menée au présidial de Rennes, — droit de tenir foires et marchés à la Poterie et au bourg de Noyalsur-Seiche, avec halles aux dits lieux, — droit de bouteillage, de deux pots par pipe, sur « les vendant vin, cidre et autres breuvages » aux foires et marchés de Chartres, de Noyal-sur-Seiche et de Saint-Erblon, — droit de prééminence et de fondation « ès-églises de Chartres, Noyal et Châtillon », — droit de « mettre et instituer un maistre d'escole en la paroisse de Chartres, sans que personne aultre puisse faire exercice d'escole sans son mandement » — droit de pêche à la Seiche, — droit de gruerie et de sergentise forestière, etc. (Déclaration faite le 12 décembre 1682 par Henry-Albert de Cossé, duc de Brissac). Enfin le seigneur de Fontenay avait originairement son hôtel à Rennes dans la rue du Four-du-Chapitre. Nous avons nommé le village de la Poterie de Fontenay, il est intéressant d'y revenir. C'était primitivement le bourg de Fontenay lorsqu'il y avait une paroisse de ce nom. Quand cette paroisse prit le nom de Chartres (Chartres était au XIIème siècle une simple métairie dépendant de l'abbaye Sainte-Melaine de Rennes), il ne se créa point de bourg ainsi nommé, la nouvelle église et le nouveau presbytère demeurèrent absolument isolés dans les champs comme naguères ils étaient encore. Le vrai centre commercial de Chartres (Chartres-de-Bretagne) resta à Fontenay. Or à une époque qu'on ne peut préciser, mais, semble-t-il, au commencement du XVIème siècle, une importante industrie s'établit à Fontenay ; ce fut une poterie artistique dont plusieurs produits font aujourd'hui l'ornement de nos musées ; le bourg de Fontenay en prit le nom de la Poterie de Fontenay ou simplement de la Poterie. Les seigneurs de Fontenay, qui avaient dû créer, ou tout au moins perfectionner ce mouvement industriel, s'étaient naturellement réservé certains droits sur les potiers leurs vassaux. D'abord, il était dû au sire de Fontenay « un pot par fournée de pots faits à la Poterie » ; puis chaque nouveau seigneur, prenant possession de Fontenay, avait droit de nommer un maître potier. Le mercredi des Cendres, chaque année, le sire de Fontenay nommait aussi deux « prévots de la frairie des maistres-potiers et quatre maistres desdits potiers pour faire, — avec ses propres officiers, — la police et la visite des pots que fabriquent lesdits potiers et pour (faire) la confiscation des marchandises mauvaises ». Ces prévôts et ces maîtres-potiers devaient, la veille de la Pentecôte, porter au baron de Fontenay « avec son d'instruments, deux torches de cire blanche pour y attacher l'écusson de ses armes, sous peine de 4 livres, 4 sols d'amende ». Il est probable que ces torches brûlaient en l'église paroissiale à la solennité de la Pentecôte : c'était, en effet, la fête de la corporation des potiers de Fontenay ; aussi ce jour-là tous les maîtres potiers du lieu devaient-ils au baron de Fontenay sous peine d'amende « chacun en son particulier une collation dans son mail de Fontenay, avec son d'instruments, laquelle collation ou touillée doit estre composée de pain blanc, fumé ou viande rostie, vin du pays ou cidre et une serviette blanche ; et ne peuvent découvrir leur collation ou touillée que devant ledit seigneur ou son procureur fiscal » (Minu de 1751).
Fontenay devait être un château fortifié ; en 1682 il était encore, semble-t-il, debout avec ses deux cours, sa chapelle, son mail, ses bois et son pourpris contenant 60 journaux de terre. Mais soixante-dix ans plus tard il n'est plus question que de « la Motte où estoit le chasteau de Fontenay avec sa cour et chapelle au coin » (Déclarations de 1682 et 1751). Présentement le même état de choses subsiste, sauf que la chapelle a été sécularisée par la Révolution. Cette chapelle, de style ogival rayonnant, avait dû remplacer l'ancienne église paroissiale de Fontenay. On y retrouve dans les parties basses du mur méridional un appareil de maçonnerie en petites pierres cubiques, semblable à celui des constructions romanes antérieures au XIIème siècle. Dédiée à saint Aubin, cette chapelle avait été richement dotée par les sires de Fontenay, notamment par Jean VI d'Acigné qui vers 1573 y fonda sept messes par semaine. Situé à deux lieues de Rennes et près du grand chemin de cette ville à Nantes, le château de Fontenay, appartenant à de riches et puissants seigneurs, eut plusieurs fois l'honneur de recevoir des rois, princes et autres grands personnages. Signalons seulement quelques unes de ces visites. Le 15 août 1532, le Dauphin, duc de Bretagne François III, s'y arrêta en sortant de Rennes où il venait d'être couronné ; en 1573 le duc de Mercœur s'y logea, établissant ses troupes aux environs ; en 1598 le bon roi Henri IV y coucha, le 8 mai, avec toute sa cour ; son fils Louis XIII y séjourna trois jours en août 1626 ; le 5 mars 1643 la ville de Rennes envoya saluer à Fontenay le maréchal de la Meilleraye qui se préparait à faire son entrée solennelle à Rennes. Ces nobles visiteurs étaient reçus par les sires d'Acigné ou par les ducs de Brissac qui affectionnaient leur vieux château de Fontenay et y menaient parfois eux-mêmes une vie princière dont le souvenir subsisté encore (abbé Guillotin de Corson).
Lors de la Réformation faite en 1427, dans l'évêché de Rennes, par les commissaires Alain Le Jambu et Jamet Baude, plusieurs nobles sont mentionnés à Chartres-de-Bretagne :
Pierre le Senneschal (Sénéchal), sr. de la métairie Douzon (d'Orzon) ;
Guillaume Jahou, avocat, non contribuant ;
le sire de Fontenay, sr. du manoir des Marais.
(à compléter)
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