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COMMANDEURS DE CLISSON

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Ordre Templiers et Hospitaliers en Bretagne

Les commandeurs de Clisson

Ordre Hospitaliers et Templiers en Bretagne

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Nous connaissons les revenus du Temple de Clisson par quelques baux à ferme consentis par ses commandeurs : Frère Jacques du Liège l'afferma 1 130 livres en 1639 ; Frère François Budes 1 500 livres en 1648 et 2 100 livres en 1654 ; et Frère Jacques Le Voyer 2 275 livres en 1707 (Archives de la Vienne, 3 H, 730 - Archives de la Loire-Inférieure, H, 462). 

Voir aussi Histoire de France et de Bretagne : ordres de chevalerie,chevalerie,ordres militaires,ordres religieux "La Commanderie de Clisson" (cliquer)

Commandeurs de la commanderie de Clisson

en Bretagne

(abbé Guillotin de Corson – 1906)

 

armoirie de Bretagne 

Bretagne : Templier - Hospitalier - Commanderie des Biais

 

Voici les commandeurs du temple de Clisson dont nous avons pu retrouver les noms :

ETIENNE HENRY 

Ce chevalier est le seul templier de Clisson dont le nom soit venu à notre connaissance. Vers l'an 1300 frère Etienne Henry « Frater Stephanus Enrici », précepteur ou commandeur du Temple de la Magdeleine à Clisson, reçut dans l'église du lieu, le chevalier de l'Ordre du Temple, Nicolas Rousseau « Nicolaum Rosseli », en présence de frère Guillaume de Boisperric « Guillelmo de Boscoperrici » qui résidait avec lui dans cette commanderie (A. de Barthélemy, op. cit., 2ème série, 66). 

JEAN DE BONCOURT (Armes : Coupé : en chef de gueules chargé d'un dentrochère d'argent ; en pointe du même)

En 1318 frère Jean de Boncourt, chevalier Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de l'Hôpital Saint-Jean de Nantes et du Temple de Clisson, se trouvait à la tête des maisons du diocèse de Nantes enlevées aux Templiers et données par le Pape aux Hospitaliers (A. de Barthélemy, op. cit., 2ème série, 66). 

GUILLAUME FARUAU 

Frère Guillaume Faruau, chevalier Hospitalier, commandeur de Saint-Gemme, Clisson et Quessoy, reçut une donation faite le 22 août 1395, « à Dieu et à l'Hospital Sainct Jehan de Clisson », par Thomas Picquault : celui-ci offrit « sa personne et tous ses biens pour estre autorisé à prendre l'habit de l'Ordre de Sainct-Jehan de Jérusalem et obtenir d'estre entretenu le reste de sa vie aux frais de ladicte maison de Clisson » (Archives de la Vienne, 3 H, 729). Guillaume Faruau vivait encore en 1408, étant alors commandeur de l'Hôpital Saint-Jean de Nantes. 

PHILIBERT DE LAIGUE (Armes : De gueules semé de gouttes d'eau d'argent, à trois trangles ondées de même. Devise : En arrousant).

 Issue d'une famille noble originaire du Dauphiné, frère Philibert de Laigue, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, étant en 1414 « commandeur de l'Hospital du Temple de Clisson », passa accord avec Girard de Machecoul, seigneur de Vieillevigne, au sujet des rentes qu'il percevait en cette paroisse. Philibert de Laigue devint commandeur du Temple de Nantes, et en 1442 grand prieur d'Aquitaines (Archives de la Vienne, 3 H, 729). 

JEAN DE VIVONNE (Armes : D'hermines au chef de gueules)

Appartenant à la noble maison des sires de Vivonne en Poitou, ce chevalier était en 1423 commandeur du Temple de Nantes et du « Temple-lez-Clisson ». Nommé grand prieur d'Aquitaine et se trouvant à Rhodes avec les chevaliers, ses frères de religion et d'armes, il écrivit en 1425 à frère Guillaume Robichon, « recepveur de la maison du Temple de Clisson », pour lui recommander les intérêts de cette commanderie (Archives de la Vienne, 3 H, 729). 

FRANÇOIS DU BOYS

Chevalier de Rhodes et en 1442 « commandeur de l'Hospital du Temple de Clisson », François du Boys gouvernait encore cette maison en 1451. Dix ans plus tard il se trouvait grand prieur d'Aquitaine (Archives de la Vienne, 3 H, 729). 

PIERRE TEMPLERIE 

Le commandeur de Clisson en 1455 se nommait frère Pierre Templerie. Il chargea en 1458 certains paroissiens du Temple et de la Bernardière d'aller recueillir des aumônes au profit de sa maison du Temple de Clisson qui venait d'être dévastée pendant la guerre et en laquelle s'étaient réfugiés « moult povres gens, tant sains que malades ». Lui-même fut autorisé en 1461 par le grand prieur d'Aquitaine François du Boys, à emprunter quelque argent pour venir au secours de son Ordre qui se trouvait dans une grande détresse à la suite du siège de Rhodes par les Turcs (Archives de la Vienne, 3 H, 729). 

GUILLAUME D'APPELVOISIN (Armes : De gueules à la herse d'or)

« Noble frère Guillaume d'Appelvoisin, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem » était en 1475 « commandant de Villedieu, Clisson et Boisferré » (Archives de la Vienne, 3 H, 729). 

GUYON DU BE (Armes : De gueules à trois écussons d'argent, chargés chacun de trois hermines de sable).

Nous ne connaissons ce commandeur de Clisson, appartenant à une famille noble de Basse-Bretagne, que par la mention faite d'un bail à ferme de sa « commanderie du Temple de Clisson » qu'il consentit le 3 juin 1483 (Archives de la Vienne, 3 H, 729).

PHILIPPE DE CLAYS (Armes : D'argent au lion de gueules, accompagné en pointe d'un huchet de même).

Chevalier de Saint-Jean de Jérusalem et trésorier général de son ordre au Grand Prieuré d'Aquitaine, Philippe de Clays, « commandeur du Temple de Clisson, Saint-Georges, Montgauger et la Lande de Verché », afferma, le 28 avril 1485, ses trois commanderies unies « Villedieu, Clisson et Boisferré » à frère Charles Chapperon, commandeur du Temple de Mauléon (Archives de la Vienne, 3 H, 729). 

JACQUES DE CHATEAUCHALON (Armes : D'argent à la bande d'azur, chargée de trois châteaux d'or).

« Humble, noble et honneste religieux frère Jacques de Chasteauchalon », commandeur du Temple de Clisson, afferma cette commanderie le 24 mai 1486 et reçut encore en 1492 les aveux des vassaux de Clisson (Archives de la Vienne, 3 H, 729 – Archives de la Loire-Inférieure, B, 905). 

JACQUES JOUBERT 

Des lettres du roi Louis XII, datées du 17 novembre 1509, autorisèrent « frère Jacques Joubert, commandeur de Villedieu et Clisson à faire ajourner ses subjects en tout temps en assise et dehors » (Archives de la Vienne, 3 H, 729). 

GUILLAUME DE LA HUNE 

Au mois de mai 1514 « frère Guillaume de la Hune, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Villedieu, Boisferré et Clisson », afferma sa commanderie de Clisson ; il renouvela un bail semblable en 1517 et fit en 1523 dresser l'inventaire des meubles de cette commanderie (Archives de la Vienne, 3 H, 729). 

PIERRE DE LA FOREST (Armes : De gueules à la croix boutonnée d'hermines)

« Noble frère Pierre de la Forest, chevalier hospitalier » se trouvait en 1527 commandeur de « Villedieu, Boisferré et le Temple de Clisson » (Archives de la Vienne, 3 H, 729 – De Couffon, Recherches sur la chevalerie de Bretagne, II, 505). 

JEAN DE CAHIDEUC (Armes : De gueules à trois têtes de léopard d'or, lampassées de gueules. Devise : Antiquâ fortis virtute)

Fils de Charles de Cahideuc, seigneur dudit lieu, et de Béatrice de la Nouë, et reçu en 1512 chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, Jean de Cahideuc se distingua en 1522 au siège de Rhodes. Il était vers 1530 commandeur du Temple de Clisson et dix ans plus tard commandeur du Temple de la Guerche (Archives de la Vienne, 3 H, 381). 

GILBERT GOMBAULT (Armes : D'argent à trois pals de gueules)

En 1536 et 1547, frère Gilbert Gombault, chevalier de Malte, reçut les aveux de ses vassaux en qualité de « commandeur de Villedieu, Clisson et Boisferré ». En 1558, il soutint contre le seigneur de la Bourdelière un procès relatif aux droits de sa commanderie (Archives de la Vienne, 3 H, 729). 

GILLES DE RAZILLY (Armes : De gueules à trois fleurs de lys d'argent)

Issu d'une noble famille de Touraine, ce chevalier de Saint-Jean de Jérusalem était, en 1561, commandeur de Villedieu, le Temple de Clisson et Boisferré ; l'année suivante, le 2 mai, il prêta serment, et le 29 septembre il rendit aveu au Roi pour sa commanderie de Clisson. Son sceau, de forme orbiculaire, présente ses armoiries ci-dessus, accompagnées en chef de celles de l'Ordre de Malte (Archives de la Loire-Inférieure, B, 905 et 1008). 

JEAN DU PUYVERT 

« Noble frère Jean du Puyvert, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem », fut pourvu en 1563 des commanderies de Villedieu, Boisferré et Clisson. En 1574, le 8 mars, il en fit aveu au Roi ; à cette même époque, il était aussi commandeur de Bourgneuf-en-Mauges. Vers 1578, il se démit de la commanderie de Clisson en faveur du suivant et devint commandeur de Coudrie et des Biais (Archives de la Vienne, 3 H, 379 – Archives de la Loire-Inférieure, B, 905 et 1012). 

PIERRE DE GRENOILLON (Armes : Fascé d'or et de sinople, à une cotice d'or brochant sur le tout)

Le 22 novembre 1578, ce chevalier de Malte prêta serment au Roi en qualité de commandeur du Temple de Clisson ; il mourut peu de temps après (Archives de la Loire-Inférieure, B, 1012).

FRANÇOIS D'APPELVOISIN (Armes : De gueules à la herse d'or).

A la suite du décès du précédent, « noble frère François d'Appelvoisin, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem » fut pourvu en 1582 des commanderies le Temple de Mauléon, Villedieu et le Temple de Clisson ; il ne prêta toutefois serment au Roi que le 12 juin 1600 et ne lui rendit aveu que le 22 mai 1601 pour le Temple de Clisson ; il jouissait aussi des commanderies de Bourgneuf-en-Mauges et du Temple-Pertuis ; il résigna Clisson en faveur du suivant (Archives de la Loire-Inférieure, B, 905 et 1009). 

HENRI D'APPELVOISIN (Armes : De gueules à la herse d'or).

Seigneur de la Bodinatière et chevalier de Malte, messire Henry d'Appelvoisin fit hommage au roi le 8 novembre 1604 pour sa « commanderie du Temple de la Magdeleine-lès-Clisson ». En 1607, il présenta Laurent Lorens pour y occuper la cure de la Magdeleine, vacante par le décès de François Le Mercier. Il fit dresser en 1608 le procès-verbal de l'amériorissement de sa « commanderie des Temples de Mauléon et de Clisson ». Il devint enfin grand vicaire et trésorier du Grand Prieuré d'Aquitaine (Archives de la Vienne, 3 H, 329 - Archives de la Loire-Inférieure, B, 905 et 1009 - Registre des insinuations du diocèse de Nantes). 

JACQUES DU LIEGE DE CHARRAULT 

« Illustre messire Jacques du Liège, seigneur de Charrault et chevalier de Saint-Jean de Jérusalem », fut pourvu en 1611 des commanderies du Temple de Mauléon, Villedieu, Boisferré et Clisson. Il fit aveu au Roi pour ces bénéfices le 29 mai 1619 et lui prêta serment le 1er juin suivant. Il jouit aussi des commanderies de Saint-Remy et de Coudrie et devint bailli de la Morée. Le 7 juillet 1639 il afferma pour la dernière fois sa commande­rie du Temple de Clisson (Archives de la Loire-Inférieure, B, 905 et 909, H, 462). 

LOUIS PICHER DE LA ROCHE (Armes : D'argent à trois pichers ou pots à l'eau de sable)

Le 20 août 1641, « messire Louis Picher, seigneur de la Roche, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Mauléon, Villedieu, le Temple-près-Clisson, Boisferré et Bourgneuf », habitant le manoir de la Salle, en Fresnay, propriété d'Antoine Picher, seigneur de Socreux, nomma recteur de la Magdeleine de Clisson, François Picot en place de Jean Robin, démissionnaire. L'année suivante il afferma le Temple de Clisson, mais décéda peu après, car le 21 décembre 1642, on fit à Clisson la vente de ses meubles à la suite de son décès (Archives de la Vienne, 3 H, 20 et 730. Registre des insinuations du diocèse de Nantes).

FRANCOIS BUDES DU TERTRE-JOUAN (Armes : D'argent au pin arraché le sinople, accosté de deux fleurs de lys de gueules. Devise : Superis victoria faustis)

Fils de Christophe Budes, seigneur du Tertre-Jouan, et de Renée du Bouilly, « illustre frère François Budes du Tertre-Jouan, seigneur d'Argentel, la Noë-Sèche, la Ville-Brexel et autres lieux, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Mauléon, Villedieu, Clisson, Aubigné, la Lande de Verché et le Puyraveau », s'acquit, dit le P. Le Laboureur, « une réputation singulière par ses victoires sur les Turcs et contre les pirates d'Alger ». Il afferma en 1648 le Temple de Clisson, présenta, en octobre 1651, Guy Bidart pour la cure de la Magdeleine de Clisson vacante par le décès de François Picot, fit hommage au roi le 10 mai 1662 et mourut en 1674 (Archives de la Vienne, 3 H, 20 et 730. Généalogie de la maison Jégou du Laz – Archives de la Loire-Inférieure, B, 1009). 

FRANÇOIS DE LA ROCHEFOUCAULT DE BAYERS (Armes : Burelé d'argent et d'azur de dix pièces à trois chevrons de gueules brochant sur le tout, le premier écimé. Devise : C'est mon plaisir)

Fils de Louis de la Rochefoucault, seigneur de Bayers, et de Marie Boulier des Granges, « haut et puissant seigneur François de la Rochefoucault de Bayers, chevalier de Saint Jean de Jérusalem, commandeur de Mauléon, Villedieu, Boisferré et Clisson », fit hommage au roi, le 15 mars 1677, pour le Temple de Clisson. Il rendit aveu pour cette même commanderie le 9 avril 1680 et fit en 1691 des afféagements à Clisson. Devenu commandeur de la Rochelle, du Fouilloux et de I'Ile-Bouchard, il se démit de Mauléon et de Clisson, fut nommé bailli de la Morée et mourut vers 1717 (Moreri, op. cit. Archives de la Loire-Inférieure, B, 905 et 1009, II, 462). 

JACQUES LE VOYER DE PAULMY (Armes : D'azur à deux lions léopardés d'or, passant l'un sur l'autre, couronnés de même ; écartelé d'argent à la fasce de sable. Devise : Vis et prudentia vincunt)

Fils de Jacques Le Voyer, vicomte de Paulmy, et de Françoise de Beauveau, « noble messire Jacques Le Voyer de Paulmy, chevalier de Malte, commandeur de Fretay et du Temple d'Angers, receveur général du Grand Prieuré d'Aquitaine », afferma, le 17 novembre 1707, la commanderie du Temple de Clisson, dont il devait, semble-t-il, être alors pourvu (Moreri, op. cit. Archives de la Loire-Inférieure, B, 905 et 1009, II, 462 – Archives de la Vienne, 3, H, 730). 

PIERRE-DAVID GIBOT DE LA PERINIERE (Armes : D'argent au léopard de sable)

Issu d'une noble famille du Maine, « messire Pierre-David Gibot, seigneur de la Périnière », reçu chevalier de Malte vers 1668, prit possession le 10 février 1714 de la commanderie de Mauléon et de ses annexes Villedieu, Boisferré et Clisson. Il fut aussi capitaine des Galères à Malte. Il donna des quittances à Clisson en 1719 et les scella de son cachet portant ses armoiries ci-dessus décrites, accompagnées en chef des armes de l'Ordre et inscrites dans une croix de Malte couronnée d'une couronne comtale (De Courcy, op. cit. Archives de la Vienne, 3 H, 720 et 730).

ROBERT SALO DE SEMAGNE (Armes : De gueules à trois rocs d'argents)

« Noble frère Robert Salo de Semagne » était en 1721 commandeur de Mauléon et de Clisson (Archives de la Vienne, 3 H, 720). 

N .... DE MARBŒUF (Armes : D'azur à deux épées d'argent, garnies d'or et passées en sautoir, les pointes en bas)

Ce chevalier de Malte précéda à Mauléon et à Clisson, Charles de Tudert (Archives de la Vienne, 3 H, 720), mais nous ignorons son nom de baptême ; nous nous demandons s'il fut Bernardin de Marbœuf reçu chevalier de Saint-Jean de Jérusalem en 1711 et devenu plus tard grand prieur de Champagne, ou Charles de Marbœuf reçu chevalier du même ordre en 1724. 

CHARLES-ANNE DE TUDERT 

« Messire Charles-Anne de Tudert, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Mauléon, Villedieu, Boisferré, Clisson et la Lande de Verché », présenta le 29 janvier 1745, Christophe Gougère à la cure de la Magdeleine de Clisson, vacante par la démission de Pierre Bretin. Il se trouvait à Malte en 1750 mais possédait encore le Temple de Clisson en 1755 (Archives de la Vienne, 3 H, 720 et 730).

FRANÇOIS-JACQUES DE LA LANDE DE CALAN (Armes : D'azur au léopard d'argent, armé et couronné d'or, accompagné de sept macles d'argent posées 3, 2).

« Haut et puissant seigneur messire François-Jacques de la Lande de Calan », fils de Claude de la Lande, comte de Calan, et d'Anne-Jeanne Geslin de Trémargat, naquit le 3 décembre 1707 au château de la Villerault en Plérin. Reçu en 1727 chevalier de Malte, avec son frère Jean-Louis – qui fut mortellement blessé le 14 octobre 1747, étant lieutenant de vaisseau sur le Trident – Francois-Jacques demeura à Malte. Commissaire des fortifications, il s'y occupait en 1761 à mettre Gozzo à couvert d'un coup de main des Turcs. Nommé en 1762 commandeur de Guéliant au diocèse du Mans, il renonça l'année suivante à ce bénéfice pour obtenir la commanderie de Thevalle aux portes de Laval. En 1766 il devint commandeur des Temples de Mauléon, Villedieu et Clisson, et il fit, en 1767, ses vassaux de Clisson lui rendre aveu. Se trouvant à Malte en 1773, il obtint la constatation des améliorissements de ses commanderies. Le chevalier de Calan, c'est le nom qu'il portait, dernier commandeur de Clisson, ne mourut point en 1787, comme l'écrit Potier de Courcy, mais seulement le 7 décembre 1795, bailli et grand'croix de Saint-Jean de Jérusalem, âgé de 88 ans. Son corps fut inhumé dans la chapelle Saint-Paul de l'église Saint-Jean de Malte, où l'on retrouve encore son tombeau qu'orne une longue épitaphe latine (Archives de la Vienne, 3 H, 720 et 730 - Archives de la Loire-Inférieure, H 25 - De Courcy, op. cit. II 176. - Notes ms. de M. Ch. de la Lande).

abbé Guillotin de Corson

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