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Les Coriosolites sont cités par Jules César dans ses Commentaires de la guerre des Gaules.
Par une réminiscence historique le mot curiosolite ou mieux coriosolite est appliqué aux habitants de l'actuelle commune de Corseul (Lemasson, Hist. du pays de Dinan, t. II, 1926, p. 13 ; J O, 28 septembre 1943).
Corseul fut le chef-lieu de la cité des Coriosolites jusque vers l'an 340 [Note : Cette date a été établie récemment et découle de la chronologie des monnaies trouvées à Corseul et à Alet (L. Langouet, l’origine gallo-romaine de l’évêché d’Alet à la lumière des récentes fouilles, Soc. d’hist. et d’archéol. de l’arr. de Saint-Malo, 22 avril 1974)], puis fut supplanté par Alet (Saint-Servan).
Corsot (sic) est cité comme paroisse et titulature d'un doyen dès 1184 dans une charte du prieuré de Saint-Magloire de Léhon.
Cette paroisse appartenait au diocèse de Saint-Malo sous l'Ancien Régime et a élu sa première municipalité au début de 1790.
Le territoire communal a été diminué à plusieurs reprises :
1) Par l'ordonnance du 21 décembre 1827, il a cédé à Bourseul une fraction près du village de la Ville-Ory ;
2) Par la loi du 19 mars 1841, il a cédé à Plancoët vingt villages, dont ceux de Nazareth et de la Caunelaye ;
3) Par la loi du 21 juin 1901, il a cédé à Saint-Michel de Plélan : a) Les villages de la Mare, l'Hôtel-Rieux, le Bézier, la Ville-Buzard, les Ruettes et le Biez ; b) Ceux de Peignehel, la Hautière et le Bois-Morin.
Il y a à Corseul de nombreux édifices intéressants dont deux sont protégés au titre de la législation sur les monuments historiques :
1) le plus célèbre est constitué par les ruines de la cella d'un temple, situé au Haut-Bécherel. Il était classé dès 1840. Il est peu probable qu'il s'agisse, comme on le croyait autrefois, du Fanum Martis (temple de Mars) figurant sur la Table de Peutinger et les Itinéraires d'Antonin ;
2) Les restes du château de Montafilant (XIIIème siècle), inscrits sur l'inventaire supplémentaire le 27 février 1926 ;
3) L'église Saint-Pierre, où un porche du XVème siècle a été réemployé et une inscription gallo-romaine insérée dans la maçonnerie ;
4) De nombreux autres fragments gallo-romain ont été trouvés sur la commune. Plusieurs sont aujourd’hui conservés à la mairie (‘’jardin des antiques’’) ou au château de Monterfil ;
5) La chapelle Saint-Eugénie, reconstruite en 1735 et qui a conservé un fenestrage du XIVème siècle ;
6) Le château de la Tandourie (XVIème siècle) ;
7) Le château du Plessis-Madeuc (XVIIème siècle) ;
8) Le château de la Caunelaye, qui appartient à la famille de Pontbriand depuis le XVIIème siècle (ainsi que celui de Monterfil).
En 1795, la commune fut investie deux fois par les Chouans :
1) Le 31 mai, la division de Rodolphe (Malo Colas de la Baronnais) occupa le bourg, d'où elle fut délogée, après une fusillade d'une heure, par un peloton de grenadiers. Forcoüeffe, administrateur du district de Dinan, fut tué dans cet engagement ;
2) Le 23 juillet, les Chouans de Rodolphe pillèrent la maison du juge Goupil.
Comme personnages connus, on peut citer :
1) Le colonel de Pontbriand (Toussaint-Marie du Breil, vicomte de Pontbriand de la Caunelaye, né à Dinan en 1776, chef de Chouans dans le Bas-Maine puis à Vitré, rentré à la Caunelaye en octobre 1799 avec un brevet de colonel du 2 octobre pour organiser l'insurrection dans le pays de Dinan. Il signa la paix avec la République au Chesne-Ferron (en Saint-Carné) le 10 février 1800 et mourut à Pluduno en 1844 ;
2) Le docteur Guidon, fondateur et animateur de la Société archéologique de Corseul la Romaine (déclarée le 14 juin 1957), décédé le 25 janvier 1959.
(Bulletin d'informations des maires).
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