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COURNON

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La commune de Cournon (bzh.gif (80 octets) Kornon) fait partie du canton de La Gacilly. Cournon dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de COURNON

Cournon tire son nom du monastère de Cournon (mentionné dans le cartulaire de Redon).

Cournon est un démembrement de la paroisse de Bains. Le 25 août 870, un acte du cartulaire de l'abbaye de Redon (charte 233) est dressé : "in plebe nuncupante Bain, juxta monasteriolum quod vocatur monasterium Cornon" (dans la paroisse de Bains, auprès d'un petit monastère appelé le monastère de Cournon).

En 1387, Cournon, détaché de Bains, fait partie du doyenné de Carentoir. Rattachée à la paroisse de Glénac vers la fin du XVème siècle, elle en sera détachée en 1790 et érigée en commune.

On trouve l'appellation Cornon en 870, en 1427, en 1513 et en 1536.

Ville de Cournon (Bretagne).

Note : Cournon, aussi bien que Concoret, forme une pointe qui s'avance dans l'Ille-et-Vilaine. Ses limites sont au nord Sixt, à l'ouest l'Aff et Glénac, au sud Bains. Sa superficie est de 1087 hectares, dont la moitié environ est cultivée ; une vallée court de l'est à l'ouest, arrosée par le ruisseau de la Croix ; les collines qui longent la vallée étalent de belles châtaigneraies et parfois aussi de vastes landes. On y trouve plusieurs carrières d'ardoises, que l'on exploite, surtout en palis, ou pierres plates, pour former les palissades ou les clôtures des champs. En 1891, sa population est de 572 habitants. Le bourg, situé sur le bord de l'Aff, est à 3 kilomètres de la Gacilly et à 60 de Vannes. Les Celtes ont les premiers occupé ce pays. Entre la Ville-Janvier et la Gacilly, sur le plateau d'une colline inculte, se trouve un beau dolmen, nommé la Tablette de Cournon : l'une des deux tables s'est brisée en deux parties, par suite d'une fouille maladroite, pratiquée sous ce dolmen vers 1820. A 200 mètres à l'ouest de ce monument, se voit un menhir qu'on appelle la Roche piquée ; c'est une pyramide quadrangulaire de 3 mètres de haut, sur 1,50 de côté à la base. — Au delà, toujours vers l'ouest, il y a encore quelques blocs de pierres disséminés sur la lande. Dans les bois de la Ville-Janvier, au nord de la route, se trouvent deux tumulus, de forme elliptique ; le plus petit, qui est le mieux conservé, mesure 8 mètres sur 4. D'autres monuments ont été détruits dans le passé, car on a dernièrement retrouvé plusieurs haches en pierre polie chez divers particuliers. Quant aux Romains, leur séjour est suffisamment indiqué par la voie qui traverse Bains du sud au nord, et qui passe près de la limite orientale de Cournon. Les briques romaines abondent dans la commune, notamment à la Ville-Janvier, au Bois de Cournon et à la Cour de Cournon. Une médaille à l'effigie de l'impératrice Faustine a même été découverte vers 1890 dans la futaie de la Ville-Janvier. Les Bretons n'ont pénétré dans ce pays que tardivement et en petit nombre ; c'est à peine si l'on retrouve quelques noms tirés de leur langue, comme Cranet, Penguily, Boco, Lestun... Le bourg de Cournon parait devoir son origine à l'établissement d'un petit monastère en ce lieu. Un acte du Cartulaire de Redon fut en effet dressé, le 25 août 870, « dans la paroisse de Bains, auprès du petit monastère appelé le monastère de Cornon » (p. 181). Il est probable que le couvent fut ruiné par les invasions normandes, car on n'en trouve aucune trace dans la suite, mais les habitants du village s'y maintinrent, ou y revinrent après la tempête. D'après le texte précité du Cartulaire, Cournon faisait partie au IXème siècle de la paroisse de Bains, et avait été par conséquent compris dans le don de cette paroisse à l'abbaye de Redon en 834. A quelle époque Cournon fut-il détaché de Bains, pour former une paroisse distincte? — On l'ignore ; mais ce ne fut pas certainement avant le XIème siècle ; peut-être même faut-il descendre au XIIème ou au XIIIème. En 1387, Cornon figure d'une manière authentique parmi les paroisses du doyenné de Carentoir. En raison du peu d'étendue de son territoire, cette paroisse n'offrait à son recteur que de faibles ressources, et pour améliorer la situation, on lui unit, vers la fin du XVème siècle, la paroisse de Glénac, qui dépendait du territoire de Rieux. Dès lors, le recteur unique des deux paroisses, eut le choix entre deux résidences. Pendant le XVIème siècle, Cournon eut la préférence, et Glénac ayant laissé tomber son presbytère, fut considéré comme une simple trève, à cause de l'absence du recteur. Mais le presbytère de Glénac ayant été relevé en 1672, et le recteur étant venu s'y fixer, ce fut au tour de Cournon de tomber en apparence au rang de trève (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Ville de Cournon (Bretagne).

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PATRIMOINE de COURNON

l'église du Sacré-Coeur. Cet édifice de style gothique, qui remplace une ancienne église sous le vocable de saint Amand, est consacré le 11 septembre 1882 ;

Eglise de Cournon (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale de Cournon, qui vient de disparaître, était sous le vocable de saint Amand. La nouvelle église, commencée le 2 juin 1881, grâce aux ressources recueillies par le recteur, M. Renard, a été bénite le 21 septembre 1882, par l'évêque de Vannes, et dédiée au Sacré Coeur de Jésus. C'est un édifice de style ogival, en forme de croix latine, avec un choeur à pans coupés et une tour carrée au bas de la nef. Les chapelles de Cournon étaient : — 1. La Croix, au village de ce nom, brûlée en 1790. — 2. Saint Jean, aux chevaliers de Malte, ruinée avant la révolution ; l'hôpital adjacent avait été aliéné. La chapelle privée du Tertre est en ruine depuis 1795. Deux chapellenies se desservaient dans l'église paroissiale : Celle des époux Guénot, fondée en 1786. Celle des Guillet, fondée en 1732 et dotée d'une maison et dépendances au village de la Croix. La dîme de la paroisse appartenait, depuis la donation de 834, à l'abbaye de Redon, et se levait à la 33ème gerbe. Le recteur en avait le tiers pour sa part. La nomination du titulaire appartenait au pape ou à l'évêque, suivant le mois de la vacance ; l'abbé de Redon n'avait ici aucun droit de présentation. En 1790, Cournon fut séparé de Glénac et érigé en commune du canton de la Gacilly et du district de Rochefort, département du Morbihan. Il suffit de jeter un coup d'oeil sur la carte, pour voir que l'Aff formant dans ces parages la limite du département, la commune de Cournon aurait dû appartenir à l'Ille-et-Vilaine, et suivre le sort de Bains, sa mère, et non celui de Glénac, son associée. En 1791, J.-P. Robert, qui desservait Cournon, refusa le serment à la Constitution civile du clergé, et alla mourir à Rochefort-en-Mer, le 2 septembre 1794. Pendant les troubles, on vendit nationalement un jardin et des terres appartenant à la cure ; deux prairies, un taillis et des terres dépendant de la fabrique ; un clos, une pâture et un pré de la chapellenie des Guénot. Cournon passa, en 1800, dans l'arrondissement de Vannes, et en 1801 dans le canton de Carentoir. A la restauration du culte, en 1802, il fut rétabli comme paroisse succursale, mais en 1804, il perdit cet avantage et fut annexé de nouveau à Glénac pour le service religieux. En 1820, il recouvra définitivement son titre de paroisse (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Eglise de Cournon (Bretagne).

Voir aussi   Ville de Cournon (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Cournon et ses recteurs"

la croix (XVIIème siècle) du cimetière ;

le château de la Ville-Janvier ou Villejanvier (1895). La seigneurie de la Ville-Janvier appartenait autrefois à la famille Montret, puis successivement aux familles La Bouëssière, du Bois de La Salle, Sorel, Forges, Rado du Matz de Cournon et Gouyon de Coipel (XVIIIème siècle). Le château remplace un ancien manoir du XVIIème siècle. On y trouve une chapelle privée et un puits. En 1427, la Villejanvier appartenait à Pierre de Montret. En 1437, elle appartenait à la famille de la Bouexière (ou La Bouëssière). Par contrat du 26 août 1437, Aliette de la Bouexière, fille aînée de Guillaume de la Bouexière et de Jeanne Cybouault, seigneur et dame de la Bouexière, du Tertre et de la Villejanvier épousa Jean du Bois de la Salle, fils aîné de Guillaume du Bois de la Salle, seigneur dudit lieu. Par ce même contrat, Jean de la Bouexière, sieur du Tertre, écuyer, frère d'Aliette, fils aîné et héritier principal et noble de sa mère Jeanne Cybouault, céda à sa soeur ses droits sur le manoir de la Villejanvier. Jean du Bois de la Salle et Aliette de la Bouexière eurent deux fils Charles et François. Charles du Bois de la Salle, aîné, seigneur de la Villejanvier, entra dans les ordres. Il fut simultanément recteur de Pontivy et de Noyal-Pontivy et mourut en 1530, laissant son manoir à son frère François. François du Bois de la Salle, écuyer, seigneur du Bois de la Salle et de la Villejanvier, mourut peu de temps après son aîné. Il avait eu trois enfants : - Georges, l'aîné, marié à Françoise de Fresnay, dame de Kerlestin, qui dut mourir avant son père ou ne lui survivre que de quelques années puisqu'en 1536, lors de la réformation, la Villejanvier appartenait à son fils Charles. - Charles, seigneur du Brossay. - Jeanne qui épousa le seigneur de la Cour de Cournon. Charles du Bois de la Salle, fils de François, encore mineur en 1536, fut ensuite seigneur du Bois de la Salle et de la Villejanvier. Il épousa Jacquette Ruault et habitait avec elle, en 1552 la Villejanvier qu'il avait cédée en 1546 "par arrangement" à son oncle et ancien tuteur Charles du Bois de la Salle, seigneur du Brossay. Ce dernier et son neveu Charles étant morts sans postérité, la Villejanvier et le Bois de la Salle passèrent à Jeanne du Bois de la Salle, dame de Cournon. Jeanne eut deux enfants : François et Françoise orel. Françoise hérita de la Villejanvier du chef de sa mère. Elle avait épousé en premier mariage, par contrat du 13 avril 1546, Me Tugdual Plaudren, sieur des Salines, près de Vannes (dont elle eut une fille Vincente qui épousa, par contrat daté d'octobre 1576, noble homme Jean Guillo sieur de Kermelin), et en secondes noces, par contrat du 18 mai 1567, Michel de Forges, écuyer, fils de Jean de Forges et de Perrine Martin sieur et dame de Kerglas en Saint-Nolff. Michel de Forges et Françoise Sorel, seigneur et dame de Villejanvier, eurent un fils Guillaume qui suit, une fille Renée qui demeurait en 1625 au Bois de la Salle et épousa écuyer Georges Le Tresle, seigneur de Kerroland, et quatre enfants Yves, Vincente, Guillemette et Jeanne qui moururent en bas âge. Michel de Forges, épousa en secondes noces, par contrat du 27 octobre 1576 Jeanne Le Tenours, dame de la Gaudinaye et de Ressac en Glénac, dont il eut : - un fils Gilles, seigneur de la Gaudinaye, qui épousa vers 1631 Marie Rogon et devint l'auteur de la branche de la Gaudinaye qui existait encore à la fin du XIXème siècle à la Boucelaye en Rieux et au Plessix Rivault en Allaire, - et deux filles Suzanne, dame des Maisons Blanches, et Françoise. En troisièmes noces, Michel de Forges épousa, par contrat du 8 février 1594, Claude de Kerbiguet. Guillaume de Forges, seigneur de Cournon et de la Villejanvier épousa, par contrat du 16 janvier 1598, Perronnelle Gouro, fille d'écuyer Charles Gouro et de dame Louise de Mesuillac, seigneur et dame de Pommery en Sixt. Il en eut quatre enfants : Charles mort sans postérité, Marguerite, Françoise et Madeleine. Par donation du 8 mai 1653, Marguerite fit abandon de ses biens à sa soeur Françoise et se réserva la jouissance des métairies de la Cour de Cournon et du Bois de Cournon. Par contrat du même jour, Françoise épousa Jean Rado, seigneur de la Porte en Comblessac, fils de Pierre Rado et de dame Perronnelle Le Cazdre, seigneur et dame du Mars, de Saint-Guédas, Launay, etc ... Jean Rado et Françoise de Forges, seigneur et dame de Cournon, la Porte, la Villejanvier, le Bois de Cournon, la Touche-Trécesson, etc .. eurent trois enfants : - Charles et René nés les 5 et 6 juillet 1656, et François né le 28 avril 1658 et qui mourut à Cournon le 16 février 1734. Charles mourut en bas âge et René devint héritier principal et noble. - Jean Rado acheta le Brossay et la Piscouraie en Cournon, à Françoise Janvier, dame douairière de Sénac, par actes des 24 août et 23 septembre 1680. René Rado, seigneur de Cournon, la Villejanvier, le Bois de Cournon, le Brossay, la Piscouray, la Touche Trécesson, etc ... épousa à Gaël, le 16 janvier 1680, Julienne Charpentier, fille unique d'écuyer Joseph Charpentier et de dame Mathurine de la Corbinière, seigneur et dame de Calléon, la Chesnaie-Ribart, le Boislené, etc... Ils eurent entre autres enfants : - Jean Baptiste Mathurin né en 1682, chevalier de la Villejanvier, et seigneur du Brossaynet de la Chohannière en Glénac. - Jacques François, sieur du Brossay. - Renée Gilette, dame du Brossay. - Marie Agnès et Françoise Hélène. René Rado acheta le Tertre en Cournon à Joseph Huchet de Cintré le 14 août 1697, la Vallée en Cournon à Claude Alain de Lessart le 15 juin 1695, la Chohannière en Glénac à Gilles Després, seigneur de Villeray le 4 mars 1705, et le fief de l'Estun à Jean François Gouro, seigneur de Pommery, le 29 mars 1704. Jean Baptiste Mathurin Rado, seigneur de Cournon, la Villejanvier, le Tertre, la Vallée, le Bois de Cournon, etc ... , épousa, le 7 janvier 1711, Jeanne Anne Marion, dame de Port de Roche, de la paroisse de Glénac, fille de Mathurin Marion, sieur de la Sente, et de Catherine Le Mordant. Ils eurent pour enfants : - Catherine Françoise, baptisée le 29 octobre 1711, laquelle épousa à Cournon, le 28 juillet 1733, Gilles et Marie de Gouyon, seigneur de Coipel en Renac. - Jeanne Anne. - Marie Mathurine. - Jacques Marie Amand, baptisé le 23 juin 1726, qui suit. - Marie Louise. - Clément Mathurin. - Jean Gabriel. Jean Baptiste Mathurin Rado, seigneur de Cournon, mourut à l'âge de 71 ans, en son château de la Villejanvier, et fut enterré en son enfeu en l'église de Cournon, le 14 août 1752. Sa femme Jeanne Anne Marion lui survécut peu : elle mourut à Villejanvier le 1er octobre suivant, et fut enterrée le lendemain en son enfeu de Cournon. Jacques Marie Armand Rado, écuyer, chevalier, seigneur de Cournon, la Villejanvier, etc..., épousa le 25 novembre 1756 à Pluherlin, Marie Charlotte Anne Françoise du Bot de Talhouët, fille de messire François du Bot, chevalier, seigneur de Talhouet, et de dame Anne Charlotte de Champeaux. Ils eurent onze enfants qui moururent en bas âge sauf Reine Modeste Perrine Anne baptisée le 7 juillet 1764, laquelle épousa, par contrat du 16 mars 1779, Messire Marie Corentin Huchet, comte de la Bédoyère, seigneur de Clergerel, de la paroisse de Talensac. Reine Modeste Perrine Anne Rado, comtesse de la Bédoyère, dame de la Villejanvier, mourut le 14 octobre 1783 au château de Talhouet en Pluherlin sans laisser de postérité. La Villejanvier passa alors à son cousin Jean Baptiste Vincent de Gouyon de Coipel, fils de Gilles Marie de Gouyon et de Catherine Françoise Rado, qui avait épousé, par contrat du 15 juin 1760, Marie Félix de Foucher, fille de Louis François, seigneur de Careil, conseiller en grand'chambre au Parlement, et de dame Sainte Charault. Jean Baptiste Vincent et Marie Félix eurent sept enfants : - Henry mort en bas âge. - Denis François Théodore mort aspirant de marine. - Louis Marie Victor né le 25 décembre 1765, qui suit. - Marie Félix qui épousa Laurent François du Chesne du Tay. - Jean Baptiste, chevalier de Gouyon, tué en 1796 à l'armée des Princes. - Jeanne Vincente qui épousa Jacques Armand de Guériff. - Renée Henriette, religieuse. Louis Marie Victor, seigneur de Cournon, la Villejanvier, etc ... épousa le 25 janvier 1790 à Glénac Anne Louise Marie de Kerven de Kersulec, fille de messire Toussaint Marie de Kerven de Kersulec, lieutenant des vaisseaux du Roi, et de dame Marie Anne Bonaventure Le Pappe de Lescoat. A la fin du XIXème siècle, la Villejanvier appartenait encore à la famille de Gouyon de Coipel ;

Château de la Ville-Janvier à Cournon (Bretagne).

le manoir du Tertre. Siège d'une ancienne seigneurie ayant appartenu successivement aux familles La Bouessière, Bastard, Huchet, Rado et Gouyon de Coipel. Le manoir possédait autrefois une chapelle privée. En 1437, le Tertre appartenait à Jean de la Bouexière (ou Bouessière), fils aîné de Guillaume de la Bouexière et de Jeanne Cybouault, seigneur et dame de la Bouexière, du Tertre et de la Villejanvier. Guillaume de la Bouexière, probablement fils de Jean, possédait le Tertre en 1465. Guillaume eut un fils, François, qui fut ensuite seigneur du Tertre. François de la Bouexière fut père d'autre François de la Bouexière lequel vivait au commencement du XVIème siècle et fut aussi seigneur du Tertre : ce dernier n'eut qu'une fille Gillette, dame du Tertre, qui épousa Jacques Le Bastard, seigneur de Kerbiguet, du Langouet, etc ... Jacques Le Bastard et sa femme Gillette de la Bouexière vivaient en 1536, époque de la réformation. Ils eurent un fils François qui fut seigneur du Tertre, épousa demoiselle Renée de Couédor et ne laissa que des filles. l'aînée, Mathurine, épousa en premier mariage, le 5 mai 1580, Charles Huchet, seigneur de Redillac en Saint-Jacut, conseiller au Parlement, fils de Jean Huchet, seigneur de la Bédoyère. Elle lui apporta les terres du Tertre, de Kerbiguet et du Langouet. Charles Huchet mourut à Guer le 23 mai 1599. Mathurine Le Bastard épousa alors en secondes noces, le 23 septembre 1601, à Guer, Jean Heudelor, seigneur du Plessix. De son premier mariage, elle avait eu un fils Briand Huchet qui fut seigneur de Kerbiguet et du Langouet, et épousa en 1623 Louise Rabinard, dame du Plessix de Cintré qui lui donna un fils Isaac. De son second mariage, elle eut une fille Jeanne Heudelor qui épousa messire Daniel de Trécesson, seigneur de Brénéant, et lui apporta le manoir du Tertre. Jeanne Heudelor mourut sans postérité, et le Tertre passa par héritage à son neveu Isaac Huchet. Isaac Huchet, seigneur du Tertre, du Plessix-Cintré, de Kerbiguet, de la Hidouze, de la Roche, du Langouet, du Val au Houle et de la Villebeuve, épousa, le 2 février 1666, Angélique de Sesmaisons, fille de Claude, seigneur de Sesmaisons, de la Sauzinière, du Perray et des Danets, et de Barbe Le Bigot. Joseph Huchet, fils aîné des précédents, seigneur du Tertre, de Cintré, du Breuil, d'Iffendic, de la Roche et de Treguil, épousa, le 12 novembre 1698, Catherine Crosnier, fille de Claude, seigneur de la Bertaudière, et de Marie Eon de la Baronie. Joseph Huchet vendit son manoir du Tertre, le 14 août 1697, à René Rado, seigneur de Cournon et de la Villejanvier. A la fin du XIXème siècle, le manoir du Tertre était une ferme dépendant de la Villejanvier dont il n'avait cessé de faire partie depuis 1697 ;

la mairie (1910). L'édifice est accoté à une tour. Un calvaire est plaqué sur l'un des murs de la tour ;

les moulins à vent de Broussais (XIXème siècle), de Cournon, de la Ville-Janvier ;

A signaler aussi :

le dolmen (les tablettes), situé à La Grée-Saint-Jean (époque néolithique) ;

l'ancien manoir de La Bussonnaie, situé sur la route de Cournon à Boco. Il a appartenu durant quelques années à la famille de Lessart ;

l'ancien domaine du Plessix-Morio. Le nom de ce domaine rappelle le nom de la famille Morio de Cournon qui s'éteignit vers 1430 dans les Sorel ;

l'ancien manoir de La Vallée de Bas. Ce manoir appartenait en 1521 à Jeanne de la Bourdonnaye. En 1536, elle était à Marguerite de la Bourdonnaye. En 1632, noble homme Jean Vallée, avocat en la cour, sénéchal du Marquisat de Sourdéac, et demoiselle Françoise Mahé sa femme étaient sieur et dame de la Vallée. Jean Vallée était en 1667 sénéchal du duché de Coislin à Pontchâteau : il y mourut laissant la Vallée à sa veuve. Françoise Mahé mourut en son manoir le 10 janvier 1693, laissant pour héritier Messire Claude Alain de Lessart, seigneur de l'Estun, fils de René de Lessart et de Suzanne Grimaud seigneur et dame de Lesnelaie. Claude Alain vendit la Vallée le 15 juin 1695 à René Rado, seigneur de Cournon et de la Villejanvier. A la fin du XIXème siècle, la Vallée était une ferme de la Villejanvier ;

l'ancien manoir de La Vallée du Haut. En 1567, la Vallée appartenait à Me Michel Le Petit, époux de demoiselle Perrine Blandin. En 1580, elle était à noble homme Me Michel Le Petit, procureur fiscal de Redon, lequel avait épousé demoiselle Yvonne du Rochier, fille de Jean, écuyer, et de Jacquette Le Bozec, seigneur et dame de Beaulieu en Redon. Michel acheta des commissaires députés par le Roi pour l'aliénation du domaine ecclésiastique la terre de la Provostaye en Avessac. En 1611, la Vallée appartenait à Jean Le Petit lequel demeurait à Rennes et devait être le même que Jean Le Petit, écuyer, seigneur de Lestun, époux de Renée de Jouannesse. La Vallée fut vendue en 1634 à Me Jacques Bonnet, sieur de la Villemainguy, époux de Marguerite Becigneul ;

l'ancien manoir de "la Cour de l'Estun". En 1465, Pierre Cherruel était seigneur de l'Estun. Il eut un fils Raoul qui fut père de Guillaume Cherruel lequel vivait au commencement du XVIème siècle. Guillaume épousa Gillette Couldebouc dont il n'eut qu'une fille Jeanne mariée avant 1536 à Pierre de la Boucelaye, seigneur de la Sauldraie. En 1575, Claude de Porcaro et sa femme Anne Le Gentil étaient seigneur et dame de l'Estun et de la Landelle. Anne vivait encore en 1609 et habitait son manoir de l'Estun. Mais en 1646, l'Estun appartenait à Me Jean Le Petit, écuyer, conseiller et secrétaire du Roi, avocat en la cour, et à sa femme dame Renée de Jouannesse, laquelle devait être fille d'une demoiselle de Porcaro. Jean habitait Rennes et était mort en 1683. Renée laissa pour héritiers : - en l'estoc maternel Jean de Porcaro, seigneur de la Garenne, et Jean de Porcaro, seigneur de Maupas, et - en l'estoc paternel Jean Guérin, sieur de la Bastière, Jean Guérin, sieur de la Métairie Neuve en Port-Saint-Père, son père, Pierre Thibaudeau, sieur des Rochettes, et Suzanne Moreau veuve d'Henry Pelaud, sieur de la Salle. L'Estun fut ensuite acheté par la famille de Lessart. En effet, en 1688, Claude Alain de Lessart, écuyer, fils de René de Lessart et de Suzanne Grimaud, seigneur et dame de Lesnelaie, était seigneur de l'Estun, et y habitait avec sa mère et ses frères et soeurs. Suzanne Grimaud y mourut le 6 novembre 1708. La Cour de l'Estun fut revendue vers 1735 et acquise par Louis René du Fresche, écuyer, seigneur de la Villorion, la Giraudaie, Launay Saint-Gilles, etc ... qui avait épousé à Cournon, le 22 septembre 1732, dame Anne Rado, fille de Guillaume Charles et d'Anne Chrétien de Kerouartz, seigneur et dame du Brossay. Louis René du Fresche et sa femme habitèrent l'Estun où ils eurent plusieurs enfants : l'un de ces enfants, Louis Marie du Fresche, épousa Marie Thérèse d'Andigné et fut après la mort de son père seigneur de l'Estun, de la Villorion et de la Giraudaie. Ce domaine a été vendu au début du XIXème siècle par la famille du Fresche ;

l'ancienne métairie noble de l'Estun. Elle appartenait en 1427 à Jean Jacques, seigneur du Trecouet en Bains. Vincent Jacques et Cécile Lambart étaient seigneur et dame du Trécouet et de l'Estun en 1509. Ils eurent une fille unique Marguerite qui épousa Guillaume de Fresnay, seigneur du Quenhoet. Guillaume de Fresnay épousa en secondes noces Arthurine de la Moussaye. Il eut un fils Gilles qui était en 1550 seigneur du Quenhoet, du Trecouet et de l'Estun. Gilles de Fresnay n'eut qu'une fille Françoise qui épousa Vincent de la Haye, fils de Pierre et de Jeanne de Coetsal, seigneur et dame de la Boucelaie en Rieux. En 1609, la métairie de l'Estun était à Thomas de Quistinic, seigneur de Quistinic, et dut passer par alliance aux de la Landelle. En 1625, elle était à noble homme René Robert et demoiselle Françoise de la Landelle sa femme, laquelle était soeur de Pierre de la Landelle, seigneur de la Villouet, époux d'Isabeau Maceot. René Robert se prétendait fils de Simon Robert et petit-fils de Julien Robert issu de la maison noble de Saint-Gondran près d'Hédé. Il contesta à Guillaume de Forges, seigneur de la Villejanvier, le droit de prééminence à Cournon et soutint ses droits dans un procès long et dispendieux qui ne se termina que devant le Parlement de Bordeaux lequel le débouta de ses prétentions. René Robert fut ruiné par ce procès et fut forcé de vendre sa maison de l'Estun qui fut achetée par Me Yves Razé et Louise Marchand. Yves Razé, sieur de l'Estun, y mourut le 7 octobre 1666. René Razé, son fils, devint ensuite sieur de l'Estun. Ce dernier avait épousé Jeanne Provost avant de mourir le 14 janvier 1673 ;

l'ancien manoir du Brossay. En 1536, le Brossay appartenait à Me Charles du Bois de la Salle, lequel demeurait "aux faubourgs de Vannes". Charles était fils de François, seigneur du Bois de la Salle et de la Villejanvier, et frère de Georges, seigneur des mêmes lieux, et de Jeanne dame de Cournon. On a vu dans l'histoire de la Villejanvier que Charles du Bois de la Salle, fils de Georges, céda ce manoir à son oncle Charles qui devint ainsi seigneur du Brossay et de la Villejanvier. Charles du Bois de la Salle n'eut pas d'enfants. Le Brossay fut vendu vers 1580 à Louis Tayart et Jeanne Chauvin sa femme, lesquels avaient déjà acheté la Cour de Cournon et l'avaient revendue. Louis Tayart et Jeanne Chauvin, sieur et dame du Brossay, eurent deux filles : - Anne qui épousa vers 1561 Robert Allory, seigneur de Senac en Pipriac. - et Perrine mariée vers la même époque à François Davy, sieur de Braudehac, de la Tabariais, du Cleux et de la Diacrais, riche marchand de drap à Redon. Le Brossay fut alors divisé en deux parts : Anne eut le haut Brossay et Perrine la métairie du Brossay. Robert Allory et Anne Tayart, seigneur et dame de Senac et du Brossay, eurent aussi deux filles : Bernarde qui épousa vers 1597 Jean Couriolle, seigneur de la Fosse Piquet en Bains, et lui apporta Senac, et Françoise qui hérita du Brossay. Françoise Allory, dame du Brossay, se maria deux fois. Elle épousa en premières noces, Jean Perot, sieur du Tertre, et en secondes, vers 1613, Olivier Acrochart, sieur de la Touche. De son premier mariage, elle eut une fille Françoise qui hérita du Brossay. Françoise Perot, dame du Brossay, se maria aussi deux fois : - vers 1621 à Thomas Janvier, sieur du Plessix, sénéchal de Brain et Langon, - vers 1645 à Louis Jarret, écuyer, sieur de la Trousselière. Françoise Janvier, dame du Brossay et de la Piscouraie en Cournon, fille de Thomas Janvier et de Françoise Perot, épousa, vers 1669, Julien Couriolle, son cousin, écuyer, seigneur de Senac, et lui apporta ces deux terres. Après la mort de son mari elle vendit le Brossay à Jean Rado, seigneur de Cournon et de la Villejanvier, le 24 août 1680. Elle lui vendit également la Piscouraie le 23 septembre suivant. René Rado, seigneur de Cournon, la Villejanvier, le Brossay, etc ... , fils de Jean, eut de sa femme Julienne Charpentier plusieurs enfants dont quatre survécurent : - Jean Baptiste Mathurin, seigneur de Cournon. - Guillaume Charles né en 1682. - Renée Gillette. - Jacques François. Par partage fait entre les enfants le 24 septembre 1710, Guilllaume Charles et Renée Gillette eurent le Brossay. Jacques François qui s'intitulait seigneur du Brossay dut avoir aussi sa part dans cette vieille terre noble. Guillaume Charles Rado, seigneur du Brossay et de la Chohanière, épousa, le 28 janvier 1710 à Sixt, dame Anne Chrétien de Kerouartz, fille de Guillaume Chrétien, écuyer, sieur de Kerouartz, et de dame Valence Le Sage, dame de la Saudre. Il en eut cinq filles et un fils : - Joseph Jean seigneur du Brossay et de la Chohanière, qui épousa Mathurine de l'Hospital, dame de Billaire. - Anne mariée à Cournon le 22 septembre 1732, à Louis René du Fresche, seigneur de L'Estun et de la Villorion. - Marie Jacquette mariée à Sixt le 1er juin 1740 à Jean Baptiste Henry Le Bel, sieur de la Trunays. - Françoise. - Catherine. - Marie. Guillaume Charles Rado fut inhumé à Sixt le 20 mars 1739. Anne Chrétien mourut à l'âge de 76 ans à sa maison de la Saudre en Sixt, le 25 novembre 1749. Jacques François Rado, seigneur du Brossay, frère de Guillaume Charles, épousa, le 18 novembre 1741, à Camoel, dame Catherine Le Bessoux, fille de Jean, sieur de Trebastier, et de Marie Laragon, dont il n'eut pas d'enfants. Jacques François mourut au Brossay le 31 mai 1768 à l'âge de 82 ans. Sa femme mourut aussi au Brossay le 8 juin 1769 à 69 ans. En 1771, le Brossay appartenait aux Rado de Cournon, et devenait une ferme de la Villejanvier dont il dépendait encore à la fin du XIXème siècle ;

l'ancien manoir "Cour de Cournon". Cet antique manoir avait jadis un droit de moyenne et basse justice. Il était situé dans le vieux bourg de Cournon, à quelques mètres de l'ancienne église. En 1427, la Cour de Cournon appartenait à Marie Morio, laquelle avait épousé Pierre Sorel, sieur de la Gélinaie, en Carentoir. Pierre et Marie eurent entre autres enfants Guillaume Sorel qui suit et Jeanne Sorel mariée à Guillaume de Becdelièvre Ier du nom, écuyer, seigneur du Bouexic, secrétaire du duc Jean IV, fils de Thomas Ier du nom, écuyer, seigneur du Bouexic, et de Mathilde de Penhouet, dame de la Galinaie. Guillaume Sorel, seigneur de Cournon, épousa Françoise Jacques, probablement fille de la maison du Trécouet, en Bains. Jean Sorel, seigneur de Cournon, fils des précédents, vivait en 1494. Il eut de sa femme Marie Pierre un fils Jean qui posséda après lui la Cour de Cournon. Jean Sorel, seigneur de Cournon, vivait en 1536, époque de la réformation. Il épousa Jeanne du Bois de la Salle, fille de François du Bois de la Salle, écuyer, seigneur du Bois de la Salle en Péaule et de la Villejanvier en Cournon. Jean Sorel et sa femme eurent entre autres enfants François qui suit, et Françoise mariée en premières noces par contrat du 13 avril 1546 à Me Tugdual Plaudren, sieur des Salines près de Vannes, et en secondes noces par contrat du 18 mai 1567 à Michel de Forges, écuyer, fils de Jean et de dame Perrine Martin, sieur et dame de Kerglas en Saint-Nolff. François Sorel, seigneur de Cournon, et du Bois de la Salle et de la Villejanvier du chef de sa mère, épousa Yvonne Phelippot, dame de Coetergat. Le 20 octobre 1566 François eut un "arrangement" avec sa soeur : par cet arrangement, il lui abandonnait la Villejanvier et gardait Cournon et le Bois de la Salle. Cet acte fut ratifié, le 30 octobre 1567, d'un côté par Françoise et son mari Michel de Forges, et, de l'autre, par Yvonne Phelippot, dame douairière du Bois de la Salle, en qualité de tutrice de ses enfants. Comme on le voit François Sorel mourut vers 1567, probablement au Bois de la Salle qu'il habitait. La Cour de Cournon fut vendue le 2 avril 1568 à Louis Tayart et Jeanne Chauvin sa femme. Mais ceux-ci ne la gardèrent pas longtemps : ils la revendirent le 10 avril 1570 aux enfants mineurs de François Sorel et d'Yvonne Phelippot. L'un d'eux Gilles Sorel, seigneur du Bois de la Salle, marié à Anne de Kerboulard, vendit définitivement la Cour de Cournon, par acte du 7 septembre 1589, à son oncle Me Michel de Forges, seigneur de la Villejanvier. Depuis ce temps, la Cour de Cournon a été possédée comme la Villejanvier par les familles de Forges, Rado et de Gouyon de Coipel. A la fin du XIXème siècle le domaine appartenait à la famille de l'Espine de Grainville (M. R. de Laigue) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de COURNON

Les seigneuries de Cournon étaient :

1.      Le Brossay, aux Boisdelasalle, Tayart, Allory, Perrot, Janvier, Courriolle, Rado et Gouyon de Coipel.

2.      Le Bois de Cournon, aux Gouro, de Forges, Rado et Gouyon de Coipel.

3.      Le Chatelet, motte féodale, entourée d'un parapet.

4.      Cournon, aux Morio, Sorel, Tayart, de Forges, Rado et Gouyon de Coipel.

5.      Lestun, aux Jacques, Cherruel, Fresnay, la Boucelaie, Porcaro, Quistinic, Le Petit, Robert, Razé, de Lessart et du Fresche.

6.      Le Tertre, aux La Bouessière, le Bastard, Huchet, Rado et Gouyon de Coipel.

7.      La Vallée, aux La Bourdonnaye, Le Petit, Bonnet, Vallée, de Lessart, Rado et Gouyon de Coipel.

8.      La Ville-Janvier, aux de Montret, de la Bouessière, du Bois­delasalle, Sorel, de Forges, Rado et Gouyon de Coipel.

(de Joseph-Marie Le Mené).

 

Lors de la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles à Cournon : Pierre Goro et Raoul Bachelier (le Bois de Cournon), Ollivier Doulce (le Brossay), Pierre du Montret et Perrot Coneuc (la Ville Janvier), Pierre Cheruel (Lestun), Jehan Jacques et Pierre Michel (la Cour de Lestun), Mario Morio et Jehan Bolorcien (la Cour de Cournon), Pierre Sorel, époux de Marie Morio (le bourg de Cournon), Guillaume Caunier et Ollivier Doulce (la Juberde).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, les nobles de Cournon sont comptabilisés avec ceux de Sixt.

 

Lors de la réformation de 1536, on recense plusieurs propriétaires et manoirs à Cournon :

la Villejanvier (la Ville Janvier), au fils de Georges du Boisdelasalle ;

le Tertre (le Tertre), à Jacques Le Bastard, marié à une La Bouexiere ;

la maison de Cornon (la Cour de Cournon), à Jehan Sorel ;

le Brossay (le Brossay), à Charles du Boisdelasalle ;

le Bois de Cornon (le Bois de Cournon), à Jehan Gouro ;

la métairie de Lestun (la Cour de Lestun), à Guillaume de Fresnay, marié à Marguerite Jacques ;

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