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SIXT-SUR-AFF

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La commune de Sixt-sur-Aff (bzh.gif (80 octets) Seizh) fait partie du canton de Pipriac. Sixt-sur-Aff dépend de l'arrondissement de Redon, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).      

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SIXT-SUR-AFF

Sixt-sur-Aff vient, semble-t-il, du latin "sex" (six) pour désigner l'emplacement de la sixième borne milliaire d'une voie romaine, vraisemblablement celle de Rennes à Rieux. 

Sixt-sur-Aff est un démembrement de la paroisse primitive de Renac. La paroisse de Sixt est mentionnée dès 832 (Pouillé de Rennes). Le village de Noyal est mentionné en 842 : il conserve les ruines d'une chapelle frairienne du XVIème siècle entourée d'un cimetière. Au IXème siècle, au village du Faux, le machtiern Ratuili donne le terrain nécessaire à saint Conwoïon pour fonder l'abbaye de Saint-Sauveur de Redon (Pouillé de Rennes). En 878, un acte de donation dit qu'un prêtre nommé Viduimet (ou Judminet) donne à l'abbaye de Redon sa terre de Conc-Hinoc, en Six. Plus tard, en 1136, les dîmes de la même paroisse sont données à cette abbaye par Mahé de Sixt.

Ville de Sixt-sur-Aff (Bretagne).

Le Cartulaire de Redon renferme un grand nombre d'actes concernant la paroisse de Sixt ; nous allons les analyser, regrettant vivement d'être obligé, faute d'espace, d'en abréger les intéressants détails. Au IXème siècle, cette paroisse, appelée « plebs Siz » ou « condita plebs Sizum », était gouvernée par un mactiern breton. Il se nommait Ratuili en 832 et son pouvoir s'étendait au-delà de Sixt jusque sur Bains. C'est à ce seigneur, habitant en Sixt le manoir de Lisfao (la Cour du Hêtre), que saint Convoyon ou Conwoïon vint demander un emplacement pour bâtir le monastère de Redon. Ratuili fit beaucoup de bien à la nouvelle abbaye. Il lui donna, outre son emplacement en Bains, les villages de Binnon, Trebmoëtcar et Moiarac (ou Moiaroc), et les tigrans (ti, maison ; gran, fonds de terre) d'Eriginiac et d'Eriginiac-Haelnou, tous ces villages et terres situés en la paroisse de Sixt (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 1, 3, 4). Ratuili eut, entre autres enfants, Libérius, qui devint abbé de Saint-Sauveur, et Catworet. Ratuili avait offert à Dieu ce Libérius encore enfant ; lui-même se démit de tous ses biens et prit l'habit religieux à Redon. Catworet, imitant la piété de son père, offrit aussi son fils à Saint-Sauveur ; les moines reconnaissants inhumèrent Catworet en leur abbaye, dans le tombeau de Ratuili. Ratfred semble avoir succédé à Ratuili dans le gouvernement de la paroisse de Sixt ; c'était peut-être même un de ses fils. Il était mactiern dès 842 et on le retrouve occupant cette charge en 852 et 857. Malheureusement, il n'imita point les vertus de ses prédécesseurs, vexant, au contraire, partout les moines de Redon, auxquels toutefois Salomon, roi de Bretagne, l'obligea à rendre justice en 857 ; il fut même forcé par ce prince de restituer aux religieux des terres sises en la paroisse de Sixt qu'il leur avait enlevées (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 79). A côté des mactierns apparaissent à cette époque reculée les anciens de la paroisse de Sixt, « seniores Sizcenses », formant une sorte de conseil que nous voyons plusieurs fois réuni dans l'église de Sixt ou ailleurs. Ces anciens semblent avoir été, de 842 à 854, Wetenglovi, Catworet, Cumian, Gredwocon et Wallon. Les hommes nobles, les prêtres et les colons composaient avec le mactiern et les anciens toute la population de Sixt. Les nobles sont vers ce milieu du IXème siècle Jarnwobri, Branhucar, Anaucar, Wurmonoc, Wirgavan, Deurhoiarn, etc., etc. — Parmi les prêtres on remarque Driwallon, qui ayant acheté des terres à Noyal et à Loionn, en Sixt, « in condita plebe Sizo », donna en 852 tous ses alleux, « alodos suos silos in plebe que vocatur Siz », à l'abbaye de Redon en prenant, semble-t-il, l'habit monastique (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 360, 368). Judminet, également prêtre, entrant aussi au même monastère, y offrit en 879 la terre de Conc-Hinoc (« Partem terre que vocatur Conc Hinoc sitam in plebe que vocatur Sixti Martyris » (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 156). Enfin, Finithoiarn était prêtre de Sixt en 842, « Finithoiarn presbiter Size », et en 879 vivaient les diacres Anaubriton et Dorien (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 360, 157). — Quant aux colons de Sixt, ils nous sont représentés dans les chartes, en 834, par les nommés Maelhogar, Winmoduat et Dinaerou, que Ratuili donna aux moines de Redon avec les terres de Trebmoetcar et de Moiaroc et les deux villages d'Eriginiac, et en 879 par le colon Weitnoc, que Judminet céda aux mêmes religieux avec la terre de Conc-Hinoc (« Donavimus Trebmoetcar, et Moiaroc et duas Eriginiac tigran, Eriginiac et Eriginiac Haelnou cum manentibus ibi Maelhogar, Winmoduat, Dinaerou. — Dedit partem terre... cum suo colono nomine Weitnoc » - Cartulaire de l'abbaye de Redon, 4, 156). Comme on le voit par les noms d'hommes qui précèdent, toute la population de Sixt au IXème siècle était bretonne ; on en trouve une nouvelle preuve dans les noms des habitations de cette époque. On voyait alors en Sixt (de 832 à 879) le manoir de Lisfao ou de Ruscas, les villages de Noyal, Binnon, Loionn, Moiaroc, Trebmoetcar, Eriginiac et Eriginiac-Haelnou, et les terres de Campnelpot, Ranbrochan, Ranhenbar et Conc-Hinoc (On retrouve encore en Sixt une partie de ces villages avec leurs anciens noms légèrement altérés ; tels sont le Fau, Noyal, le Bignon, Arguignac, etc.). Au XIème siècle, après les invasions normandes, on ne voit plus de mactiern à Sixt, mais les descendants de Ratuili semblent encore dominer la paroisse ; ce sont du moins les mêmes noms qu'au IXème siècle. Ainsi, Ratfred et Juthel sont les premiers de Sixt, avec leurs parents Guégant, Hédern, Birsic, Rodalt, etc. Robert, fils de Ratfred, ayant été tué vers 1037, fut inhumé dans le cimetière conventuel de Redon par les soins de son frère Birsic, qui donna à cette occasion à l'abbaye de Saint-Sauveur la moitié des villages d'Eriginiac et du Furnel, situés en Sixt (« Medietatem villarum duarum in plebe Sancti Sixti martiris tradidit, nomina quarum ... Erginiac nuncupatur, altera vero Furnel dicitur » - Cartulaire de l'abbaye de Redon, 281). Le Fournel est encore de nos jours un village de Sixt. Le reste de ces deux villages fut quelque temps après cédé au même monastère par Juthel, cousin de Birsic. Ce Juthel, ayant causé de grands torts aux moines, avait été excommunié, mais plein de repentance il vint à Redon solliciter son pardon et une cellule pour faire pénitence ; ce fut alors qu'il compléta la donation d'Eriginiac et du Furnel (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 282). Ce n'est qu'au XIIème siècle qu'apparaissent des seigneurs prenant le nom de Sixt : Mathieu de Sixt, fils de Rescant, vivait vers 1108, et Guillaume de Sixt en 1136 ; le premier donna aux religieux de Redon toutes les dîmes qu'il levait dans la paroisse (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 300, 325). L'abbé de Redon unit ses possessions en Sixt à son prieuré de Ruffiac, et en 1677 les fiefs du Prieur, de Héréal et de la Villebaud, sis en Sixt, dépendaient encore du prieur de Ruffiac. La paroisse de Sixt, fort grande à l'origine, renfermait, comme nous l'avons dit précédemment, une partie du territoire actuel de Saint-Just. Dans les derniers siècles, elle était divisée en six frairies : le Bourg, Bray, Noyal, Rangervé, Bothéa ou la Haye-du-Deron, et la Guerche. Le recteur était alors nommé par l'ordinaire, quoique primitivement le droit de le présenter semble avoir appartenu à l'abbé de Redon. Ce recteur jouissait du presbytère, d'un pourpris et d'une partie des dîmes, qu'il partageait avec le baron de Renac et quelques autres seigneurs (Pouillé de Rennes). Les premières églises sont situées à Belle-Perche ou à Crésiollan (ou Croixialan). On trouvait autrefois au bourg de Sixt-sur-Aff les cep et collier des seigneurs de Renac. Le duc de Mercoeur réside un moment au manoir du Bois-Orhant. Le 4 mars 1790, Sixt-sur-Aff est érigée en commune et rattachée au district de Redon. La paroisse de Sixt-sur-Aff dépendait autrefois de l'ancien évêché de Vannes.

On rencontre les appellations suivantes : Plebs Siz (en 834), plebs Sancti Sixti martiris (en 879 et 1037).

Ville de Sixt-sur-Aff (Bretagne).

Note 1 : Le territoire de Sixt (aujourd'hui Sixt-sur-Aff), de forme triangulaire, était jadis du diocèse de Vannes et du doyenné de Carentoir. En 1891, sa superficie est de 4250 hectares, dont la moitié environ est occupée par des landes. Le bourg n'est qu'à 2 kilomètres de la Chapelle-Gaceline. Les Celtes ont laissé dans ce pays de nombreux vestiges, et notamment des alignements de menhirs se dirigeant du bourg vers l'est, et des tumulus situés dans la lande du moulin de Pommery. Une voie romaine, venant de Rieux, traverse cette contrée du sud au nord. Les Bretons y sont venus à leur tour, et peut-être un peu plus tardivement qu'ailleurs ; mais à l'époque de la fondation de l'abbaye de Redon en 832, les habitants de ce pays portaient des noms bretons, et aujourd'hui encore on retrouve quelques noms de villages absolument bretons, comme Kercabon, Botéac, Rangervé, Tréabat, etc... La paroisse de Siz existait déjà en 832, quand Ratuili, tyern de l'endroit et seigneur de Bains, donna l'emplacement nécessaire pour construire le monastère de Redon. Les moines reçurent graduellement dans cette paroisse les terres de Binnon, de Trebmoetcar, de Moiarac, d'Eriginiac, de Noyal, de Loion, de Conc-Hinoc , etc,... (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 3, 4, 360, 368, 156, 79, 281, 282, 325). Tous ces biens constituèrent un prieuré, qui fut plus tard uni à celui de Ruffiac. En 1677, il comprenait les terres du Prieur, de Héréal et de la Villebaud, sises en Sixt. De son côté, l'abbaye de Paimpont, constituée en 1199 en faveur des chanoines réguliers, acquit quelques dîmes à Sixt, et y fonda le petit prieuré de Saint-Jacques-de-Croixialan, qui fut plus tard annexé au prieuré de Boussac (J-M. Le Mené).

Note 2 : la tradition veut qu'il y ait eu un monastère en la paroisse de Sixt, près du manoir de Trégaray, au lieu nommé le Portal. On dit même que les religieux qui l'habitaient confectionnaient des étoffes de laine appelées serges par les gens du pays. Ce qui est certain, c'est qu'on trouve mentionnée au XVIIème siècle la chapellenie du Portal, et qu'en 1677 mourut Guillaume Chesnays, "prestre chapelain de la communauté du Portal". Il ne reste plus rien de ce couvent, qui n'eut jamais d'importance. (Guillotin de Corson).

Note 3 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisses de Sixt-sur-Aff : Finithoiarn (en 842), Jargon "Jargon presbiter de Siz" (au XIIème siècle), Guillaume Nouel (décédé en 1533), François de la Couldraye (1533-1536), Gilles Gervais (1536-1550), Mathurin Blandeau (1550-1560), Michel Caillault (1560-1565), Guillaume Le Berruyer (vers 1565), Julien Tastart (en 1575), Guillaume Tastart (1577-1582), Jacques de Muzillac (1582-1585), Julien Guériff (1602-1611), Julien Régnault (1618-1636), Julien Bouvier (en 1637 et vers 1644), François du Masle (en 1662 et 1666), Jean Gernigon (décédé en 1679, inhumé dans l'église), Gervais de Cordé (en 1680), Julien Bordier (1680-1696, inhumé dans l'église), Jean Guihot (1696-1708), François Guihot (1708-1727), Sylvestre Le Chesne (1727-1737), Jacques-Mathurin Josselin (1737-1742), Guillaume-Julien de la Haye (1742-1755), Jean-Vincent Le Grin ou Le Gripp (1755-1763), René Reminiac (1763-1783), Pierre Mahyeux (1783-1786), Jean-François-Louis Nicollet (1787-1789 et 1803-1804), Joseph Thomas (1804-1808), Pierre Grandhomme (1808-1813), Louis-Jacques Mauviel (1813-1826), Jean-Joseph Corvaisier (1826-1827), Joseph Clouet (1827-1835), Thomas-François Lebreton (1835-1847), Siméon Vaillant (1847-1865), Joseph Eveillard (à partir de 1865), ....

Chasseur de Sixt-sur-Aff (Bretagne).

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PATRIMOINE de SIXT-SUR-AFF

l'église Saint-Sixt (1881), oeuvre de l'architecte Liberge. L'ancienne église dédiée à saint Sixt ou Sixte (deuxième pape et martyr), datait du XIIème siècle et se trouvait d'après la tradition au village de Belle-Perche ou de Croixialan. Dès l'an 879 l'église de Sixt était dédiée à saint Sixte, martyr, dont la fontaine avoisine le bourg. Nous avons vu qu'on vénérait alors en Sixt la tête de saint Just, également martyr, sur laquelle on prêtait les serments solennels, en présence des anciens de la paroisse, dès l'an 854 (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 37 et 222). L'on prétend que l'église paroissiale de Sixt a été déplacée depuis cette époque ; le bourg actuel de Sixt est, en effet, présentement à une demi-lieue de l'ancien presbytère, et la tradition qui veut que le village de Croixialan ou celui de Belle-Perche ait été jadis le centre de la paroisse a pour elle la position de ces deux villages, voisins de ceux du Bignon, du Fournel, d'Arguignac et de Craon, donnés en partie à l'abbaye de Redon aux IXème et XIème siècles. Il n'en est pas moins vrai que l'église de Sixt, abandonnée au XIXème siècle, était très-ancienne : sa nef appartenait au style romano-ogival du XIIème siècle. Flanquée extérieurement de contreforts, elle offrait deux curieuses portes à cintre brisé, ayant chacune trois rangs de voussures reposant sur des colonnettes. On y voyait autrefois au Nord deux chapelles prohibitives appartenant aux seigneurs de la Cour de Sixt et de Pommery, et un arc triomphal séparant la nef du chanceau. Mais en 1838 l'on rasa l'une de ces chapelles et l'on en bâtit une autre au Midi pour donner la forme d'une croix à tout l'édifice ; le choeur fut aussi relevé à cette époque, et Mgr de Lesquen fit une nouvelle bénédiction, le 20 avril 1839, de l'église ainsi remaniée. Les seigneurs de la Cour de Sixt étaient vraisemblablement les véritables prééminenciers de cette église, ayant succédé aux mactierns du IXème siècle et aux sires de Sixt du XIIème siècle (nota : la Cour de Sixt appartint dans les siècles derniers successivement aux familles de Porcaro, du Guiny, Guitton de Surville et de la Souallaye) ; cependant, en 1629, le seigneur de Renac se disait seigneur supérieur et fondateur de Sixt, tant de l'église paroissiale que des chapelles frairiennes. Dans l'église de Sixt étaient desservies aux XVIème et XVIIème siècles les chapellenies de Saint-Julien, Sainte-Apolline et de Branfeu ou Bransève (Pouillé de Rennes). Cette ancienne église possédait jadis deux chapelles prohibitives aux seigneurs de la Cour de Sixt et de Pommery : l'une des chapelles avait été rasée en 1838 et remplacée par une nouvelle du côté sud. Le choeur avait été refait à la même époque. On y voyait à l'intérieur un arc triomphal. Les seigneurs de Renac y avaient une litre et un enfeu ;

Eglise de Sixt-sur-Aff (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale de Sixt-sur-Aff est dédiée à saint Sixt, pape et martyr, honoré le 6 août. Cet édifice, remanié en 1838, et démoli vers la fin du XIXème siècle était en grande partie ogival. On y voyait deux chapelles prohibitives, appartenant aux seigneurs de la Cour-de-Sixt et de Pommery. La nouvelle église, rayonnante de jeunesse, affecte la forme d'une croix latine. Les chapelles de la paroisse étaient : — 1° Saint-Jacques de Croixialan, prieurale, puis frairienne. — 2° Saint-Denis de Belle-Perche, à 5 kilomètres vers l'est. — 3° Sainte-Anne de Noyal, à 4 kilomètres vers le nord-est. — 4° Saint-Joseph de la Guerche, fondée vers 1700. Il y avait en outre des chapelles privées aux manoirs du Bois-Orhand, de Bray, de la Haye-du-Deron, de Pommery et de Trégaret. Plusieurs de ces chapelles sont aujourd'hui ruinées. Les frairies étaient celles du Bourg, de Bray, de Noyal, de Rangervé, de Botéac ou de la Haye-du-Deron, et de la Guerche. Les chapellenies étaient : — 1° Celle de Saint-Julien , mentionnée en 1516 et desservie dans l'église paroissiale. — 2° Celle de Sainte-Apolline, desservie dans la même église. — 3° Celle du Portal, fondée par les frères Hervé en 1591. — 4° Celle de Branfeu, desservie dans l'église paroissiale. — 5° Celle de la Chaulaye, fondée dans la chapelle de Croixialan. — 6° Celle de la Trohinaye, fondée par P. Boret au même lieu. — 7° Celles de Trevean, de la Houlaye, de Brohinaye, de la Coloblaye et des Audren, connues seulement de nom. Le presbytère, à 2 kilomètres de l'église, était à peu près au centre de la paroisse. Le recteur, à la libre nomination du pape ou de l'évêque, jouissait de la dime, à diverses quotités, sur tout le territoire, concurremment avec le baron de Renac. En 1756, son revenu net était évalué à 800 livres. Sixt (aujourd'hui Sixt-sur-Aff) était de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il fut érigé en commune, du district de Redon et du département d'Ille-et-Vilaine. A la suite du concordat de 1801, il fut détaché de l'ancien diocèse de Vannes et annexé au nouveau diocèse de Rennes (J-M. Le Mené).

Eglise de Sixt-sur-Aff (Bretagne).

Voir aussi   Ville de Sixt-sur-Aff (Bretagne) " L'histoire de la paroisse de Sixt-sur-Aff (Sixt) et ses recteurs"

l'ancien prieuré Saint-Jacques de Croixialan, membre de l'abbaye de Paimpont, et aujourd'hui disparu. Le prieuré de Croixialan, situé dans la paroisse de Sixt, évêché de Vannes, devait remonter à une assez haute antiquité ; malheureusement nous n'avons point retrouvé ses origines. Nous savons seulement qu'au XVIIème siècle il était devenu une simple annexe du prieuré de Boussac. A cette époque, ce petit bénéfice se composait de ce qui suit : une chapelle dédiée à saint Jacques ; — quelques rentes dues par les propriétaires de neuf tenues voisines, formant ce qu'on appelait le fief de Croixialan ; — une dîme portant ce même nom, s'étendant dans les paroisses de Sixt, Renac et Saint-Just, et valant 8 mines de seigle, mesure de Redon (Archives départementales de la Loire-Inférieure). But de fréquents pèlerinages et desservie jusqu'à la Révolution par un prêtre séculier, la chapelle de Croixialan était considérée, au siècle dernier, comme chapelle frairienne par les paroissiens de Sixt. Elle se trouvait entourée d'un cimetière et s'élevait au centre d'une lande immense, près d'un antique chemin pavé. Il s'y tenait alors une nombreuse et bruyante assemblée le lundi de Pâques de chaque année. Abandonné aujourd'hui, ce petit sanctuaire n'offre plus que des ruines sans intérêt (Pouillé de Rennes) ;

l'ancienne Chapelle de Croixialan, aujourd'hui disparue. Saint-Jacques de Croixialan, mentionnée en 1588, dépendait à l'origine du prieuré de ce nom, mais était considérée comme frairienne au XVIIIème siècle. Elle relevait de l'Abbaye de Paimpont. Les seigneurs de Renac y avaient une litre et un enfeu. Elle était entourée d'un cimetière. On y desservait au XVIIème siècle les chapellenies de Notre-Dame et de la Chaulaye, la première fondée par un prêtre nommé Pierre Boret (Pouillé de Rennes) ;

la chapelle du manoir de Pommery (XVI-XVIIIème siècle). En 1652, Marin Fournier y épousa Louise Gouro, dame de Pommery ;

la chapelle Sainte-Anne de Noyal (XVI-XXème siècle). Il s'agit d'une ancienne chapelle frairienne avec son propre cimetière. Le village ou ancien manoir de Noyal est mentionné dès 842 (« In loco qui dicitur compot Noial, in condita plebe Sizo » - Cartulaire de l'abbaye de Redon, 360). Elle est mentionnée en 1647 et on y allait beaucoup en pèlerinage en l'honneur de saint Aaron ; elle était alors desservie et considérée comme frairienne (Pouillé de Rennes) ;

Chapelle de Sixt-sur-Aff (Bretagne).

le manoir de la Cour-de-Sixt (XVIème siècle), encore surnommé "le Plessix". Il s'agit semble-t-il de la demeure des seigneurs de Sixt au XVème siècle (Ollivier de Sixt en 1427 et en 1464, Guillaume de Sixt en 1481). Puis propriété successive des familles Porcaro (vers 1500, avec Jehan de Porcaro en 1536), Guiny (vers 1671), Guitton seigneurs de Surville (en 1739), de la Saoullaye seigneurs du Val et de la famille Onffroy seigneurs de La Rozière ;

le château de la Haye-du-Deron (XVIème - 1620 – XXème siècle). Ce château est reconstruit en 1620 et restauré. La chapelle privative est mentionnée en 1650 : elle présente trois contreforts et des fenêtres en plein cintre ; son dôme est sommé de deux campaniles superposés. La chapelle de la Haye-du-Deron se trouve dans un coin de la cour d'honneur de ce manoir. En 1662, Gabriel de Trévelec, seigneur de Beaulieu, y épousa Marie Moraud, fille de François Moraud, seigneur de la Haye et du Deron. Julien Caré, décédé en 1722, était chapelain de ce sanctuaire, fondé de messes. Mentionnée en 1650, elle subsiste encore. Son parc conserve une croix provenant du manoir de la Provostière en Guipry ; elle porte cette inscription : Noble escuier Pierre Moraud sieur de la Provostière, ayant charge et garde, par le roi et roine, des nefs de Royan et la Rochelle, pour le présent en la Chambre de Brest, fist faire audict lieu ceste croix. Diex lui donne paradis !. Propriété de la famille Mouraud en 1630 ;

Château de Sixt-sur-Aff (Bretagne).

le manoir de Bray (XVI-XVIIème siècle). Il possédait jadis une chapelle privée et un droit de haute justice. La chapelle de Bray avoisinait ce manoir ; en 1650, Gilles Le Sage, seigneur du Bois-Hulin, y épousa Louise du Bésit, dame de Bray. Propriété successive des familles le Berruyer (Guillaume Le Berruyer en 1427, en 1464 et en 1481, Mathurin Le Berruyer en 1536, ainsi qu'en 1602), du Bézit (de 1620 à 1648), du Bot (de 1717 à 1780), Roussineau et Trogoff ;

le manoir de Pommery (XVI-XVIIIème siècle). Propriété de Jehan Gouro en 1427 et en 1464. Propriété de la famille Gouro entre 1536 et 1789 ;

Manoir de Sixt-sur-Aff (Bretagne).

le château ou manoir de Trégaray (XVI-XIXème siècle). Il avait un droit de haute justice. La chapelle de Trégaray dépendait de ce manoir dès 1651. On y transféra le service d'une chapellenie fondée le 1er décembre 1591 par le prêtre Pierre Hervé et son frère Etienne, époux de Guillemette Fichet. Cette fondation de trois messes hebdomadaires, dite des Hervé ou du Portail de Trégaray (nota : c'est probablement à cette fondation que se rattache la tradition du monastère du Portail), fut d'abord desservie dans l'église paroissiale. Le seigneur de Trégaray la présentait au XVIIIème siècle. En 1750, Pierre Pâris en fut pourvu en place de René Duguest, décédé, et fut mis en possession de la maison du Portail. En 1771, M. Pâris affermait 166 livres la métairie du Portail de Trégaray, dont il jouit jusqu'à la Révolution. Propriété successive des familles de Porcaro (en 1500), Cybouault (en 1585), Bouëxic (de 1682 à 1780), Veneur des Tillières. On trouve Jehan Cybouault en 1427 et Gilles Cibouault en 1536 ;

Château de Sixt-sur-Aff (Bretagne).

 

Château de Sixt-sur-Aff (Bretagne).

le manoir du Bois-Orhant (XVI-XVIIème siècle). Sa reconstruction date de la fin du XVIème et du début du XVIIème siècle. Le manoir, qui dépendait jadis de la commune de Bruc, possédait une chapelle privée et un droit de haute justice. La chapelle du Bois-Orhant dépendait de ce vieux manoir, reconstruit vers la fin du XVème siècle par Jean du Bois-Orhant, dont les armoiries, de sable au sautoir d'argent, sont gravées en maints endroits de ladite maison. La chapelle, aujourd'hui rasée, datait, croit-on, de la même époque ; elle était fondée de messes et avait pour chapelain Jean Guillard en 1680 (Pouillé de Rennes). Le Bois-Orhant fut érigé en châtellenie en 1583 pour François de Talhouët, mari de Valence du Bois-Orhant. Une tour a été détruite vers 1867. Son portail présente les armes des familles de Talhouët et de Bois-Orhant. Propriété de la famille Bois-Orhant (en 1420) et de la famille Talhouët (vers 1577). Le nom du manoir semble rappeler Orhant, mère de Guillaume de Roz, citée à Sixt en 1136 ;

le manoir de Belle-Perche (XVIIème siècle). On y trouvait autrefois une chapelle frairienne mentionnée en 1571. Il s'agit, semble-t-il, de la première église de Sixt-sur-Aff : les seigneurs de Renac y avaient une litre et un enfeu. Propriété des seigneurs de Renac ;

le manoir de la Ville-Beau (XVIIème siècle). Propriété successive des familles de la Bourdonnaye (en 1688), du Guiny (en 1710), de la Bourdonnaye (en 1717), Baron (en 1761) ;

le manoir de Rengervé ou Rangervé (XVIIème siècle). Propriété successive des familles Lesenet (en 1427), de Coëtlogon (en 1536), de la Bourdonnaye (en 1650), Rolland (en 1693). Ce manoir est restauré au XXème siècle ;

l'ancien manoir des Noës (XVIIème siècle). Propriété de la famille Porcaro (vers 1500) et de Gilles Cybouault en 1536 ;

le château de Bézil (XIXème siècle) ;

Château de Sixt-sur-Aff (Bretagne).

le manoir de l'Hermitage. Ce manoir est remanié au XXème siècle ;

Manoir de Sixt-sur-Aff (Bretagne).

le manoir du Grand-Héréal ;

la fontaine Saint-Sixte, située près du bourg ;

la fontaine de Ratuili, située au village du Faux. C'est à cet endroit que Ratuili rendait, dit-on, la justice et aurait reçu en 832 la visite de saint Convoyon ou Conwoïon ;

5 moulins dont les moulins à eau de la Perrière, de Sixt, de La Gacilly, et les moulins à vent de Pommery, de la Châtaigneraie ;

Ville de Sixt-sur-Aff (Bretagne).

A signaler aussi :

plusieurs monuments mégalithiques aux Rochers, à La Châtaigneraie, à Villozènes ou à Pommerit (Pommery) ;

un tumulus et un menhir à Trégaray ;

un menhir à Villeneuve ;

les deux retranchements en terre de Trohinat : l'un est circulaire et l'autre en demi-cercle ;

la découverte de haches à talon de l'époque du Bronze et d'un chemin pavé (voie romaine de Rieux à Rennes), près de l'ancienne chapelle de Croixialan ;

le manoir de Gripay, situé au bourg. Propriété de la famille Calo ;

le manoir de la Ville-Juhel, situé au bourg. Propriété des seigneurs de la Ville-Juhel vers 1500, puis des familles de Forges en 1602 et Gouro seigneurs de Pommeri au XVIIIème siècle ;

le manoir de la Sauldre, situé au bourg. Propriété de la famille le Sage en 1583, puis de la famille Chrestien seigneurs de Kerouartz vers 1717 ;

le manoir du Plessis, situé route de Bruc. Il est uni à la Cour de Sixt. Propriété de la famille de Porcaro en 1536, puis de la famille Onffroy de la Rosière ;

l'ancien manoir de l'Abbaye-Mouraud, situé route de Bruc. Propriété de la famille Coué en 1536, puis de la famille du Bézit seigneurs de Bray en 1657 ;

l'ancien manoir de Branfeu, situé route de Bruc. Propriété de la famille de Malestroit en 1536 ;

l'ancien manoir de Noyal, situé route de Bruc. Propriété de la famille de Bois-Orhant en 1513 et en 1536, puis de la famille de Talhouët ;

l'ancien manoir de les Fau ou de Ruscas (IXème siècle), situé au village du Faux. C'est là qu'habitait le machtiern Ratuili au IXème siècle. Le manoir du Faux (XVIème siècle) s'élève sur ses ruines. Propriété de la famille du Bois-Orhant au XVIIème et au XVIIIème siècles ;

l'ancien manoir de la Chesnaye, situé route de Pipriac. Propriété de la famille Robelot en 1536 ;

l'ancien manoir de la Châtaigneraie, situé route de Pipriac. Propriété de la famille de Porcaro vers 1500 ;

l'ancien manoir du Bois-Guérin. Il est fortifié au XVIème siècle. Propriété successive des familles de la Bourdonnaye (en 1513 et en 1536), Cybouault seigneurs de Trégaray (en 1585), de Porcaro (en 1670), Huchet seigneurs de la Besneraye (en 1780) ;

l'ancien manoir de Boffour, situé route de Saint-Just. Il possédait jadis un droit de haute Justice. Il est uni à la seigneurie de Bray. Propriété de la famille d'Uzel en 1536, puis de la famille du Bot au XVIIIIème siècle ;

le manoir de Bézit, situé route de Saint-Just. Il est remplacé par un édifice moderne, propriété de la famille Attimont ;

le manoir de Beauplan, situé route de Renac. Propriété de la famille du Guiny vers 1780, puis de la famille Hamon ;

l'ancien manoir du Bignon. Ce lieu est mentionné dès 834 et appartenait à la famille du Bézit seigneurs de Bray en 1616 ;

l'ancienne chapelle Saint-Joseph de la Guerche, située route de Redon et fondée, semble-t-il, vers 1700, par un prêtre du village de la Guerche, nommé Guillet. Elle était jadis frairienne et a disparu de nos jours ;

l'ancien manoir de Kercabon, situé route de Redon. Propriété de la famille le Sage en 1645, puis de la famille de Porcaro vers 1671 ;

l'ancien manoir de la Touche-Quéno, situé route de Redon. Propriété de la famille de la Ville-Juhel en 1536 ;

l'ancien manoir de Lape, situé route de la Gacilly ;

l'ancien manoir du Chêne, situé route de la Gacilly. Propriété de la famille de Porcaro vers 1500 ;

le manoir de Villeneuve. Propriété de la famille Coué vers 1536, puis de la famille Louvel seigneurs de la Touche en 1647 et en 1717 ;

Ville de Sixt-sur-Aff (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SIXT-SUR-AFF

Au point de vue féodal, le plus ancien manoir connu est celui de Lisfàu (la Cour du Hêtre) ou les Fau, possédé au IXème siècle par le tyern Ratuili et ses enfants, Catworet et Ratfred, puis au XIème par un autre Ratfred, père de Robert et d'Alfred, et aïeul de Juthel et antres (Cartulaire de Redon, 280, 281). Plus tard, Sixt passa presque entièrement sous la seigneurie de Renac. C'est d'elle que relevaient les manoirs de l'Abbaye-Mouraud, de la Besnaye, de Boffour, du Bois-Guérin, du Bois-Orhand, de Botéac, de Bray, de la Châtaigneraie, du Hardaz, de la Guerche, de la Haye-du-Deron, de la Hautière, de l'Héréal-Marcadé, de l'Héréal-Talhoet, de Kercabon, de Lappé, de Noyal, du Plessis, de Pommerit, du Portal, de Rangervé, de Trégaret, de la Ville-Baud, de la Ville-Juhel, de la Villeneuve et de la Villeneuve-de-Belle-Perche. Il y avait en outre les seigneurs de la Touche, des Noës, de la Crapaudière, de la Cour-de-Sixt. Plusieurs des anciens châteaux existent encore en 1891 et sont alors en bon état, entre autres celui de Bois-Orhand à la famille de Talhoet, celui du Plessix de Sixt, bâti en 1500 par Jean de Porcaro, et celui de la Haye-du-Deron, bâti en 1600 par M. Moreau du Deron, flanqué de quatre tourelles et entouré d'une belle pièce d'eau (J-M. Le Mené - 1891).

 

Lors de la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles à Sixt-sur-Aff : Pierre Gravot et Jehan Robert (la Houlletière, frairie de Botéa, en la Haye), Guillaume Drouart et Ollivier Tuecoq (la Toche, en Botéa), Jean Nepvou (Trohinac), Pierre d'Allerac (la Bruyère, en Trémaca), Guillaume le Sentier et Guillaume Levrel (la Guerche), Henry Chesnot (Boaceneuve), Jehan le Seste et Jehan Haquet (Héréal), Percevaux Marcadé (Héréal Busson), Guillaume Coué (Villeneuve, Penguily), Jehan Cibouaut et Raoul Rogon (Trégaray), Guillaume Cibouault (les Noës, fé de Maure), Guillaume Bau et Geffray de Bobuen (fé de Regnac), Jehan d'Allerac et Jeahan Maillart (au bourg de Sixt), Ollivier de Sciz et Guillaume Fichet et Jehan Davi (le Plessix), Hervé de Malestroit et Bertran de Brenferc (Boffour, frairie de Bray), Guillaume Cibouaut et Jehan Grouiet (la Châtaigneraye, frairie de Bray), Jehan Hastellou et Raoul du Val (Abbaye-Moreau, la Touche), Hervé de Malestroit et Thomas Denis (Berenfereuc, Branfeu), Guillaume Bullé (les Villozènes), Jehan Gouro et Jehan Barin (Pommery), Guillaume le Berruyer et Pierre Corbiere (Bray), Guillaume Gougeon et Pierre Rogon (Noyal), Guillaume Cibouaut et Pierre Bachelier (le Bourien), Guillaume Gouro et Jouhan Chabotz (la Chênaye), Guillaume Lesenet et Pierre Couac (Rengervé), Guillaume Lefau et Marie Le Scette et Macé Gerigo (Belleperche).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 13 nobles de Sixt-sur-Aff (y compris Cournon):

Jehan GOURO (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Guillaume ROGON (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Guillaume BOISOLHAN (60 livres de revenu), remplacé par son fils Robert ;

Pierre GORO (20 livres de revenu) : porteur d'un paltoc ;

François CIBOUAULT (20 livres de revenu), remplacé par Pierre Orhan ;

Ollivier DE SITS (20 livres de revenu), remplacé par Jehan de Brenegan : porteur d'une brigandine ;

Guillaume SENTIER (50 livres de revenu), remplacé pa Jehan Vignoron : porteur d'un paltoc ;

Robert DU FRESNE (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Raoullet DU FRESNE (20 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque) ;

Guillaume BERRUYER, remplacé par Eon Rio : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

Perceval MARCADE, remplacé par son fils Robert : comparaît comme homme d'armes ;

Pierre CHARRUEL sr. de Lestun en Cournon (40 livres de revenu), remplacé par son fils Raoullet : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée ;

Guillaume DE LA BOUEXIERE, sr. du Tertre en Cournon : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'une dague ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 19 nobles de Sixt-sur-Aff (y compris Cournon):

Jehan GOURO (60 livres de revenu), remplacé par son fils Jacques : comparaît armé d'une vouge ;

Robert LE SAGE (10 livres de revenu) ;

Antoine GOURO  ;

Ollivier CYBOUAULT ;

François DE LA BOESSIERE, sr. du Tertre en Cournon ;

François DU BOISORHANT (50 livres de revenu) : porteur d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée, d'une dague et d'une javeline ;

Pierre DE POMMERAYE ;

Guillaume ROGON (40 livres de revenu) : comparaît en archer ;

Pierre DU FAU (40 livres de revenu), remplacé par Pierre Doucet : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'une vouge ;

François CYBOUAULT (700 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée, d'une dague et d'une vouge ;

Guillaume SENTIER (30 livres de revenu), remplacé par Raoul Sentier ;

Perceval MARCADE (30 livres de revenu) : comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume BERRUYER (10 livres de revenu) : comparaît armé d'une vouge ;

Allain DE LA VILLEJUZEL (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée, d'une vouge, d'une dague et d'une javeline ;

Raoul GOURO (20 livres de revenu) : porteur d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée, d'une dague et d'une vouge ;

Raoul CHERRUEL sr. de Lestun en Cournon (20 livres de revenu) ;

Guillaume SOREL sr. de la Cour-de-Cournon en Cournon (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Guillaume DE SITZ (100 livres de revenu) : comparaît armé d'une vouge ;

Robert d' ALLERAC (10 livres de revenu) ;

 

A la réformation de 1536, on mentionne à Sixt-sur-Aff les maisons nobles suivantes :

Trégaré (Trégaray), le Chesne (la Chêne), les Noes (les Noës), la Chasteigneraye (la Châtaigneraye) à Gilles Cybouaud ;

le Plessix de Cist (le Plessix) à Jehan de Porcaro ;

la Touche Queno (la Touche) à Jehan de la Villejuhel ;

la maison du Bray (Bray) à Mathurin Le Berruyer ;

Noyeal (Noyal) à Pierre du Boisorhant ;

Borrien (Bourien) à Pierre du Boisorhant ;

le Boaysgarin (Boisguérin) à René de la Bourdonnaye ;

le Hereac Boaysgarin (Héréal) à René de la Bourdonnaye ;

le Hereac (le Héréal) à Raoul Marcadé ;

la Guerche (la Guerche) et Boteac (le Botéa) à Jehan de Bodeau ;

Pommerit (Pommery) et la Villezvas (les Villozènes) à Jehan Gouro ;

l'Abbaye Mouraud (l'Abbaye-Moreau) et Villeneufve (Villeneuve) à Jullien Coué ;

Branfranc (Branfeu) à Jacques de Malestroit ;

la Saudre (Saudre) à François le Sage ;

la Crapaudiere à Guillaume Guillo ;

Rengervé (Rengervé) à Jehan de Coetlogon ;

la Chesnaye (Chênaye) à Pierre Robelot ;

Beauffour (Boffour) au sieur Uzel ;

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