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LA COUYERE |
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La commune de La Couyère ( Ar Gouer) fait partie du canton du Sel-de-Bretagne. La Couyère dépend de l'arrondissement de Redon, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LA COUYERE
La Couyère vient, semble-t-il, de Couyer ou Coyer.
L'histoire de La Couyère est liée au château du Plessis et au manoir du Bois-Hamon, propriétés de François Gardin au XVIIème siècle.
Nous ne trouvons mention de la paroisse de La Couyère qu'au XIIIème siècle, lorsqu'en 1240 Geoffroy de Pouencé, seigneur de la Guerche, dote sa fille Thomasse en la mariant à André, baron de Vitré. Le seigneur de la Guerche donne, entre autres choses, à sa fille tout ce qu'il possède dans le bourg et la paroisse de La Couyère "in burgo et parrochia de Coheria" (D. Morice Preuves de l'Histoire de Bretagne, I. 917).
La Couyère était jadis divisée en quatre traits : le Bourg, la Tétardière, la Rimbergère et le Chahin. Le recteur, à la présentation de l'ordinaire, était grand décimateur dans sa paroisse, comme le prouve un long règlement arrêté en 1752 par le Parlement de Bretagne en faveur de la fabrique de La Couyère. Le rôle diocésain ms. de 1646 dit qu'à cette époque le recteur de La Couyère avait au moins 800 livres de rente. La paroisse de La Couyère dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes.
On rencontre l'appellation Coheria en 1240.
Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de La Couyère : N... Hurel (nous ne savons quand vivait ce recteur, mais il fonda une messe chaque samedi dans son église paroissiale ; cette chapellenie, dite des Hureaux, est mentionnée en 1646). N... Phelippé (il paraît en 1617 ; décédé en 1631 et inhumé dans l'église). René Ermyne (originaire de Brie, pourvu en 1632, il résigna en faveur du suivant). Pierre Chappel (il fut nommé vers 1664 ; décédé en 1688). N... Picoul (1688-1689). Julien Jarry (prêtre de la paroisse, il fut pourvu vers 1689 et fit en 1698 enregistrer ses armoiries : d'azur à trois canards d'argent, posés 2, 1. Il se démit en 1725). Julien Prevel (prêtre du diocèse, il fut pourvu le 19 avril 1725 ; décédé en 1751). Joseph Desgrées (prêtre du diocèse, il fut nommé le 28 juillet 1751 ; décédé en 1754). Pierre Fontaine (prêtre de Rennes, pourvu le 26 août 1754, décédé le 22 juillet 1788 au presbytère de Thourie, il fut inhumé le lendemain dans le cimetière de La Couyère). René Chaussonnière (il fut nommé le 17 décembre 1788 ; décédé le 23 mai 1789). Thomas Aulnette (vicaire à Bais, pourvu le 2 septembre 1789, il prit possession le lendemain, émigra, dit-on, à la Révolution, puis rentra à La Couyère et se retira en 1803 à Saint-Briac, où il mourut). Joseph-Marie Bercegeay (1803, décédé en 1813). N... Cotterel (1813-1819). Antoine-François Legendre (1820-1827). Julien-Jean Poulier (1827-1858). Julien Escolan (1858, décédé en 1860). Georges Bagourd (à partir de 1860), ....
Voir " Le cahier de doléances de La Couyère en 1789 ".
PATRIMOINE de LA COUYERE
l'église Notre-Dame (XVII-XIXème siècle). Cette église est signalée en 1240 puis reconstruite au XVIIème ou au XVIIIème siècle et transformée en 1835. L'église se composait primitivement d'une simple nef, d'un coeur et d'une chapelle dédiée à Sainte Anne : la nef seule subsiste. Le choeur a été refait et deux chapelles ont été construites en 1835. Dans le choeur se trouvaient l'enfeu et le banc des seigneurs du Plessix. C'est dans cet enfeu que sont successivement inhumés René Bonnier en 1649, Pierre Bonnier en 1653, Pierre de la Chévière en 1682, etc ..., tous seigneurs du Boishamon, résidant au manoir du Plessix. Ils se disaient, en effet, seigneurs fondateurs et prééminenciers de l'église de La Couyère, mais la supériorité appartenait au baron de Poligné, de qui relevaient le Boishamon et le Plessix, et qui prétendait même en 1679 à tous les droits de prééminences et de fondation de La Couyère (Archives Nationales, P. 1710). Au-dessus de l'autel majeur était un grand écusson : d'azur à trois gerbes de blé d'or, qui est Gardin, et sur le banc du Plessix était cet autre écu : d'azur au sautoir d'or, accompagné de quatre billettes de même, qui est de Langle. Au milieu du siècle dernier, en effet, Claude de Langle, seigneur de Coëtuhan, avait épousé Thérèse Gardin, dame du Boishamon et du Plessix. L'église renfermait aussi les tombes ou enfeus des seigneurs de la Nourière (ou Norière), de la Ville-Oger et du Jaulna, principalement dans la chapelle Sainte-Anne. Concernant les les seigneurs et dame de la Norière, on trouve les tombes de Louis Le Lardeux (décédé en 1651), Nicolas Le Lardeux (décédé en 1655) et Georgine de Châteaugiron (décédée en 1659). Concernant les seigneurs et dame de la Ville-Oger, on trouve les tombes de Pierre de Guénour (décédé en 1621) et Renée du Houssay (décédée en 1627). On trouve aussi les tombes de Briant de Châteaugiron, seigneur de la Garenne (décédé en 1668), Françoise de la Tullaye (décédée en 1659), etc... ;
l'ancienne chapelle Saint-Denis du Boishamon, aujourd'hui disparue. Les seigneurs du Bois-Hamon (ou Boishamon) fondèrent de deux messes par semaine la chapelle de leur manoir. Le chapelain Thomas Pâris étant mort, Pierre Bonnier, seigneur de la Coquerie et du Boishamon, présenta pour le remplacer Louis Duguéret, qu'accepta l'évêque en 1617 (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9G, 14). Les messes fondées se disaient alors partie en cette chapelle, partie à Janzé. Mais quand les seigneurs du Boishamon vinrent habiter le Plessix, ils transférèrent leur fondation dans la chapelle du Plessix ;
la chapelle du Plessix (XVIIème siècle). Olivier Gardin, archidiacre du Désert, habitant le Plessix de La Couyère en 1690, pourrait bien être le fondateur de cette chapelle, dont il desservit les messes jusqu'à sa mort, arrivée vers 1719. A cette époque, Gilles Gardin, seigneur du Plessix, présenta pour le remplacer Jean Demé, qui eut pour successeurs N... Faligot, puis Jean Noroy en 1746. Cette chapelle renferme les tombeaux modernes du marquis de Langle et de la marquise sa femme, née de Ghaisme de Bourmont, propriétaires du Plessix ;
l'ancienne croix du cimetière, en schiste et armoriée, située devant l'église ;
l'ancien manoir du Boishamon ou Bois-Hamon (XVème siècle), situé route de Janzé. Le manoir et la seigneurie relevaient partie de la baronnie de Poligné et partie de la châtellenie du Désert. Cette maison donna son nom à une noble et ancienne famille alliée à celle de la Marzelière par le mariage d'Amette du Boishamon, dame dudit lieu, de la Touche-Huet, en la Mézière, et de Montgerval, en Gévezé, veuve de Jean de Beaumanoir, vicomte du Besso, qui épousa en secondes noces Pierre de la Marzelière, seigneur dudit lieu, en Bain, et décédé en 1462. Le manoir possédait jadis une chapelle privée. Propriété successive des seigneurs du Boishamon (en 1427), de la Marzelière (au XVème siècle et en 1513), Bonnier seigneurs de la Coquerie (en 1617 et en 1649), de la Chevière (en 1670), François Gardin seigneur de Lestrillay (en 1685), de Langle seigneurs de Coëthulan (au XVIIIème siècle), Gardin du Boisduliers (au XIXème siècle). Les du Boishamon, semblent être un ramage de la famille de Saulnières. Au XIVème siècle, Olivier de Saulnières épousa Marquize du Boishamon. Olivier du Boishamon jura en 1379 l'association des seigneurs bretons ligués contre l'invasion étrangère, et en 1427 Georges du Boishamon possédait le manoir de ce nom. Au XVIème siècle, le Boishamon appartenait à la famille de la Marzelière, probablement par suite de l'alliance mentionnées plus haut. En 1503, Arthur de la Marzelière, seigneur dudit lieu et du Boishamon, petit-fils d'Amette du Boishamon, reconnut que partie de sa seigneurie du Boishamon relevait de la châtellenie du Désert. En 1513, Pierre de la Marzelière, écuyer, possédait le manoir du Boishamon (Réformation de la noblesse). Vinrent ensuite les Bonnier. En 1617, Pierre Bonnier, seigneur de la Coquerie, en Saint-Aubin-des-Châteaux, était propriétaire de la seigneurie et du manoir du Boishamon et mourut en 1653. René Bonnier, seigneur du Boishamon, mourut le 9 novembre 1649. La famille de la Chevière suivit. Jean François de la Chevière est décédé le 1er janvier 1670 au Boishamon, que possédait alors Pierre de la Chevière, seigneur du Boishamon, et Gilonne de Boisadam, sa femme. En 1679, ce Pierre de la Chevière reconnut "tenir et relever de la baronnie de Poligné les maisons et métairies du Boishamon et de la Ville, avec les maison, métairie et dépendances du Plessix et La Couyère" (Archives départementales de Loire-Inférieure, baronnie de Poligné). François Gardin, seigneur de Lestrillay, en Bruz, était en 1685 seigneur du Boishamon et du Plessix de La Couyère. Ce dernier avait épousé Catherine Le Ray, qui lui apporta, semble-t-il, ces deux dernières seigneuries. Gilles Gardin, était en 1719 seigneur du Plessix et du Boishamon, et était marié à Renée Tranchant du Tret. De leur temps vivaient Olivier Gardin, archidiacre du Désert, et Godefroy Gardin, qui remplaça celui-ci en 1715 dans l'archidiaconat du Désert et qui mourut chanoine de Rennes en 1755. En 1745 vivaient Jean Guy Gardin, seigneur du Boishamon, et Sainte-Louise du Boispéan, sa femme, mais ils habitaient alors la Séguintière, en Martigné-Ferchaud (Registre de l'état civil de La Couyère) ;
le château du Plessix (XVIIIème siècle). Propriété successive des seigneurs du Plessis (en 1427), d'Hélène du Houx, veuve de Jean Godart (en 1513), de Guénour (en 1516), de Juzel (en 1541), du Hallay (en 1672), de la Chevière (en 1679), Gardin seigneurs de Lestrillay (en 1685), de Langle (au milieu du XVIIIème siècle). Il relevait jadis de la baronnie de Poligné. Le château primitif appartenait en 1427 à Jean du Plessix, et en 1513 à Hélène du Houx, veuve de Jean Godart. En 1516, Jean de Guénour se disait seigneur du Plessix de La Couyère. En 1541, N... de Juzel, seigneur du Plessix de La Couyère, tenait du seigneur de Poligné "ledit lieu du Plessix, contenant par fonds environ 70 journaux de terre, et un bailliage en ladite paroisse de La Couyère, et vault le tout de rente 30 livres". Le 23 août 1672 fut inhumé dans l'église de La Couyère Jean du Hallay, seigneur du Bois-Macé, en Retiers, décédé au Plessix, qu'il habitait. Paul du Hallay et Perrine Morin, seigneur et dame du Plessix, eurent plusieurs enfants baptisés à La Couyère, mais ils habitaient le bourg de La Couyère, où ils moururent, Perrine Morin en 1689 et Paul du Hallay en 1690. Le manoir du Plessix appartenait, en effet, dès 1679 à Pierre de la Chevière, qui en rendit aveu au baron de Poligné. En 1682 mourut à Lieuron, le 15 octobre, "écuyer Pierre de la Chevière, seigneur dudit lieu, âgé de 37 ans, faisant sa résidence ordinaire à sa maison du Plessix, paroisse de La Couyère". Il fut inhumé dans l'église de La Couyère le 17 octobre. François Gardin, sieur de Lestrillay, possédait à la fois en 1685 le Plessix et le Boishamon. Sa femme, Catherine Le Ray, séparée de biens d'avec son mari, sollicita en 1697 et obtint des lettres d'union, "sous le titre de seigneurie du Plessix de La Couyère, des terres et fiefs du Plessix, le Boishamon, la Verdière et la Ville-Oger, s'étendant dans les paroisses de La Couyère et de Janzé" (Archives Nationales, B. 1254, 1715). En 1690, Olivier Gardin, archidiacre du Désert, habitait le manoir du Plessix. Le château actuel est édifié vers 1725 par Gilles Gardin, seigneur du Bois-Hamon, directeur de l'hôtel des monnaies de Bretagne. Il devient, par alliance, la propriété de la famille de Langle de Coëtuhan en 1730. En effet, Gilles Gardin, seigneur du Boishamon et du Plessix, épouse Renée Tranchant du Tret. Leur fille, Bonne-Thérèse Gardin, s'allie à Claude Marie de Langle, seigneur de Coëtuhan, paroisse de Noyal-Pontivy, conseiller et plus tard président au Parlement de Bretagne. En 1738, Renée Tranchant du Tret est veuve et possède à Rennes, avec son gendre et sa fille, M. et Mme de Langle, l'hôtel du Boishamon, sis rue de la Monnaie. En 1750, Mme du Boishamon vit encore : on lui attribue vers 1735 un revenu de 1 000 livres en biens fonds dans la paroisse de La Couyère. Toutefois, le Plessix est en 1746 la propriété de Claude Pélage Gardin, seigneur du Plessix, car c'est lui qui présente à l'évêque à cette époque Jean Noroy, clerc tonsuré de Tréguer, pour remplacer M. Faligot comme chapelain du Plessix (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine). En 1771, Louis Guy de Langle, seigneur de Coëtuhan, du Plessix de La Couyère, est, comme l'a été son père, président au Parlement de Bretagne. Il est, semble-t-il, le dernier seigneur du Plessix. Vers 1860, Bertrand de Langle, marquis et pair de France, entreprend d'importants travaux. On y trouve une chapelle privative à clocheton construite en 1710. Le retable de la chapelle date de 1725. Par lettres patentes du 6 octobre 1827, Charles X érige en majorat la terre du Plessix de La Couyère et crée marquis M. Marie Fidèle de Langle, époux d'Ernestine de Ghaisne de Bourmont. Leur fils, M. Bertrand Marie Fidèle marquis de Langle, marié à Mlle de la Briffe, possède et habite le Plessix (L'Ouest aux Croisades, II, 99) ;
la ferme (XIXème siècle), située près du château de Plessix. Il s'agit de l'ancienne maison du régisseur du château du Plessix ;
le puits (XVIII-XXème siècle), situé près de l'ancien presbytère occupé aujourd'hui par la mairie ;
2 moulins à eau : Neuf et d'Abas ;
A signaler aussi :
l'ancien manoir de la Ville-Oger, situé route de Janzé. Jean de Saulnières, maire de Vitré, est en 1427 seigneur de la Ville-Oger. A la même époque vit Raoul de la Ville-Oger, fils naturel de feu Georges de Saulnières, seigneur de la Ville-Oger, paroissien de Lalleu et "exercant alors la guerre". Le 30 mars 1461, Jean de Saulnières rend aveu pour sa seigneurie de la Ville-Oger. La famille de Guénour devient ensuite propriétaire de la Ville-Oger, probablement par suite des alliances contractées par Yvon de Guénour, qui veuf de Robine Mauhugeon, épouse vers 1440 Jeanne de Saulnières, et de Perrine de Guénour, qui est mariée dés 1427 avec Olivier de Saulnières. Aussi, en 1474 Robert de Guénour, et en 1513 Pierre de Guénour sont ils seigneurs de la Ville-Oger. Le 26 novembre 1621 est inhumé en l'église de La Couyère Pierre de Guénour, seigneur de la Ville-Oger, mort assassiné. Dans la même église reçoivent la sépulture : Renée du Houssay, femme du seigneur de la Ville-Oger, morte en 1627, et Jacqueline de Garmeaux, dame de la Ville-Oger, morte en 1672 à la Ville-Oger qu'elle habitait. En 1697, Catherine Le Ray, femme séparée de biens de Francois Gardin, seigneur du Boishamon, fait unir la terre et le fief de la Ville-Oger à la seigneurie du Plessix de la Couyère (Château de La Couyère). La Ville-Oger est au XIXème siècle une ferme appartenant à la famille Gardin du Boisduliers ;
l'ancien manoir de la Vigne, situé route de Janzé et aujourd'hui disparu. Propriété de la famille de Châteaugiron au XVIIème siècle. Le 25 décembre 1668 est inhumé en l'église de La Couyère Briand de Châteaugiron, écuyer, sieur de la Garenne. En 1670 est baptisé à La Couyère un enfant né de Jacques de Châteaugiron et de Thomasse Orain. Etienne de Châteaugiron, seigneur du Jaulnay, en Châteaugiron, épouse Renée des Loges, dont il a en 1679 François René, qui est nommé par François de Châteaugiron, se disant seigneur dudit lieu. Ces deux époux habitent la Vigne, où ils ont eu plusieurs autres enfants. Renée des Loges y meurt et est inhumée le 23 juillet 1685 en l'église de La Couyère. François René de Châteaugiron, seigneur de la Miotière, fils des précédents, se marie à Tourie le 6 mars 1711 avec Marie Anne Lambert, dame de Lorgeril ;
l'ancien manoir de la Nourière (ou Norière), situé route de Janzé. Propriété successive des familles Guénour (en 1513), le Lardeux (au XVIIème siècle), de Cadelac seigneurs de Chaufour (vers 1719), Geffrault (en 1752). On 1513, Olive de Guénour possède "le manoir de la Nourière, qui fut à Caris de Guénour, duquel fut héritier Pierre de Guénour, écuyer, lequel le donna à ladite Olive pour sa part en la succession de Robert de Guénour, leur père" (Réformation de la noblesse). La famille Le Lardeux possède ensuite la Nourière, qu'elle habite. Le 17 juin 1651 est inhumé en l'église de La Couyère Louis Le Lardeux, seigneur de la Nourière, et en 1659 Georges de Châteaugiron, dame de la Nourière. Pierre Le Lardeux et Anne de Broise, seigneur et dame de la Nourière, sont mariés à Saint-Martin de Janzé, le 7 février 1668, par Etienne Le Lardeux, recteur de Tresboeuf. Leur fils nommé Gabriel Charles est baptisé le 25 octobre 1671, et leur fille nommée Suzanne, en 1672. Ce Gabriel Charles Le Lardeux, seigneur de la Gastière, au Sel-de-Bretagne, épouse Anne de la Haye, dont il a Guy Le Lardeux, baptisé à La Couyère le 10 juillet 1696. Leur fille, Charlotte Le Lardeux, apporte la Nourière à son mari, Pierre de Cadelac, seigneur de Chaufour, qu'elle épouse en 1719, et dont elle a plusieurs enfants baptisés à La Couyère. Cette dame habite encore la Nourière en 1752, lorsqu'elle vend cette maison aux frères René et Julien Geffrault (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 8G, 67) ;
l'ancien manoir de la Verdière, situé route de Sainte-Colombe. En 1513, Pierre de Guénour, seigneur de la Ville-Oger, fils aîné et héritier principal de défunt Robert de Guénour, possède "le manoir de la Verdière". En 1697, la Verdière appartient à Catherine Le Ray, femme séparée de biens de François Gardin, sieur de Lestrillay, qui l'unit à cette époque à la seigneurie du Plessix ;
l'ancien manoir de la Ville, situé route de Corps-Nuds. Propriété de la famille de la Marzelière en 1513, puis de la famille de la Chevière, seigneurs du Boishamon en 1679. En 1513, Renaud de la Marzelière, écuyer, possède "le manoir de la Ville". En 1679, Pierre de la Chevière, seigneur du Boishamon, avoue qu'il tient de la baronnie de Poligné la maison et métairie de la Ville (Archives Nationales, P. 1710) ;
l'ancien manoir du Champ-Robert, situé route de Corps-Nuds. Propriété de Marguerite de Guénour et de son mari Nicolas Bougas ou Rougeu en 1513 ;
ANCIENNE NOBLESSE de LA COUYERE
La
montre des gentilshommes de l'évêché de Rennes, de 1541, mentionne à
La Couyère les nobles suivants :
" Françoys de Guénouz se présente monté et armé
en estat d'archer pour il et Rolland de Guénouz curateur du seigneur de La
Villoger. Et déclare tenir cinquante livres de rente. Et ledict Villoger LXX livres.
Et a requis estre adjoinct o Françoys de Channé qui tient XXXVI livres de rente, o Richard de La Graslotaye qui tient environ IX livres de revenu, o Jehanne de La [Fo...] [Note : Tout porte à croire que cette Jehanne de La Fo... et Jehan de La Fontayne, ne constituent, en fait, qu'un seul et même personnage dont le rapporteur aurait, tout d'abord, mal saisi le prénom : mêmes adjoints, même revenu] de Chasteaubourg qui tient XV livres de rente, Me Jehan de la Martinière qui est présent et déclare tenir environ dix livres de rente, mesmes o les aultres dénomméz par ledict Françoys de Channé. Luy sera faict raison. Et a faict le serment.
Jacques Le Lardeux se présente monté à cheval en robe pour Ollive de Guénouz et pour [...] et Jehan Gouyn et Marie Gouyn seigneurs et Dames du Breill Gouyn et de La Nollière [Note : Peut-être y a-t-il eu, ici, confusion avec la Nourière, en La Couyère. Cf. B.M.S.A.I.V., t. XVII, 1887, p. 257]. Et dit seullement lesdictz deux lieux valloir de revenu noble environ vignt ouict livres de rente. Et a requis l'adjonction des seigneurs de Lousséère, de Villoger et aultres [desnomméz] cy dessur. Et a faict le serment. " (B. de Pleguen, E. Becdelièvre, et G. Sèvegrand).
(à compléter)
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