|
Bienvenue chez les Damganais |
DAMGAN |
Retour page d'accueil Retour Canton de Muzillac
La commune de Damgan ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de DAMGAN
Damgan signifie la "dune aux épaves".
Damgan est mentionné pour la première fois avec Kervoyal et Pénerf dans un acte de 1261. Il s'agit d'une donation par Barthélémy de Questembert à l'abbaye de Prières.
Du XVème au XVIIIème siècle, les marins de la rivière de Pénerf étaient spécialisés dans le commerce. Au cours du XVIème siècle, Pénerf est le quatrième port breton avec un trafic de vin, de blé et de sel. Le XVIIIème siècle est celui des salines qui disparaîtront de la rivière au début du XXème siècle.
Damgan est érigé en commune en 1820. En effet en 1820, Damgan, Kervoyal et Pénerf se détachent de Ambon pour créer la nouvelle paroisse de Damgan.
On rencontre pour Pénef les appellations suivantes : Pennerff, Penerph, Penhers, Penhers et Pencore.
Note : Damgan a été distrait d'Ambon le 26 janvier 1820, pour constituer une paroisse et puis une commune. Ce territoire, formé de la pointe sud-ouest d'Ambon, est resserré entre la rivière de Pénerf et l'Océan, et borné au nord par une ligne conventionnelle qui passe en deça de Rose, de Kerlescoet et de Tréhervé. Sa superficie est de 1005 hectares, bien cultivés mais aussi très subdivisés. En 1891, sa population est de 1303 habitants. La position de Pénerf est si avantageuse, qu'elle fixa, dit-on, l'attention des ingénieurs de la compagnie des Indes, et que peu s'en fallut qu'elle n'obtint la préférence pour l'établissement de ses magasins. Naguères son commerce était florissant, et on exportait des grains et des sels jusqu'en Suède et en Norvège. Mais les chemins de fer, ici comme ailleurs, ont tué le cabotage, et les marins de Pénerf, jadis à l'aise, végètent à la fin du XIXème siècle sur leur presqu'île, et n'ont guère pour vivre que la pêche et la drague des huîtres (Joseph-Marie Le Mené - 1891).
Voir
"
Abel
Lévenas, prêtre natif de Damgan et guillotiné à Lorient en 1794
".
PATRIMOINE de DAMGAN
l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle
(1840-1844), de style roman, édifiée à
l'emplacement d'une ancienne chapelle frairiale dédiée à Notre-Dame de
Bonne Nouvelle et qui datait du XVIIème siècle. Cette dernière était
devenue une église paroissiale en 1820. Elle est dotée d'une tour
carrée surmontée d'un clocher de granit ;
Nota : L'ancienne chapelle frairiale de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle a fait place en 1843 à une église neuve, de style plein cintre, en forme de croix latine, dont la tour carrée est surmontée d'une flèche en pierres. La chapelle frairiale de Saint-Pierre de Pénerf, dépendant d'abord d'Ambon, puis de Damgan, a été érigée en succursale le 2 août 1843, pour la presqu'île de ce nom, mais sans cesser d'appartenir à la commune de Damgan. La chapelle de Saint-Guérin (Saint-Guénin ?), qui touche Pénerf, est en ruines (Joseph-Marie Le Mené - 1891).
l'église
ou la chapelle Saint-Pierre (XVIIème siècle), située à Pénerf. Il
s'agit d'une ancienne chapelle frairiale ayant appartenu à la paroisse
d'Ambon et réédifiée au XVIIème siècle.
Elle a été malheureusement défigurée au XIXème siècle, lorsque Pénerf
devient succursale en 1843. Une petite chapelle dédiée à la
Vierge est ajoutée en 1843. On y
trouve des ex-voto (maquettes de bateau du XIXème siècle) et
des vitraux offerts par les familles de marins. Le grand panneau de
mosaïque, placé derrière l'autel, date de 1935 ;
la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix (1950-1956),
située au n° 20 Grande Rue à Kervoyal. Elle remplace una ancienne chapelle
détruite par les Allemands lors de la construction du mur de l'Atlantique.
Son pignon est de forme triangulaire et sa porte en plein cintre. Elle
abrite une statue de saint Guérin, en bois polychrome et qui date du XVème
siècle, ainsi qu'une statue de la Vierge et de saint Léger (provenant sans
doute de l'ancienne chapelle) ;
l'ancienne
chapelle Saint-Guenin, aujourd'hui disparue. Il s'agissait d'un édifice
rectangulaire, à décoration flamboyante, construit à Pénerf au XVIème siècle ;
la croix "Kroez er Beleg"
(XVIIème siècle). Cette croix est dédiée à l'abbé Abel
Levenas, guillotiné durant la Révolution ;
le calvaire
(XIXème siècle), situé rue du Calvaire. Il est érigé dans le cadre d'une
Mission en 1890. Il est daté aussi de 1921, en souvenir d'une autre Mission ;
la tour des Anglais
ou tour Blanche (XVIème siècle),
située à Pénerf. L'édifice est construit sous François Ier ;
la fontaine
(XVIIème siècle), située place du Lavoir ;
la maison
(XVIIème siècle), située promenade Jean-le-Besque ;
la cale de débarquement
(XVIIème siècle), située à Penerf ;
la maison des douanes (1858),
située à Pénerf ;
l'hôtel
des deux plages (XIXème siècle) ;
le moulin de Kervoyal (XVIIème siècle) ;
A signaler aussi :
la
découverte à Kervoyal d'outils qui datent de 900 à 600 mille ans avant Jésus-Christ ;
des
mégalithes : un dolmen à Kervoyal (détruit au XXème siècle) et un
menhir sur la route d'Ambon ;
les parcs à huîtres
(XIXème siècle), situés à Pénerf ;
le blockhaus (1943-1945),
situé à Kervoyal ;
ANCIENNE NOBLESSE de DAMGAN
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Damgan. Damgan dépendait autrefois de Ambon.
© Copyright - Tous droits réservés.