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La SCHOLASTIQUE de l'église de Dol

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évêché de Dol

Le Chapitre de Dol semble avoir eu originairement à sa tête un prévôt ; vers 920, ce dignitaire était Radhod, cousin de l'archevêque Jovinien ; mais la prévôté de Dol disparut comme dignité peu de temps après les invasions normandes, et au XIIIème siècle l'Eglise de Dol était constituée telle qu'elle le fut jusqu'à la Révolution.  

Il y avait à Dol quatre dignités : la chantrerie, l'archidiaconat, la scholastique et la trésorerie, qui étaient toutes tenues par des chanoines, au moins dans les derniers temps.

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évêché de Bretagne : évêché de Dol

 

LES DIGNITES DE L'EGLISE DE DOL

SCHOLASTIQUE

La troisième dignité du Chapitre de Dol était la scholastique ; celui qui en jouissait devait « instituer maîtres et régents, tant en ladite ville de Dol que dans toutes les paroisses dudit évêché, pour instruire les enfants étudiants ». Il devait, en outre, « résidence annuelle au choeur de ladite église de Dol aux trois heures de chacun jour, savoir à matines, grande-messe et vespres ». De plus, il partageait avec le chantre et le trésorier les obligations des 0 de l'Avent, car, — continue la Déclaration de 1575, — « doit ledit scholastique cent sols monnoye de rente auxdits sieurs du Chapitre pour le debvoir de l'Oo, qui est dit en ladite église de Saint-Samson de Dol, chacun an, au mois de décembre, lequel debvoir de l'Oo est employé à la fabrique et entretenement de ladite église ». Enfin « est cotisé ledit scholastique en la somme de dix livres pour les décimes par chacun an » (Archives départementales, 4 G, 163). Les revenus du scholastique de Dol consistaient en « un trait de dîmes ayant cours en la paroisse de Saints, qui peut valoir, chacun an, cinquante livres de revenu » ; — en « un autre trait de dîmes ayant cours en la paroisse de Cendres, près la ville de Pontorson, vulgairement appelées les dixmes du scholastique, pouvant valoir quarante livres de revenu » ; — enfin, de la scholastique dépendait « un petit jardin qui peut contenir un quart de journal de terre, sur les douves, derrière l'église Saint-Samson de Dol, joignant le jardin de l'official » (Archives départementales, 4 G, 163). Il est aussi fait mention dans l'Obituaire de Dol antérieur à 1323 de l'hôtel du scholastique à Dol, « manerium annexum scholasticœ Dolensi », mais la Déclaration de 1575 n'en parle point, preuve qu'il avait été aliéné. Comme les autres dignitaires de Dol, le scholastique devait être chanoine.

SCHOLASTIQUES DE DOL :

L'Obituaire de Dol, rédigé au commencement du XIVème siècle, mentionne la mort de quelques scholastiques de Dol, sans préciser l'époque où ils vécurent; voici leurs noms, placés au hasard :

Olivier, prêtre et scholastique, fonda un anniversaire à Dol et mourut le 24 juillet (« JULIUS, IX Kal. Obiit Oliverius scolasticus et sacerdos qui dedit ad anniversarium suum faciendum decimam quam emit a Hamone Le Bogant, etc. » - Obit. Dol.). 

Jacques Le Franc, prêtre, chanoine et scholastique, mourut le 18 juin (« JUNIUS, XIV Kal. Obiit Jacobus Francus canonicus et sacerdos et magister scolarum ejusdem ecclesie » - Obit. Dol.). 

Geoffroy vivait du temps de Baldric, archevêque de 1107 à 1130. 

G.... paraît en 1265. 

Robert de la Porte, chanoine et official de Dol, fonda son anniversaire et mourut le 3 juillet (« JULIUS, V Non. Obiit magister Robertus de Porta scolasticus et canonicus Dolensis, qui dedit pro anniversario suo faciendo XLV sol., etc. » - Obit. Dol.). 

Jean de Villier (Johannes de Villari) (1340). 

Guillaume de Saint-André, licencié en décrets, notaire apostolique et impérial, conseiller et ambassadeur du duc Jean IV, est désigné comme étant scholastique en 1401 dans le Cartulaire du Chapitre de Dol ; il se rendit célèbre par sa Chronique en vers des conquêtes du duc Jean IV. 

Pierre Bretin, licencié en droit, chanoine de Rennes en 1415, doyen de la Guerche et recteur de Domalain, décédé le 12 février, et inhumé vraisemblablement dans la cathédrale de Rennes (« FEBRUARIUS, II Id. Obiit magister Petrus Bretini, licenciatus in legibus, scolasticus Ecclesiœ Dolensis, canonicus Redonensis, decanus de Guirchia rectorque parochie de Dono Alani » - 2um  Necrol. Sancti Petri Redon). 

Yves de Grandville (Yvo de Villamagna) est nommé dans le même Cartulaire en 1446. 

Guillaume Le Voyer (1457 et 1460). 

François James, neveu de l'évêque Thomas James (1507). 

Julien Le Corvaisier, chanoine dès 1535, était scholastique en 1537. 

Guillaume Le Corvaisier, chanoine en 1537, succéda au précédent dans la dignité de scholastique à une époque que nous ne pouvons déterminer. Il fonda un obit dans la cathédrale. 

Pierre du Grasménil, déjà chanoine, fut reçu scholastique le 24 mars 1542 ; il fut recteur de Baguer-Pican et mourut vers 1550 (Registre capitulaire). 

Alain Hervy, docteur en théologie, chanoine et vicaire général, possédait en 1563 la scholastique, qu'il résigna peu de temps avant de mourir, en 1570 (Registre capitulaire). 

Julien Forgeais, déjà chanoine, fut reçu le 31 juillet 1570. 

Raoul du Pont était scholastique en 1575, lorsque le Chapitre de Dol fit la déclaration de ses revenus.

Fernand Vivien, chanoine, fut reçu le 17 juin 1577 ; il résigna en 1581 (Registre capitulaire). 

Yves Malgonne, prêtre du diocèse de Nantes, fut reçu en place du précédent, d'abord chanoine en octobre 1581, puis scholastique au commencement de 1582 ; il mourut en 1583. 

Martin 0llivaut fut reçu chanoine et scholastique le 24 février 1584, quoique Michel Gaignart se fût fait recevoir de même en novembre 1583 ; mais Martin 0llivaut l'emporta sur son concurrent et conserva la scholastique jusqu'aux approches de sa mort, arrivée en 1586. 

Pierre Le Bouteiller, clerc du diocèse de Rennes, fils de Léonard Le Bouteiller et de Mathée Chauvin, fut reçu chanoine et scholastique le 12 février 1586, sur la résignation du précédent, prêt à mourir. Pierre Le Bouteiller fut dispensé de la résidence, et même de la rigoureuse, parce que Mgr d'Espinay, alors évêque de Dol, voulut l'avoir près de lui comme chanoine-commensal. Ce scholastique devint abbé du Tronchet et prieur de Saint-Cyr, et il fut député aux Etats de Rennes de 1588 (Registre capitulaire). 

Charles Hubert résigna en 1609. 

Pierre Thébault, chanoine, fut reçu scholastique le 1er août 1609 ; il était prieur de Saint-Cyr de Rennes, et il assista aux Etats de Rennes en 1613 et 1616 ; décédé vers 1617.

Claude de Nantes, chanoine, reçu scholastique le 28 avril 1617, assista aux Etats de Rennes en 1621, devint recteur d'Epiniac en 1622, résigna la scholastique plus tard et resta simple chanoine. 

Jean-Etienne Potier de la Terrasse, parent de l'évêque Hector d'Ouvrier, était chanoine et scholastique en 1644. Il devint vicaire général de Dol et prieur de Montault, et résigna la scholastique en 1653 pour devenir archidiacre (Registre capitulaire). 

François Revol, frère d'Edmond Revol jadis chantre de Dol, et neveu de l'évêque Antoine Revol, fut reçu le 28 novembre 1653 chanoine en place de François Potier de la Terrasse, et scholastique en place de Jean-Etienne Potier de la Terrasse. Il résigna sa dignité en 1683 (Registre capitulaire). 

Thomas Oren, prêtre du diocèse de Saint-Malo, fut reçu chanoine et scholastique le 18 juin 1683. Il était docteur en théologie, et devint vicaire général, official, fabriqueur de Saint-Samson, etc. ; il fut même reçu chantre de Dol le 26 décembre 1698, mais sa réception n'eut pas de suite, car M. de Civille était déjà nommé et plaidait vigoureusement pour se faire installer. Thomas Oren mourut sur les entrefaites, le 9 avril 1699, à Rennes, et y fut inhumé dans le choeur de l'église de Saint-Germain (Registre de l'état civil de Dol).

Barnabé Lochet était scholastique en 1700. 

Louis Rousseau, ancien vicaire général et official, prieur de la Roche-Montbourcher, décédé chanoine et scholastique, à Dol, le 7 septembre 1707. 

François de Rességuier, chapelain ordinaire de S. A. R. Madame, chanoine et scholastique en 1713, habitait Versailles (Archives départementales, 4 G, 185). 

Servais-Etienne de la Motte-Thumbrel, chanoine fabriqueur dès 1714, était scholastique en 1736.

Jean-Marie Boutin de la Touche, prêtre de Saint-Malo, licencié ès droits canon et civil, vicaire général, etc., était chanoine et scholastique en 1738 ; il résigna sa dignité en 1743, se réservant une rente viagère de 300 livres (registre des insinuations ecclésiastiques de Rennes). 

Nicolas-Etienne Porée, diacre de Saint-Malo, chanoine et scholastique en 1743, décédé le 5 décembre 1769 (Registre capitulaire de Saint-Malo). 

François de Hercé, frère d'Urbain de Hercé, évêque de Dol, né à Mayenne le 8 mai 1733, devint chanoine, scholastique et vicaire général ; il fut aussi abbé de Saint-Pierre de Benoist-Chezal, au diocèse de Bourges, doyen de Lanmeur, prieur de Kernitrou et de Saint-Saturnin-sur-Loire, diocèse d'Angers ; il reçut encore une pension de 5.000 livres sur l'abbaye de Vaux-en-Ornois, au diocèse de Toul (Déclaration du Chapitre de Dol en 1790). Émigré en Angleterre, il accompagna son frère, l'évêque de Dol, dans l'expédition de Quiberon, et fut fusillé avec ce saint prélat, le 3 juillet 1795, sur la garenne de Vannes.  

(extrait du Pouillé de Rennes)

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