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DROUGES

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La commune de Drouges (pucenoire.gif (870 octets) Drougez) fait partie du canton de La Guerche-de-Bretagne. Drouges dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de DROUGES

Drouges vient, semble-t-il, du breton "droug" (colère).

La paroisse de Drouges est mentionnée au XVème siècle, avec ses deux manoirs de Drouges et de la Motte de Drouges, mais elle devait être beaucoup plus ancienne. Elle donna son nom à une noble famille, dont le dernier descendant mâle de la branche aînée semble avoir été un prêtre, dom James de Drouges, seigneur en 1425 du manoir de Drouges. Cette famille se fondit vers cette époque dans la maison du Boays, et dès 1440 Jean du Boays se disait seigneur de Drouges. Quant au manoir de la Motte, il appartenait aussi originairement à la famille de Drouges, mais en 1513 il était entre les mains de Guillaume Laisné (Ancienne réformation de la noblesse en Bretagne et Pouillé de Rennes).

Le recteur de Drouges était présenté par l'ordinaire. En 1790, il avait 1 800 livres de revenu, à savoir : une portion de dîmes valant 1 650 livres, — un pourpris estimé 120 livres, — et le presbytère et son jardin, valant bien 30 livres (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 29). La paroisse de Drouges dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes.

Ville de Drouges (Bretagne).

Note 1 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisses de Drouges : René Lambierge (en 1655), Jean Tannet (décédé vers 1662), Gilles Guyon (en 1662), René Janvier (décédé en 1670, inhumé dans l'église), Bertrand Langouët (décédé en 1687), Guillaume Lyon (en 1698 et décédé vers 1732), Charles Duval (1732-1753, inhumé dans le choeur de l'église), René Duval (1753-1784, inhumé dans l'église), Julien Sorette (1784-1789), Jean-François Coirre (1803-1806), Gilles Collin (1806-1812), Jean-Baptiste Derouin (1812-1843), François Monnier (1844-1882), Eugène Marchand (à partir de 1882), ..

Note 2 : liste non exhaustive des maires de Drouges : Jean Radier (1789-1795), François Drouelle (1800-1816), Julien Radier (1816-1820), Jean Gendrot (1820-1865), Félix Dousset (1865-1874), Louis Priou (1874-1876), Félix Dousset (1876-1888), Julien Olivry (1888-1897), Alexis Geslin (1897-1945), Armand Pipard (1945-1977), Claude Pipard (1977-1998), Pierre Juvin (1998-2017), Patricia Marsolier (2017-...), etc ....

Note 3 : Jean-Jacques de Renouard de Villayer, né à Drouges en 1605, est maître des requêtes de l'hôtel du roi et élu à l'Académie française en 1650.

Voir   Ville de Drouges (Bretagne) " Le cahier de doléances de Drouges en 1789 ".

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PATRIMOINE de DROUGES

l'église Saint-Pierre (XVI-XVIIIème siècle). Dédiée à saint Pierre, apôtre, l'église de Drouges se compose de trois nefs, séparées entre elles par des colonnes octogones et surmontées d'une charpente à tirants sculptés : le tout semble dater de la fin du XVIème siècle. Au-dessus d'une des poutres, devant le choeur, est conservé un vieux Christ accompagné du Père-Eternel et du Saint-Esprit, représentation ancienne de la Sainte-Trinité qui disparaît de presque tous nos sanctuaires. Les trois autels sont ornés de grands retables vraisemblablement du XVIIème siècle. Le seigneur de la Guerche était seigneur supérieur et fondateur de l'église de Drouges, où il avait toutes les prééminences ; aussi en 1685 le duc de Villeroy, étant devenu seigneur de la Guerche, prit-il possession de cette église. A cette époque, on y remarquait dans le choeur, au-dessus du maître-autel, les écussons des ducs de Brissac, précédemment seigneurs de la Guerche. Une double lisière entourait alors l'église tant en dehors qu'en dedans : au premier rang étaient les mêmes armes de Brissac, et au-dessous celles de Jean-Jacques de Rihouart, seigneur des Villayes (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 64). Il est probable que ce dernier possédait soit le manoir de Drouges, soit celui de la Motte (Pouillé de Rennes). Le retable du maître-autel, oeuvre de Michel Langlois, date du XVIIème siècle ;

Eglise de Drouges (Bretagne).

l'ancien prieuré La Fontaine-Harouys, membre de l'abbaye de Lieu-Dieu-en-Jard et aujourd'hui disparu. A noter que cette abbaye de Lieu-Dieu en Jard, dédiée à Notre-Dame et d'une origine très-ancienne, se trouvait dans la forêt de Jard, paroisse de Sainte-Radegonde de Jard , évêché de Luçon. Elle avait été reconstruite par Richard Coeur-de-Lion, roi d'Angleterre, au commencement du XIIIème siècle, et confiée aux chanoines réguliers de Prémontré. Le prieuré simple de Notre-Dame de la Fontaine-Harouys dépendait de cette abbaye. Guillaume, seigneur de la Guerche, vivant au commencement du XIIIème siècle et décédé le 4 septembre 1223, fonda dans sa forêt de la Guerche le petit monastère de la Fontaine-Harouys. C'est ce que nous prouve une lettre de Jean Gicquel, évêque de Rennes (1239-1258), relatant une précédente donation de ce seigneur de la Guerche, appelé fondateur des frères de la Fontaine-Harouys, « Guillermus de Guerchia fundator fratrum de Fonte Haruys », faite en faveur de ces religieux, demeurant dans la forêt de la Guerche, « fratribus de Fonte Haruys in foresta Guerchiœ commorantibus ». Par cet acte de bienfaisance, Guillaume de la Guerche donna aux frères de la Fontaine-Harouys un droit d'usage dans sa forêt de la Guerche et de Rannée, « per totam forestam de Guerchia et de Radanea » ; ce droit consistait dans l'usage du bois mort dans toute la forêt, et sans besoin de montre, pour le chauffage du monastère, et dans l'usage de bois à merrain à prendre dans deux quartiers spécifiés. Pour ce dernier usage, les religieux devaient demander aux serviteurs du baron « la montre » du bois dont ils avaient besoin pour leurs édifices et pour leurs vignes ; mais si ceux-ci ne leur en montraient pas dans les trois jours suivant leur demande, ils pouvaient eux-mêmes abattre des arbres et les emporter (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 907). Les seigneurs de la Guerche et de Montfort avaient épousé les deux soeurs : Guillaume de la Guerche était marié à Her­sende de Sillé et Raoul de Montfort à Domette de Sillé. Ces deux derniers eurent un fils, nommé Geoffroy de Montfort, qui mourut avant ses père et mère, en 1223. Dans leur douleur, le seigneur et la dame de Montfort fondèrent une chapellenie pour leur fils défunt dans leur abbaye de Saint-Jacques de Montfort, « capellaniam in abbatia Sancti Jacobi pro anima Gauffridi de Monteforti ». Ils donnèrent pour cela aux chanoines de Montfort 10 livres de rente, que devait payer leur neveu Geoffroy de Pouencé, seigneur de la Guerche, tant que vivrait sa mère, et qui seraient prises, après la mort de celle-ci, sur la coutume de Martigné, appartenant à ce seigneur de la Guerche. Le jour de Saint-Barthélemy 1223, le seigneur de la Guerche approuva et confirma cette donation faite à l'abbaye de Montfort (Du Paz, Histoire généalogique, 57). D'un autre côté, nous voyons ce même seigneur de la Guerche, Geoffroy de Pouencé, fils de Guillaume et cousin par suite de feu Geoffroy de Montfort, parler également de la fondation d'une chapellenie faite par lui au couvent de la Fontaine-Harouys, pour le repos de l'âme de ce jeune seigneur : « Ego Gaufridus de Pouenceio dominos de Guerchia feci capellaniam apud fratres de Fonte Haruys pro Gaufrido de Monteforti » (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 908). Peut-être ces deux fondations, faites par deux branches de la même famille pour le même défunt, n'en constituèrent-elles qu'une seule ? Nous sommes porté à le croire, et, dans ce cas, il est supposable que les frères de la Fontaine-Harouys sortirent de l'abbaye de Montfort. Le prieuré qui nous occupe pourrait donc bien avoir dépendu de Saint-Jacques de Montfort avant de relever de Lieu-Dieu en Jard ; ce n'est toutefois qu'une simple hypothèse, mais elle offre quelque vraisemblance. Quoi qu'il en fût, le jour de Vendredi-Saint 1238, Geoffroy de Pouencé, seigneur de la Guerche et de Pouencé, voulant augmenter la fondation précédente faite par lui-même pour Geoffroy de Montfort, voulant aussi assurer son propre salut et celui des siens, donna à Dieu et à la Sainte Vierge, « Deo et Beatœ Mariœ », ainsi qu'à leur pieux serviteur, son ami frère Etienne de Marand, et aux autres frères de la Fontaine-Harouys, « fratri Stephano de Marando amico meo et aliis, fratribus de Fonte Haruys », en perpétuelle aumône, le droit de faire paître tous leurs animaux dans sa forêt de Rannée, « pasturagium per totam forestam de Radanea omnibus animalibus » (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 908). De plus, le seigneur de la Guerche abandonna aux mêmes religieux son plessix, c'est-à-dire tout le terrain entouré de fortes haies qui s'étendait autour du couvent de la Fontaine-Harouys jusqu'à la grande forêt, « usque ad magnam forestam », et les autorisa à en faire ce qu'ils voudraient. Il leur confirma aussi les droits de coutumes et les aumônes, « coustumas et elemosinas », qu'ils avaient déjà ou qu'ils recevraient plus tard dans sa seigneurie de la Guerche. Enfin, il leur donna 20 sols de rente, payables chaque année, après sa mort, au jour anniversaire de son décès, et à prendre sur les droits de la cohue ou halle de la Guerche. Il confirma tous ces dons par une charte munie de son sceau (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 908). La tradition se tait ensuite d'une façon complète sur le compte du prieuré de la Fontaine-Harouys. On lit toutefois ce qui suit dans l'Histoire ms. des seigneurs de la Guerche, par Guérin, sénéchal, de cette baronnie : « Aux archives de la baronnie de la Guerche, dit-il, est un procès-verbal de saisie de l'état des biens du prieuré de l'abbaye d'Harouys, de l'an 1566, par lequel est appris que depuis les dix ans précédents les moines avaient détérioré les biens, ruiné, consumé et prodigué (leur couvent), qu'ils avaient quitté leur religion, fui et apostasié ». Guérin ajoute ensuite : « Il y a apparence que les moines (de la Fontaine-Harouys) n'y furent pas réintégrés, d'autant qu'on ne trouve pas d'autres traces de l'abandon de ce prieuré, qui depuis a été réuni à l'abbaye de Lieu-Dieu en Jard » (Histoire ms. des seigneurs de la Guerche). Le 19 novembre 1624, l'abbé de Lieu-Dieu en Jard fit, en effet, la déclaration du prieuré de la Fontaine-Harouys, composé alors de ce qui suit : L'église priorale, « en laquelle y a un clocher à aiguille » ; — la maison priorale, « contenant quatre chambres, au devant desquelles, du costé du Couchant, et de l'église au Levant, y a quelques restes de clouaistre, le tout couvert d'ardoises » ; — un pourpris, comprenant 15 journaux de terre ; — un moulin à eau avec son étang et sa chaussée ; — la métairie de la Petite-Grange ; — la métairie de la Mestrye ; — la métairie de la Grande-Grange ; — la moitié des dîmes de grains en la paroisse de Drouges ; — autres dîmes en Rannée, Réthiers et Saint-Aubin près Pouencé ; — une rente de 26 livres due par le baron de la Guerche ; — 40 boisseaux de seigle dus par le prieur de Brain, en Anjou ; — 40 sols de rente dus par le collège de la Guerche ; — autres petites rentes en grain dues par les propriétaires de quelques maisons à la Guerche ; — enfin, un droit d'usage dans la forêt de la Guerche, consistant en pacage, chauffage et bois à merrain. En revanche, le prieur de la Fontaine-Harouys devait dire une messe basse chaque jour dans son église priorale et faire aux pauvres l'aumône d'un septier de blé (Archives départementales de la Loire-Inférieure). La seule prise de possession du prieuré de la Fontaine-Harouys parvenue à notre connaissance est celle de Jean Lafiteau, clerc de Bourges, pourvu en cour de Rome et en commende de ce bénéfice, dépendant toujours, est-il dit, « de l'abbaye de Lieu-Dieu en Jard, de l'ordre des chanoines de saint Augustin ». Ce prieur prit possession, le 27 octobre 1720, de la chapelle priorale de Notre-Dame de la Fontaine-Harouys, des Grande et Petite-Grange, etc., le tout situé en la paroisse de Drouges. En 1790, le prieuré de la Fontaine-Harouys était uni de nouveau à la mense abbatiale de Lieu-Dieu en Jard. La déclaration faite à cette époque nous apprend que ce bénéfice ne se composait plus alors que : d'une terre avec chapelle et maison, appelée vulgairement l'Abbaye, et estimée de revenu 1 620 livres [120 livres + une portion de dîme valant 600 livres + de la métairie de la Petite-Grange, en Drouges et Rannée, affermée 700 livres + d'un moulin à eau dans la forêt, affermé 200 livres] (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 29). On ne dit point quelles étaient à cette époque les charges du bénéfice, mais l'on voit bien que depuis longtemps déjà le prieuré n'existait plus comme monastère ; il avait perdu son titre et même son vrai nom. Aujourd'hui, en effet, on ne connaît plus la Fontaine-Harouys dans la contrée ; mais sur la lisière de la forêt de la Guerche, à l'extrémité de la paroisse de Drouges, on retrouve encore à la fin du XIXème siècle les fermes de la Grande et de la Petite-Grange et le moulin à vent de l'Abbaye ; plus bas, dans la forêt même, le moulin à eau et l'étang de la Petite-Abbaye, et enfin encore plus loin, au milieu même des grands bois, dans un véritable désert, la ferme de la Grande-Abbaye. C'est en ce dernier lieu que se trouvaient le monastère et vraisemblablement la métairie de la Mestrye : les fondations d'un vieux logis apparaissent dans les jardins, et l'antique chapelle de Notre-Dame de la Fontaine-Harouys demeure encore debout à la fin du XIXème siècle. Transformée en écurie, cette chapelle est presque intacte quant à ses murailles ; elle est assez vaste et présente une porte ogivale ornée d'un simple tore et surmontée d'un écusson fruste, qui semble bien remonter à l'époque de sa fondation, c'est-à-dire au XIIIème siècle. Mais l'édifice entier a été en grande partie relevé depuis lors ; il n'a pas d'autres portions annonçant une aussi haute antiquité, et ses fenêtres, refaites au XVIIIème siècle, portent la date 1752. Quoique ces ruines soient peu de chose, leur position à l'ombre des grands chênes, au bord d'un étang solitaire, au milieu d'une vaste forêt, n'est pas sans quelques charmes, et on s'y laisse aller volontiers à évoquer les vieux souvenirs des barons de la Guerche, non moins fervents chrétiens que redoutables guerriers (abbé Guillotin de Corson) ;

le manoir de la Motte (XVIème siècle), propriété des seigneurs de Drouges, puis de la famille Laisné (Guillaume Laisné) en 1513. On y voit un ancien puits ;

Manoir de la Motte à Drouges (Bretagne).

le moulin à eau de Drouges ;

A signaler aussi :

l'ancien manoir de Drouges. Propriété de la famille Drouges (dom James de Drouges) en 1425, puis de la famille du Boays en 1440 et en 1513 ;

l'ancien manoir de la Meunerie. Propriété de la famille Gerbert en 1425, et de la famille Lugnel en 1513 ;

l'ancien manoir de la Davière ;

l'ancien manoir de la Chevrue ou de la Chevrie ;

l'ancien manoir de la Bannerie ;

l'ancien manoir du Pâtis-Boursier ;

l'ancien manoir de la Prée ;

l'ancien manoir de Fontaine-Jean ;

l'ancien manoir de Launay. Propriété du duc d'Alençon en 1513 ;

l'ancien manoir de la Brosse. Propriété du duc d'Alençon en 1513 ;

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ANCIENNE NOBLESSE de DROUGES

La montre des gentilshommes de l'évêché de Rennes, de 1541, mentionne à Drouges les nobles suivants :
" Françoys Martin seigneur de Monliège [Note : Voir la Guerche-de-Bretagne] remonstre comme Guillaume Lesné seigneur de La Mote pour raison qu'il est secrétaire et officier des Roy et Royne de [Navarre] [Note : Phrase inachevée dans le manuscrit] ... Et a supplyé à ceste cause estre excusé. Et [déclare] par cy devant avoir aparu ledict Lesné certaines lettres et mandementz au moyen desqueulx il a esté excusé tant des précédantes monstres que des présentes. Il aura acte de sa remonstrance. " (B. de Pleguen, E. Becdelièvre, et G. Sèvegrand).

(à compléter)

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