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L'adjectif propre à cette commune est éréacais.
Jusqu'en 1790, Eréac était sous la juridiction des sires du Châtellier d'Eréac, dont les armes étaient d'or à un chef de sable. L'un d'entre eux est cité en 1352 comme témoin apposant son sceau à une lettre de la duchesse, femme de Charles de Blois (Dom Lobineau, II, 492). Ces armes sont devenues celles de la commune.
Eréac est mentionné comme paroisse, dès 1440, dans une lettre du duc Jean V. Cette paroisse appartenait sous l'Ancien Régime au diocèse de Saint-Malo. La première municipalité y a été élue au début de 1790.
On trouve sur le territoire de la commune plusieurs monuments à signaler :
1) La chapelle du Châtellier, bénite le 29 janvier 1775, dans laquelle ont été conservés des fenestrages du XVème siècle. Elle contient un groupe de sainte Anne, Vierge et Enfant (XIVème s.) ;
2) L'église a été reconstruite en 1900-1904 mais contient une cuve baptismale en granit du XVème siècle ;
3) La motte du Châtellier, au bois des Buttes ;
4) Le château de Coetbicor ou Coibicor ;
5) Les maisons anciennes du village du Bois-Roulier ;
6) Celles du village de la Reigneraie.
Aucun de ces monuments n'est classé ni inscrit, non plus que les sites suivants :
1) Le site de la chapelle de Rotouers (la chapelle est moderne, de 1855-1858) ;
2) Celui de la chapelle Sainte-Marie des Bois, avec sa fontaine et son "doué" (ou bassin).
La foire dite "du Châtellier" est consacrée à la vente des poulains. Elle se tient le 3ème jeudi de septembre.
(Bulletin d'informations des maires).
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