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EREAC

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La commune de Eréac (pucenoire.gif (870 octets) Erieg) fait partie du canton de Broons. Eréac dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de EREAC

Eréac vient du latin « Irrius » (nom d'homme latin) et du suffixe gaulois "acos".

Eréac est une ancienne paroisse primitive d'origine gallo-romaine, semble-t-il. L'église d'Eréac est mentionnée dès 1330 dans un compte des bénéfices du diocèse de Saint-Malo et son recteur est cité en 1405 dans une liste d'arrérages du Saint-Siège. En 1482, la seigneurie passe dans la famille de Villeblanche par l'intermédiaire de Catherine du Châtelier, puis au siècle suivant dans la famille de Montmorency.

Ville d'Eréac (Bretagne).

L'ancienne paroisse d'Eréac dépendait du doyenné de Plumaudan, au diocèse de Saint-Malo. Elle avait pour subdélégation Lamballe, et pour ressort le siège royal de Jugon. La cure était à l'alternative. Eréac est, jusqu’en 1790, sous la juridiction des sires du Châtelier d'Eréac. L’un d'entre eux est cité en 1352. Eréac est mentionné comme paroisse dès 1440 (lettres du duc Jean V). Cette paroisse appartient, sous l'Ancien Régime, au diocèse de Saint-Malo. Durant la Révolution, la paroisse d'Eréac dépend du doyenné de Broons. La première municipalité est élue au début de 1790.

On rencontre les appellations suivantes : Eccl. de Yriac (vers 1330), Eréac (en 1352), Yriac (en 1388), Yrreac (en 1405), Irriac (en 1407), Ereac (en 1451).

Note 1 : la commune d'Eréac est formée des villages : la Vieille-Haye, la Ville-au-Couvés, la Gillaudais, la Ville-Essaim, la Ville-Morisse, la Ville-Apparillon, Sainte-Marie-des-Bois, la Morgandais, Eyas, le Champ-Perrin, Lécoubillère, la Mengrais, le Châtelier, la Claye, le Chénot, la Lande, Quilleux, Saint-Malo, la Rivière, etc...

Note 2 : Renseignements économiques et statistiques : Superficie : 2.121 hectares. Population. — En 1790 : 1.157 habitants, dont 482 hommes, 497 femmes et filles, 178 enfants au-dessous de 14 ans. — En 1793 : 50 naissances, 15 mariages, 50 décès. — En 1802 : 1.105 h. — En 1837 : 1.327 h. — En 1850 : 1.310 h. — En 1870 : 1.399 h. — En 1880 : 1.463 h. — En 1880 : 1.502 h. — En 1913: 1.563 h. — En 1926 : 1.380 h. Impositions. — Nous ne répéterons pas ici les renseignements qu'ont donnés sur ce sujet MM. Sée et Lesort au t. III, p. 272 des Cahiers de doléances de la Sénéchaussée de Rennes, op. cit. On y trouvera avec le Cahier de doléances de Eréac plusieurs détails intéressants. Impôts en 1790 : Vingtièmes : 2.000 l. — Capitation : 1.600 l. — Fouages : 1.100 l. — En 1802-1803 : impôts fonciers : 3.886 frs, impôts mobiliers : 487 frs plus un vicaire à rétribuer : 300 frs..

Voir   Ville d'Eréac (Bretagne) " Le cahier de doléances d'Eréac en 1789 ".

Ville d'Eréac (Bretagne).

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PATRIMOINE de EREAC

l'église Saint-Pierre, reconstruite en 1900-1904. En forme de croix latine, elle comprend un clocher extérieur, une nef avec bas côtés de quatre travées, un transept et un choeur cantonné de deux chapelles ouvrant également sur le transept. L’édifice, voûté et de style roman, a été construit, sur les plans de M. Morvan, par M. Chevalier, entrepreneur à Dinan. L’adjudication des travaux eut lieu le 15 mars 1900 et la bénédiction de la première pierre le 8 avril suivant. Celle de l’église fut faite le 13 novembre 1904. Mobilier : Statues anciennes de saint Pierre et de saint Paul. Un inventaire du XVIIIème siècle, dressé par le recteur, y mentionnait une statue de Notre-Dame de Bon-Secours, « qui n’inspire guère de dévotion à cause de son air gracieux », et celles de saint Pierre, saint Paul, saint Appoline, saint Eloi, sainte Catherine, saint Sébastien, saint Nicolas. Statue moderne de saint Yves (R. Couffon). On y trouve une cuve baptismale du XVIème siècle et une statue de Notre-Dame de Rothouers (XVIIIème siècle) ;

Eglise d'Eréac (Bretagne).

 

Eglise d'Eréac (Bretagne).

Voir   Ville d'Eréac (Bretagne) " La paroisse d'Eréac ".

Voir   Ville d'Eréac (Bretagne) " Le clergé d'Eréac durant la Révolution ".

la chapelle Sainte-Anne et Saint-Jean-Baptiste du Châtelier (XVème siècle - 1775), reconstruite en 1775. Edifice rectangulaire du XVIIIème siècle, dans lequel on a conservé des fenestrages du XVème siècle. Elle fut bénite le 29 janvier 1775, mais un nouvel autel a été consacré en 1846. Mobilier : Statues anciennes (XVIIIème siècle) de sainte Anne, sainte Emerentienne et saint Jean-Baptiste. Il s'agit d'une ancienne chapelle privée, dépendant d'une seigneurie ayant appartenu à la famille Montmorency, puis à la famille Bourbon-Condé au XVIIème siècle. On y trouve un bénitier et des fenestrages datant du XVème siècle. Elle contient un groupe en bois polychrome de sainte Anne, la Vierge et l'Enfant qui date du XV-XVIème siècle ;

la chapelle des Rotouers ou Rothouers (1765-1858). En forme de croix latine, pastiche gothique. Fondée au XVIIIème siècle, elle fut commencée le 2 juin 1765, et bénite le 3 juillet 1768 ; construction faite par Jean Navière, charpentier. En ruines, elle fut réédifiée un peu au sud de son emplacement primitif, sur les plans de frère Arcade. La première pierre fut bénite le 28 septembre 1855 et la chapelle le 12 septembre 1858. Mobilier : Statues (XVIIIème siècle) de Notre-Dame de Rotouers (aujourd'hui dans l'église paroissiale), sainte Appoline, sainte Marguerite. Tableau assez faible de la Vierge à l'Enfant daté de 1819. La statue de la Vierge à l'Enfant, située à l'extérieur de la chapelle, est l'oeuvre d'un sculpteur nommé François Guinard ;

Ville d'Eréac (Bretagne) ; chapelle des Rothouers..

la chapelle Sainte-Marie des Bois avec sa fontaine. Fondée par Yves Lejart, le 16 août 1641, et dédiée à saint Etienne. Signalée en mauvais état en 1874 et détruite peu après. Elle renfermait les statues de la sainte Vierge (actuellement au presbytère), de saint Etienne et de sainte Anne ;

l'ancienne chapelle Saint-Malo, détruite avant 1840 ;

l'ancien presbytère (XVIIIème siècle). On y trouve un cadran solaire daté de 1760 ;

le manoir du Bois-Roulier (XVII-XXème siècle). Propriété de la famille Le Berruyer au XVIème siècle. La construction actuelle est l'oeuvre de la famille Henry et a été réaménagée en 1926. La chapelle du Bois-Roulier fut incendiée vers 1760 ;

la ferme de la Claie (XVIIIème siècle) ;

la maison forte de Coëtbicor (XVème siècle) et le château du même nom (XVIIIème siècle). Elle possédait jadis une chapelle privée, aujourd'hui disparue ;

Ville d'Eréac (Bretagne) : château de Coët-Bicord.

le manoir de la Corbinais (XVIème siècle). Propriété de Pierre Guillaume en 1510 ;

les maisons du village de la Reigneraie ;

la maison (XVIIème), située sur la place de l’église ;

3 moulins dont les moulins à eau du Clergé, du Gué de Meules, de Châtelier ;

A signaler aussi :

la motte castrale du Châtelier, au bois des Buttes (haut Moyen Age). Un des membres de cette famille participe à la septième croisade en 1248.

Ville d'Eréac (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de EREAC

A la Révolution, la seigneurie de Brancien, qui possédait un droit de moyenne justice, appartenait à M. de la Bretonnière. La seigneurie de Coibicor, qui possédait un droit de moyenne justice, appartenait en 1780 à M. de Langon. Avant la Révolution, la seigneurie de Launay-Bertrand, qui possédait un droit de moyenne justice, appartenait à M. Pinel du Chesnay. A la même époque, la seigneurie des Voyers, qui possédait un droit de moyenne justice, appartenait à M. du Chauchis.

 

LES NOBLES A ERÉAC EN 1513 d'après des Salles : Evesché de Saint-Malo, etc., op. cit., p. 172, dont nous avons très abrégé le texte : Nob. écuier Guyon Le Berruyer, seigneur du Margaro et de Coet-Bicor où il demeure, possède les métairies du Bois-Roullier et de la Haye-Sébille. — Amauri Chênu tient une maison en la ville du Chastel[ier]. — Amauri Felin demeure au bourg et tient la métairie de la Regneraie. — Jean de Paluel, fils de Thomas, qui fut anobli du prince, possède maison au bourg. — Robert Bardoul, demeure au bourg. — (Les autres noms cités n'appartiennent pas à la noblesse).

 

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 7 nobles de Eréac :

Thomas CHEVRE (60 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Raoul DENIC ;

DU CHASTELLIER de Chatellier (1200 livres de revenu) : défaillant ;

Eonnette FELIN (60 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Eonnette FELIN (20 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Robert FERRANT de Couesbicors (300 livres de revenu) : comparaît comme homme d’armes ;

Pierre GRIGNON (70 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

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