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LA FAMILLE BONAPARTE.

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BONAPARTE. Armes anciennes : de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles de même, une en chef et une en pointe. – Couronne : de Comte. - Armes adoptées après l'élévation de Napoléon Bonaparte à la dignité impériale : d'azur à l'aigle au vol abaissé d'or empiétant un foudre du même. – Couronne : Impériale.

La famille BONAPARTE, anciennement BUONAPARTE [Note : On trouvera dans le Nouveau d’Hozier la lettre suivante que d'Hozier adressa à Charles Bonaparte ou Buonaparte, alors en instance pour obtenir l'admission à l'école militaire de son fils Napoléon : « Votre nom est constamment écrit dans les actes, même dans cet arrêt de noblesse, sans être précédé de l'article DE : cependant vous signez DE BUONAPARTE. Le même arrêt de noblesse de 1771 donne à votre famille le nom de BONAPARTE et non BUONAPARTE ; ne dois-je pas me conformer pour l'orthographe de ce nom à celle dudit arrêt de 1771 ? ». Le gentilhomme corse répondit en ces termes : « La république de Gènes depuis deux cents ans environ a donné à mon ancêtre Jérôme le titre d'egregium Hieronymum de Buonaparte ; cet article a été omis n'étant presque pas d'usage en Italie de s'en servir ; l'orthographe de mon nom de famille est celle de BUONAPARTE »], appartenait avant la Révolution à la noblesse de l'île de Corse où elle vint des environs de Gènes s'établir vers la fin du XVème siècle. Il est peu de familles sur l'origine desquelles les historiens soient moins d'accord ; apologistes et détracteurs se sont livrés à son égard à de véritables débauches d'imagination. Il se trouva même un généalogiste qui transforma Napoléon en roi légitime de France en le faisant descendre directement du Masque de Fer, lequel aurait été le propre frère ainé de Louis XIV. Napoléon n'encouragea jamais ces fantaisies, comme peut le prouver la note suivante insérée par son ordre dans le Moniteur du 26 messidor an XIII : « On a mis dans les journaux une généalogie aussi ridicule que plate de la maison Bonaparte. Ces recherches sont bien puériles. A tous ceux qui demanderaient de quel temps date la maison Bonaparte, la réponse est bien simple : elle date du 18 brumaire ».

Comme le fait remarquer le comte Colonna de Cesari-Rocca dans son Armorial Corse, les noms de Bonaparte, Buonaparte, etc., furent portés en Italie au moyen âge par un grand nombre de familles appartenant aux situations sociales les plus variées. Ils servaient à caractériser les familles guelfes qui suivaient le parti du Pape (le bon parti) par opposition aux familles gibelines. Quelques-unes de ces familles occupèrent une situation très brillante, particulièrement celle qui habita Trévise et qui s'éteignit au XVème siècle [Note : La famille Bonaparte de Trévise, portait pour armoiries, d'après Rietsapp : d'argent à une fasce vivrée de gueules, ou encore : de gueules à une bande d'argent chargée d'un cep de vigne de sinople pampré de quatre feuilles, posé dans le sens de la bande] et celle qui se perpétua en Toscane jusqu'au XVIIIème siècle. C'est à la famille Ghisleri, de Bologne, qu'appartenait un religieux de l'ordre de Saint-François, né en 1235, décédé en 1294, qui fut béatifié dans la suite sous le nom de Bonaparte.

La famille Bonaparte de Toscane portait des armoiries à peu près semblables à celles de ses homonymes corses : de gueules à deux bandes d'argent. Elle était fort ancienne. Les généalogistes (Storia genealogica delle famiglia Bonaparte seritta da un Samminiatese. Florence, 1846) mentionnent un Bonaparte qui fut exilé de Florence somme gibelin en 1120 ; Currado Bonaparte et son fils Jacopo auraient été qualifiés chevaliers de l'Éperon d'or au XIIème siècle. Le capitaine Nicolo Bonaparte, ayant été banni de Florence en 1268, vint se fixer dans la petite vilie de San Miniato où sa descendance se perpétua. On cite parmi ses descendants Léonardo Bonaparte, qui fut décapité en 1441 pour crime de haute trahison ; Giovanni-Giacomo Bonaparte, célèbre jurisconsulte, décédé au cours de cette même année 1441 ; Nicolo Bonaparte, qui fit imprimer à Florence en 1592 une comédie appelée la Veuve ; Jacobo Bonaparte, qui écrivit le journal du sac de Rome par le connétable de Bourbon en 1527, etc. Au cours du XVIIIème siècle les Bonaparte de Corse se mirent en relation avec ceux de San Miniato avec lesquels ils revendiquaient une origine commune et obtinrent de ceux-ci par acte du 28 juin 1759 une reconnaissance officielle de parenté. Cette reconnaissance, étant antérieure à la grande fortune des Bonaparte de Corse, était assurément bien désintéressée de la part de ceux de Toscane. Toutefois on ne doit y attacher qu'une importance relative ; on sait, en effet, combien les actes de ce genre, dictés uniquement d'ordinaire par la complaisance ou par la courtoisie, ont peu de valeur en matière généalogique quand ils ne sont pas appuyés sur des preuves sérieuses. Cependant Giuseppe Bonaparte, dernier représentant authentique de la famille Bonaparte de San Miniato, ne se contenta pas de cette reconnaissance et fit encore son testament le 6 février 1780 en faveur de Charles Bonaparte, d'Ajaccio, le père de Napoléon. Quant au chanoine Bonaparte, chez lequel Napoléon, alors simple général français, logea lors de son passage à Florence, il ne se rattachait, paraît-il, que par les femmes aux Bonaparte de San Miniato.

De récentes découvertes, dues en grande partie aux savantes recherches du comte Colonna de Cesari-Rocca [Note : On peut consulter de cet auteur non seulement l'Armorial corse, mais surtout deux ouvrages exclusivement oonsacrés aux origines de la famille Bonaparte de Corse : La vérité sur les Bonaparte avant Napoléon, Paris, 1899, et Le nid de l'Aigle, 1905], permettent aujourd'hui de reconstituer depuis le XIIIème siècle l'histoire des Bonaparte de Corse. Toutefois leur point de jonction avec ceux de Toscane n'a pu encore être établi. La filiation est à peu près suivie depuis un Janfald dont le fils, Bonapars-Pax ou Bona-pax, figura en 1245 au conseil de la petite ville de Sarzane, près de Gènes. Ce personnage venait peut-être du village de San Stefano, situé à quatre mille de Gênes, dans lequel le nom de Bonaparte était porté dès cette époque par une famille de notaires. La descendance de Janfald occupa à Sarzane un rang distingué sans que l'on puisse affirmer toutefois qu'elle ait appartenu à la noblesse ; le nom des Bonaparte de Sarzane ne figure pas, en tout cas, au Livre d'Or de Gènes. Giovanni Bonaparte, fils de Bonapax, traita en 1296 au nom de sa cité avec les habitants de Carrare ; il fut père de Jacopuccio Bonaparte, notaire impérial, qui était en 1324 syndic de Sarzane. Les fonctions de notaire n'entraînaient par dérogeance en Italie et étaient même, dans certaines villes, réservées aux représentants des familles nobles. Les Bonaparte exercèrent le notariat à Sarzane pendant plusieurs générations. Giovanni Bonaparte, frère de Jacopuccio, alla se fixer à Pallio-Paggi ; il paraît avoir été l'auteur d'une famille Bonaparte que l'on trouve fixée à Chiavari au XVème et au XVIème siècles. Nicolosio Bonaparte, descendant de Jacopuccio, fut envoyé en 1464 dans la Marche d'Ancône en qualité de commissaire apostolique. Son frère, Cesare Bonaparte, admis cette même année au Conseil des Anciens de Sarzane, épousa Apollonia, fille naturelle de Nicolo Malaspina, marquis de Verrucola, lequel descendait de Charlemagne en ligne féminine, comme le démontre M. Colonna de Cesari-Rocca dans le Nid de l'Aigle.

En 1486, la banque de Saint-Georges décida de déplacer la ville d'Ajaccio, en Corse, de la reconstruire à deux milles plus bas sur l'emplacement qu'elle occupe aujourd'hui et d'en faire une citadelle inexpugnable. Pour peupler la nouvelle cité on envoya du continent une centaine de familles qui venaient pour la plupart de Sarzane ou d'autres localités de la Lunégiane. Francesco Bonaparte, petit-fils de Cesare et d'Apollonia Malaspina, fut du nombre de ces premiers habitants d'Ajaccio [Note : Muratori, dans son Italia Sacra, mentionne une charte corse du Xème siècle dans laquelle figure le nom d'un Bonaparte ; l'authenticité de cette charte est plus que douteuse ; mais telle qu'elle est, elle n'en est pas moins antérieure au XVème siècle, ce qui prouverait qu'à cette époque il avait déjà existé dans l'île une famille Bonaparte, y occupant une situation distinguée. Le comte de Cesari-Rocca mentionne aussi une famille Bonaparte qui existait à Bastia dans la seconde moitié du XVIème siècle] ; il figure dès l'année 1490 au nombre des arbalétriers de la ville et servit dans ce corps pendant cinquante ans jusqu'à sa mort arrivée en 1540. Il est mentionné dans la plupart des actes avec le surnom de Moro ou de Moro de Sarzane. On trouve dans les actes des notaires de Sarzane que le 15 février 1529 le révérend seigneur Cesare Bonaparte, chanoine de Sarzane, vendit une maison sise dans cette ville tant en son nom qu'en celui de son frère, Francesco, de la ville de Sarzane, alors absent et fixé en Corse. Francesco Bonaparte avait épousé Caterina, fille de Guido de Castelletto, greffier de l'office de Saint-Georges en Corse. Leur fils, Gabriele Bonaparte, était encore fort jeune quand il demanda aux protecteurs de Saint-Georges, en 1497, une place de mercenaire à cheval ou à pied au lieu d'Ajaccio ; il se qualifie dans cette supplique Gabriele de Sarzana, jeune fils (figliolo) du More de Sarzane, mercenaire à cheval de Leurs Seigneuries à Ajaccio. Il passa une procuration en 1565 devant son fils, Geronimo Bonaparte, alors notaire à Ajaccio en 1582, étant presque centenaire, il revendiqua l'héritage de Luca Bonaparte qui venait de mourir et qui était fils naturel de son oncle, le chanoine Cesare Bonaparte. Geronimo, fils de Gabriele, exerça d'abord la profession de piatese (avoué ou procureur) ; il fut plus tard envoyé comme greffier auprès du podestat de Sartène, alla ensuite à Bastia avec la charge de notaire lieutenant du greffier du Sénat en Corse et fut enfin nommé notaire par lettres patentes du gouverneur général de l'île données Bastia le 1er mars 1585 ; il avait épousé Pelagrina Calvari ou Chiavari qui lui apporta quelques domaines dans les environs d'Ajaccio. Ce Geronimo Bonaparte figure dans la plupart des actes avec la qualification de magnifique mais cette qualification, d'apparence si pompeuse, n'avait surtout à à cette époque aucune importance dans les pays de langue italienne et se donnait couramment non seulement aux représentants des classes élevées, mais aussi à de simples artisans, tailleurs, bouchers, etc. Francesco Bonaparte, fils de Geronimo, lui succéda dans son office de notaire, fut membre du Conseil des Anciens d'Ajaccio et quitta cette ville en 1610 pour aller exercer dans le fief d'Istria la charge de greffier lieutenant des feudataires ; il avait épousé Camilla Cattacioli, issue d'une vieille famille de Bonifacio, et en eut une nombreuse postérité ; il paraît avoir été dans une situation de fortune modeste et dut vendre en 1625 la maison de campagne de la Villetta qu'il possédait près d'Ajaccio. Il fut père de Sébastiano Bonaparte, qui épousa d'abord une fille de Troilo Lubera, notaire à Ajaccio, puis en 1630 Maria Rastelli, grand-père de Carlo-Maria Bonaparte, qui épousa en 1655 Virginia Odone, et bisaïeul de Giuseppe Bonaparte qui s'apparenta à toute la vieille noblesse de l'île par le mariage qu'il contracta en 1682 avec Maria, fille de Guglielmo, cosgr de Bozzi.

Charles de Buonaparte, père de Napoléon Ier, naquit à Ajaccio en 1746 ; il était fils de Giuseppe Bonaparte et de Maria-Saveria Paravisino et arrière-petit-fils de Giuseppe Bonaparte et de Maria de Bozzi mentionnés plus haut ; il était fort jeune quand il épousa, en 1767, Létizia Ramolino qui appartenait à une des bonnes familles de l'île, qui fut connue après l'élévation de son fils sous le nom de Madame Mère et qui ne mourut à Rome qu'en 1836. Charles de Buonaparte joua un rôle important dans les affaires de son temps, fut un des principaux compagnons d'armes de Paoli, se rallia des premiers à la France après l'annexion de l'île, fut nommé en 1771 assesseur à la junte d'Ajaccio, puis en 1773 membre de la commission des douze nobles, fut du nombre des députés que la noblesse de Corse envoya en 1777 à la Cour de Versailles et mourut à Montpellier en 1785. Il avait été maintenu dans sa noblesse le 13 septembre 1771 par arrêt du Conseil supérieur de l'île après avoir prouvé sa filiation depuis Gabriele Bonaparte vivant en 1567. Il avait encore fait des preuves de noblesse d'abord pour obtenir l'admission à Saint-Cyr de sa fille Elisa, née à Ajaccio en 1777, plus tard mariée à M. Bacciochi et grande duchesse de Toscane, puis en 1784 pour obtenir l'admission à l'École militaire de Brienne de son fils Napoléon, né à Ajaccio en 1769, le futur Empereur.

L'histoire de la famille Bonaparte, appelée à l'Empire en 1804, est depuis cette époque trop intimement liée à celle de la France et trop connue de tout le monde pour qu'il soit nécessaire de la raconter dans cet ouvrage. Qu'il suffise de rappeler que Charles Bonaparte ou de Buonaparte laissa huit enfants de Létizia Ramolino.

1° Joseph, né à Corte en 1768, marié en 1794 à Julie Clary, roi de Naples en 1806, roi d'Espagne en 1808, lieutenant-général de l'Empire en 1815, décédé à Florence en 1844, qui n'eut que deux filles, mariées l'une en 1822 à Charles Bonaparte, prince de Canino, l'autre à Charles-Napoléon-Louis Bonaparte, grand-duc de Berg et de Clèves, frère aîné de Napoléon III.

2° Napoléon, né à Ajaccio en 1769 ; le plus grand génie des temps modernes, empereur des Français en 1804, décédé à Sainte-Hélène en 1821, qui épousa d'abord la vicomtesse de Beauharnais, née Tascher de la Pagerie (l'impératrice Joséphine), décédée à la Malmaison en 1814, puis en 1810 l'archiduchesse Marie-Louise, plus tard duchesse de Parme. Napoléon laissa de cette seconde union un fils, Joseph-François-Charles, né aux Tuileries en 1811, appelé successivement le roi de Rome, l'empereur Napoléon II et le duc de Reichstadt, qui mourut sans alliance en 1832.

3° Elisa, élève de Saint-Cyr, mariée en 1797 à Félix-Pascal Baccioclii, créée en 1805 princesse de Lucques et de Piombino, puis en 1808 grande-duchesse de Toscane, décédée en 1820.

4° Lucien, né à Ajaccio en 1773, président du Conseil des Cinq Cents, ministre de l'Intérieur sous le Consulat, créé en 1814 par le pape Pie VII prince de Canino et de Musignano, décédé à Viterbe en 1840. Le prince de Canino avait d'abord épousé en 1795 Mlle Boyer dont il n'eut que deux filles, la princesse Gabrielli et lady Dudley-Stuart ; étant devenu veuf, il se remaria contre le gré de Napoléon Ier avec Alexandrine de Bleschamp, veuve de l'agent de change Jouberthon, et en eut un grand nombre d'enfants. Un de ses fils, Lucien-Louis-Joseph-Napoléon, fut le cardinal Bonaparte, décédé à Rome en 189S. Cette branche ne compte plus aujourd'hui qu'un seul représentant mâle, le prince Roland Bonaparte, né en 1858.

5° Louis, né à Ajaccio en 1778, marié en 1802 à Hortense de Beauharnais (la reine Hortense), fille de l'impératrice Joséphine, roi de Hollande de 1806 à 1810, décédé en 1846. Le roi Louis avait eu trois fils dont l'aîné mourut en bas âge, dont le second, Charles-Napoléon-Louis, grand-duc de Berg et de Clèves, mourut en 1831 sans avoir eu d'enfants de son mariage avec sa cousine Charlotte Bonaparte, fille du roi Joseph, et dont le troisième fut l'empereur Napoléon III, décédé en 1873. Celui-ci avait épousé en 1853 Eugénie de Montijo, comtesse de Téba (l'impératrice Eugénie), et en avait eu un fils unique, Napoléon (le Prince Impérial), né en 1856, tué à l'ennemi en 1880.

6° Pauline, mariée successivement au général Leclerc et au prince Camille Borghèse, créée en 1806 duchesse de Guastalla, décédée à Florence en 1826.

7° Caroline, née en 1782, mariée en 1800 à Joachim Murat, plus tard grand-duc de Berg, puis roi de Naples, connue après les événements de 1815 sous le titre de comtesse de Lipona, décédée à Florence en 1839.

9° Jérôme, né a Ajaccio en 1784, roi de Westphalie de 1807 à 1813, gouverneur des Invalides et maréchal de France sous Napoléon III, décédé en 1860. Le roi Jérôme, étant encore mineur, avait épousé à Baltimore en 1803 miss Elisabeth Paterson, fille d'un des principaux négociants de cette ville, qui ne mourut que le 23 avril 1879. Ce mariage, qui avait été contracté sans le consentement de sa famille, ayant été déclaré illégal par décret impérial du 21 mars 1805, le roi Jérôme se remaria en 1807 avec la princesse Frédérique-Sophie-Dorothée de Wurtemberg, décédée en 1835. Il avait eu de sa première union un fils, Jérôme-Napoléon Bonaparte, né en 1804, décédé en 1870, qui, sans être admis à faire partie de la Famille Impériale, fut rétabli le 30 août 1854 dans sa qualité de Français et maintenu le 4 juillet 1856 par conseil de la Famille Impériale dans la possession du nom de Bonaparte ; Jérôme-Napoléon Bonaparte épousa miss Williams et fut l'auteur d'un rameau non princier qui se perpétue aux Etats-Unis avec beaucoup de distinction. Le roi Jérôme eut de sa seconde union une fille, la princesse Mathilde, mariée à Anatole Demidoff, prince de San Donato, décédée en 1905, et un fils, le prince Napoléon, décédé en 1891. Celui-ci avait épousé la princesse Clotilde de Savoie, fille du roi Victor-Emmanuel ; il en a laissé une fille, la duchesse douairière d'Aoste, et deux fils, le prince Victor-Louis-Napoléon, né en 1862, et le prince Louis-Napoléon, né en 1864, général au service de l'empereur de Russie.

Alliances souveraines : Maisons de Lorraine-Habsbourg 1810, de Wurtemberg 1807, de Savoie 1859, 1888.

Principales alliances non souveraines : Colonna de Bozzi 1682, d'Ornano, Ramolino di Coll' Alto, Clary, Tascher de la Pagerie, Bacciochi, Gabrielli, Posse, Dudley-Stuart 1824, Wyse, Honorati, Ruspoli 1859, Ney de la Moskowa 1898, del Gallo de Roccagiovine 1847, Primoli 1848, Campello 1851, de Villeneuve-Esclapon 1882, de Porto-Carréro de Montijo de Téba 1853, de Beauharnais 1802, Borghèse, Murât, Demidoff de San-Donato 1841, de Moltke-Huitfeld 1896, de Cambacérès, etc..

(Chaix d'Est-Ange).

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