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LA FAMILLE de FLEURIOT de la FREULIÈRE et d'OMBLEPIED

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FLEURIOT de la FREULIÈRE et d'OMBLEPIED (de). Armes : d'argent à un chevron brisé de gueules accompagné de trois roses du même, tigées et feuillées de sinople.

La famille DE FLEURIOT DE LA FREULIÈRE ET D’OMBLEPIED appartient à la noblesse des environs de Nantes, en Bretagne. Elle est originaire de l'Anjou. D'après une information, qui ne s'appuie sur aucune preuve, elle serait venue très anciennement de Bretagne se fixer dans ce pays et descendrait d'un Jean Fleuriot qui aurait été un fils cadet d'Olivier Fleuriot, gouverneur de Lamballe, décédé en 1336, et un frère de Charles Fleuriot, auteur de la famille Fleuriot de Langle à laquelle a été consacrée la précédente notice. Il est incontestable que les armoiries des deux familles ont une grande ressemblance.

On trouvera sur celle-ci beaucoup de renseignements dans les ouvrages de Potier de Courcy, de Kerviler et de M. de la Messelière. On trouvera dans les manuscrits de Chérin le texte de l'arrêt de condamnation rendu en 1701 parle Conseil d'État et les preuves de noblesse que Nicolas Fleuriot de la Freulière fit en 1750 pour être admis parmi les pages de la Reine.

La famille Fleuriot fut longtemps dans une situation nobiliaire douteuse et, en tout cas, très contestée. On trouve que lors de la grande recherche des faux nobles commencée en 1666, trois de ses représentants, René Fleuriot, sieur de la Charpenterie, ouvrier en la Monnaie d'Angers, maître Pierre Fleuriot et son fils, maître Pierre Fleuriot, tous deux avocats en Parlement et au siège présidial d'Angers, ayant été invités par M. Voisin de la Noiraye, intendant de Tours, à produire les titres justificatifs de leur noblesse, firent, les 7 et 9 janvier 1668, la déclaration qu'ils n'avaient jamais pris, ni entendu prendre la qualification d'écuyer et qu'ils n'avaient jamais joui des privilèges de la noblesse.

L'aïeul des représentants actuels, Jean Fleuriot, sieur de la Serrie, en la paroisse de Saint-Herblon, au diocèse de Nantes, épousa, par contrat passé le 21 décembre 1606 devant notaire à Angers, Charlotte Gautier de Brulon, fille d'un conseiller maître en la Chambre des comptes de Nantes. Il partagea noblement avec ses frères et sœurs, le 13 septembre 1607, les biens de ses père et mère, Florimond Fleuriot, écuyer, Sgrde la Serrie, et Marie Belier, mariés le 22 janvier 1550. Son fils, Jacques Fleuriot, Sgr de la Serrie, épousa en 1655 Eléonor Frouin, fille d'un président au grenier à sel de Cholet. On ne voit pas qu'il ait été ni maintenu, ni condamné, lors de la grande recherche de 1666. Mais son fils, Nicolas Fleuriot, sieur d'Omblepied, domicilié à Oudon, au diocèse de Nantes, marié à Ancenis en 1694 à Anne Chapel, fut renvoyé devant le Conseil d'Etat par les commissaires chargés de la recherche des faux nobles ; il ne put faire reconnaître ses prétentions par le Conseil et fut condamné à l'amende comme usurpateur par arrêt rendu à Paris le 3 juin 1701. Il laissa un fils, Jacques-François Fleuriot, sieur de la Freulière, né à Ancenis en 1701, qui épousa en 1735 Marie Louvel, fille d'un maître de forges. Plus heureux que son père, Jacques-François Fleuriot, arriva à se faire maintenir dans sa noblesse le 19 août 1732, par arrêt du Parlement de Bretagne, après avoir justifié qu'il avait pour septième aïeul Jean Fleuriot, vivant en 1438. Il fit en 1750 de nouvelles preuves de noblesse pour obtenir l'admission parmi les pages de la Reine de son fils, Nicolas-Jacques Fleuriot de la Freulière. D'après ces preuves, Florimond Fleuriot, Sgr de la Serrie, marié en 1550, dont il été parlé plus haut, aurait été fils d'un Jean Fleuriot, sieur du Plateau, qui aurait été maintenu dans sa noblesse par arrêt du 20 décembre 1586, et aurait été le descendant d'un Denis Fleuriot qui aurait été déclaré noble le 6 mai 1471 par jugement des commissaires des francs-fiefs. L'année suivante, en 1751, Jacques-François Fleuriot obtint l'admission à Saint-Cyr de sa fille Marie-Jeanne. La méme année la représentante d'une autre branche, Marie-Simone Fleuriot de la Jumeraie, fut admise dans la même maison après avoir fait des preuves de noblesse, conservées dans les Carrés d'Hozier, qui la faisaient descendre de Denis Fleuriot, oncle de Florimond, élu échevin d'Angers en 1567. Nicolas-Jacques Fleuriot de la Freulière, le page de la Reine dont on vient de parler, fut tué au siège de Nantes en 1793. Son frère, Nicolas Fleuriot de la Freulière, né en 1738, décédé en 1824 au château d'Omblepied, fut un des principaux chefs de l'insurrection vendéenne et fut nommé en 1814 maréchal de camp et commandeur de Saint-Louis. De son mariage avec Renée de Charette il laissa un fils, Charles-Jacques de Fleuriot, officier de cavalerie, démissionnaire en 1830, député de la Loire Inférieure en 1871, décédé en 1887, qui a lui-même laissé un fils.

Jacques Fleuriot de la Freulière, Sgr de la Haute-Berge et du Plessis, chevalier de Saint-Louis, prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Angers.

(Chaix d'Est-Ange).

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