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LA FAMILLE de FLEURIOT de LANGLE

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FLEURIOT de LANGLE (de). Armes : d'argent à un chevron de gueules accompagné de trois quintefeuilles d'azur. – Devise : SEMPER FLORENT.

La famille DE FLEURIOT DE LANGLE appartient à la vieille noblesse de l'ancien diocèse de Tréguier, en Bretagne.

On trouvera sur elle beaucoup de renseignements dans les ouvrages que Potier de Courcy, Kerviler, Saulnier et M. de la Messelière ont consacrés à l'aristocratie bretonne. On trouvera dans les manuscrits de Chérin les preuves de noblesse que Jean-Marie-Jérôme Fleuriot de Langle, né à Dinan en 1749, fit en 1767 pour être admis parmi les pages de la Dauphine et celles que son frère, Sébastien-Jérôme-Charlemagne, né en 1752, fit en 1762 pour être admis à l'École militaire.

Olivier Fleuriot, décédé en 1336, fut blessé à la bataille de Courtrai ; à son retour en Bretagne il fut nommé maître d'hôtel du Duc et gouverneur de Lamballe. De son mariage, contracté en 1310, avec Marie Paterne de Bussy, il aurait eu deux fils, Charles, dont on fait l'auteur de la famille de Fleuriot de Langle, et Jean, dont on fait l'auteur de la famille de Fleuriot de la Freulière et d'Omplepied, rapportée par ailleurs.

La famille de Fleuriot figura de 1427 à 1513 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Tréguier. Elle fut maintenue dans sa noblesse le 5 août 1669, sur preuves de sept générations, par arrêt du Parlement de Bretagne. Jean Fleuriot, auquel cet arrêt fait remonter la filiation, vivait en 1427 avec son épouse, Isabeau de Kerleynou. Il était probablement le même personnage qu'un Jean Fleuriot qui était maire de Guingamp en 1423. Bertrand Fleuriot, décédé en 1497, fut abbé de Sainte-Croix de Guingamp. Pierre Fleuriot, sieur du Roudourou, en Plouizy, décédé en 1595, fut reçu en 1569 conseiller au Parlement de Bretagne ; il n'eut qu'une fille mariée à Claude Cornulier, trésorier de France et général des finances en Bretagne. René Fleuriot, Sgr de Carnabat et de Carnavalet, marié en 1557 à Marguerite de Kerléan, fut capitaine des francs-archers de Léon. Il eut deux fils :

1° Charles, Sgr de Carnabat, chevalier de l'Ordre du Roi en 1591, dont la fille unique épousa Claude d'Acigné ;
2° René Fleuriot, écuyer, Sgr de Kerguenno et de Kerlouet, qui épousa en 1593 Marguerite de Penancoet, ou en français de Chefdubois, et qui continua la lignée. Ce dernier laissa un curieux journal manuscrit que M. de Barthélemy a publié en 1878 sous le titre suivant : le Journal de René Fleuriot, gentilhomme breton (1593-1624). Son fils, Claude Fleuriot, Sgr de Kerlouet et de la Sauldraye, né à Guingamp en 1594, marié successivement en 1623 à Fiacrette le Bahezre, puis à Gillette de Coetlogon, fut nommé en 1639 chevalier de l'Ordre du Roi. Il eut de sa première union un fils, Sébastien Fleuriot, né en 1625, qui épousa en 1650 Mauricette le Bigot, héritière de la seigneurie de Langle, en la paroisse de Carnoet, dont sa descendance a conservé le nom. Le fils de celui-ci, Charles-Sébastien Fleuriot de Kermorant, Sgr de Langle, de Kerjégu, etc., marié successivement en 1678 à Anne de Kerhoent et en 1711 à Marie-Angélique de Varennes, fut convoqué par le Roi, le 31 juillet 1715, pour assister aux États de la province de Bretagne tenus à Saint-Brieuc. Il eut deux fils, Jean Sébastien et Charlemagne, qui furent les auteurs de deux rameaux.

L'aîné de ceux-ci, Jean-Sébastien, fut connu sous le titre de comte de Langle. Son fils, Paul-Antoine, chevalier Fleuriot de Langle né en 1744, officier de marine très distingué, directeur de l'Académie de marine en 1783, marié en 1784 à Georgette de Kérouartz, fit partie, en qualité de commandant de l'Astralade, de l'expédition de la Pérouse et fut massacré avec son équipage le 11 décembre 1787 dans l'île Maouna. Il laissait un fils en bas âge, Charles-Jean, comte Fleuriot de Langle, né à Brest en 1784. Celui-ci épousa en 1806 Mlle Fresnel de Pradalan. Il en eut, entre autres enfants, deux fils qui eurent dans la marine une brillante carrière :

1° Alphonse-René, comte Fleuriot de Langle, né en 1809, vice-amiral en 1871, grand-officier de la Légion d'honneur, marié à Morlaix en 1836 à Suzanne-Armande de la Monneraye, décédé en 1881, dont le fils est décédé à la Réunion en 1881 sans laisser de postérité masculine ;
2° Camille-Louis, comte Fleuriot de Langle, né à Morlaix en 1821, contre-amiral en 1879, comnendeur de la Légion d'honneur, marié à Anne-Paule de la Monneraye, décédé en 1914, qui a laissé deux fils.

Charlemagne Fleuriot de Langle, auteur du rameau cadet, fit capitaine au régiment de Penthièvre-cavalerie. Il épousa en 1748 Jacqueline de Varennes et en eut deux fils qui firent les preuves de noblesse dont il a été parlé plus haut. L'aîné de ces fils, Jean-Marie-Jérôme, page de la Dauphine en 1767, eut une existence très mouvementée, finit par épouser sa servante et mourut à Paris en 1807. Son frère, Sébastien-Jérôme-Charlemagne, alla se fixer en Hollande. Il eut des enfants dont la descendance subsiste peut-être dans ce pays.

La famille Fleuriot de Langle a fourni, en dehors des personnages mentionnés au cours de cette notice, des officiers de terre et de mer très distingués, dont plusieurs ont péri à l'ennemi, deux pages du Roi en 1753 et 1767, etc.

Principales alliances : de la Monneraye, de Kérouartz, de Sartre, Mallard de la Varende 1881, le Forestier de Vendeuvre, le Bahezre, de Chefdubois, Cillart de Kermenguy, de Derval 1764, de Kerhoent, de Coetlogon, d'Acigné, de Cornulier, de Morgan 1890, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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