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LA FAMILLE DE LA JAILLE, branche dite de MARCILLY.

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1375 : Pierre de la Jaille, rejeton tardif de Jean II, seigneur de Beuxe en Loudunois et d'Yseult de Sainte-Maure, sa seconde femme, fonde par suite d'un riche mariage, une nouvelle famille installée sur les rives de la Vienne, dans le vasselage de cette somptueuse maison de Sainte-Maure dont était sa mère (1412). Origine de sa fortune. Le château de la Mothe-Yvon et le fief de Marcilly. Ici quatre fils, toute leur vie gens de guerre. L'aîné chevalier de la compagnie de Bueil ; le second réside à Loches et environs ; le troisième fonde un rameau dont les membres sont très attachés à la maison de la Rochefoucauld.

1424 : Charles de la Jaille à Draché et à la Tour Saint-Gelin. Pierre de la Jaille reçoit les faveurs du roi Louis onzième (1454). Il se marie deux fois. Sa fille aînée Catherine absorbe au profit de ses enfants la plupart des biens de la maison (1508). Simon de la Jaille, Gilles de la Jaille vivent pauvrement (1511) à la Tour Saint-Gelin (voisinage de Richelieu). Coup d'oeil sur la situation de cette famille en Touraine au XVIème siècle. Simon de la Jaille sert comme officier dans l'arrière ban (1542) ; ses violences à Poitiers à l'encontre d'un commissaire de guerre qui le fait arrêter et poursuivre (1549) ; sa détention à Paris puis à Angers. Sa mise en liberté suivie de son assassinat à la Tour Saint-Gelin, à l'instigation du dit commissaire (1555). Procès criminel et sanction.

1478 : Aymar de la Jaille, sénéchal de Nouâtre, relève l'église de Marcilly : enfeu, armoiries. Charles son fils tué à Pavie, fondation d'une chapelle en son souvenir, dans le château de la Roche-Ramé (1526).

1473 : La postérité continuée par René IV de la Jaille, second fils de Pierre et de Jeanne du Raillay, d'abord clerc investi de bénéfices ecclésiastiques (en 1473), puis marié (vers 1478) et seigneur de Marcilly (1495). Démêlés avec sa soeur Catherine au sujet de la terre de la Motte-Yvon. Guillaume II , son fils (seigneur de Marcilly, de Breuil, la Garde, la Tour-Balan et la Fuie-de-Nancré), les continue, en tire quelques avantages, achète des fiefs. Guillaume II de la Jaille avait épousé, en 1499, Yolande de la Barre, fille de Guy de la Barre et de Yolande de Rohan. Leurs enfants furent : René V de la Jaille, François, Jean (prieur de Saint-Jacques La Lande, dépendance de Bois-Aubry, dans la paroisse de Neuilly), Catherine (unie à Jean du Rivau, seigneur de Villiers-Boivin) et Françoise (mariée avec : 1° Pierre Gillier, seigneur du Passant ; 2° René de Chergé, seigneur de Ruault-Persil). René V, fils de Guillaume et né vers 1500 [Note : Il se trouvait en 1515 sous la tutelle de sa mère], reprend situation en Touraine, par la succession de sa cousine, Françoise, dame de la Roche-Ramé, morte sans hoirs (peu avant 1550). Il mourut l'année 1560, laissant de Jeanne de la Bodinière, deux filles : 1° Yolande (unie à François du Raynier, dans la paroisse de Verneuil-le-Château, dont le fils Dominique possédait la Roche-Ramé, en 1600) ; 2° Marguerite (mariée par contrat du 17 juillet 1553, passé à Chinon, avec Etienne de Marcay).

1688 : François IV de la Jaille (second fils de Guillaume II et de Yolande de la Barre), frère de René V, continue la famille, dont les générations végètent sur des biens insuffisants. Epoux en 1530, de Charlotte de Saint-Jouin. Voici les noms des trois fils de François de la Jaille : 1° Claude III (né en 1590, marié à Gabrielle Bégaut, seigneur des Bellonnières, Touchaut, le Breuil et la Fondrière, décédé le 20 février 1645, laissant 3 enfants : Claude IV [Nota : Claude IV épouse Françoise le Simple, veuve, en 1659, et n'a qu'une fille Louise], René, et Gabrielle, femme de François de la Grange, en 1645) ; 2° René ; 3° Mathurin (auteur des seigneurs du Thou et de Molante). Vie de province, obscurité, décadence. Les alliances continuent à être excellentes, et les relations les meilleures avec tout ce qu'il y a de mieux dans la contrée.

 

Branche de Marcilly-Thou.

1580 : Mathurin de la Jaille, troisième fils de François IV et de Charlotte de Saint-Jouin, se transporte, par son mariage en 1580 avec Françoise d'Averton (fille de Jean d'Averton, seigneur de Thou, en la paroisse d'Yseures), sur la frontière de la Touraine et du Berry, dans la paroisse d'Yseures, et devient possesseur de cette antique seigneurie de Thou, douée d'une résidence agréable, que ses descendants habiteront ou posséderont jusqu'à la veille de la Révolution. René VII fils de Mathurin (né vers 1582, marié le 13 février 1600, à Tours, avec Françoise Gillier, fille de Jacques Gillier et de Jacquette d'Orfeuille), s'en assure la totalité en remboursant les droits de sa soeur utérine Antoinette, épouse de Bertrand de Toladu (1619). Son union. Sa mort, à l'âge de 40 ans, à Verneuil au temps des guerres contre les protestants du midi (1622-1623). Sa veuve, remariée avec Roch Ysoré, réside au château de Verneuil (1624), près de Richelieu, et partage ses biens entre ses enfants : 1° Jacques Ier qui suit ; 2° René VIII, auteur du Rameau de Doucé ; 3° Eléonore, mariée en 1629, avec Pierre Bellivier, seigneur de la Forêt, résidant à Poitiers, fils de Marie Gillier de la Forestange ; 5° Madeleine, femme de Pierre de Chergé, seigneur des Aunaies, et décédée le 17 août 1680 ; 6° Françoise, unieà Gautier du Verdier, seigneur de la Bastide, décédé avant 1646.

1623 : Jacques Ier de la Jaille, fils aîné de René VII, est gouverneur du château de Nouâtre (actes de 1624, 1631 et 1637) [Note : Cette antique forteresse du Xème siècle, fut reconstruite en 1464] pour la maison de Rohan-Montbason, position très coûteuse qui l'entraîne à de fortes dépenses ; il emprunte ; il liquide ; pourtant il recueille la part de succession paternelle et maternelle de son frère Moïse mort au service. Grand seigneur et grand dissipateur, se marie trois fois [Note : avec 1° Madeleine Chasteignier, fille d'Edmond, seigneur d'Andonville, et de Marie Fumée, demeurant au château de Marigny (en 1624) ; 2° Claude de Quineuf ou Guineuf (en 1642) ; 3° Marie Philibert (en 1653)] et meurt insolvable (en 1675). Il laissa plusieurs enfants : 1° Edmond qui suit ; 2° Antoine Ier, auteur de la branche de Molante ; 3° Jacques III, auteur du rameau de l'Esle (l'Ile) ; 4° et 5° Madeleine et Louise.

1683 : Edmond de la Jaille, seigneur de Verneuil et de Thou, né vers 1630, fils et successeur du précédent, Jacques Ier de la Jaille, se voit obligé de régler une succession très embarrassée. Edmond avait épousé, à Yseures, le 13 janvier 1661, Marie Frouin, fille de Claude Frouin, et de Marthe Gazeau, résidant à Yseures. Thou est saisi ; il le rachète avec les fonds provenant de la dot de sa femme, subrogée à ses droits. Edmond est le fermier de Thou (1687), pour sa femme séparée de biens et pour ses enfants. Vie obscure, dans un pays pauvre, longue existence monotone, attristée par des infirmités (1710-1712). Onze enfants : 1°Marie, née le 1er décembre 1663 et mariée à Jacques du Taillis ; 2° Madeleine, née le 2 janvier 1665 et mariée à André de Néron ; 3° Edmond, né le 14 août 1666 ; 4° François, né le 23 septembre 1667 ; 5° Jean, seigneur de Thou ; 6° Louis, né le 15 août 1671, décédé en 1732 ; 7° Geneviève, née le 29 juin 1672, mariée après 1702 avec François de Ricoux, seigneur de Chinon ; 8° Jacques, né le 10 décembre 1675 ; 9° Madeleine, née le 18 juillet 1676, décédée en 1676 ; 10° Madeleine, née le 26 septembre 1677 ; 11° Jeanne, née le 16 mai 1680. Les aînés des enfants disparaissent avant leur père. Un gendre avance les fonds nécessaires à la communauté et prend habitude de se considérer comme le maître au logis.

 

Branche de Marcilly-Molante.

1666 : Antoine Ier de la Jaille (second fils de Jacques Ier et de Madeleine Chasteignier), frère puîné d'Edmond, a fondé le rameau de Molante, dans une résidence qui lui vient de sa mère ; il est paroissien de Saint-Pierre-de-Maillé, vassal d'Angles et voisin du château de Thou, domicile de son frère aîné. Il épouse l'an 1666 dans l'église d'Yseures, Françoise de Grailly, appartenant à une famille de la paroisse d'Angles qui se disait cadette des comtes de Foix et en portait les armes. Cette branche multiplie tant à Molante qu'à La Rochelle où elle possède un hôtel et où ses membres vont résider par intervalle ; elle pousse des rejetons jusqu'à la Cour, où l'on trouve un garde du corps, des élèves de Saint-Cyr, et croit-on, un aumônier des Invalides, sortis de ses rangs. Antoine décède le 30 novembre 1684 (inhumé dans l'église de Saint-Pierre-de-Maillé) et laissent : 1° Antoine II qui suit ; 2° Jacques, mort jeune ; 3° Marie, née à la Rochelle, le 18 janvier 1671 ; 4° Jean, né à la Réorthe, le 26 avril 1672, et décédé le 3 juin 1738 ; 5° Alexandre, né à la Réorthe, le 4 mai 1673 ; 6° Charlotte, née à la Réorthe, le 14 juin 1674 ; 7° Etienne, né à la Réorthe, le 31 mai 1676 ; 8° Marianne ; 9° Françoise, née à la Rochelle, le 27 septembre 1679

1687 : Antoine II de la Jaille, né à Thou, en 1668 (décédé le 10 septembre 1732), seigneur de Marcilly et de Molante, a vendu Marcilly, en 1680, à Jean d'Armagnac, dont la famille possédait la Mothe-Yvon depuis la fin du XVIème siècle [Note : Antoine II avait épousé, à 19 ans, le 28 janvier 1687, Sylvine de Thianges, âgée de 30 ans, fille de Sylvin de Thianges, seigneur de Puygirault, et de Louise de Rys]. Deux fois marié : 1) avec Sylvine de Thianges dont il a Jacques II de la Jaille, seigneur de Molante, né le 21 mars 1688, qui suit ; 2) avec Marie Chasteignier (fille de Roch Chasteignier, et de Charlotte de Couhé-Lusignan) dont il a Alexandre, né le 1er janvier 1693, décédé en 1714, et Etienne, né le 18 mai 1694 qui fonda le rameau du Lussay. Jacques II (M. de la Jaille-Molante), son fils, résidant à La Rochelle est poursuivi pour faire « le prédicant » (1746). Deux fois marié, Jacques II laisse neuf enfants : A) de Marthe Desmons, sa première femme : 1° Jacques décédé après 1735 ; 2° François ; 3°Louis-Antoine, décédé en 1742 ; 4° Marie-Anne, née en 1723, décédée le 8 avril 1749 (dont " Louis, fils naturel patre incognito " baptisé à l'église de Maillé le jour de sa naissance, le 15 octobre 1739) ; B) de Marie Ardouin, se seconde femme, épousée à Saint-Pierre de Maillé le 1er octobre 1734 : 1° Anne, née le 30 août 1735, décédée le 4 août 1738 ; 2° Jeanne, née le 13 juillet 1737 ; 3° Antoine III, né le 28 août 1739, qui suit ; 4° Marie-Marthe, née à Paris et décédée en 1742 ; 5° Marie-Madeleine, née le 1er août 1743. Antoine III de la Jaille, seigneur de Molante, meurt au service (vers 1766), dépouillé des biens de son héritage, Molante ayant été vendu en 1767 aux sieur et dame de Charraut (Antoine Fumée et Elisabeth de Béchillon) au profit des créanciers de son père. Louis, frère puîné d'Antoine, est vraisemblablement « le chevalier de la Jaille » qui périt à Froidefont sous les yeux de Charette, dans les dernières convulsions de la guerre de Vendée (le 21 février 1796).

 

Rameau du Lussay.

1790 : Un autre Antoine IV de la Jaille (né à Saint-Pierre de Maillé, le 28 juillet 1736), fils aîné d'Etienne de la Jaille (né en 1694, fils puiné d'Antoine II et de Marie Chasteignier, et époux de Marie de Gréaulme), sieur de Lussay [Note : le manoir du Lussay, se trouve dans la paroisse de Saint-Pierre de Maillé, relevant de la baronnie d'Angles], et cousin germain du précédent, s'est rendu illustre dans l'artillerie, par le rôle que les événements de la fin du XVIIIème siècle lui firent jouer dans la vie de Napoléon Bonaparte. Ses états de service, son arrivée à Ajaccio, sa résistance à l’émeute ; rapport de Napoléon sur son compte (1791) ; la Jaille du côté de la discipline et du devoir ; Bonaparte (qui le croirait) défenseur de l'anarchie et de la révolte, Taine, Arthur Chuquet et Marcaggi [Note : Marcaggi, auteur de la Genèse de Napoléon Ier, cite Antoine de la Jaille, prisonnier de l'émeute comme ayant été délivré à la demande de Madame Laetitia Bonaparte, mère de Napoléon] .

 

Rameau de L'Ile.

1668 : Cette branche de Molante, extrêmement prolifique, a produit encore le rameau des seigneurs de l'Ile et de Vaux, petits fiefs dépendant de Molante même. Jacques III de la Jaille (fils unique de Claude de Guineuf et Jacques Ier, seigneur de Marcilly et de Thou), frère d'Edmond et d'Antoine Ier en est l'auteur. Né en 1646, Jacques III épousa, à 22 ans, le 27 novembre 1668, dans l'église de Maillé, Marie Auboutet. Plus ils sont pauvres, plus ils ont d'enfants. Celui-ci en a dix de sa première femme (Marie Auboutet), qui meurt à la peine le 10 mars 1681, âgée de 32 ans, et deux de la seconde (Françoise de Grailly, épousée le 6 juin 1682). Voici les enfants de Jacques III et de Marie Auboutet : 1° Jacques, né le 14 août 1669, décédé à 5 semaines ; 2° Silvain, né le 25 juillet 1670, décédé le 10 octobre 1670 ; 3°  Sylvain, né le 24 juillet 1671 à Molante et qui suit ; 4° Honoré, né le 21 mai 1672, décédé en 1735, époux de Catherine Jarrigeon, décédée en 1741 ; 5° Pierre, né le 29 juin 1674, décédé le 24 juillet 1674 ; 6° Jacques, né le 18 avril 1675 ; 7° Pierre, né le 9 septembre 1676 ; 8° Marie, née le 10 avril 1677, mariée à Jacques de Marans ; 9° René, né le 1er octobre 1678 ; 10° Louise, née le 5 avril 1680, décédée en 1681. Voici les enfants de Jacques III et de Françoise de Grailly : 11° Louis, né le 15 mars 1683, seigneur de Salvert, et époux de Madeleine de la Coussaye le 20 février 1716, sans postérité ; 12° Honoré, né le 13 juillet 1684. Il a trente-neuf ans quand à Angles, le jour même de l'arrivée des Dragons, envoyés pour soumettre les protestants de la contrée, s'étant permis peut-être une protestation un peu vive à la barbe de ces garnisaires, il est mis à mort par deux d'entre eux (le 30 octobre 1685). De ses nombreux enfants un seul fait race, Silvain de la Jaille (né à Molante, le 24 juillet 1671, et époux de Jeanne Canche), père de : 1° Jean (né en 1708), page du duc d'Orléans (1726) mort célibataire (tué à la bataille de Guastalla, en 1734) ; 2° Clémetine-Anastasie-Silvie ; 3° Marie-Julie, née en 1710, mariée en février 1746 à André-Antoine de Sabran, seigneur du Biosc, dite vicomtesse de Sabran, et décédée à Paris le 23 décembre 1755, âgée de 45 ans.

 

Rameau de Doucé.

1646-1769 : René VIII de la Jaille, seigneur de Doucé (hameau de la commune de Rilly, canton de l'Ile Bouchard, arrondissement de Chinon, en Indre-et-Loire) est le troisième fils de René VII, seigneur de Marcilly et de Françoise Gillier. Marié à Marie Martin, René VIII en eut trois fils : 1° et 2°, François et Jean qui moururent célibataires ; 3° Pierre IV, qui suit. Pierre IV de la Jaille, seigneur de Doucé, rendit aveu de sa terre en 1710. Il épousa : 1° Gabrielle-Anne Canche, dont il n'eut pas d'enfants ; 2° Angélique de Rigné, fille de François de Rigné, seigneur de la Tour Saint-Gelin, et de Madeleine de Chergé, dont il eut : 1° Marie-Catherine, épouse de françois de Marguerie, puis de Mathieu du Villiers ; 2° Perrine Félicité, mariée en 1733, avec Gabriel du Chilleau, seigneur de la Tour-Savary, près de Châtellerault, qui en eut vingt-quatre enfants. Doucé, appartenait en 1769, à Gabriel-Louis du Chilleau, chevalier, seigneur de la Tour-Savary, lieutenant général de la sénéchaussée de Châtellerault, fils et héritier de Perrine de la Jaille (M. DE BRISAY).

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