|
Bienvenue chez les Faouëtiens |
LE FAOUET |
Retour page d'accueil Retour Canton de Lanvollon
La commune de Le Faouët ( Ar Faoued) fait partie du canton de Lanvollon. Le Faouët dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Trégor / Goëlo - Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE du FAOUET
Le Faouët vient du breton « fao » et « etum » (lieu planté de hêtres).
Le Faouët est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Pommerit (couverte jadis par une vaste zone forestière).
Le Faouët (Fauet) est cité dès 1330 (lors du procès de canonisation de Saint-Yves). En effet à cette époque " Jean Autred, recteur de l'église du Faouet, au diocèse de Tréguier, âgé de 50 ans " (témoin n° 50 et n° 171) dépose lors de l'enquête sur la vie de Saint Yves.
Il y a une paroisse du Favoet dès 1442 (lettres de Jean V, n° 2579). Un acte de 1498 la dit " trève de Quemper-Guezennec ". On signale à Faouët la présence probable des templiers au lieu-dit Kerfreuzer, ce que semble confirmer l'existence de la chapelle Notre-Dame de Kergrist.
L'ancienne paroisse du Faouët dépendait de l'évêché de Tréguier et avait pour subdélégation Pontrieux. Elle ressortissait au siège royal de Lannion et la cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse du Faouët dépendait du doyenné de Lanvollon. La paroisse du Faouët élit sa première municipalité au début de 1790 (le 1er maire est Yves Boizard).
On rencontre les appellations suivantes : Fauet (en 1330), Eccl. de Favoet (vers 1330 et à la fin du XIVème siècle), Par. du Favoet (en 1441), Faüet (en 1464). Le nom actuel (sans tréma) se rencontre en 1637 et devient officiel en 1801 (arrêté du 5 brumaire an X). Le tréma existe depuis 1861.
Note 1 : la commune du Faouët est formée des villages : Traou-Faouët, Kervasdoué, Kervin, Rue-Fardel, Boscave, Kerbiette, Lan-Faouët, le Foullé, Balaren, Kerlivan, Keruza, Benoas, Kergoignan, Traou-Voas, Kerdonnal, Kervégan, Kerallain, Kervié.
Note 2 : Liste non exhaustive des recteurs de LE FAOUET : Yves Falegun, décédé en 1718. - Charles le Toullec (1718661729). - Rolland le Roux (1729-1760), curé à Plésidy. - Guillaume Jouan Jan (1760-1783). - Yves Duval (1783-1790), etc ...
PATRIMOINE du FAOUET
l'église Saint-Hervé (1885-1887), édifiée par l'architecte Théodore Maignan. Elle comprend une nef avec bas côté de six travées, pas de transept, et un choeur. L'édifice actuel, de style XIIIème siècle, fut construit par M. Gras, entrepreneur, sur les plans de M. Maignan, architecte. Les travaux commencèrent le 19 mars 1885. La première pierre de la nouvelle église est bénie le 21 juin 1885. La première messe y est célébrée le 3 avril 1887. Les panneaux, réunis dans l'autel restauré au XXème siècle, proviennent des autels de la Vierge et du Sacré-Coeur de l'ancienne église et datent de 1660 (restaurés au XXème siècle). L'autel et le retable en bois polychrome, oeuvre du sculpteur Yves Corlay le Jeune, datent du XVIIIème siècle (entre 1773 et 1776). "Statues anciennes de saint Hervé, sainte Vierge, saint Jean, sainte Anne, saint Joseph, saint Yves, sainte Marguerite, saint Roch en costume espagnol. Dans la sacristie, groupe de la Flagellation " (R. Couffon). Les autels latéraux et la chaire datent du XVIIIème siècle. L’on a placé récemment le groupe de l'Ecce Homo (plus exactement que groupe de la Flagellation) au dessus de l'autel latéral sud. L'église abrite une statue de saint Roch en bois polychrome et datée du XVIIIème siècle, ainsi qu'un reliquaire qui date de 1773 et qui contient des reliques de saint Hervé (don de l'évêque de Nantes). La bannière de procession, qui représente saint Hervé, date du XIXème siècle ;
la chapelle Notre-Dame de Kergrist (XV-XVIème siècle), construite par les seigneurs Coatmen ou Coëtmen. Les armes de ces derniers sont gravées dans le choeur. L'édifice comporte une nef unique et une petite chapelle au nord. Le pignon ouest date de 1650 (l'ancien pignon s'est écroulé en 1648). Le clocher date de 1772. On y voit une sablière (XVème siècle) sculptée d'animaux et de personnages grotesques. Un vitrail date de la fin du XIXème siècle. " Vendue nationalement en 1794, elle fut achetée par Yves Pierre, Yves Bouézard et Guillaume Sébile qui la rendirent au culte. Mobilier : Elle possédait un grand nombre de statues du XVIème siècle presque toutes dérobées au XXème siècle : N.-D. de Kergrist, saint Jean-Baptiste, saint Jean l'évangéliste, saint Guillaume, sainte Hélène, saint Cado, saint Joseph " (R. Couffon). La statue de saint Cado date du XVIIIème siècle ;
le calvaire de Keruzal ou Croaz Keruzal (XVIème siècle) ;
la croix de Kergrist (XVIème siècle) ;
le château de Kervasdoué (XVIème siècle), remanié vers 1890 ;
A signaler aussi :
l'établissement de Kergrist (époque gallo-romaine) ;
la motte castrale de Kerfreuzer (époque gallo-romaine) ;avec un atelier de potier ;
des vestiges de fortifications à Questel ;
A noter la présence de plusieurs toponymes du type Coz-Castel (vieux-château) et Coz-Quérou (vieux village).
Voir " Informations diverses sur la ville de Le Faouët ".
ANCIENNE NOBLESSE du FAOUET
La seigneurie du Bois de la Roche relevait de Pontrieux-Frinaudour et possédait jadis un droit de moyenne et basse justice. Son auditoire se situait d'abord au village du Drenic puis à Pontrieux. Propriété de Pierre de Tréméreuc au début du XVIIème siècle. Cette seigneurie est vendue en 1735 par Pierre François de Trémereuc à Jean Sébastien Fleuriot, comte de Langle qui l'annexe à Kerlouët.
La seigneurie de La Feillée possédait jadis un droit de haute, moyenne et basse justice. Elle a été regroupée avec la seigneurie de Langarzeau (en Pludual). Propriété de la famille de Coatmen (au XIVème siècle) et de la famille de La Feillée (au XVème siècle). Cette seigneurie est vendue en 1644 par Gilles Huchet de La Bédoyère à François de Ploesquellec (sieur de Keruhel) puis passe dans la famille Fleuriot.
La seigneurie de Munehore (ou Menehore) en Le Faouët est mentionnée à la fin du XVIIIème siècle comme possédant un droit de moyenne et basse justice. Cette juridiction est annexée dès 1642 par celle de Kerlouët. Propriété de François de Trolong (en 1573) puis de Claude Fleuriot (dès 1642).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Tréguier de 1481, on comptabilise la présence de 8 nobles de Le Faouët (il y en avait un seul en 1426) :
ALLAIN : défaillant ;
Guiyomar COLLET : porteur dune brigandine et comparaît armé dune pertuisane ;
Olivier GOLOBART : porteur dune brigandine et comparaît armé dune couleuvrine ;
Richard LE COET : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Charles LE RUGUEN : porteur dune brigandine et comparaît armé dune pertuisane ;
Jehan PENANCOET : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Jehan PERRIGAN : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Alain POULDOURAN : porteur dune brigandine et comparaît en archer.
Dans une "Montre" de Tréguier en 1503 (Archives Départementales des Côtes d’Armor, 1 C 184 et 74 J 49), plusieurs nobles de Le Fauoet (Le Faouët) sont mentionnés :
- Jean Prigen et Allain Penhoet à cheval en brigandine manches faldes sallade gorgeline espée et javeline "et luy est inioinct au 1er mandement avoir arc et trousse".
- Guio comparu par Jean Collet à cheval en brigandines sallade gorgeline espée et javeline "et luy est inioinct au prochain mandement avoir arbalestre et traict".
- Pierre du Boys comparu à cheval en brigandines et sallade gorgeline et espée "et luy est inioinct au 1er mandement avoir arc et trousse".
© Copyright - Tous droits réservés.