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FEGREAC

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La commune de Fégréac (bzh.gif (80 octets) Fegerieg) fait partie du canton de Saint-Nicolas-de-Redon. Fégréac dépend de l'arrondissement de Châteaubriant, du département de Loire-Atlantique.

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de FEGREAC

Fégréac vient, semble-t-il, de "ficarium" (figuier).

Le territoire de Fégréac faisait à l'origine partie de la ville gallo-romaine de Durétie fondée au Ier siècle avant notre ère. Cette ville est détruite lors des invasions barbares du Vème ou Xème siècle.

Ville de Fégréac (anciennement en Bretagne).

En 1128, Conan le Gros confirme la possession de la paroisse de Fégréac par l'évêque de Nantes. En 1238, la construction d'un pont de bois permet de relier les deux rives de la Vilaine. Le 12 août 1545, François Ier (suivant lettres données à Arques), ordonne la destruction des écluses de la paroisse de Fégréac, afin de rendre la rivière d'Isac navigable.

Ville de Fégréac (anciennement en Bretagne).

L'histoire de Fégréac est étroitement liée à celle des barons de Rieux. En 1345, Jean Ier de Rieux fonde, près du château, un monastère pour sept frères. En 1386, le ministre Trinitaire, Frère Jean Mounier, obtient de l'Official de Nantes l'autorisation de bâtir une chapelle à La Béraudaye (ou Braud) en Fégréac, dont la desserte était confiée aux Trinitaires de Rieux. Léon Maître écrit qu'en 1431 "les pèlerins traversant la Vilaine trouvaient tous les secours dont ils avaient besoin, des aumôneries leur étaient ouvertes sur les deux rives du fleuve ; elles étaient l'oeuvre des Trinitaires : l'une se dressait près du château de Rieux et l'autre à proximité de la chapelle Saint-Jacques de Fégréac". Le premier aveu connu pour la seigneurie de Fégréac remonte au 12 décembre 1470 (il s'agit d'un aveu fait par Jean, sire de Rieux, au duc de Bretagne).

Ville de Fégréac (anciennement en Bretagne).

 

Ville de Fégréac (anciennement en Bretagne).

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PATRIMOINE de FEGREAC

l'église Saint-Méréal (1861). Cette église remplace un sanctuaire du XVIIème siècle qui était en forme de croix latine avec une flèche en haut de la nef et des fenêtres carrées. La chapelle de l'ancienne église est bénie en 1764. Le clocher de l'église actuelle date de 1870. Le Chemin de Croix est l'œuvre du peintre Edouard Cabane ;

Eglise de Fégréac (anciennement en Bretagne).

la chapelle Saint-Joseph (XIII-XVIème siècle - 1864), située à La Touche-Saint-Joseph. La chapelle est agrandie au XVIème siècle afin de servir d'église paroissiale jusqu'en 1608. Réparée en 1864 et restaurée en 1937. Anne de Bretagne aimait venir prier dans la chapelle du manoir de La Touche ;

Chapelle Saint-Joseph à Fégréac (anciennement en Bretagne).

la chapelle Saint-Armel (XIVème siècle), située à La Touche-Saint-Armel. Cette chapelle appartenait jadis à la frairie de Saint-Armel, avant d'être abandonnée en 1573. Elle est incendiée en 1793 par les Bleus puis restaurée au XXème siècle (vers 1989). Située près du hameau du Broussay, elle était la propriété des seigneurs du Broussay de 1535 à 1789 ;

Chapelle Saint-Armel à Fégréac (anciennement en Bretagne).

la chapelle de la Madeleine (XIIIème siècle - 1780), située place de la Madeleine. Cet édifice a servi de maladrerie et d'école (sous l'Occupation). Saint Vincent Ferrier y aurait rencontré des lépreux ;

Chapelle de la Madeleine à Fégréac (anciennement en Bretagne).

la chapelle Saint-Jacques (XIV-XVème siècle – début du XVIIIème siècle), située près de l'écluse de Bellion. On venait implorer Saint-Jacques afin de se protéger de la foudre, des orages et de la fièvre. Cette chapelle est reconstruite au XVIème siècle, puis vers 1700 par messire Jacques Fossé, recteur de Fégréac. Cet édifice eut à subir des actes de vandalisme en 1944 avant d'être restauré vers 2000. A noter que la chapelle Saint-Jacques était primitivement desservie par les Trinitaires de Rieux. Suite à la vente des terres de Rieux, la chapelle est laissée à l'abandon, avant d'être reconstruite au XVIème siècle. Dubuisson Aubenay écrivait en 1636 qu'il avait vu "un tumulus romain. Au pied, il y avait une chapelle à présent ruinée". Le portail gothique au cintre à double cordon, que l'on peut toujours voir aujourd'hui, apparaît comme le plus sûr vestige de la chapelle des Trinitaires. Si l'on en croit la tradition, une partie des pierres aurait été utilisée au cours des guerres de Religion, par un prêtre de La Roche-Bernard qui construisit sur son emplacement un oratoire destiné à abriter la statue de Saint-Jacques qu'il avait sauvée de son église occupée par les Huguenots. La statue de saint Jacques, en plâtre, date du XV-XVIème siècle. La statue de saint Antoine, en bois, date du XVIIIème siècle ;

Chapelle Saint-Jacques à Fégréac (anciennement en Bretagne).

Nota : Lorsque le chancelier Henri de Guénégaud, marquis de Plancy, conseiller ordinaire du Roi, commandeur de ses ordres, secrétaire d'Etat, fit l'acquisition des terres de la seigneurie de Rieux, ce Ministre d'Etat délégua Messire René de Theillac pour le suppléer. Ce chevalier vint le 2 septembre 1662 remplir sa mission. Il visita la paroisse de Fégréac, les terres vendues et circuita autour de l'église et des chapelles pour en prendre possession : puis il arriva, dit le titre où nous puisons ces lignes, en lieu dit Saint-Jacques. "Ensuite ayant été proche le pont de Rieux en la Frairie de Henrieux, nous avons trouvé un vieil emplacement et masure qu'on nous dit avoir été autrefois la chapelle de la Braudaie, dédiée à saint Jacques ; en quel emplacement, le dit sieur du Plessis de Theillac a fait bécher, puis circuiter et environner, et a appris que lorsqu'elle était en état, le Ministre de Rieux et ses religieux étaient obligés d'y faire le service divin et même d'y dire les vespres à certains jours".
La chapelle de Saint-Jacques actuelle ne peut être celle pour laquelle de pareilles prescriptions furent établies, car les dimensions à l'intérieur sont à peine de trois mètres. Une construction de cette sorte pouvait tout au plus marquer une tombe. Mais la tradition conserve le souvenir d'une ancienne église, et l'on montre deux pierres de deux mètres de longueur, l'une verticale surmontée d'une croix, l'autre couchée, qui ont appartenu aux anciennes constructions.
Lorsque les Trinitaires de Rieux reçurent l'obligation de célébrer les saints offices dans l'église de Saint-Jacques, le pont de Rieux existait : les religieux, d'ordinaire au nombre de cinq, logeaient au château. Il était naturel que ces ecclésiastiques fissent 800 mètres pour aller de leur séjour à l'église de la Braudaie. La butte Saint-Jacques a conservé le nom de Brau, et lorsque, dans le pays, on veut désigner la garenne de Saint-Jacques, on dit la ville de Brô ou Braud. Cet usage de traverser la Vilaine pour aller dire la messe en Fégréac, s'est conservé pendant longtemps ; aussi voyons-nous dans la Vie de M. Orain, par M. le chanoine Cahour, que le trinitaire Tual n'ayant pu un jour de la Pentecôte dire la messe à la chapelle Saint-Joseph, de nombreux habitants voulurent se rendre a Rieux pour y entendre la messe du matin : mais que le premier flot du mascarin survenant, le chaland se remplit et que treize personnes périrent.
Nous voici en présence de vénérables ruines qui précédèrent la construction du couvent des Trinitaires à Rieux. Comment ces ruines se sont-elles amoindries pour former le bâtiment si exigu appelé la chapelle de Saint-Jacques ? Avant de l'expliquer, nous ajoutons que la haute justice seigneuriale de la Touche Saint-Joseph, appartenant à des gentilshommes de la chambre du Roi, semble avoir été satisfaite de cet état de choses ; car vu l'abandon de la chapelle de Saint-Jacques, les offices se faisaient à celle de Saint-Joseph, tout à fait privative à la châtellenie de la Touche. Les enfants de la frairie de Henrieux y apprenaient le catéchisme, les Révérends Pères trinitaires trouvaient au château un cordial accueil. C'est par cette raison que la chapelle de la Touche agrandie servit de paroisse jusqu'en l'année 1608, époque de la construction de l'église de Fégréac qui vient de disparaître, remplacée par un, élégant bâtiment.
Les vassaux de la haute cour de Rotz dont les domaines ressortaient du conseiller au parlement de Bretagne, aussi châtelain de la Touche, venaient entendre la messe à la chapelle Saint-Joseph, car celle de Rotz , consacrée à sainte Anne, n'avait pas de prêtre pour la desservir.
Lorsque le château de Rieux fut démantelé par ordre de la duchesse Anne qui eut à se plaindre du maréchal de Rieux, son tuteur, les hauts donjons, d'abord surmontés de catapultes qui servirent si puissamment à repousser les Normands sous Raoul III de Rieux, tombèrent devant le mécontentement de la Reine. Dans les derniers temps les moulins à vent avaient succédé, sur les quatre tours du château, aux machines de guerre. La vue de ces ruines affligea les puissants sires de Rieux. Leur importante famille se retira en ses châteaux et surtout en celui de la Forêt-Neuve. Bientôt les terres de Rieux furent vendues, le pont abandonné tomba de vétusté et l'église de Saint-Jacques subit le même sort.
Le protestantisme se répandit d'ailleurs sur la contrée, les sires de Rieux, de la Rochebernard, de Pontchâteau, de Rohan et d'autres suivirent les bannières de la réforme : on prétend qu'alors un prêtre de la Rochebernard voyant la désolation s'étendre sur son église, s'enfuit, emportant avec lui une statue vénérée. Après quelques jours d'un parcours difficile, il arriva près de la Vilaine aux ruines de Braud. Il eut la pensée d'y construire un oratoire pour déposer la statue de saint Jacques : on explique ainsi la présence des deux statues dans la petite chapelle. Il se servit pour cette construction des pierres de l'ancienne église. Tout concourt pour affirmer cette tradition. La chapelle semble avoir été construite vers le XVIème siècle, près d'un fossé détourné pour elle. Les arbres qui sont aujourd'hui sur ce fossé paraissent âgés de trois Cents ans. Les pierres du cintre de la porte ont la date du XIIIème siècle : il paraît que le constructeur, peu habitué à de pareils travaux, n'a pu remplacer la première pierre sur laquelle s'appuie la voûte du côté de l'épître. La porte est remarquable par un double cordon arrondi qui s'élève de chaque côté jusqu'au milieu de l'église et dont la base présente la forme de la lettre V. La porte principale de la tour de Redon, qui date du XIIIème siècle, est ornée de la même manière. L'intérieur de la chapelle est sans pavés, et n'a point de décorations : deux gradins sont sur l'autel. Au milieu, dans une niche, est une des statues de saint Jacques. A gauche, sur une pierre d'attente, est inclinée une seconde statue plus grande et plus élevée que la première. Les deux sont recouvertes des coquilles de pèlerins. Les murs à l'intérieur ont reçu diverses fois des couches de badigeons. On monte à l'autel par une marche de huit centimètres. Un cimetière était placé près de la chapelle. Le mur qui l'entourait, construit à chaux et sable, retrouvé il y a quelques années, semble indiquer les fondations de l'église. Alors en réparant la route on découvrit des tombes nombreuses. Le pourtour semblait une véritable nécropole. Une pierre d'un mètre de longueur sur 30 centimètres de largeur se trouve à l'intérieur près de la porte dont le seuil est absent. Il serait intéressant de relever cette pierre et peut-être trouverait-on un nom, une indication historique. Les habitants de Henrieux prièrent le curé, il y a quelques années, de dire la messe à Saint-Jacques le jour de la fête patronale. Le pasteur répondit que la chapelle était trop peu élevée pour y célébrer le saint sacrifice. La réponse fut prise au sérieux et le fermier du pâtis de la Touche, gardien de la clef de la chapelle, en a fait exhausser d'un mètre les murs et la toiture. Le disparate des vieux murs et des nouveaux ajoute à l'originalité de la construction. Ce lieu est en grande vénération dans le pays, le saint en est le protecteur contre la foudre et les orages. Il est invoqué contre les fièvres. Souvent, dans ce but, de nombreuses neuvaines se font à Saint-Jacques, neuf personnes s'assemblent, font trois fois à genoux le tour de la chapelle et déposent sur l'autel une modeste offrande, et ces offrandes, réunies et remises il y a peu de temps au curé de Fegréac, ont produit une somme, de plus de cinquante francs.
La chapelle avait autrefois, du côté du midi, une petite fenêtre qui est bouchée aujourd'hui, sans doute en raison des eaux pluviales qui y pénétraient. L'auteur se rappelle avoir vu dans son enfance, près de cette fenêtre, des écoliers appuyer leur tête contre l'angle de la toiture : déjà ces petits jeunes gens se trouvaient grands puisqu'ils atteignaient sans difficulté la couverture de l'édifice.
Il y a peu de jours, un cercueil conduit par quatre boeufs, s'arrêtait devant la chapelle. Les assistants, découverts, agenouillés, prièrent avec la foi de leurs pères : puis le cortège se remit lentement en marche vers l'église paroissiale.
Avant de terminer, il convient de placer ici un récit légendaire dont nous avons souvent trouvé l'écho.
L'apôtre saint Jacques, qui a fait plusieurs voyages en Perse et en Espagne au premier temps de la chrétienté, vint dans les Gaules par les voies qui avaient servi aux armées romaines. Il visita la Bretagne et se sentit animé d'un saint zèle pour les habitants de ce pays qu'il voulut évangéliser. L'aspect militaire des hauts donjons du château de Rieux le retint à Henrieux. Il y prêcha, et les habitants, oubliant les druides, les sacrifices humains, les pierres bises, Taranus Bonus et son culte, se convertirent, embrassèrent la religion catholique et apostolique, et en souvenir de son passage, les néophytes lui ont consacré la première église élevée dans la contrée. L'apôtre voyageur eut le désir de remonter la Vilaine, et fut frappé du bel aspect des collines et des vastes prairies. On dit même que l'île près de la chaussée de Saint-Nicolas et une rive de la Vilaine, changée aujourd'hui en quai, out gardé son nom en souvenir de son court séjour. De retour en Palestine, saint Jacques le Majeur subit le martyre en l'année 44. Nous avons pensé qu'il était utile de constater quel souvenir le saint apôtre a laissé de son passage à Fégréac et sur les rives de la Vilaine. Les Trinitaires amenés de la Terre-Sainte par Gilles de Rieux habitèrent le château pendant cent six ans. Ce fut sous Jean II, capitaine du château de Redon, et Isabeau de Clisson, sa femme, que fut fondé pour les religieux, le monastère de la Trinité en l'année 1345. Jean II mourut à Paris, le 5 avril 1357. Son corps fut ramené à Rieux et déposé dans les caveaux de l'église du couvent dont le vocable était Notre-Dame. Le séjour de saint Jacques en Bretagne fut de courte durée et les semences de la parole évangélique qu'il y répandit ne fructifièrent que plus tard. (par M. de Barmont - La Touche Saint-Joseph, 11 janvier 1867).

la chapelle de Barriset (1710), située dans le village de Barriset et édifiée, semble-t-il, à l'initiative du recteur de Fégréac (Julien Eraud). Cette chapelle est dédiée à Notre-Dame de Bon-Secours, à saint Julien et à saint Eutrope ;

la chapelle de Villeberte (1798), située à Villeberte et édifiée, semble-t-il, à l'initiative de l'abbé Orain ;

Chapelle de Villeberte à Fégréac (anciennement en Bretagne).

la chapelle Saints-Anges gardiens (1798), restaurée en 1956 ;

la chapelle Sainte-Anne (XIV-XVème siècle), située au Dréneuc. Il s'agit de l'ancienne chapelle privée du château du Dréneuc. Les vitraux portent les armes des Dréneuc ;

le calvaire (XV-XVIème siècle) de l'ancien cimetière. Le bas-relief présente une Descente de Croix ;

le château Du Dréneuc (XVIème siècle). Cette seigneurie possédait jadis un droit de haute justice. Propriété des seigneurs de Fégréac. Vers 1470, Marguerite du Dréneuc épouse Jehan Lelong (ou Le Long). On trouve ensuite François Le Long (1545-1586), Jean Le Long (1578-1622), François Le Long (1616-1653), Jean-Baptiste Le Long (1646-1708), Jean-Baptiste Le Long (1681-1751), le comte Jacques Philippe Le Long (1714-1797) et le marquis Maurice Marie Le Long du Dreneuc (vers 1800). Edouard Le Long du Dréneuc épouse en 1822 Amice du Dresnay qui transmet ce bien à sa famille. Le générale de Grisolles s'était caché au château du Dréneuc. Dans le parc, on peut voir un puits, où s'était caché l'abbé Orain. Le château abrite une tapisserie ainsi qu'une pendule donnée par Louis XVI à Picard de La Motte, oncle de M. du Dréneuc ;

le manoir de la Touche-Saint-Joseph (XVI-XVII-XIXème siècle), situé à l'emplacement des anciennes arènes de Durétie. Le manoir primitif ainsi que sa chapelle privée dédiée à Saint-Joseph datent du XIIIème siècle (vers 1488, Anne de Bretagne, qui vivait à Rieux, aimait venir prier dans la chapelle du manoir de La Touche). Le manoir est incendié puis reconstruit vers le XVIème siècle. Lors de l'abandon de la chapelle Saint-Jacques au XVIème siècle, la chapelle Saint-Joseph sert alors d'église paroissiale jusqu'en 1608. Le manoir actuel date du XVIIème siècle : il est édifié par la famille Le Febvre du Murier et remanié au XIXème siècle. Propriété successive des familles Guyomar (au XVème siècle), Du Meurier unis aux Lefebvre (au XVIIème siècle), de Louis de Guynée. En mars 1799, Pierre Charles Dominé de Vernez, pour le compte de sa mère (2/5ème ), née Madeleine Antoinette Le Pot, et pour celui de sa sœur Jeanne Félicité (3/5ème ), veuve de Jean-Marc de Condé, acquiert le domaine, vendu alors comme bien national. Héritière, Antoinette Alexandrine de Condé transmet par mariage (1809) le bien à François Louis Marie Nicolazo de Barmon ; depuis cette date, les descendants l’ont conservé dans la famille. D'après certains auteurs, Don Nicolazo, général espagnol, aurait accompagné Charles-Quint à la cour de Fégréac, en 1529, s'y maria et vint se fixer à Vannes en Bretagne (à confirmer) ;

Château de la Touche-Saint-Joseph à Fégréac (anciennement en Bretagne).

le manoir (XVIème siècle), situé à Penhouet ;

la maison traditionnelle (XVII-XVIIIème siècle), située place de l'Eglise ;

A signaler aussi :

la voie romaine Vannes-Blain qui traverse Fégréac ;

la borne milliaire (époque gallo-romaine), située sur la butte Saint-Jacques ;

une statue de Vénus de Rextugénos (fin du Ier siècle – début du IIème siècle), en terre cuite, trouvée sur la butte de Bro en 1887. Il s'agit d'une divinité gauloise ;

le sarcophage (époque mérovingienne), situé dans un petit bois de la lande de Bellevue. A ses côtés, se trouve une statuette du Sacré-Cœur, sculptée en 1929 ;

Ville de Fégréac (anciennement en Bretagne).

 

Ville de Fégréac (anciennement en Bretagne).

 

Mairie et Ecole de Fégréac (anciennement en Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de FEGREAC

La châtellenie de Fégréac : La seigneurie de Fégréac, dans la paroisse de ce nom, était qualifiée de châtellenie parce qu'elle se trouvait être un des membres considérables de l'antique baronnie de Rieux ; aussi portait-elle féodalement le nom de Rieux-à-Fégréac. Vouloir faire l'histoire des seigneurs de Fégréac serait essayer de présenter celle des sires de Rieux, dont la baronnie n'entre pas dans notre cadre ; nous ne l'entreprendrons pas, nous contentant de signaler les faits suivants se rapportant à Fégréac même. Le 12 décembre 1470, Jean sire de Rieux fit aveu au duc de Bretagne pour sa seigneurie de Fégréac. — En 1554 Louise de Rieux, épousant René de Lorraine, marquis d'Elboeuf, lui apporta Rieux et Fégréac. — Les héritiers de Charles de Lorraine, duc d'Elbœuf, décédé en 1657, vendirent Rieux et Fégréac à Henri de Guénégaud, marquis de Plancy, qui fit hommage au roi pour Fégréac en 1662 (Archives de Loire Inférieure, B1009). — Le fils de ce dernier seigneur, autre Henri de Guénégaud, marquis de Plancy et comte de Rieux, rendit aveu en 1681 au roi pour Fégréac. — En 1697, Noël Danycan, riche armateur de Saint-Malo, acheta Rieux et Fégréac et donna ces terres à sa fille Marie-Elisabeth Danycan lorsque celle-ci épousa en 1707 Charles Huchet, seigneur de la Bédoyère. — Mises en vente de nouveau après la mort de celui-ci, la baronnie de Rieux et sa châtellenie de Fégréac furent achetées en 1761 par Louis de Rieux, marquis d'Assérac, dont le petit-fils Louis-Charles de Rieux, fusillé au Champ-des-Martyrs en 1795, fut tout à la fois le dernier de son illustre maison et le dernier seigneur de Rieux et de Fégréac. La châtellenie de Fégréac, qualifiée parfois de vicomté, comprenait la paroisse de ce nom et s'étendait en celle d'Avessac. Sa haute justice s'exerçait au bourg de Fégréac où se trouvaient son auditoire, ses prisons, ceps et collier pour la punition des malfaiteurs. Les coutumes et trépas de ce même bourg appartenaient au sire de Fégréac qui jouissait des prééminences des églises de Fégréac et d'Avessac. De belles mouvances nobles, telles que celles du Dreneuc, du Brossay (Broussay), de Penhouët (Penhoët), du Pordo, de la Châteigneraye, etc, appartenaient au seigneur de Fégréac. Quant au domaine proche de ce dernier, il se composait surtout de 47 journaux de prairies et de quelques dîmes ; il n'est point fait mention, à aucune époque, d'un château de Fégréac, celui de Rieux étant tout voisin de cette paroisse à laquelle l'unissait un des plus antiques ponts de la région (abbé Guillotin de Corson).

Voir  Ville de Fégréac (Bretagne) " Seigneurie du Broussay et Penhoët en Fégréac ".

(à compléter)

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