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Grands officiers de la Couronne de France produits par la Bretagne

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GRANDS ECUYERS DE FRANCE.

 

1454. TANNEGUY DU CHASTEL, vicomte DE LA BELLIÈRE, qu'il ne faut pas confondre avec son oncle le célèbre prévôt de Paris, était grand-maître de l'écurie du roi et son premier écuyer en 1454. Il exerçait encore cette charge en 1457. Fidèle serviteur du roi Charles VII, il avança pour subvenir aux funérailles de ce prince 30.000 écus, somme énorme pour le temps. Cette belle action de Tanneguy du Chastel faisant inhumer à ses frais un prince que tous ses courtisans avaient abandonné, resta célèbre, car en 1560 les funérailles du roi François II ayant été négligées par les Guise, on mit sur son drap mortuaire ces mots : Où est maintenant Tanneguy du Chastel. Il entra aussi au service d'Arthur III, duc de Bretagne, qui le fit son chambellan. Le duc François II le créa grand-maître de Bretagne, et érigea pour lui en bannière, en 1462, les terres du Bois-Raoul et de Renac. Mais la faveur dont il jouit auprès de ce prince dura peu, car il tomba dans sa disgrâce, pour lui avoir remontré l'énormité de l'adultère qu'il commettait avec Antoinette de Villequier. Louis XI profita de la circonstance pour attirer Tanneguy du Chastel à son service, et le fit en 1472 son chambellan, chevalier de son ordre, gouverneur du Roussillon et capitaine de quatre-vingt-quinze lances. Il se trouva à l'armée de Picardie en 1477, et fut blessé d'un coup de fauconneau au siége de Bohain. Il mourut peu de temps après. Un compte de l'an 1477 de G. de la Croix, trésorier des guerres, nous apprend que la charge de quatre-vingt-quinze lances de l'ordonnance, dont était pourvu M. Tanneguy du Chastel, vicomte de la Bellière, en son vivant chevalier de l'ordre du roi, fut donnée après son trépas à M. Morice du Mené. Parmi les autres gentilshommes bretons qui commandaient, en 1477 et en 1478, des compagnies de quatre-vingt-quinze lances, nous trouvons Pierre de Rohan, sr. de Gié, maréchal de France, Gilles de Couvran, sr. de la Morandais, chevalier, conseiller et chambellan du roi, Jean du Fou, sr. de Nouastre, grand échanson du roi, Yves du Fou, grand veneur de France, et François de Pontbriant.

Tanneguy du Chastel était devenu vicomte de la Bellière, par suite de son mariage avec la fille cadette de Jean Raguenel, sire de Malestroit, vicomte de la Bellière, maréchal de Bretagne. (Dom Morice ; Le P. Anselme, etc.).

 

1470. ALAIN GOYON, sr. DE VILLIERS, DE THIEUVILLE, conseiller et chambellan du roi, capitaine de Caen, grand écuyer de France en 1470, exerçait encore cette charge en 1482. Il rendit de grands services à Louis XI et à Charles VIII, qui le fit chevalier de son ordre. Il défendit les frontières de Normandie contre les ducs de Berry et de Bretagne, et empêcha leur jonction avec le duc de Bourgogne. Il procura de grands privilèges à la ville de Caen, dont il était gouverneur, et qu'il défendit avec cinquante lances contre le sire de Lescun. Il fut aussi bailli de Cotentin. Il était fils de Jean Goyon, sire de Matignon, et de Marguerite de Mauny, dame de Thorigny et de Thieuville. Le sceau d'Alain Goyon, apposé à une quittance du 24 avril 1472, représente 2 bandes accompagnées de 7 coquilles, 1 en chef, 3 au milieu et 3 en pointe. Cimier, une sirène tenant un miroir entre deux vols de bannerets. Légende, S. Alain Goyon. Les deux vols de bannerets indiquent les seigneuries de Thorigny et de Thieuville, qui étaient des bannières de Normandie. Les armes précitées sont celles de la maison de Thieuville (A. de Couffon de Kerdellech).

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