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Grands officiers de la Couronne de France produits par la Bretagne

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MARÉCHAUX DE FRANCE.

Appartenant à des familles étrangères à la Bretagne, mais qui y ont possédé des seigneuries, et terres érigées en dignité.

 

1538. CLAUDE ANNEBAND, baron DE RETZ et DE LA HUNAUDAYE, fut maréchal de France en 1538, et amiral en 1543. 

           RENÉ DE MONTEJEAN, vicomte DE LA BELLIÈRE (Maison très-ancienne, originaire d'Anjou).

 

1562. FRANÇOIS DE SCÉPEAUX, sr. DE VIEILLEVILLE. Cette maison a possédé les terres de Miniac, du Chastel, de Bodister et des Huguetières. (Nobiliaire de Courcy. Dictionnaire des terres du Comté nantais).

 

1573. ALBERT DE GONDY, duc DE RETZ. Il appartenait à une famille de Florence venue en France avec les Médicis. M. Lainé, dans ses Origines véridiques des maisons nobles de France, dit que Corbinelli, allié à cette famille, en a fait une généalogie remontant à l'an 1000, mais qu'en réalité elle descend d'un meunier, grand-père d'Albert de Gondy (Art de vérifier les dates, nouvelle édition, in-8°, t. II, p. 190). Presque toutes les familles illustres, parties d'une condition modeste, répudiant une origine souvent honorable, ont cherché à s'en donner de chimérique, afin de s'égaler aux familles chevaleresques. L'ouvrage de M. Lainé, en dévoilant le commencement de ces familles, a donné satisfaction à la morale publique, qui réprouve la fraude et le mensonge. Il est prudent, néanmoins, de n'admettre que sur preuves certaines les origines attribuées aux familles, car l'esprit de dénigrement ou de flatterie a souvent altéré la vérité [Note : C'est ainsi que les moines de Châteauceaux (Champtoceaux), pour se venger de Nominoë, qui avait détruit leur monastère, prétendaient qu'il était d'une naissance obscure, quoiqu'il fût avéré qu'il descendait des anciens souverains bretons].

1639. CHARLES DE LA PORTE, duc DE LA MEILLERAYE, duc DE RÉTHEL (originaire du Poitou). Cette maison, suivant M. de Courcy, a possédé les terres du Boisliet, de la Lunardière, de la Jobelinière et de la Villeneuve.

 

1643. JEAN DE GASSION. Cette maison, suivant M. de Courcy, a possédé les terres du Coing et du Cloudis, paroisse de Saint-Jean-de-Corcoué, en Bretagne.

 

1703. FRANÇOIS-LOUIS ROUSSELET, marquis DE CHATEAU-RENAULT, comte DE CROZON. Il appartenait à une famille originaire du Dauphiné, que plusieurs auteurs ont essayé de rattacher aux Rousselet ou Rousselot de Bretagne, qui ont fourni, en 1350, un champion au fameux combat des Trente.

 

1741. CHARLES-LOUIS-AUGUSTE FOUQUET, duc DE BELLE-ISLE. Suivant M. Lainé, cette maison descend de N... Fouquet, bourgeois d'Angers, qui fut père 1° d'Abraham Fouquet, apothicaire à Angers ; 2° de Guillaume Fouquet, sr. de la Varenne, écuyer de cuisine chez le roi, puis contrôleur général des postes. Il fut fait chevalier de l'ordre au combat de Fontaine-Française en 1593, et anobli en 1598. M. Lainé raconte, au sujet de ce Fouquet, diverses anecdotes, qu'il ne nous convient pas de relater ; nous ajouterons seulement que, depuis la publication de l'ouvrage de M. Lainé, on a composé de très-belles généalogies de la maison de Fouquet, dans lesquelles figurent beaucoup de personnages de ce nom pris dans toutes les parties de la France. Comme aucun fait ne peut prévaloir contre un anoblissement positif, nous ne discuterons point ces généalogies. Il a existé en Bretagne, en Normandie, en Champagne et dans d'autres parties de la France, des familles nobles du nom de Fouquet, qui ne paraissent pas avoir de rapport avec la précédente [Note : Autrefois on faisait rédiger sa généalogie, maintenant on la compose et on la publie soi-même. Cette manière de procéder a du moins l'avantage d'offrir un éditeur responsable. Nous avons lu dernièrement dans les journaux, que M. le marquis de N..., venait de faire paraître une généalogie de sa maison, remontant au XIIIème siècle. Cela lui a été facile, car, possédant beaucoup d'homonymes dans toutes les parties de la France, en choisissant parmi eux les plus convenables, et en les alignant, suivant l'ordre des temps, il a pu se faire une généalogie fort présentable. Lainé donne aux premiers auteurs de cette maison la qualification de marchands, mais le P. Anselme, qui a publié sa généalogie, a supprimé, sans toutefois la remplacer par une autre, cette qualification, qu'il a considérée comme disparate dans un ouvrage relatant les généalogies des grands officiers de la couronne].

 

1745. JEAN-BAPTISTE-LOUIS ANDRAULT, marquis DE MAULEVRIER, devint marquis de la Coste, en Bretagne, par suite du mariage de son père joseph Andrault, comte de Langeron, lieutenant général des armées navales, avec Madeleine du Gouray, marquise de la Coste en Bretagne (Nobiliaire de Courcy).

Cette maison, qui a produit un maréchal de France et des lieutenants généraux, a pour auteur Pierre Andrault de Langeron, fils de Geoffroi Andrault, sr. de Langeron, maître praticien à Saint-Pierre-le-Moustier, vers 1500 ; lequel était arrière-petit-fils de Laurent Andrault, premier possesseur de la terre de Langeron. Un acte du 1er février 1449, cité par le M. comte de Sornay, auteur d'une notice sur les Andrault de Langeron, insérée dans la Revue historique et nobiliaire, année 1869, donne à Pierre Andrault de Langeron le titre de honorable homme et de trésorier d'Auvergne. Cet acte nous apprend encore qu'un vieillard sans enfants, nommé Duillon, donna à Laurent Andrault et à sa femme la terre et chevance de Langeron. Cette terre a été érigée en comté en 1658.

 

1676. GUY-ALDONCE DE DURFORT-DURAS, duc DE LORGES-QUINTIN. La baronnie de Quintin, en Bretagne, fut érigée en duché-héréditaire en 1691, en faveur du maréchal de Durfort. Ce titre fut changé en celui de duché de Lorges en 1706. La maison de Durfort-Duras, une des plus illustres de l'Agénois, est connue depuis le XIème siècle et a produit trois maréchaux de France.

 

1768. GUY-MICHEL DE DURFORT, duc DE LORGES-QUINTIN.

 

1823. JACQUES-ALEXANDRE-BERNARD LAW, marquis DE LAURISTON. Cette famille, dont une branche est fixée à Nantes, est originaire d'Ecosse, et descend du frère du célèbre financier, qui vivait sous Louis XV. Elle a produit des officiers généraux, un gouverneur de Pondichéry et un major-général, commandant les troupes françaises dans l'Inde.

 

1830. LOUIS-AUGUSTE-VICTOR DE GHAISNE, comte DE BOURMONT. La famille de Bourmont, qui est alliée à plusieurs maisons de Bretagne, serait, suivant M. Bourdin, auteur de l'Histoire généalogique du Musée des Croisades, une branche de l'illustre maison de Guines ou Ghisne, en Flandre. Selon lui, Cassart de Ghisne ou de Ghaisne, aurait fait les guerres de Bretagne sous les connétables d'Eu et de Ghisne, ses parents, se serait signalé par la brillante défense de la Roche-Derrien, et se serait fixé dans cette province, par suite de son mariage avec une fille de l'illustre maison de Pons [Note : Il n'existe aucune maison de ce nom en Bretagne ; mais bien une maison du Pont ou du Pontchâteau, nom d'une des neuf baronnies d'Etats de Bretagne]. Il est appelé, toujours d'après M. Bourdin, Cassart de Ghaisne dans le, contrat de mariage de son fils avec Peronnelle de Lesquildry, ainsi que dans l'ordonnance du duc Jean de Bretagne, qui le nomme commandant de la ville et forteresse de la Roche-Derrien. Froissart rapporte, en effet, qu'un capitaine nommé Tassart de Guines, était commandant de la Roche-Derrien pour Charles de Blois ; mais comme la plupart des habitants de cette ville étaient plutôt Anglais que Français, ils forcèrent Tassart, sous peine de mort, à embrasser le parti de la comtesse de Montfort, alliée des Anglais. Cette princesse récompensa Tassart en lui laissant sa capitainerie. De semblables faits arrivaient continuellement en Bretagne, à cette époque. François de Ghaisne, chevalier, sr. de la Motte, fils de Louis et d'Isabeau de Sévigné (M. Bourdin n'indique pas l'époque), quitta la Bretagne et vint se fixer dans le Maine. On trouve dans les Preuves de Dom Morice, qu'un Rolland de Guines faisait partie des gens de messire Jean de la Chapelle, un des capitaines bretons qui accompagnèrent le comte de Richemont à Angers, en 1424. La terre de Bourmont, en Anjou, est entrée dans cette famille à la fin du XVIIème siècle (A. de Couffon de Kerdellech).

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