Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

Grands officiers de la Couronne de France produits par la Bretagne

  Retour page d'accueil      Retour page "Chevalerie du duché de Bretagne"    

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

GRANDS VENEURS DE FRANCE.

 

Le grand veneur de France avait la surintendance sur tous les officiers de la vénerie du roi, et prêtait serment entre les mains de Sa Majesté.

 

1457. ROLLAND DE LESCOET, chevalier, était grand veneur de France en 1457, et capitaine de Loches en 1461, suivant le P. Anselme. On trouve dans les Preuves de l'histoire de Bretagne de Dom Morice la quittance suivante : « Je Raoulland de Lescouet, chevalier, conseiller, maistre d'hôtel du roy, nostre sire, grand veneur de France et bailly de Montargis, confesse avoir receu de J. Guillac, receveur ordinaire de Montargis, la somme de deux cents livres tournois, pour mes gaiges que je prends à cause de mon office dudit bailliage de Montargis, pour l'année finissant à la feste de S. J. B. derrainement passée, etc., le 17 août 1467 ». Il est regrettable que le sceau de Rolland de Lescoët manque à cette quittance, car son absence nous empêche de connaître à quelle famille du nom de Lescoët il appartient. Il avait épousé : 1° Thomine Péan ; 2° Marguerite Le Borgne, veuve de Geoffroi du Perrier. Il eut pour enfants : 1° Bertrand, qui fut, après son père, capitaine du château de Loches ; 2° Louis, auquel le roi donna l'ordre, en 1463, de se rendre auprès de son frère, pour lui dire de venir le trouver à Amboise ; 3° Jean, qui servit aussi dans la vénerie en 1464.

 

1467. GUILLAUME DE CALLAC, écuyer, fut institué grand veneur de France, après la mort de Rolland de Lescoët, le 1er février 1467, et exerçait encore cette charge en 1470. On le croit issu de Guillaume de Nort, chevalier anglais, auquel le duc Jean IV fit épouser Ailette, dame de Callac en Guéméné, pour le récompenser des services qu'il lui avait rendus, pendant qu'il faisait la guerre à Charles de Blois. Un de leurs enfants, Pierre de Nort, sr. de Callac, dont il prit le nom, devint conseiller et chambellan du duc et épousa Philipotte le Vayer, dame de Trémélan. Ils eurent pour fils Guillaume, sr. de Callac, conseiller et chambellan du roi Louis XI, et grand veneur de France, qui épousa Bertrande de Chamballan (Le P. Anselme).

La branche aînée des Callac, d'après le nobiliaire de M. de Courcy, se fondit en 1520 dans les puînés de Bruc, qui prirent aussi le nom de Callac ; ensuite cette seigneurie a passé par acquêt en 1600 aux Guéhéneuc, et depuis, aux Moraud, srs. du Déron, qui portent aujourd'hui le nom de Callac. Cette terre de Callac est située dans la paroisse de Guéméné-Penfao ; mais il en existe une autre du même nom, dans celle de Plumelec, qui a donné son nom à une autre maison de Callac, à laquelle appartenait Denis de Callac, décapité à Paris en 1343 avec quelques autres seigneurs bretons, par ordre de Philippe de Valois, qui, les soupçonnant d'avoir traité avec les Anglais, alliés du comte de Montfort, les fit arrêter traîtreusement à Paris, dans un tournoi, et, exécuter sans jugement. La seigneurie de Callac en Plumelec a passé aux Rogier, qui la firent ériger en baronnie en 1645.

 

1472. YVES DU FOU, chevalier, conseiller et chambellan du roi, fut, suivant le P. Anselme, créé en 1472 grand veneur de France. Dom Morice a inséré dans les Preuves de son histoire de Bretagne, une lettre d'Yves du Fou, datée du dernier jour de juin 1467, dans laquelle il prend les qualités de grand veneur de France, gouverneur d'Angoumois, capitaine de cinquante lances ; mais cette date est inexacte, et c'est sans doute 1477 au lieu de 1467, qu'il faut lire, car de 1467 à 1472, Guillaume de Callac fut grand veneur. Yves du Fou fut aussi premier échanson du roi en 1464.

Georges de Châteaubriant, sr. des Roches-Baritaut, fut maître de la vénerie du roi pendant les années 1481, 1482 et 1483, du vivant d'Yves du Fou, suivant les comptes de la vénerie (Le P. Anselme).

 

1602. HERCULE DE ROHAN, duc DE MONTBAZON, pair et grand veneur de France, chevalier des ordres du roi, gouverneur et lieutenant-général pour le roi de la ville de Paris et de l'Ile-de-France, servit le roi Henri III contre l'armée des ligueurs à l'attaque du faubourg de Tours, en 1589. Il fut blessé et fait prisonnier au combat d'Arques. Depuis il servit en diverses occasions, se trouva au siége d'Amiens, et reçut le collier des ordres du roi en 1597. Il fut pourvu, en 1602, de la charge de grand veneur, qu'il a gardée jusqu'à sa mort, arrivée le 16 octobre 1654 (Le P. Anselme).

 

1654. LOUIS DE ROHAN, VIIème du nom, prince DE GUÉMÉNÉ, duc de Montbazon, chevalier des ordres du roi, succéda à son père, Hercule de Rohan, dans la charge de grand veneur de France. Il mourut en 1667.

 

1667. LOUIS DE ROHAN, né vers 1636, prit la qualité de chevalier de Rohan et fut reçu en survivance de la charge de grand veneur de France, le 9 février 1656. Il servit à l'attaque des lignes d'Arras en 1654, au siège de Landrecies l'année suivante, et suivit le roi dans la campagne de Flandre, en 1667, et à la conquête de la Hollande, en 1672.

Il s'était démis de sa charge trois ans auparavant, en faveur du marquis de Soyecourt. Convaincu d'avoir eu une correspondance avec les ennemis, il fut arrêté au mois de septembre 1674 et décapité (Le P. Anselme. Biographies bretonnes, etc.) (A. de Couffon de Kerdellech).

 © Copyright - Tous droits réservés.