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LES CHAPELLES DE GÉTIGNÉ

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1° La chapelle Saint-Antoine : sous saint Louis, vers 1265, une aumônerie fut fondée au lieu où s'élève aujourd'hui l'hospice civil de Clisson, au confluent de la Sèvre et de la Moine. Cet établissement, qui secourait les voyageurs sans ressources, devait plus tard recevoir des malheureux frappés du mal ardent on y adjoignit, 1434, une chapelle sous le vocable de saint Antoine, le saint invoqué en pareil cas.

Sous Louis XIII, en 1623, ou autorisa la transformation de l'Aumônerie en hospice civil et la chapelle y demeura au même lieu. Il n'y eut point de malheureux atteints du mal ardent : (Saint-Lazare et Saint-Thomas, banlieue de Clisson, les recueillirent) et ce monument religieux fut agencé si luxueusement que François II, duc de Bretagne, y fit bénir sa seconde union avec Marguerite de Foix le 27 juin 1471.

Cette chapelle, témoin de nombreuses fêtes de la Chevalerie et de combats glorieux, disparut pendant la tourmente révolutionnaire et le faubourg auquel elle a donné son nom est rattaché à Clisson.

Entre le viaduc et la garenne Valentin, il existait une chapelle, détruite en 1336 par les Anglais. Elle fut remplacée par une autre toute petite, pouvant à peine contenir trois ou quatre personnes. Elle était fréquentée par les gens ayant des chagrins domestiques et placée sous le vocable de Notre-Dame de Lorette. Depuis la Révolution, elle était en mauvais état et abandonnée ; la construction de l'hôtel du Grand-Olivier la fit disparaître vers 1836 ou 1837.

Dans la garenne Valentin, on avait édifié une chapelle avec crypte, servant à la sépulture des membres de la famille possédante. — Vers la fin du XIXème siècle, les nouveau propriétaires ont fait transporter les cendres des défunts au cimetière de la Trinité, ont démoli la chapelle et morcelé la garenne.

4° Notre-Dame de Toutes-Joies, que l'on a tout d'abord écrit Toute-Joye, puis Toute-Joie et enfin Toutes-Joies, fut fondée par Olivier IV, père du Connétable.

Édouard III, roi d'Angleterre, ayant déclaré la guerre au roi de France, 1335, pour soutenir les droits qu'il croyait avoir sur notre pays, envoya une armée à Bordeaux. Cette armée, grossie de quelques contingents fidèles, envahit la Saintonge, l'Aunis, le Poitou, semant sur son passage la terreur, la ruine, la désolation, l'incendie et la mort. Pour pénétrer en Bretagne où elle comptait des partisans, il lui fallait le château de Clisson qui en défendait l'entrée, et s'installa à la Châloire, en Saint-Crespin, où elle se retrancha.

Depuis quelque temps déjà les avant-gardes poussaient des pointes dans plusieurs directions lorsque Olivier, qui était prêt et attendait de pied ferme, fit prévenir les seigneurs voisins et les habitants des paroisses intéressées. Avec sa fougue habituelle, au jour dit, Olivier se lança sur les Anglais qui occupaient le faubourg Saint-Antoine.

Attaqués de front par Olivier et de flanc par les habitants de Gétigné, Boussay, la Bruffières Cugand, etc., ils lâchèrent pied, furent refoulés jusqu'à leur camp retranché où ils rentrèrent en désordre et peu nombreux.

A son retour à Toutes-Joies, Olivier rencontra son vieux père qui lui apprit que sa femme venait de lui donner un fils : " Joie dans le château ! joie dans la ville ! joie au dehors ! toutes les joies réunies ! ".

En cet endroit nième, aidé de ses soldats, il éleva une grotte et y plaça une statue de la Vierge. Peu après, on y construisit une chapelle qui devint célébre par ses pèlerinages. Reconstruite plusieurs fois, elle le fut en dernier lieu en 1890.

5° La Roche-Sebien : Cette chapelle fut construite par les Sebien dans leur enclos de la Roche. Elle était entretenue par le produit d'une fondation sur la Gagnerie, la Bourdolière et la Charie. Elle existe toujours mais en ruines. Les propriétaires se faisaient inhumer dans la chapelle, les serviteurs et les fermiers l'étaient, eux, dans l'enclos, autour de ladite chapelle.

6° Notre-Dame de Recouvrance. Plusieurs versions circulent sur la chapelle de Recouvrance : Sur le plateau de Recouvrance, les bergers étaient dans l'embarras pour abreuver leurs troupeaux. L'un d'eux trouva un mollin, c'est-à-dire un remous. Il creusa et obtint une eau claire et limpide. Dans le vieux chêne qui abritait cette source, on creusa une niche et on y plaça une statue de la Vierge. Par la suite, on y construisit une grotte, puis une chapelle qui fut plusieurs fois agrandie. La dernière construction est à peine achevée.

Autrefois, la paroisse de Cugand y venait en procession et franchissait la Sèvre à Antiers ou à Fradet. — Comme à Toutes-Joies, on y dit souvent la messe et, de Gétigné, on y va en procession à la Communion des enfants et le dimanche qui suit la mi-août. Elle était entretenue par une fondation de la ferme de l'Etang, Aujourd'hui c'est la paroisse entière qui pourvoit à son existence.

Dans le vieux cimetière de Gétigné s'élevait, en face du portail de l'église, à 25 ou 30 mètres de la rue, une chapelle sous le vocable de sainte Catherine, entretenue par les ressources de la ferme de la Malpoutière. D'aucuns l'appelaient Notre-Dame de la Pitié. Elle était agencée et ornée par les soins de quelques vieilles filles et on y disait la messe. Elle est complètement rasée depuis presque un siècle.

Les pierres qui ont longtemps encombré le cimetière le long de la maison, côté nord, provenaient des fondations de cette chapelle dont nous avons vu extraire quelques pierres des dites fondations.

8° La chapelle de l'Anerie fut édifiée vers 1906 par un propriétaire de ce village, Jean Litou (ou Lion). C'est en 1908, aux Rogations, que l'on y célébra la messe pour la première fois.

(F. Girard).

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