Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue chez les Gétignois

GETIGNE

  Retour page d'accueil         Retour Canton de Clisson  

La commune de Gétigné (bzh.gif (80 octets) Yestinieg) fait partie du canton de Clisson. Gétigné dépend de l'arrondissement de Nantes, du département de Loire-Atlantique. 

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

ETYMOLOGIE et HISTOIRE de GETIGNE

Gétigné vient du latin "Gestiniacum", fief de Gestinius.

Gétigné, christianisé au VIème siècle par Saint-Martin de Vertou, faisait autrefois partie des Marches du Poitou. En effet, Gétigné obtient, sous le régime carolingien, un arrêt maintenant franchises et privilèges octroyés au Marches par Charlemagne. Ces franchises et privilèges existants sont reconnus par François Ier.

Ville de Gétigné (Bretagne).

La maison seigneuriale était le manoir de La Roche. La paroisse de Gétigné passe en 1774 sous l'autorité du diocèse de Nantes.

Ville de Gétigné (Bretagne).

Gétigné souffre beaucoup durant la guerre de Cent Ans (envahissement des troupes françaises et anglaises) et la Révolution (destructions dues aux colonnes infernales de Turreau). Cette dernière époque fut pour Gétigné la plus triste de son histoire. " Combien de fois les soldats de Turreau revinrent-ils ensanglanter les foyers, nous ne saurions le dire. Ce triste général avait un poste permanent de soldats soit à Clisson, soit sur le plateau de Toutes-Joies, derrière la chapelle, et, de ce dernier endroit, ses soldats rayonnaient dans le voisinage, cassant, brisant, détruisant, incendiant tout et tuant les habitants ".

« Gétigné et Cugand obtinrent un arrêt du Conseil du roi qui maintenait leurs privilèges et franchises des Marches de Bretagne et du Poitou » (sans date). « En 1464, le duc de Bretagne avait voulu imposer taille et fouages. Les habitants de Gétigné refusèrent de payer. Le châtelain de Clisson fit saisir dix-sept ou dix-huit habitants. On les jeta en prison, on prit leurs meubles. Le comte du Poitou appuya les opprimés et ils en appelèrent au roi de France. Ce fut en vain que le duc voulut alléguer que c'était une levée. de deniers pour aider le roi de France dans la guerre ». L'arrêt royal le débouta de ces tentatives. Du Xème au XIIème siècle, époque troublée, sanglante, Gétigné, malgré son titre de pays neutre, passa sous la puissance de différents maîtres qui imposaient leurs volontés, leur juridiction, leurs impôts, l'hommage féodal.

« Jusqu'à l'époque révolutionnaire, l'histoire de Gétigné est, à part quelques petits faits, la même que celle de Clisson : qui connaît l'une connaît l'autre. La paroisse de Gétigné, bien qu'indépendante, agissait le plus souvent suivant les ordres donnés par le châtelain de Clisson, tout en maintenant ses droits, ses privilèges. Elle fournissait en moyenne trois soldats, sans compter les volontaires et l'unanimité des hommes valides au premier danger ; elle partageait aussi les joies du châtelain et ses angoisses : elle suivait les chasses, participait aux fêtes, prenait part aux expéditions, aux revues, etc. » (F. Girard).

C'est, est-il dit, après l'aide prêtée au seigneur de Clisson par les paroissiens des Marches que Gétigné obtint la suppression de la gabelle, un dépôt de sel à la Saulnerie et aussi une foire de printemps aux Trois-Quartiers. " En 1464, les habitants de Gétigné eurent gain de cause auprès du roi contre François II, duc de Bretagne, qui voulait lever sur les Marches des taxes non admises. Sous François Ier, « guerre de sel », même résistance, mêmes succès. Sous Louis XIV, deux villages résistèrent à l'impôt du timbre. Ils crurent encore au succès et ce fut la ruine. Dans les mois qui suivirent le refus de payer l'impôt du timbre, des camelots parurent dans les villages réfractaires. Ils vendaient ou ne vendaient pas mais faisaient causer les habitants mis en cause ; puis, un beau jour, une quarantaine de dragons apparurent, s'installèrent chez les personnes mêmes, y vécurent à leurs dépens jusqu'à la ruine complète. C'est ainsi que la résistance de ces pauvres gens fut brisée ". (N. de P. Mouillé).

Ville de Gétigné (Bretagne).

" Les habitants de Cugand (Vendée, arrondissement de la Roche-sur-Yon, canton de Montaigu) et de Getigné (Loire-Inférieure, arrondissement de Nantes, canton de Clisson), ainsi que le duc de Berry, comte de Poitou, étaient en procès depuis 1409 avec Guillaume Simon, ancien châtelain de Clisson, à l'occasion de la levée d'un subside par le duc de Bretagne ; ils se plaignaient d'avoir été molestés et quelques-uns d'entre eux emprisonnés ; quoiqu'un arrêt du 22 juin 1414 eût ordonné la mise en liberté de Jean Noyau, habitant de Nantes, et de Jean Tiron, et qu'un nouvel arrêt eût été rendu le 15 septembre dans le même sens, Guillaume Simon avait refusé l'élargissement, prétendant exiger caution des prisonniers, et s'était même permis d'arrêter un certain nombre d'habitants de Nantes en frappant d'amendes d'autres non comparants ; le 22 décembre 1414, le Parlement fit relâcher J. Noyau, défendit à Guillaume Simon de mettre en cause les habitants de Cugand et Getigné ailleurs qu'en la Cour, sous peine de 500 marcs d'argent, et prescrivit une enquête (Conseil, Xta 1479, fol. 298 v° ; Matinées, Xta 4791, fol. 19 r° ; Jugés, Xta 60, fol. 257 r°) " (voir le Journal de Nicolas de Baye, greffier du Parlement de Paris, 1400-1417).

Le 23 octobre 1461, du dernier Sebien de la Roche Marguerite d'Orléans, mère de François II (dernier duc de Bretagne, né en 1435), acquit les terres nobles disséminées en dehors de l'enclos de la Roche ainsi que ce domaine avec son château. A partir de ce moment, la Roche devint une réserve de chasse et de bois de construction. Pour apaiser François d'Avaugour, fils bâtard (1462-1510) du duc de Bretagne François II et de la vicomtesse de la Guerche Antoinette de Maignelais, son père François II lui donna Clisson et les métairies nobles achetées en Gétigné par Marguerite d'Orléans, y compris la Roche et son château. Ce fut une grosse faute, car ce François d'Avaugour négocia avec Anne de Beaujeu et lui livra Clisson, c'est-à-dire la clé de la Bretagne.

Comme toutes les paroisses de France, Gétigné prend le nom de commune en 1790. D'après la loi du 4 février 1790, Gétigné est compris dans le district de Clisson. Gétigné est une des 27 communes de ce district. Par la Constitution du 22 août 1795 (5 fructidor an III), Gétigné fait partie des sept communes du canton de Clisson : Boussay, Clisson, Gétigné, Gorges, Monnières, Saint-Hilaire-de-Clisson et Sainte-Lumine-de-Clisson, et appartient à l'arrondissement de Nantes.

On rencontre les appellations suivantes : Gestigné, Gestigneyum.

Ville de Gétigné (Bretagne).

Note 1 : La paroisse de Gétigné ne possédait aucune école en 1683, mais les enfants pouvaient se rendre à Cugand ou à Clisson (Livre des visites du climat de Clisson – Archives départementales, G 52).

Note 2 : Liste non exhaustive des Recteurs de Gétigné : Litoust, recteur (1485) ; Jehan Mesnard, chapelain, puis recteur (1522) ; Guillaume Brebion, recteur (1569) ; Pierre Chénier (1585) ; Jehan Garciaud (1609) ; Campiston Pierre (1650) ; Louis Courtin (1723) ; Chaillou (1758) ; Lemarié (1780) ; Bouet (1803) ; François Baufreton, prêtre de choeur, vicaire, puis recteur jusqu'en 1810 ; Julien Massicot, vicaire, puis recteur (1821) ; Lehuédé (1833) ; Landeau (1842) ; Etienne Rousseau (1847) ; François Goillandeau (1865) ; Billard (1891) ; Ephrem Tandé (1894) ; Emile Thomas (1907) ; Auguste Cottineau (1920) ; etc .... Il y eut des intérims, parfois longs, pendant lesquels un chapelain ou un vicaire remplaçait le Recteur.

Note 3 : Liste non exhaustive des Maires de Gétigné : Plessis Pierre ; Launay Etienne (3 juin 1832) ; Durand François (20 août 1847) ; Pécot Prosper (22 juin 1852) ; Barré J.-B. (16 septembre 1866) ; Péquin Jean (22 octobre 1870) ; Bretaudeau François (16 septembre 1872) ; Racineux Pierre (16 mai 1896) ; Péquin Léon (20 mars 1900) ; Bretaudeau Isidore (16 octobre 1932), ...... ; Rineau Xavier (mars 1959 - janvier 1976) ; Blouin Joseph (janvier 1976 - mars 1989) ; Richard Marie-Loïc (mars 1989 - mars 2008) ; Guillot François (mars 2008 - ?) ; etc ... En 1851, la population comprenait 2470 habitants. Electeurs inscrits en 1914 (651 électeurs), en 1919 (575 électeurs), en 1922 (619 électeurs).

Voir   Ville de Gétigné " L'instruction et les écoles de jadis à Gétigné"

Ville de Gétigné (Bretagne).

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

PATRIMOINE de GETIGNE

l'église Sainte-Radegonde et Saint-Sébastien (1867-1870), œuvre de l'architecte Emile Perrin. Une église existe dès le Moyen Age près de l'abbaye Sainte Radegonde. L'abbaye est transférée au XIème siècle à Saint-Jouin-de-Marnes, près de Thouars (diocèse de Poitiers). L'église est reconstruite au XVIème siècle, puis brûlée en 1794 pendant les guerres de Vendée. Restaurée en 1836, l'église est reconstruite entre 1867 et 1870 ;

Eglise de Gétigné (Bretagne).

Nota 1 : L'église de l'époque révolutionnaire avait beaucoup souffert de la tourmente, présentait peu de sécurité et devenait insuffisante. En 1828, sur le même emplacement, une nouvelle fut édifiée ayant la forme d'une croix latine avec voûtes en bois peints et formant pleins- cintres ; les plafonds des bas-côtés étaient également en bois. En 1866, cette dernière, devenue insuffisante à son tour, sur les mêmes lieux, on entreprit une nouvelle église, style gothique, plus conforme au goût moderne. Elle est belle intérieurement, spacieuse, élevée, avec des piliers hardis et élégants formant une belle nef, de beaux bas-côtés, un transept se terminant par une grande porte à double battant à chaque extrémité et, au-dessus de chacune de ces portes, un oeil-de-bœuf remarquable ; le choeur est vaste. Dans les vitraux du fond du choeur, on voit sainte Radegonde, la patronne de la paroisse et, par une attention délicate, deux autres vitraux, l'un à droite, l'autre à gauche, représentant les patrons des deux professions les plus nombreuses : saint Isidore, patron des laboureurs, et saint Bonaventure patron des tisserands. De l'ancienne église, 1828, on n'a conservé que le clocher à jours et un court tronçon y attenant. C'est par ce clocher à jours qu'on pénètre au-dessus des voûtes de la dernière église, non encore achevée, et dont l'extérieur ne répond pas à l'intérieur. Comme nous dépendions autrefois de l'Aquitaine et, par conséquent, de l'Archevêché de Poitiers pour le spirituel au moment de la formation de Gétigné en paroisse, et que sainte Radegonde était à cette époque populaire dans la contrée, on plaça l'église sous son vocable, et cela, sur la recommandation des successeurs de Saint-Martin de Vertou. C'était ce dernier qui venait de fonder l'abbaye de Vertou ; aussi nous envoya-t-il ses meilleurs abbés pour combattre l'hérésie, entretenir la foi et assurer la régularité du culte. Au XIème siècle, cette abbaye fut transférée à Saint-Jouin-de-Marne (Deux-Sèvres). C'est cette dernière qui continua à nous fournir des Recteurs jusqu'en 1774, sous l'autorité de l'évêque des Mauges, délégué par Poitiers. Depuis l'année 1774, nous sommes rattachés à l'évêché de Nantes qui nomme maintenant les recteurs (F. Girard).

Nota 2 : Bénédictions de Cloches. 1) Pour remplacer la cloche brisée au printemps de 1793, on en monta une dans le clocher qui eut pour nom : « Radegonde » ; elle eut M. Baufreton, recteur, pour parrain, et Mlle Payé pour marraine. Cette cérémonie eut lieu en 1803. 2) Le dimanche 18 février 1911, l'évêque de Nantes bénissait quatre cloches. La première s'appelle Gabrielle-Marie-Radegonde-Émilienne. Elle a pour parrain M. Thomas, recteur, et pour marraine Mme Léon Pinquin. La deuxième : Fanny-Marie-Marguerite-Thérèse ; parrain : M. Auguste Poitou ; marraine Mme Marie Potier. La troisième : Suzanne- Françoise ; parrain M. François Bretaudeau ; marraine, Mme Paland, mère. La quatrième : Marie-Josèphe ; parrain M. le vicaire ; marraine, Mlle Adèle Mérand.

Voir aussi   Ville de Gétigné " Le cimetière de Gétigné"

la chapelle Notre-Dame de Toutes Joies (XIXème siècle). La chapelle primitive est détruite par les Anglais au XIVème siècle. Olivier III de Clisson fait alors reconstruire la chapelle le 23 avril 1336 au même endroit et en souvenir de la naissance de son fils. Cette chapelle est remplacée par une autre chapelle au XVIème siècle. Elle est pillée par les soldats de l'armée de Mayence puis brûlée en 1794 par les colonnes infernales. Elle est reconstruite en 1890 siècle par Jeanne Favereau ;

Chapelle Notre-Dame de Toutes Joies à Gétigné (Bretagne).

la chapelle Sainte-Anne (1908), édifiée par Jean Lion (ou Litou) ;

Chapelle Sainte-Anne à Gétigné (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame de Recouvrance (1913-1919). On retrouve les matériaux de construction provenant du château de la Roche-Sebien (entre autre l'encadrement d'une belle porte). Elle abrite une Assomption en albâtre du XVème siècle. Les vitraux racontent l'histoire de l'origine de la chapelle ;

Chapelle de Recouvrance à Gétigné (Bretagne).

Voir aussi   Ville de Gétigné " Les chapelles de Gétigné"

la croix (XVIIIème siècle), située au lieu-dit "Le Gât" ;

la croix des Verriers (XIXème siècle), située rue des Verriers ;

Voir aussi   Ville de Gétigné " Les croix de Gétigné"

les vestiges du château de La Roche (XIV-XVème siècle), ancienne résidence des seigneurs de la Roche-Sebien construite entre 1274 et 1320. La forteresse primitive est édifiée par le seigneur de Clisson. La construction de l'édifice est poursuivie par Olivier II de Clisson, puis par un nommé Sebien entre 1317 et 1320. " En 1270, Olivier II de Clisson, fidèle à ses engagements, se croisa et suivit le roi sous les murs de Carthage. — Le Sebien de la Roche de ce moment prit part lui aussi à cette expédition avec un serviteur du nom de Fonteneau " (N. de P. Mouillé).  Le château est acheté en 1461 par la comtesse d'Estampes pour son fils François II, duc de Bretagne. Au début du XVIIIème siècle, l'armateur Joachim Descaseaux loua ce domaine pour la chasse ;

Vestiges du château de la Roche à Gétigné (Bretagne).

Voir aussi   Ville de Gétigné " Le château de la Roche à Gétigné"

la maison (Moyen Age), située à La Roche. Il s'agit, semble-t-il, d'un vestige de l'ancien village médiéval qui existait autour du château de la Roche-Sebien ;

le domaine de la Garenne-Lemot (1805-1827), œuvre de l'architecte Mathurin Crucy (1749-1826). La villa Lemot est édifiée à partir de 1824 par l'architecte parisien Pierre Louis Van Cleemputte d'après les avant-projets de Mathurin Crucy et de Frédéric Lemot. Le parc date de 1805-1827. La maison du jardinier, œuvre de Frédéric Lemot et de Mathurin Crucy, date de 1811-1815. La maison du portier date de 1817. La grotte d'Héloïse date de 1805-1827. Le tombeau à l'antique date de 1818. Le temple de Vesta date de 1819-1823. A noter que le sculpteur François Lemot naquit à Lyon en 1770 (décède en 1827) et obtint, à l'âge de 20 ans, le Grand Prix de Rome. Le bois de la Garennes fut acheté par Lemot en 1805 et le château de Clisson en 1807. La Garenne Lemot a été acquise ensuite par le Conseil Général de Loire-Atlantiquee ;

Voir aussi   Ville de Gétigné " Les anciens manoirs de Gétigné"

Château de la Garenne à Gétigné (Bretagne).

les moulins de Fouques ou du Breil (XVIème siècle) ;

le moulin de Persimon (vers 1860), attesté dès le XVIème siècle ;

la mine d'uranium "L'Ecarpiere" ;

Château du Pont-Jenvais à Gétigné (Bretagne).

 

Les dents de Gargantua à Gétigné (Bretagne).

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

ANCIENNE NOBLESSE de GETIGNE

A Gétigné, il y avait de nombreuses terres seigneuriales : les Garennes, la Turelière, la Monnerie. la Coussais, la Roche, la Gagnerie, la Malpoutière, la Bourdolière, la Charie, Hautegente, les Forges, la Mortière, l'Etang, le Gât, le Fouet, l'Anerie, etc., étaient des terres seigneuriales ou tout au moins ces villages en possédaient quelques-unes : ici, c'était une métairie ; là, une maison et un coin de terre ; ailleurs, ce n'était que des terres disséminées. La Foulandiëre ne possédait qu'un jardin.

(à compléter)

© Copyright - Tous droits réservés.