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Mathurin COCHON, prêtre mis à mort en 1798 par les colonnes mobiles
dans le territoire du diocèse actuel de Saint-Brieuc.

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365. — Mathurin Cochon naquit le 17 mai 1751 à la Galinais, en Gommené (aujourd'hui Gomené), alors de l’ancien diocèse de Saint-Malo. Michel Cochon et Perrine Carré, ses père et mère, appartenaient à une famille considérée et qui possède encore de nombreux représentants dans ce pays, lesquels conservent religieusement son souvenir.

Le jeune Cochon perdit son père de bonne heure ; ce fut donc son frère Julien qui lui assura son titre clérical, le 6 octobre 1781. Après avoir étudié à Saint-Malo-de-Beignon et mérité la note bien à ses examens ecclésiastiques, l’abbé Cochon, tonsuré et minoré le 23 mars 1780, sous-diacre le 25 mai 1782, diacre le 14 juin 1783, reçut la prêtrise à Saint-Méen le 18 septembre 1784, à l’âge de 33 ans. Il fut employé comme prêtre auxiliaire dans sa paroisse depuis son ordination jusqu’en 1790, époque à laquelle il vint comme vicaire à La Trinité-Porhoët.

366. — A La Trinité, l’abbé Cochon gagna très vite la confiance et l’estime des habitants de cette localité. On voit en effet par le registre des délibérations du Général, puis de la municipalité de cette commune, que le 2 février 1790, l’assemblée des paroissiens devant nommer douze notables, désigna M. Cochon le premier d’entre eux, et cela à la pluralité des voix. Cinq jours après, une nouvelle assemblée des paroissiens décidait que ce serait ce prêtre qui prêcherait la station du prochain carême. Quelques mois plus tard, les électeurs de La Trinité, réunis le 27 juin de cette année en vue de remplacer leur maire démissionnaire, proclamèrent l’abbé Cochon maire de La Trinité. Cet ecclésiastique, qui se trouvait présent, ne se déroba pas à cette marque de confiance et prêta le serment de maintenir de tout son pouvoir la Constitution, et d’être fidèle à la Nation et au Roi. Ce serment, du reste, n’avait alors rien de repréhensible, car la néfaste Constitution civile du clergé n’avait pas encore été décrétée à cette époque.

L’abbé Cochon exerça pendant six mois et onze jours sa magistrature municipale à La Trinité, mais son attachement à l’orthodoxie ne lui permit pas de conserver plus longtemps ses fonctions. (Archives municipales de La Trinité-Porhoët).

L’Assemblée Constituante avait en effet décrété, le 27 novembre 1790, d’exiger de tous les magistrats ou fonctionnaires français le serment de fidélité à la Constitution. Or, celle-ci comprenait le statut schismatique que les Constituants prétendaient imposer à l’Eglise de France ! Plutôt que de prêter ce serment contre lequel protestait sa conscience, M. Cochon écrivit sur le 19ème feuillet du registre de délibérations de La Trinité « Je renonce à la charge de maire, — La Trinité, 8 janvier 1791, — Signé : M. Cochon, prêtre ». De même, le lendemain dimanche, jour fixé pour la prestation du serment pour le clergé de la Trinité, ce bon vicaire ne jura rien du tout et persista constamment dans son attitude, malgré tout ce que les partisans du nouvel état de choses purent mettre en œuvre pour la lui faire modifier.

367. — Lors de l’application de la loi du 26 août 1792, qui condamnait à l’exil les ecclésiastiques fidèles, M. Cochon ne s'y soumit point et poussa l’audace jusqu’à demeurer ouvertement à La Trinité jusqu’au 20 octobre de cette année, date à laquelle il fit encore un baptême dans cette localité. Obligé cependant de prendre quelques précautions, il se retira alors chez son frère à la Galinais, en Gommené (Gomené), où il fit encore huit baptêmes qui figurent sur les registres d’état civil de cette localité à la fin de l’année 1792. La résidence de cet ecclésiastique à Gommené est du reste attestée par un rapport du sieur Rouvraye, brigadier de gendarmerie à Merdrignac et grand ennemi du clergé insermenté, qui, le 10 janvier 1793, dénonçait l’abbé Cochon comme séjournant à Gommené, où « il continue, dit-il, de concert avec le curé Augustin-Alain Lemoine, leur mission apostolique » (Archives des Côtes-du-Nord, Lm 5, 37).

Mais si M. Cochon se cachait habituellement à Gommené (Gomené), il n’avait pas pour cela délaissé ses ouailles de La Trinité. Voici ce qu'écrivaient, en effet, le 7 mai 1793 les administrateurs des Côtes-du-Nord aux membres du district de Loudéac : « On nous dénonce qu’un prêtre, nommé Cochon, cy-devant vicaire à la Trinité, district de Josselin, y dit publiquement la messe tous les dimanches, qu’il s’y rend des citoyens des paroisses circonvoisines de 3 à 4 lieues de distance... Nous sommes persuadés que le district de Josselin nous saura gré si nous parvenons à le délivrer de cet apôtre du fanatisme [Note : Tout prêtre, tout catholique, qui ne voulait pas pactiser avec le schisme constitutionnel était aussitôt taxé de fanatisme. A partir de 1793, ce terme servit de base à ces accusations capitales contre une foule d’ecclésiastiques ou de pieux fidèles] et de la rébellion. Nous vous prions donc de nommer un commissaire qui, avec un détachement de gardes nationaux, ira faire toutes les pérquisitions nécessaires pour l'arrêter » (Archives des Côtes-du- Nord, Lm 5, 42 et 44.)

Il fallait, on peut dire, être vraiment téméraire, ou bien posséder le zèle pour le service de Dieu poussé jusqu’à l'héroïsme pour se risquer à cette époque à de pareils exploits.

Cependant les dénonciations pleuvaient contre. M. Cochon. Les plus acharnés s’adressaient à Paris au Comité de Sûreté générale ; les autorités de Josselin se plaignaient à celles de Loudéac. On a publié ailleurs tous ces documents.

L’année suivante, les hommes au pouvoir décidèrent, le 11 mars 1794, de faire apposer par Louis-Amaury Onfray, juge de paix, les scellés sur les biens meubles et immeubles de Mathurin Cochon, « ex-prêtre émigré » !. Les administrations républicaines ne pouvaient cependant avoir aucun doute sur la présence en France de l’abbé ; si on n’arrivait pas à exterminer tous les prêtres catholiques, on voulait au moins leur ôter tous les moyens d’existence [Note : La loi du 12 mars 1794, déclarait confisqués acquis à la République les biens de tous les prêtres insermentés quels qu’ils soient. (Cf. tome 1er du Manuel pour l’étude de la Persécution que l’abbé Lemasson a publié en 1926, n° 130)].

Durant ce temps, le prêtre Cochon, quasi indifférent à la persécution qui s’efforçait de le faire périr, continuait, avec une merveilleuse abnégation de lui-même et un splendide mépris du danger, son admirable ministère auprès des âmes. Se retirant tantôt à Gommené (Gomené) chez son frère, tantôt à Plumieux dans une maison amie, et souvent même à La Trinité, il était dans ces localités, rapporte la tradition, aussi bien de jour comme de nuit à la disposition de quiconque réclamait sa présence. Avec cela fortement rigoriste dans ses principes et n’entendant pactiser à aucun prix avec les ennemis du catholicisme romain, cet ecclésiastique se déclara énergiquement en 1795 et les années suivantes contre toute déclaration ou promesse permettant la reprise officielle du culte public, car tous ces actes, sur la licéité desquels on ne s’entendait pas alors, surtout en Bretagne, lui paraissaient comme autant de compromissions avec le mal. Aussi la haine des révolutionnaires ne désarmait-elle pas contre lui et n’aspirait-elle qu’à l’instant où elle pourrait l’atteindre de sa vengeance.

368. — Le 27 février 1798, les membres de l’administration communale de Loudéac le dénonçaient en ces termes à l’administration départementale des Côtes-du-Nord : « Nous sommes instruits que le prêtre Cochon a dit la messe le 7 ventôse an six (24 février 1798) dans l’église de Plumieux. Cette messe fut chantée et il y avait bien deux mille assistants. Il l’avait encore dite dans la même église le 30 pluviôse (18 février).

Il se retire souvent chez le nommé Elie, boulanger, demeurant à Launay-Mignot, en Plumieux. Il vient chaque semaine dans le bois de la Prénessaye confesser et baptiser, et on dit qu’alors il tient ses séances à la Tronchais et au Biliais. Il est souvent avec un capucin nommé Hervé, au village de Breil en Gommené ou Ménéac, dans une maison inhabitée qui appartient à Jacquemine Jaguet, fermière de la métairie de la Garenne en Gommené.

Nous vous prions d’en donner connaissance au Général pour qu’il donne des ordres sévères aux différents cantonnements pour les réveiller de leur apathie... » (Arch. des Côtes-du-Nord, Lm 5, 116).

Ainsi qu’il ressort de ce rapport de police, « les administrateurs de Loudéac étaient assez bien renseignés, grâce à leurs espions, sur les faits et gestes de l’abbé Cochon et brûlaient du désir de le saisir ».

Ils devaient encore attendre six mois avant d’avoir enfin cette satisfaction.

369. — Le mercredi 5 septembre 1798, le vicaire de La Trinité se reposait en sécurité chez la veuve Raullot, au village de Launay-Geffray, en Plumieux, à un quart de lieue du bourg de La Trinité, quand sa présence y fut révélée aux soldats républicains qui le recherchaient très activement.

En conséquence, un détachement de soldats appartenant à la 5ème compagnie du 2ème bataillon de la 13ème demi-brigade d’infanterie légère, commandée par le lieutenant Laffitte, se saisit de ce prêtre, « si célèbre par son fanatisme », proclamaient ses capteurs.

La troupe qui s’était emparée de M. Cochon l’emmena d’abord à La Trinité, où il passa la nuit en prison. Le lendemain, elle le ramena au bourg de La Chèze. Chemin faisant, ses capteurs, dans le but de s’approprier son argent, lui proposèrent de le conduire prendre sa bourse, « afin de se munir de quelques ressources avant d’être envoyé en déportation ». Ils passèrent donc à nouveau à Launay-Geffray, puis s’acheminèrent vers Loudéac « où, écrit Tresvaux, un témoin contemporain, nous le vîmes à son arrivée, le 6 septembre au soir. Nous nous rappelons encore l’air calme qu’il conservait au milieu des soldats ».

370. — On renferma sans délai M. Cochon dans le cachot de la prison, séjour affreux, souillé d’immondices et privé de lumière où les détenus étaient entassés. Il y passa les journées du 6 au 9 septembre 1798. Un des frères de l’abbé vint pour l’y visiter, mais on ne l’admit pas à l’entretenir. Enfin, le dimanche 9 septembre, vers les onze heures du soir, une colonne légère commandée par l’officier Conscience, composée de chasseurs à cheval et de quelques fantassins, se mit en route pour conduire le prisonnier à Moncontour, étape habituelle entre Loudéac et Saint-Brieuc. On emmenotta l’ecclésiastique avant son départ, et, raconte Tresvaux qui résidait alors à Loudéac, le serrurier les serra avec tant de force que le sang du confesseur de la Foi coulait des poignets avec abondance, ce qui lui arracha ces plaintes : « Ne serrez pas tant, lui dit-il, je ne veux pas m’échapper ». Mais cet individu, jacobin forcené et sans doute au courant des desseins homicides tramés contre l’abbé Cochon, se contenta de lui répondre : « Pourquoi te plaindre ? tu en verras bien d'autres sur la route ». C’était lui annoncer qu’il avait tout à craindre pour sa vie : aussi se prépara-t-il à la mort. En passant au Pontgamp, en Plouguenast, Tresvaux assure que les militaires qui conduisaient M. Cochon le conduisirent à l’habitation du prêtre assermenté Laletton, qui comptait parmi les révolutionnaires les plus exaltés. « Faites les promesses prescrites par la loi, lui aurait-il dit, et je vous assure la vie ». — « Non, non, répliqua le courageux prisonnier ; je n'ai pas tant souffert jusqu'à cette heure, pour me damner en ce moment ».

Du presbytère de Pontgamp, M. Cochon fut dirigé vers les maisons de la Tantouille, en Plémy. C’est près de ce hameau que ce vaillant serviteur de Dieu consomma son sacrifice. La troupe, après être entrée dans l’une des auberges de ce tout petit hameau, en ressortit bientôt entraînant sa victime ; puis, vers les trois heures du matin, elle se débarrassa de l’abbé Cochon en faisant sur lui une décharge à bout portant. Après quoi, les militaires rentrèrent, soi-disant pour y chercher abri, dans l’auberge de la Tantouille et passèrent le reste de la nuit à ribauder, disant que les chouans venaient de tuer un prêtre.

371. — Ceci avait lieu dans la nuit du 9 au 10 septembre 1798. Le lendemain matin, on trouva le corps du martyr, baigné dans son sang, sous une aubépine, dans le fossé à droite de la route de Moncontour, à 37 mètres d’une des maisons de la Tantouille, là où s’élève aujourd’hui un Calvaire.

Il y eut à l’occasion de la découverte du cadavre une descente de justice. Par un heureux hasard, le procès-verbal qui fut rédigé à cette occasion a été conservé et se trouve aux Archives des Côtes-du-Nord, série Lm 5, liasse 121. En voici la teneur :

« L’an six de la République Française, une et indivisible, le 24 fructidor (10 septembre), nous François Chantard, juge de paix, instruit qu’un individu avait été tué la nuit dernière sur la grande route de Moncontour à Loudéac, entre les deux auberges de la Mirlitantouille et le village de Saint-Mœux, nous nous sommes rendus au lieu indiqué, où arrivé environ les cinq heures et demie avec Le Huray, officier de santé, dont nous avons requis l’assistance, à l’effet d’être, en sa présence, procédé aux opérations ci-après, dont lui en avons fait connaître l’objet, qui est un cadavre trouvé mort sur la grande route, comme il est ci-devant dit, gardé par des soldats républicains ; visite faite par l’officier de santé, celui-ci a dit et déclaré que cet individu est mort tout récemment, qu'il a reçu plusieurs coups de fusil entre la poitrine et le bas-ventre, que la tête lui a été ouverte, que le cerveau est sorti hors du crâne, épars sur le chemin ; ce qui a été vu et aperçu de tous les assistants.

Nous étant informé tant aux voisins du lieu du délit qu’aux militaires quelle pouvait être la cause de la mort de ce même individu, les voisins ont dit ne pas la connaître, mais plusieurs militaires restés garder ce cadavre nous ont dit et déclaré que des royalistes et chouans embusqués dans les champs qui avoisinent la grande route, entre les deux ou trois heures du matin, ont crié : « Qui vive ? » — Les militaires ont répondu : « Républicains français. » — A l’instant les embusqués ont tiré plusieurs coups de fusils sur les soldats républicains qui conduisaient ce prêtre réfractaire, de Loudéac à Moncontour, en vertu d’un mandat du citoyen Pierre Boulon du Mesny, directeur du jury d’accusation dans l'arrondissement de Loudéac ; ce qui est justifié par une copie de ce mandat qui nous a été remise par un des soldats gardiens, avec une attestation d’habitation de l’administration municipale du canton de la Trinité, trouvée sur l’individu mort, en date du 21 de ce mois, ce qui donne lieu de croire que cet individu est Mathurin Cochon, cy-devant prêtre habitué de la commune de la Trinité, département du Morbihan ».

372. — Les exécutions sommaires des prêtres réfractaires comme l’abbé Cochon étaient fréquentes à cette époque, et l'absurdité de la version de la mort, telle qu’elle a été recueillie et consignée par le juge Chantard, n’exige pas une longue démonstration. Il est clair que, dans l’hypothèse invoquée d’une attaque par les chouans, toutes les balles de ceux-ci, par un merveilleux prodige, ne fussent pas allé trouer uniquement le corps du prêtre Cochon, et le couvrir de blessures toutes reçues de face, bien plus, lui faire sauter la cervelle, ce qui exige un coup de feu tiré à bout portant. Mais ni le citoyen Chantard, ni ses acolytes ne tenaient à se créer de fâcheuses histoires par une recherche intempestive de la vérité, et ces gardiens de l’ordre public acceptèrent le récit des soldats, malgré son invraisemblance. Le crime demeura donc impuni et l’affaire fut classée.

Cependant, grâce au procès-verbal que l’on vient de reproduire, on connaît l’état lamentable dans lequel les assassins laissèrent leur victime. Afin de pouvoir recueillir sa cervelle, une femme, appelée Marie Lanoë, prêta une de ses coiffes. On enveloppa ensuite le corps de M. Cochon dans un linceul et on le transporta dans le cimetière de Plémy, où il devint vite l'objet de la vénération des fidèles, à tel point qu’on jugea, la paix religieuse rétablie en France, devoir lui faire donner une place plus honorable.

373. — A une date que ne fixe pas le registre paroissial de Plémy, les restes de M. Cochon furent donc transportés du cimetière dans l’église de cette localité. On les plaça à l’entrée du chœur, du côté de l’épître, et l’on prit soin d’y apposer une plaque qui commémora le souvenir du confesseur de la Foi. Voici l'inscription qui y figure toujours : « Ici reposent les restes de M. Mathurin Cochon, massacré à la Tantouille, en haine de la Foi, dans la nuit du 8 au 9 septembre 1798. ».

Des pèlerins viennent encore près de son tombeau invoquer la protection de ce serviteur de Dieu. Beaucoup y amènent leurs enfants pour lesquels ils sollicitent la guérison de leurs infirmités. On a reproduit ailleurs plusieurs procès-verbaux mentionnant des faits extraordinaires attribués à ce bon prêtre.

La conduite tenue par M. Cochon durant toute la Révolution nous est un gage des sentiments avec lesquels il subit son supplice. La vénération populaire et les faveurs attribuées à son intercession ne sont-elles pas elles aussi un précieux confirmatur de la vie et de la mort héroïque de ce bon serviteur de Dieu ?

BIBLIOGRAPHIE.Archives du Morbihan, L 272-302-312. — Guillon, Les Martyrs de la Foi, in-8°, Paris, 1821, tome III, p. 345. — Tresvaux du Fraval, Histoire de la Persécution révolutionnaire en Bretagne, in-8°, Paris, 1845, II, p. 328. — Les continuateurs d’Ogée au t. II, art. Plemy au Dictionnaire de Bretagne, qui défigurent le nom de Cochon en celui de Cochet : Jollivet au t. V de ses Côtes-du-Nord, publiés en 1859, et G. Lenôtre dans sa Mirlitantouille, ont reproduit l’un et l’autre cette mauvaise version, faute d’avoir consulté les pièces originales. — Le diocèse de Saint-Brieuc durant la période révolutionnaire, in-8°, Saint-Brieuc, 1895, tome II, p. 79-83, 215-218 et 285. — A. Lemasson, Les Actes des prêtres insermentés du diocèse de Saint-Brieuc, etc., op. cit., p. 166-186, où sont publiées toutes les pièces officielles concernant M. Cochon et les guérisons qui lui sont attribuées ; — et les divers auteurs cités au cours de la présente notice. — H. Pommeret, Les Drames de la Mirlitantouille, in-8°, Saint-Brieuc, 1928, p 40.

(Archives des Côtes-du-Nord, série L, non cotée).

(Articles du Procès de l'Ordinaire des Martyrs Bretons).

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