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GOMENE |
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La commune de Gomené ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de GOMENE
Gomené vient, semble-t-il, du breton « go » (sous) et « menez » (colline) ou de l'ancien breton « guomene » (juridiction religieuse).
Gomené est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Ménéac (Morbihan).
Dès 1256, Gomené a un recteur, nommé Etienne Vétard et originaire de Sévignac (Stephanus Vetart, presbyter, persona ecclesie de Gomene). La paroisse de Gomené est citée jusqu'en 1259 dans le cartulaire de Boquen (Anciens Evêchés, III, 248, 257-260). Il s'agit d'une paroisse du doyenné de Porhoët.
En décembre 1256, " Etienne Vetart, presbiter, persona ecclesie de Gomene, ratifie la donation faite à Boquen par son frère aîné, Thomas Vetart, moine de l'abbaye, et consistant dans un cartengium de froment, mesure vénale de Sévignac, sur le fief Bordon, dépendant du domaine de Jean, fils de Rolland de Hillion ; plus 12 deniers de rente sur deux plateis sises entre l'église de Sévignac et domum Presbiterii, sous le domaine de Guillaume de Chasteler, chevalier, et celui de Pierre Forre. — L'acte de donation de Thomas Vetart, clerc, est rédigé dans les mêmes termes. (Cab. Cornillet) ". En 1268, " Pierre du Houre donne un cartault de seigle, mesure de Lamballe, sur les dîmes qu'il a en Saint-Vran et en Gomené " (Chartes de l'abbaye Sainte-Marie-de-Boquen).
La graphie devient Gommené jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. L'ancienne paroisse de Gomené avait pour subdélégation Josselin et pour ressort le siège royal de Ploërmel. La cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse de Gomené dépendait du doyenné de Merdrignac. La paroisse de Gomené appartient au diocèse de Saint-Malo et a élit sa première municipalité au début de 1790.
Par l'ordonnance du 1er octobre 1817, la limite entre la commune de Gomené et celle de Ménéac (Morbihan) est modifiée : Gomené abandonne à Ménéac l'enclave du Désert en échange de l'enclave de la Ville-Menot et d'une autre fraction bordant le ruisseau du Vaudinet.
Par le décret du 30 octobre 1954, le nom de la commune est devenu Gomené. On rencontre l'appellation Gomene en 1256, en 1268, vers 1330 et en 1405.
Nota : la commune de Gomené est formée des villages : Trémaugon, la Hautière, Carlenonet ou Carlenouet, Touche-Couëbot, la Fiolais, Bas-Aulnais, les Aulnais, Ville-Février, le Fosso, Boquetton, le Quidit, Touche-Loyer, Bourdonnière, la Hingandière, Ville-ès-Pies, Ville-Louais, Ville-Menot, la Pélionnaie, la Galibourdière, Quénaga, etc ...
Voir
"
Mathurin Cochon,
prêtre natif de Gomené (ou Gommené), mis à mort par les colonnes mobiles en 1798
".
PATRIMOINE de GOMENE
l'église Notre-Dame
(1857-1863). En forme de croix latine, elle comprend une nef avec bas côtés
de quatre travées et demie, plus celle du clocher encastré, un transept et
un choeur polygonal. Elle fut commencée en 1857, terminée en 1863 et
consacrée le 2 octobre 1881. Les plans sont dûs à M. Guépin, architecte.
Parmi les statues modernes : saint Guillaume et saint Brieuc ;
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la chapelle Saint-Gwenaël
(1875). C'était une fondation des Le Voyer des Aulnais. En 1668, il s'y
voyait leurs armes : d'argent à une fleur de lys de sable. La première pierre de la chapelle est posée le 25 avril 1875. La chapelle
est bénie le 2 août 1876. Il s'agit d'un édifice rectangulaire avec
chevet à pans coupés et clocheton ajouré. Statue moderne de saint Guénael ;
la chapelle Sainte-Anne (1876),
située à Roquetton (ou Roqueton). Il s'agit d'une ancienne chapelle datée du XVIIème
siècle et remaniée en 1876. Près de la chapelle, fontaine avec
l'inscription : FAIT L'AN 1876. Cette chapelle, de plan rectangulaire, aurait été édifiée en
souvenir de Jeanne Samson, la fille du meunier de Roquetton, tombée dans le
bief et sauvée par miracle de la noyade ;
l'ancienne
chapelle des Aulnais,
détruite. Elle est encore mentionnée au XVIIIème siècle ;
la croix de Couellan ou Haut-Couëlan
(haut moyen âge). Il s'agit, semble-t-il, d'un menhir
christianisé ;
la croix de la Madeleine ;
la croix de l'étang des Aulnays ;
la croix de Saint-Gwenaël
(XVIIème siècle) ;
la croix de l'église
(XVIIème siècle). Cette croix repose sur le mur d'enceinte de l'église ;
la croix du bourg (1694).
Cette croix se trouvait jadis près de La Ville-ès-Ménager ;
la croix de la Ville-André (1698) ;
la croix située entre le bourg et la Ville-Menot ;
les trois croix
du Tertre-Feuillet dont lune date du moyen âge ;
la croix du Chesnet ;
la croix du Doué (1709) ;
le château de la Hersonnière
(XIXème siècle) ;
le manoir ou château des Aulnays (XIV-XVIIème siècle), fief de la
famille Le Voyer. Propriété de Jehan Le Voyer en 1480. Cette seigneurie qui possédait jadis un droit de haute,
moyenne et basse justice dépendait du marquisat de Coëtlogon. Le manoir
subit d'importants remaniements au XVIIème siècle. Entre 1843 et 1849,
l'édifice, alors propriété de Volci Chapotin, accueille l'école
d'agriculture de l'arrondissement de Loudéac ;
le manoir de Roquetton ;
les maisons de La Ville-Haye (XVIIIème siècle), de La
Ville-ès-Pies (1739) ;
la ferme de La Hingandière (XVIIIème siècle) ;
la fontaine Sainte-Anne de Roquetton (1876).
Le petit édifice, avec niche, est surmonté d'une croix beaucoup plus
ancienne, portant un Christ ;
la fontaine des Aulnays ;
6 moulins dont les moulins à eau de la Courbe, Aulnais,
dA-haut et les moulins à vent de Tertre-Gloret, Roquetton et Couëlan ;
A signaler aussi :
le menhir de La Pellionnaie
ou Pellionaie (époque néolithique) ;
l'allée couverte de La Ville-Menot
(époque néolithique) ;
le
pigeonnier carré (XIXème siècle), édifié par la famille de Caqueray ;
Voir
"
Informations
diverses sur la ville de Gomené ".
ANCIENNE NOBLESSE de GOMENE
Les maisons nobles de Gomené étaient : en 1380, les Aulnais (avec haute, moyenne et basse justice) qui appartenait à Jean Le Voyer. Cette terre, désignée sous le nom de Aulnais-Gomené, était encore dans la famille Le Voyer en 1780. En 1390, la Garenne (avec haute, moyenne et basse justice) qui appartenait à Eon de la Vallée. En 1780, elle était en la possession de M. de la Chapelle. En 1400, le Plessis-au-Rebours (avec haute justice) appartenait à Tébaud-Bino. Boquetton ou Bocqueton, aussi terre noble, appartenait à Eon de Bocenic. Les Fosses appartenaient à Jean le Rebours et la Pélionnaie appartenait à Eon Lahier.
Lors d'une réformation de l'évêché de Saint-Malo en 1427 sont mentionnés en 1427 à Gomené les nobles suivants : Eon de la Vallée, à la Garenne. Thebaud Bino, au Plessix. J. le Voyer, aux Aulnois. Eon Lohier, à la Pelionnaie, serviteur de Pierre le Rebours, ne contribue rien. Alain et J. Rouxel, nobles, n'ont métaïers, n'ont jamais contribué. Eon de Bocenit, à Rocqueton. J. Lerebours, à la Fosse. Eon Tehacel, exempt par lettres du Duc. (H. Des Salles).
Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 8 nobles de Gomené :
Thébault AGAN (5 livres de revenu) : porteur dune brigandine
et comparaît en archer ;
Héritier Eonet AGAN (5 livres de revenu) : défaillant ;
Eonnet DE LA VALLEE (240 livres de revenu) : défaillant ;
Guillaume LE VOYER des Aulnaiz (10 livres de revenu) ;
Jehan LE VOYER des Aulnaiz (60 livres de revenu) : porteur dune
brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Guillaume ROUXEL (5 livres de revenu) ;
Héritier Thomas TREVELO (10 livres de revenu) : défaillant ;
Jehan TROUSSART (5 livres de revenu) : défaillant ;
Lors d'une réformation de l'évêché de Saint-Malo en 1513 sont mentionnés à Gomené les nobles suivants : - Michel de la Vallée, sr. de la Garenne, tient noblement de Jean de la Vallée, son père, les maisons, manoir et met. (métairie) de la Garaine. - Plus les maisons et met. de la Ville-Ogier, franches, sans nulle addition de rot. (roture). - Jean de la Bouere, sr. du Plessis, tient noblement les lieu et met. du Fossé, et n'y sont nulles rot. annexées. - Julien de Bino, sr. du Chaucheix, tient noblement les maisons et met. des Plessis, et y a environ un journ. de rot. - Thebaud de Bocenit, sr. dud. lieu, tient noblement la maison et met. de Tocguerton, franche et sans nulle adjonction. - Kare le Voyer, sr. des Aulnoes, tient noblement led. lieu que tenait feu Guill. son père ; y a joint quelques rot. - Plus, tient noblement le Haut-Coeslan et plusieurs rot. annexées dont ils ne paient rien, disant que c'est leur proche fief. - Jean Bino, de Castenoes, tient aud. lieu, maison, manoir et met. nob., où il demeure, et y a des rot. adjointes, mais il y a plus de 60 ans qu'elles ne paient point. - Raoulet le Tenours et Marguerite Bino, sa femme, et le fils de feu Yvon le Voyer, tiennent au village de Castenoes, une maison et 8 journ. roturiers dont ils ne paient rien, sans savoir pourquoi ; et y a même ajouté, led. Yvon le Voyer, premier mari de lad. Marguerite, deux journ. qui payent. - Guill. de Cambout et sa femme, tiennent noblement aud. village, une maison et met. sans nulles rot. - Robinet Troussart et ses enfans, tiennent noblement le lieu de Trescouet et y demeurent, et y sont plusieurs rot. annexées franchies sans cause. - Pleze le Voyer, tient au village de Qualangat des héritages rot., dont elle ne paie rien, parce qu'elle est noble personne. - Thebaud Rouxel, tient au village de Trealdeult une maison franche de fouage, sans nulle adjonction rot. - Jean Bino, du Gast, et ses consors, tiennent au village du Breil, une tenue d'environ dix journ. rot. et ne paient rien, ne savent les paroissiens pourquoi. - Julien de Nez, sr. du Plessis-Brullé, tient noblement le lieu des Vaux-Brullé, sans nulle adjonction rot. - Jean le Tenours, a le lieu de Giné-Geffroy, où il demeure, et la tient franche parce qu'il se porte nob. et n'a autre demeure (a esté présent à l'endroit led. Jean, lequel a dit la tenir noblement du sr. du Plessis-au-Rebours et a produit les actes). - Guill. le Borgne et Jeane le Voyer, sa femme, tiennent au bourg les maisons et tenues de la Cotière que tenait Jean le Voyer, père de lad. Jeane, franches et exemptes, et lui furent données par son frère aîné Guillaume le Voyer, sr. de Saulnoas, pour son droit et était le fief proche dud. de Saulnoas, et étaient lesd. le Voyer nobles personnes ; y ont ajouté quelques rot. - Les hoirs de feu Guillemete le Voyer, tiennent et possèdent une maison de la tenue de la Ville-Hay qui est rot. et ne savent pourquoi l'affranchissent. - Guillemete Thehel, veuve de feu Olivier Agan et ses enfans et les enfans d'Orfraise Agan et de Thomas Pinel, tiennent au village de la Touche environ douze journ. qui sont contributifs et n'en paient rien. - (Douteux) Gilles Agan, tient au bourg plusieurs héritages rot. et y a procès entre luy et les paroissiens sur sa noblesse ou innoblesse. (H. Des Salles).
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