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GOMENE

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La commune de Gomené (pucenoire.gif (870 octets) Gouvene) fait partie du canton de Merdrignac. Gomené dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de GOMENE

Gomené vient, semble-t-il, du breton « go » (sous) et « menez » (colline) ou de l'ancien breton « guomene » (juridiction religieuse).

Gomené est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Ménéac (Morbihan).

Dès 1256, Gomené a un recteur, nommé Etienne Vétard et originaire de Sévignac (Stephanus Vetart, presbyter, persona ecclesie de Gomene). La paroisse de Gomené est citée jusqu'en 1259 dans le cartulaire de Boquen (Anciens Evêchés, III, 248, 257-260). Il s'agit d'une paroisse du doyenné de Porhoët.

Ville de Gomené (Bretagne).

En décembre 1256, " Etienne Vetart, presbiter, persona ecclesie de Gomene, ratifie la donation faite à Boquen par son frère aîné, Thomas Vetart, moine de l'abbaye, et consistant dans un cartengium de froment, mesure vénale de Sévignac, sur le fief Bordon, dépendant du domaine de Jean, fils de Rolland de Hillion ; plus 12 deniers de rente sur deux plateis sises entre l'église de Sévignac et domum Presbiterii, sous le domaine de Guillaume de Chasteler, chevalier, et celui de Pierre Forre. — L'acte de donation de Thomas Vetart, clerc, est rédigé dans les mêmes termes. (Cab. Cornillet) ". En 1268, " Pierre du Houre donne un cartault de seigle, mesure de Lamballe, sur les dîmes qu'il a en Saint-Vran et en Gomené " (Chartes de l'abbaye Sainte-Marie-de-Boquen).

La graphie devient Gommené jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. L'ancienne paroisse de Gomené avait pour subdélégation Josselin et pour ressort le siège royal de Ploërmel. La cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse de Gomené dépendait du doyenné de Merdrignac. La paroisse de Gomené appartient au diocèse de Saint-Malo et a élit sa première municipalité au début de 1790.

Par l'ordonnance du 1er octobre 1817, la limite entre la commune de Gomené et celle de Ménéac (Morbihan) est modifiée : Gomené abandonne à Ménéac l'enclave du Désert en échange de l'enclave de la Ville-Menot et d'une autre fraction bordant le ruisseau du Vaudinet.

Par le décret du 30 octobre 1954, le nom de la commune est devenu Gomené. On rencontre l'appellation Gomene en 1256, en 1268, vers 1330 et en 1405.

Nota : la commune de Gomené est formée des villages : Trémaugon, la Hautière, Carlenonet ou Carlenouet, Touche-Couëbot, la Fiolais, Bas-Aulnais, les Aulnais, Ville-Février, le Fosso, Boquetton, le Quidit, Touche-Loyer, Bourdonnière, la Hingandière, Ville-ès-Pies, Ville-Louais, Ville-Menot, la Pélionnaie, la Galibourdière, Quénaga, etc ...

Voir   Ville de Gomené (Bretagne) " Mathurin Cochon, prêtre natif de Gomené (ou Gommené), mis à mort par les colonnes mobiles en 1798 ".

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PATRIMOINE de GOMENE

l'église Notre-Dame (1857-1863). En forme de croix latine, elle comprend une nef avec bas côtés de quatre travées et demie, plus celle du clocher encastré, un transept et un choeur polygonal. Elle fut commencée en 1857, terminée en 1863 et consacrée le 2 octobre 1881. Les plans sont dûs à M. Guépin, architecte. Parmi les statues modernes : saint Guillaume et saint Brieuc ;

Eglise de Gomené (Bretagne). Eglise de Gomené (Bretagne).

la chapelle Saint-Gwenaël (1875). C'était une fondation des Le Voyer des Aulnais. En 1668, il s'y voyait leurs armes : d'argent à une fleur de lys de sable. La première pierre de la chapelle est posée le 25 avril 1875. La chapelle est bénie le 2 août 1876. Il s'agit d'un édifice rectangulaire avec chevet à pans coupés et clocheton ajouré. Statue moderne de saint Guénael ;

Ville de Gomené (Bretagne) : chapelle Saint-Gwenaël.

la chapelle Sainte-Anne (1876), située à Roquetton (ou Roqueton). Il s'agit d'une ancienne chapelle datée du XVIIème siècle et remaniée en 1876. Près de la chapelle, fontaine avec l'inscription : FAIT L'AN 1876. Cette chapelle, de plan rectangulaire, aurait été édifiée en souvenir de Jeanne Samson, la fille du meunier de Roquetton, tombée dans le bief et sauvée par miracle de la noyade ;

Ville de Gomené (Bretagne) : chapelle Sainte-Anne.

l'ancienne chapelle des Aulnais, détruite. Elle est encore mentionnée au XVIIIème siècle ;

la croix de Couellan ou Haut-Couëlan (haut moyen âge). Il s'agit, semble-t-il, d'un menhir christianisé ;

la croix de la Madeleine ;

la croix de l'étang des Aulnays ;

la croix de Saint-Gwenaël (XVIIème siècle) ;

la croix de l'église (XVIIème siècle). Cette croix repose sur le mur d'enceinte de l'église ;

la croix du bourg (1694). Cette croix se trouvait jadis près de La Ville-ès-Ménager ;

la croix de la Ville-André (1698) ;

la croix située entre le bourg et la Ville-Menot ;

les trois croix du Tertre-Feuillet dont l’une date du moyen âge ;

la croix du Chesnet ;

la croix du Doué (1709) ;

le château de la Hersonnière (XIXème siècle) ;

Château de Gomené (Bretagne).

le manoir ou château des Aulnays (XIV-XVIIème siècle), fief de la famille Le Voyer. Propriété de Jehan Le Voyer en 1480. Cette seigneurie qui possédait jadis un droit de haute, moyenne et basse justice dépendait du marquisat de Coëtlogon. Le manoir subit d'importants remaniements au XVIIème siècle. Entre 1843 et 1849, l'édifice, alors propriété de Volci Chapotin, accueille l'école d'agriculture de l'arrondissement de Loudéac ;

Manoir de Gomené (Bretagne).

le manoir de Roquetton ;

les maisons de La Ville-Haye (XVIIIème siècle), de La Ville-ès-Pies (1739) ;

la ferme de La Hingandière (XVIIIème siècle) ;

la fontaine Sainte-Anne de Roquetton (1876). Le petit édifice, avec niche, est surmonté d'une croix beaucoup plus ancienne, portant un Christ ;

la fontaine des Aulnays ;

6 moulins dont les moulins à eau de la Courbe, Aulnais, d’A-haut et les moulins à vent de Tertre-Gloret, Roquetton et Couëlan ;

A signaler aussi :

le menhir de La Pellionnaie ou Pellionaie (époque néolithique) ;

l'allée couverte de La Ville-Menot (époque néolithique) ;

le pigeonnier carré (XIXème siècle), édifié par la famille de Caqueray ;

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ANCIENNE NOBLESSE de GOMENE

Les maisons nobles de Gomené étaient : en 1380, les Aulnais (avec haute, moyenne et basse justice) qui appartenait à Jean Le Voyer. Cette terre, désignée sous le nom de Aulnais-Gomené, était encore dans la famille Le Voyer en 1780. En 1390, la Garenne (avec haute, moyenne et basse justice) qui appartenait à Eon de la Vallée. En 1780, elle était en la possession de M. de la Chapelle. En 1400, le Plessis-au-Rebours (avec haute justice) appartenait à Tébaud-Bino. Boquetton ou Bocqueton, aussi terre noble, appartenait à Eon de Bocenic. Les Fosses appartenaient à Jean le Rebours et la Pélionnaie appartenait à Eon Lahier.

 

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 8 nobles de Gomené :

Thébault AGAN (5 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Héritier Eonet AGAN (5 livres de revenu) : défaillant ;

Eonnet DE LA VALLEE (240 livres de revenu) : défaillant ;

Guillaume LE VOYER des Aulnaiz (10 livres de revenu) ;

Jehan LE VOYER des Aulnaiz (60 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Guillaume ROUXEL (5 livres de revenu) ;

Héritier Thomas TREVELO (10 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan TROUSSART (5 livres de revenu) : défaillant ;

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