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LES PRIEURS DU PRIEURÉ NOTRE-DAME DE HÉDÉ.

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Les Prieurs.

Le nombre des Prieurs qui se sont succédés pendant sept siècles au Prieuré de Notre-Dame de Hédé, soit d'abord comme moines de l'abbaye de Saint-Melaine, ses fondateurs, délégués pour desservir l'église, soit, plus tard, à titre de Commandataires, serait assez considérable si nous les connaissions tous. Malheureusement, il y aura des lacunes dans la série, quelques noms nous manqueront, particulièrement parmi les plus anciens. Du reste, beaucoup d'entre eux ne nous fourniront qu'un nom et une date.

1° Entre 1192 et 1210. R..., vivant au temps de Geffroy, Abbé de Saint-Melaine, reçut de Hervé de Talmache, seigneur de Lamboul et probablement de la Talmachère, famille éteinte, les dîmes que celui-ci possédait dans la paroisse de Saint-Brieuc des Iffs. (« Carta decimarum de Sancto Brioco, priori de Hedeio, dimissarum a Herveo Talmache ») [Note : Cartulaire de Saint-Melaine].

2° Olivier d'Espinay, 1402, des d'Espinay, Marquis d'Espinay, seigneurs de la Rivière, et qui portaient « d'argent au lion coupé de gueules » devait être fils de Simon et de Marie de la Frette ou de Marguerite de Chateaubriant, sa seconde femme, et frère de Robert d'Espinay, Capitaine de Hédé, mort en 1438. Si nous ne trouvons pas Olivier parmi les enfants de Simon, nous avons tout lieu de croire que c'est un de ceux désignés sous les noms de Jean ou de Guillaume, comme hommes d'église [Note : La Chesnaye des Bois].

3° Dom Jehan Le Bart, 1449. Religieux de Saint-Melaine, peut-être de la famille des seigneurs de la Rioletaye en Pacé. « D'azur au léopard d'argent ».

 

Prieurs Commandataires.

4° Dom Roland Lhostelier, 1458. Commandataire. Religieux Bénédictin de l'Abbaye de Saint-Florent-sous-Dol, appelant en 1458, par mandement de la Chancellerie de Bretagne, pour lui répondre, messires Jehan et Regnault Le Voyer [Note : Extrait des registres de la Chancellerie de Bretagne. D. Morice, Pr., II, c. 1717]. Prieur de l'Abbaye sous Dol en 1464, il ne se dit plus en 1469 que Procureur du cardinal d'Estouteville, Abbé du Mont Saint-Michel, puis évêque, son prédécesseur comme Prieur.

5° Dom Michel Le Sénéchal, 1462. Religieux et Secrétaire de l'Abbaye de Redon, fut pourvu par le Pape en 1462, mais le duc François II ne voulut point le reconnaître et fit mettre le Prieuré sous sequestre. C'est ce Michel, vraisemblablement, fils de Raoul et de Catherine de Coëtlogon, des seigneurs de Carcado, « d'azur à neuf macles d'or, 3-3-3 », qui fut Abbé de Paimpont en 1473.

6° Dom Briand Le Sénéchal.

7° Dom Jehan Le Sénéchal, appelé, en 1539, à prendre part à la Rédaction, à Nantes, de la Réformation ordonnéepar le Roi, s'y fait remplacer par Missire Michel Le Duc, Chanoine de l'église Cathédrale de Rennes. Tous deux étaient, sans doute, de la même famille que Michel le Sénéchal.

8° H. et P. Charles de Tournemine, 1560. Fils de Messire Raoul, seigneur de la Guerche, ancien page de François II, et de Marguerite Caillun, fille de n. h. Jean Caillun, sr de Bellejoie, la Léotardaie, Chabreulle, Chédaric, Nitoa, etc., et de Jeanne de Mareulh, fille de Joachim, seigneur de Mareulh, Villebois, Brossac, Vibrac, Augeac et autres seigneuries en Angoumois, Périgord et Saintongeois, Abbé du Bournet, Aumônier du Roi, est parrain à Hédé en 1560 et 1565. Françoise de Tournemine, sa sœur, avait épousé Messire René de Bintin, dernier du nom des seigneurs de Bazouges, dont elle n'eut point d'enfants [Note : Du Paz, p. 166].

9° N. H. Missire Jehan de Brénoguen, vit à Hédé avec sa sœur Marie, morte en 1591 ; est parrain en 1572, rend aveu au roi pour son Prieuré le 22 janvier 1574, meurt le 21 juillet 1605 et est inhumé le lendemain dans son église avis le grand autel.

Nous trouvons un autre Jean Brénoguen, Prieur recteur de Saint-Domineuc, qui prend possession le 15 mai 1580, résigne le 8 mai 1581, est pourvu de nouveau le 10 mars 1582, pour résigner une seconde fois en 1586 (G. d. Corson). Quoique de même nom et de même prénom, il est peu probable que ce soit le même personnage.

La famille de Brénoguen, aujourd'hui éteinte, semble avoir été originaire de l'évêché de Nantes ; on y trouve Jehan Brénoguen dans la montre du Sire de Rieux pour le recouvrement du Duc en 1420 ; Pierre de Brénoguen, écuyer, époux de Charlotte N., doit Lucien, baptisé à Bouguenais le 17 septembre 1535 [Note : Archives de la Loire-Inférieure. E. Supplément. Bouguenais].

10° N. de la Roue, vers 1606, des seigneurs de la Villehervé et du Haut-Quartier, paroisse de Landéhen (?), « d'azur à la roue à six rayons d'or », fait aux bâtiments du Prieuré d'importantes réparations [Note : Archives d'Ille-et-Vilaine. Greffe de la Sénéch. de Hédé].

11° Dom Charles Girault, 1617.

12° Messire Guillaume Le Prêtre, Prieur pourvu en 1627, né le 15 novembre 1583, fils de Messire Olivier, seigneur de Lezonnet, gouverneur de Concarneau, et de dame Claudine Bizien, de la Maison de Kergomat, sa seconde femme, « de gueules à trois écussons d'argent bordés d'or et chargés de trois mouchetures d'hermine, l'écu brisé d'une bordure engreslée de gueules ».

Chanoine en l'église cathédrale de Saint-Brieuc, Doyen de la Collégiale de Guémené, puis Evêque et Comte de Cornouailles, consacré en 1615, il mourut au manoir de Kervégant, en l'évêché de Vannes, le 8 novembre 1640, laissant à ses frères et sœurs, Olivier, seigneur de Lezonnet, et Suzanne, enfants d'un premier lit, et Renée, épouse, d'abord en 1615, de Jean Dronio, Sr de Kergat, puis de Messire Jean Piron, seigneur de Meleyen (?), un héritage de plus de 100.000 écus [Note : Albert Le Grand. Les évêques de Cornouailles].

Malgré cette fortune, il avait laissé son Prieuré de Notre-Dame de Hédé, dont il avait joui pendant treize ans, dans un tel état de décadence et de ruines que ses successeurs se virent obligés de le faire constater par procès-verbal afin de pouvoir recourir contre les héritiers.

13° Dom Charles Morelly, 1640. Bénédictin de l'Abbaye de Saint-Faron, mort en 1641.

14° Dom Nicolas Tartarin, se met en 1641 sur les rangs pour obtenir le Prieuré, mais sans succès.

15° Dom Clément Tapparel, 1642, nommé Prieur par l'abbé de Saint-Melaine et approuvé par l'Archevêque de Tours, ne fut pas cependant admis à prendre possession.

16° Dom Bernardin Solfy, 1642. Parrain à Hédé de dlle Marie Le Liepvre, fille d'écuyer Louis Le Liepvre, Sénéchal de la juridiction, dit, dans l'acte de baptême, Prieur de Hédé [Note : Registres de l'église de Hédé].

17° Messire Scipion Diacette d'Aquaviva d'Aragon, 1588-1648, de la grande et illustre famille des Aquaviva d'Aragon, originaire du royaume des Deux-Siciles, établie en France, n'était en réalité Aquaviva que par sa mère, Anne, unique héritière de Jean-François d'Aquaviva d'Aragon, Conseiller d'Etat, Chevalier de Saint-Michel, qui avait pris le nom de duc d'Atry, et de dame Camille Caraccioli, fille de Jean, prince de Melphes. Anne avant épousé François-Louis Diacette, comte de Châteauvillain, dont vint Scipion.

Après le décès de sa mère, celui-ci ajouta son nom d'Aquaviva à celui de Diacette, avec le titre de prince de Melphes, qu'il tenait d'elle, de duc d'Atrye, qui lui venait de son grand-père, et de seigneur d'Attachi, que lui apportait sa femme.

Il était né en 1588 et se maria d'abord, en effet, avec Geneviève Doni, fille d'Octavien, seigneur d'Attachi et de Valence de Marillac, dont il eut un fils, comte de Chateauvillain, tué en 1643 pendant les guerres religieuses, et deux filles qui entrèrent au couvent.

Le mariage ne. dura que quelques années et, après la mort de sa femme, Scipion Diacette d'Aquaviva se fit alors prêtre et fut pourvu de la riche et puissante Abbaye de Saint-Ernoulph de Metz.

Par la grande influence de son nom et de ses alliances, comme aussi par son mérite personnel, il parvint tout de suite à une haute situation dans l'Eglise. Il allait même obtenir la pourpre cardinalice, à laquelle avaient atteint autrefois plusieurs membres de sa famille, lorsque la mort du Pape vint renverser ses projets.

En 1644, quatre ans avant sa mort, arrivée en 1648, à l'âge de 60 ans, il résigna son Prieuré de Hédé, dont il avait été pourvu par le Pape en 1641.

18° Missire Jérôme Le Febvre de Laubrière, prêtre, docteur en Théologie, Chanoine de la Sainte-Chapelle du roi à Paris, Recteur de la paroisse de Sens en 1641, fut appelé, par arrêt du 27 janvier 1745, à la suite de la résignation de Messire Scipion d'Aquaviva au Bénéfice de Notre-Dame de Hédé, dont il prit possession le 15 juin 1645, et le 13 novembre faisait dresser procès-verbal constatant le mauvais état dans lequel il le trouvait.

Il vivait encore en 1672 et rendait aveu le 10 août en y revendiquant tous les droits de prééminences et autres qui lui appartenaient dans son église, que ses prédécesseurs, tous étrangers, avaient, par négligence et insouciance, laissé tomber en désuétude et dont il exigeait le rétablissement et le maintien.

19° Dom Laurent Lempereur, prêtre, Religieux, Docteur en Théologie de la Faculté de Paris, qui lui succède, résigne en 1682 en faveur du suivant :

20° Dom Claude du Fresne, prêtre, Religieux Profès de l'Ordre de Saint-Benoist, demeurant au Prieuré et Collège d’Assillimy, à Paris, et Procureur général de l'Ordre de Cluny, après avoir fait lire par Maître Monnerie, notaire, ses lettres de provision de la Cour de Rome, en présence « du peuple attendant la Messe paroissiale » prit possession de son Prieuré et de son église par l'intermédiaire de Dom Julien Pesterland, aussi religieux de l'Abbaye de Saint-Melaine, le 19 avril 1682. Il rendit aveu le 4 mai 1683 [Note : Minutes de Beillet, Notaire Royal à Hédé].

21° René Rousseau, Prieur de Notre-Dame de Hédé, adresse, en 1692, requête pour avoir copie de l'Aveu du temporel dudit Prieuré [Note : Archives de la Loire-Inférieure : B. 1700].

22° Maître Nicolas Agnan, religieux Bénédictin, médecin du Roi et de son Altesse royale, le prince de Condé, demeurant à Paris, dit « seigneur en partie de la ville de Hédé » (seigneur à Hédé à cause de son fief, mais non de Hédé), afferme le 12 décembre 1706 à M. Sébastien Hervoches le revenu de son prieuré [Note : Minutes de Me Boursin, Notaire Royal à Hédé].

23° Dom Edme Leger ou Liger. Vivant en 1709.

24° Dom Henri Cassoumis. Vivant en 1709.

25° Dom Nicolas Aubert, prêtre, Religieux Bénédictin, pour satisfaire à l'Ordonnance royale du 17 août 1750, fait la déclaration des revenus et des charges de son Prieuré [Note : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 1 H. 30], possède encore en 1754.

26° Dom Jean-Baptiste Giron, vivant en 1761, Religieux Bénédictin, afferme en 1761 et 1772, par l'intermédiaire de Dom Antoine Quinquet, puis de Dom Pierre Malherbe, Procureurs de l'Abbaye de Saint-Melaine, les dîmes dont son Prieuré jouissait en la paroisse de Saint-Brieuc des Iffs [Note : Minutes de Cochery, Notaire Royal à Hédé].

Il fut le dernier titulaire, au moins que nous connaissons, du Prieuré de Notre-Dame de Hédé.

(Anne du Portal).

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