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Le duché de Lorges avait été représenté, dans la salle du Conseil général de l'ancienne préfecture, décorée en 1882, par les armes suivantes : d'argent à une bande d'azur. C'étaient les armes primitives de la maison de Durfort Lorges.

La chapelle Notre-Dame de l'Ermitage en la paroisse d'Allineuc, existant dès 1506 (La Borderie, La Ceinture de la Ste Vierge, 108), fut érigée en église paroissiale par décret épiscopal du 27 février 1627 (Arch. des C-du-N, 2 G 1).

Quant au nom de Lorges, il était primitivement celui d'une paroisse et d'un château de la Beauce (auj. comm. de Lorges, L-&-C). Guy-Nicolas de Durfort, duc de Quintin, était comte de Lorges en Beauce. Par lettres patentes données à Versailles en novembre 1706, il obtint que son duché de Quintin prit le nom de duché de Lorges (Le P. Anselme, Hist. généal., t. V. 1730, p. 779) [Note : En même temps la terre de Lorges en Beauce prenait le nom de Moncourt. Ce nom venait de Rousselin de Moncourt qui avait acheté Lorges en Beauce par acte du 10 novembre 1706]. Le nouveau duc de Larges fit alors construire le château de Lorges ou Lorge sur la paroisse de l'Hermitage, qui en prit le nom dès 1730, puis reprit son ancien nom de l'Hermitage à partir de 1780 (état civil).

Cette paroisse, qui était une succursale de celle d'Allineuc, élut sa première municipalité au début de 1790. Son territoire fut augmenté en trois occasion :

1) Par arrêté du 28 novembre 1827, trois enclaves d'Allineuc, au nord-ouest du village de Kerno en Allineuc, furent intégrées dans l'Hermitage ;

2) Par ordonnance du 3 janvier 1839, la Cave-aux-Loups et les Aulnais, en Lanfains, ont été annexées à l'Hermitage, réunissant ainsi en une seule enclave deux enclaves de cette commune ;

3) Par ordonnance du 8 mars 1839, la lande des Aulnais de Kerfro, en le Bodéo, a été annexée à l'Hermitage, réunissant à la majeure partie du territoire de cette commune deux enclaves dont celle du 3 janvier 1839, indiquée ci-dessus.

Enfin, par décret du 25 mars 1878, la commune a pris le nom de l'Hermitage-Lorge.

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Les principaux édifices anciens de cette commune sont les suivants :

1) Le château de Lorges (1721-1730). Propriété de la famille de Durfort Lorges et chef-lieu du duché de Lorges jusqu'en 1781, il appartient aujourd'hui à M. de Largentaye. Il a été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 26 juin 1963, ainsi que la terrasse, la pièce d'eau, l'esplanade, les pavillons d'entrée et les bâtiments entourant la basse-cour (façades, toitures et sol de la cour) ;

2) La croix Saint-Lambert, inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 14 avril 1930 ;

3) L'église Notre-Dame (1658 ; 1720 chevet et transept) ;

4) L'ancien relais de poste de Tournebride ;

5) La maison de Fréhoux (1719) ;

6) La ferme de Launay-Michel (dépendances 1741) ;

7) La ferme de la Prise (étable 1700) ;

8) La ferme du Gros-Foeil (1768) ;

9) La ferme de Duretal (1728, 1744) ;

10) Les Croix Jumelles (1794) ;

11) Les deux enceintes fortifiées de la Belle-Etoile (Moyen Age).

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La forêt de Lorge, comprenant toute la partie de la commune située au nord du chemin de grande communication 44 et de la route nationale 778, a été inscrite comme site le 15 septembre 1966. Cette forêt était appelée forest de Quoëtra en 1444, de Coëtrach ou de Quintin en 1524 (La Borderie, La Ceinture de la Ste Vierge, 98 et 108).

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Des événements ont marqué le passé de cette commune :

1) Le 16 mai 1468 le manoir de l'Hermitage, défendu par Isabeau de Montauban, dame de Quintin, fut assiégé et pria par Sylvestre de la Feillée, à la tête d'une bande armée (La Borderie, La Ceinture de la Ste Vierge, 55 et 106) ;

2) Le 3 avril 1624 le duc de la Trémoïlle vendit la seigneurie de l'Hermitage à Hervé le Coniac, seigneur du Toulmen (Tournemine, Crenan, 68) ;

3) En 1649 Jean le Coniac vendit la seigneurie de l'Hermitage à François de Clisson, seigneur de Largentais ;

4) En septembre 1658 fut construit dans la forêt de Lorge un pavillon, qui devint le siège de l'église protestante de Quintin. Un pasteur y exerça son ministère (Vaurigaud, II, 285 - Arch. des C-du-N, 1 G év. de St-Br., canton 3) ;

5) Le 5 janvier 1666 François de Clisson dut rétrocéder la terre de l'Hermitage à Jean le Coniac ;

6) Ce dernier échangea peu après sa terre de l'Hermitage au Comte de Quintin contre la seigneurie d'Allineuc. C'est ainsi que la seigneurie de l'Hermitage put être unie au comté de Quintin lorsque fut érigé le duché de Quintin par lettre patentes de mars 1691 ;

7) L'église protestante de Quintin à l'Hermitage fonctionna au moins jusqu'au 30 juin 1680, avec, pour ministre, César de Beaulieu dès le 8 janvier 1674 (Arch. des C-du-N, série I). Elle fut dispersée peu après, en 1680 ou 1681 (Vaurigaud, III, 89) [Note : César de Beaulieu enregistra l'acte de sépulture d'Henriette-Catherine de la Tour d'Auvergne, marquise de la Moussaye, morte le 19 avril 1677. Cette date n'était pas connue avant que le Chanoine du Cleuziou n'ait donné aux Archives départementales les registres de l'église protestante de Quintin en 1959] ;

8) Par jugement du Conseil des dépêches du 29 septembre 1778 et arrêt du Parlement de Paris du 27 juin 1781, la terre de Lorges fut dévolue à la Vicomtesse de Choiseul née Durfort, mais sans le titre ducal [Note : Le titre ducal demeurait à Jean-Laurent de Durfort Civrac, à cause de sa femme née Durfort Lorges, mais à charge pour lui de présenter au Roi une nouvelle terre sur laquelle le souverain reporterait la dignité de duc. Un peu plus tard, la terre de Moncourt redevint Lorges (L-&-C). Le titre actuel de duc de Lorge, porté par Armand de Durford Civrac, descendant de Jean-Laurent, ne tire donc pas son origine d’une terre des Côtes-du-Nord]. Le château de Lorges à l'Hermitage, cessa dès lors d'être le siège d'un duché ;

9) Le 30 octobre 1794 une bande de chouans désarma le corps de garde du château de Lorges, occupé par Les Républicains ;

10) Le 28 octobre 1799 eut lieu Le combat de Lorges : les Chouans qui venaient d'envahir Saint-Brieuc, d'y prendre la prison et d'y délivrer des prisonniers, s'étaient retirés ensuite au château de Lorges. Ils en furent chassés par les troupes républicaines envoyées à leur poursuite ;

11) Le 26 février 1806 mourut à Courbevoie (auj. H-de-S) Guyonne-Marguerite-Philippine de Durfort de Lorges, veuve de Choiseul-Praslin, propriétaire de la terre de l'Hermitage ;

12) En juillet 1944, cinquante-cinq résistants furent tués par les Allemands. Des fosses furent découvertes dans la forêt de Lorge, notamment à la Butte Rouge, du 20 septembre au 28 octobre 1944. Parmi les victimes était Mireille Chrysostome, agent de liaison, dont on a donné le nom à une rue de Saint-Brieuc.

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Les ducs de Lorges en Bretagne (à ne pas confondre avec les ducs de Lorge en Blésois) furent au nombre de quatre :

1) Guy-Nicolas de Durfort, né en 1683, duc de Quintin après la mort de son père, le maréchal de Lorges, le 22 octobre 1702. Il obtint du Roi en novembre 1706 le changement du nom du duché de Quintin en celui de duché de Lorges. Ensuite il fit construire le château de Lorges, en l'Hermitage. Il démissionna de son titre de duc en juillet 1728, ne se réservant que l'usufruit viager des revenus du duché. Il mourut en 1758 ;

2) Guy-Michel de Durfort, fils aîné du précédent. Il naquit le 26 août 1704, porta le titre de duc de Quintin, sur démission de son père, à partir de juillet 1728, fut lieutenant général au gouvernement de Franche-Comté (1730), duc de Randan (1733), enfin maréchal de France (1768). A la mort de son père en 1758, il renonça à la succession du duché et mourut à Courbevoie (auj. Hauts-de-Seine) le 6 juin 1773 ;

3) Louis de Durfort, frère cadet du précédent. Il naquit le 18 février 1714, fut lieutenant général (1748), commandant en Guyenne (1759). due de Lorges par brevet du 21 avril 1759. Le 25 mars 1773, il démissionna de son titre ducal en faveur de son gendre, tout en gardant l'usufruit des revenus du duché, et il mourut en décembre 1775 ;

4) Jean-Laurent de Durfort Civrac, né a Lamothe-Montravel (Dord.) le 7 juillet 1746, gendre du précédent. Il épousa le 25 mai 1762 Adélaïde de Durfort et devint duc de Lorges par la démission de son beau-père le 25 mars 1773. Celui-ci étant mort en décembre 1775, il y eut un procès pour sa succession entre ses deux gendres, le Vicomte de Choiseul Praslin et le duc de Lorges. Un jugement de 1778 attribua la terre de Lorges au premier, mais le second garda le titre qui fut assis un peu plus tard sur une autre terre située hors de Bretagne. Jean-Laurent devint ensuite maréchal de camp en 1788, émigra en 1791, fut lieutenant général et pair de France (4 juillet 1814), gouverneur du château de Rambouillet (Yvelines) (1822), duc-pair héréditaire (31 août 1817) et mourut à Rambouillet le 4 octobre 1826.

Sur cette famille, on peut consulter notamment : Y. Durand, La Maison de Durfort à l'époque moderne, 1975. - Vicomte A. Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, t. II, 1902, p. 494-500 (réimpr. 1974).

La terre de l'Hermitage (château et forêt) a été vendue le 10 avril 1837, avec les forges du Pas (en Lanfains), le four à chaux de Cartravers (en la Harmoye) et la foret de Duault, par César-René Comte de Choiseul-Praslin à Jean-Marie Allenou et sa femme, qui ont eu pour héritiers leur fils et leur gendre :

5) Jean-Marie-Victor Allenou, né à Quintin le 22 avril 1818, héritier pour moitié de la terre de l'Hermitage après le décès de son père mort à Lorge le 1er mars 1855 et de sa mère morte aussi à Lorge le 29 janvier 1859. Allenou, maître de forges, fut député (1871) puis sénateur (1876) et aussi conseiller général et maire de l'Hermitage-Lorge. Il mourut à Biarritz (auj. Pyr.-Atl.) le 20 juillet 1880 ;

6) Jean-Baptiste-François-Mathurin Veillet-Dufrêche (1838-1892), beau-frère du précédent (voir la notice de Moncontour). Sa femme, née Allenou, était copropriétaire de l'Hermitage et de Lorge.

(Bulletin d'informations des maires).

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