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HOCHE EN VENDEE

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Le général Hoche

Louis Lazare Hoche, né le 25 juin 1768 à Versailles et mort le 19 septembre 1797 à Wetzlar (Hesse) est un général français de la Révolution.

Hoche à son arrivée dans l'Ouest comprit très bien la position ; il vit qu’une impudente réaction avait encouragé les ennemis de la République, mais qu’il était trop tard pour revenir sur le passé ; aussi s’empressa-t-il de tracer le plan d’une politique à la fois sage et ferme, conciliante sans faiblesse, prudente sans timidité et surtout tolérante, parce qu’elle avait pour bases l’amour de la patrie le plus pur, le républicanisme le plus sincère, la philosophie la plus éclairée.

Hoche, enfant du peuple, ancien caporal aux gardes françaises, ne cachait pas les rapports qu’il avait eus avec Marat. C’était le révolutionnaire le plus ardent du pays ; connu pour tel par les Jacobins de Nantes, il en reçut le meilleur accueil. Ceux qui avaient pris parti pour la Gironde le fêtèrent aussi. Entouré d’affection et de confiance, le jeune général se trouva bientôt en position d’agir en quelque sorte en dictateur ; noble puissance que la sienne car elle était basée sur la confiance absolue de ses concitoyens.

Son plan de campagne fut très simple ; il faut, disait-il, laisser à chacun ses opinions, tendre la main aux hommes égarés, employer toutes les ressources de son intelligence pour faire des partisans à la République et rétablir les rouages du gouvernement. Aux Girondins, il prouvait la nécessité de la Terreur à une certaine époque, et les tristes résultats de leur politique de sentiment et de réaction tout ensemble. 

Arrestation des chouans

Aux Jacobins, il montrait les funestes effets des excès de la Terreur, de la division qu’ils avaient jetée dans les rangs des républicains, et l’exaspération qu’ils avaient produite parmi les royalistes. A ces derniers il parlait au nom du pays : « Voulez-vous la paix ? disait-il, je vous la donne, telle que la République doit l’accorder, avec toute sécurité pour votre personne et vos propriétés, avec liberté entière de cons­cience. Voulez-vous la guerre ? Soit. La République est assez forte pour écraser une poignée de rebelles indignes de pardon ». Aux prêtres réfractaires, il écrivait aussi : « Monsieur, je sais le lieu de votre retraite, soyez prudent, discret ; n’agissez pas contre la République, et comptez sur mon appui ; si vous abusiez de ma confiance pour fomenter des troubles, je vous ferais prendre et fusiller immédiatement » (Guépin, Histoire de Nantes, p. 499).

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