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Bienvenue chez les Batziens |
L'EGLISE DE L'ILE DE BATZ |
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L'église paroissiale actuelle de l'île de Batz est construite à l'emplacement d'une ancienne chapelle bâtie par Mr. Le Jacobin de Keramprat, doyen des chanoines de Saint-Pol-de-Léon, vers le milieu du XVIIème siècle, et dédiée à Notre-Dame du Bon Secours.
L'édifice est entouré d'un cimetière dont les ossements furent transférés à partir de 1863 vers le cimetière actuel.
Dans sa réunion du 17 décembre 1871, le Conseil de Fabrique de la paroisse de l'île de Batz décide de reconstruire l'église, en mentionnant que " depuis longtemps, l'édifice, en très mauvais état, est reconnu insuffisant pour le chiffre de la population qui a augmenté considérablement depuis quelques années ".
A noter que la promiscuité avec laquelle les paroissiens assistent aux offices dans la petite chapelle de Notre-Dame de Bon Secours a même favorisé la terrible épidémie de 1871.
Le 5 mai 1873, Mgr. Ollivier, chanoine honoraire de Quimper, curé archiprêtre de Saint Pol de Léon, bénit solennellement la première pierre. L'architecte Edmond Puyo est chargé de dresser les plans et de suivre les travaux exécutés par Jean-Marie Morgant, entrepreneur de Saint-Pol de Léon. Le 5 août 1874, Mgr. Dom Anselme Nouvel, évêque du diocèse de Quimper et de Léon, assisté de 70 prêtres, consacre solennellement l'édifice à la Bienheureuse Vierge Marie.
En 1886, le Conseil se préoccupe de la construction de la flèche du clocher en remplacement du beffroi qui menaçait déjà ruine. Les travaux sont confiés en 1889 à Jean-Louis Le Naour, entrepreneur de Quimper et auteur des clochers de Molène en 1881 et de Ouessant en 1889.
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Les cloches :
Dans la tour, côté Nord, se trouve la cloche "Barbe Joseph" dont le parrain et la marraine sont Joseph Le Borgne et Barbe Tremintin.
Du côté Sud, la cloche "Jacques Nicolas " dont les parrain et marraine sont Nicolas Moal et Adeline Tremintin.
Enfin une troisième cloche, qui se trouve dans la flèche, comporte l'inscription : " Je m'appelle Marie Anne de l'île de Batz. Mes parrain et marraine ont été le capitaine Michel Diraison et demoiselle Anne Tremintin. J.-M. Guéguen, maire. Jérôme Milin, recteur ". Cette cloche, fondue à Morlaix en 1857, appartenait à l'ancienne chapelle Notre-Dame du Bon Secours.
Les Vitraux :
Les vitraux du choeur, mis en place le 21 avril 1895, sont l'oeuvre de l'atelier J.-B. Anglade à Paris.
Le vitrail du transept Nord, installé le 28 novembre 1897, est l'oeuvre du même atelier que ceux du choeur.
Nota 1 : Descendant de David, mais simple charpentier de village, Joseph connu un destin étonnant. Marie, sa fiancée, attend un enfant et il n'y est pour rien. Et voici qu'en songe Dieu lui demande de reconnaître en cet enfant le fruit de l'Esprit Saint, de prendre chez lui Marie et de donner à l'enfant le nom de Jésus. D'après les évangiles, Joseph accompagne Jésus dans toute son enfance, lors de la fuite en Egypte (médaillon du haut) et lui transmet son enseignement d'artisan (médaillon du bas). Les deux petits vitraux des côtés, présentent dans des médaillons sur fond de frise de lis blancs, les objets liés à la liturgie du culte.
Le vitrail du transept Sud, posé le 30 novembre 2005, est l'oeuvre de l'atelier Mr. Le Nezet, à Vannes. La verrerie d'origine, datant de 1897, sérieusement endommagée par les tempêtes avait été remplacée en 1976 par une composition moderne, oeuvre de A. Beraud.
Note 2 : Marie, la mère de Jésus n'apparaît que discrètement dans les récits évangéliques, mais l'essentiel y est dit : elle est la mère du Sauveur. Luc décrit la scène de l'Annonciation (médaillon du bas), l'appel qu'elle reçoit à Nazareth. Gabriel, l'ange du Seigneur, lui annonce la naissance de Jésus. Le médaillon du haut représente les ruines de la chapelle Sainte Anne, haut lieu historique de l'expression de la foi sur l'île de Batz. Dans les médaillons des deux petits vitraux des côtés, figurent les différents calvaires de l'île de Batz. A gauche : Penn Baz, Cimetière, le Rhu. A droite : Kerantraon, Saint Alar, le Vill.
Les vitraux des bas côtés, mis en place en 1956, proviennent de l'atelier F. Narzin de Nantes.
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Dans le Choeur :
A gauche, une très belle statue de "Notre-Dame de Penity" en pierre de kersanton peinte, datant du XVème siècle.
A droite, la statue en bois peint de Saint Paul Aurélien est datée du XVIIIème siècle.
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Ces deux statues proviennent, semble-t-il, de la chapelle de Notre-Dame de Penity et de l'église Saint Paul (actuelle chapelle Sainte-Anne) située à Penn-Baz, à la pointe Est de l'île.
Le Crucifix placé au-dessus du tabernacle, offert en 1976 par P. Morvan, est l'oeuvre de B. Ranarison, sculpteur à Tarnatave (Madagascar).
L'autel, en bois sculpté, ancien maître-autel datant de la construction de l'église, enferme les reliques de saint Hilaire, martyr, sainte Marguerite et sainte Sereine, martyres.
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Dans le transept Nord :
On y voit le reliquaire, en bois, contenant une parcelle d'un os de saint Paul Aurélien, ainsi qu'une relique de Sainte Anne.
Dans la vitrine est exposé l'Etole dite de saint Paul Aurélien, tissu oriental du VIIIème siècle, classé monument historique en 1898.
La bannière de la paroisse (fin du XXème siècle) en velours, soie et galons dorés, présente sur une face la Vierge à l'Enfant sur fond bleu foncé et au revers Saint Pol et le dragon sur fond rouge, et bord vert-jaune.
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Accroché au mur, se trouve une reproduction d'un ex-voto, oeuvre de Louis Gamain. Il représente le voilier " l'Espérance " de Quimper qui fit naufrage le 20 août 1876. L'équipage fut sauvé par le brick espagnol " Esperanza ". De retour sur l'île de Batz, le capitaine Philippe fit peindre ce tableau et le dédia à Sainte Anne.
Le Chemin de Croix, situé dans les bas côtés, fut consacré le 15 mars 1903.
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(d'après les recherches de Nicolas Roualec).
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