Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

FILLEULS DE LA VILLE DE LAMBALLE.

  Retour page d'accueil       Retour page "Filleuls de Bretagne"       Retour page "Ville de Lamballe"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

La capitale du Penthièvre, comme Saint-Malo et Dinan, voulut donner son nom à quelques-uns de ses enfants.

Dans la longue liste de ses Gouverneurs, que l'on connaît depuis 1314, des Magistrats de sa juridiction que l'on suit à partir de 1418, de ses Maires, qui commence en 1431, on rencontre une grande quantité de nobles et de Bourgeois distingués, parmi lesquels elle pouvait trouver des filleuls.

Le premier que nous rencontrons ou, plutôt, la première filleule, car c'est une fille, est Anne-Marie-Julienne-Jeanne-Lamballe Gesril, enfant de Messire Julien-Gabriel.

Les Gesril, seigneurs du Papeu, en Pléhérel, étaient nobles et avaient pour armoiries : « d'argent au chêne arraché de sinople ».

« Ce quatrième juin mil six cents quattre vingt quattre, nous dit son acte de mariage, Messire Julien-Gabriel Gesril, chevalier, seigneur du Papeu, de la paroisse de Pléhérel, et damoiselle Charlotte-Marie Cades, dame de la Villerault, de Lamballe, épousèrent en l'église de Notre-Dame, en présence de Françoise de la Grée, Anne Ruellan, Hélène Gesril, Mathurin Chatton, Louise de la Villéon, Françoise Gouyon, François-Hyacinthe Boschier, Lucrèce de Querrosuen, Olive Rouxel, Louis Gesril, Jean Cades, Claude Boschier, Thomas Ruellan, Joseph Poulain, Renée de la Motte, Le Chapelier, Sindic. — Missire Jean Serviget, recteur de Notre-Dame » (Registres de la paroisse Notre-Dame et Saint-Jean de Lamballe).

L'acte de mariage ne mentionne pas le nom des parents des époux. Toutefois, nous avons tout lieu de croire que le mari était frère d'écuyer Jean Gesril, sieur du Papeu, demeurant à la Motilais, en Ploubalay, époux de demoiselle Françoise Le Provost, puis de demoiselle Renée de la Motte et de Louis Gesril, seigneur du Pontpapeu et du Vaugouëllo, présent à son mariage en 1684, avec damoiselle Hélène Gesril et Renée de la Motte, et parrain de François, son fils aîné, en 1686, et serait par conséquent fils d'écuyer Amaury Gesril, sieur du Papeu, et de demoiselle Françoise Tranchant.

Quant à l'épouse, demoiselle Charlotte-Marie Cades, elle était vraisemblablement fille d'écuyer Jacques, sieur du Coudray, et petite-fille d'écuyer Jean, sieur du Plessix, tous deux Procureurs fiscaux de la juridiction de Lamballe, l'un après l'autre, en 1615 et en 1642.

La famille Cades, quoique nous voyions ses membres se qualifier écuyers, ne figure ni à la Réformation de 1668, ni dans le Nobiliaire de M. Pol de Courcy. Elle avait toutefois une position des plus honorables à Lamballe.

Outre les deux Procureurs fiscaux que nous venons de citer, nous voyons, en 1445, J. Cades, Trésorier des paroisses de Saint-Sauveur, Notre-Dame et Saint-Jan, et Julien Cades, en 1608 ; Jean Cades, sieur du Guesseau, notaire ducal en 1598 ; Guillaume, sieur de la Couronne, né à Lamballe le 29 mars 1617, recteur de Notre-Dame, et inhumé le 12 septembre 1679, dans l'église de Saint-Jan ; Georges Cades et G. Cades, signataires, en 1744, du règlement du Papegault ; et enfin, en 1708, le 14 mars, meurt un enfant, fille de N. Cades et demoiselle Julienne Le Restif, et petite-fille d'Yvon Cades.

De son mariage, Messire Julien-Gabriel Gesril du Papeu, Procureur fiscal après le sieur du Coudray, eut au moins trois enfants. C'est d'abord François, né le 6 mars 1686, nommé par Messire Louis Gesril, sieur du Vaugoüallot, frère du sieur du Papeu, et dame Françoise Poullain, dame du Coudray (épouse, sans doute, d'écuyer Jacques Cades, sieur du Coudray, ce qui viendrait confirmer notre hypothèse) ; puis, François-Claude, le 5 avril 1688, nommé par Messire Claude Boschier, seigneur de la Villehasle, d'Ouxigné, de la Ville Aplé, Monsieur le Sénéchal et dame Françoise Cades, dame de la Villerault, et enfin, Marie-Julienne-Jeanne-Lamballe « fille légitime d'écuyer Julien Gesril, sieur du Papeu, Monsieur le Procureur d'office de cette Cour et dame Charlotte-Marie Cades, sa compagne, a esté nommée par Messieurs de la Communauté de cette ville de Lamballe, noble homme Noël Salmon, sieur du Clos, à présent Syndic en charge, jointement avec Messieurs les précédants Sindics, parains, et par dame Jeanne de Bréhand, dame Denilien (?), maraine, laquelle Marie-Julienne-Jeanne-Lamballe vint au monde le septième mars mil six cents quatre vingt dix, et fut baptisée led. jour dans l'églize Saint-Jan de cette ville, par vénérable et discret Missire Mathurin Méheust, l'un des Messieurs les recteurs de cette ville, et dont l'imposition du nom a été différée jusqu'à ce jour par la permission de Monseigneur l'Illustrissime et Révérendissime Evesq. de Saint-Brieuc, et la cérémonie a été faite par vénérable et discret Missire Mathurin Le Provost, sieur (Rr) de Saint-Jan, assisté de Messieurs les autres Recteurs, en présance de Messieurs les autres Sindics, de Monsieur le Lieutenant à presant seul juge et des autres soussignants, ce vingt deuxième Aoust mil six cents quattre vingts unze ».

Les soussignants sont nombreux :
« Jeanne-Marie Guerif de Brehant ; Noël Salmon, sindic ; Françoise Bouan ; Françoise Cades ; J. Chapdelaine, Lieutenant ; Louis Chapdelaine, Sindic esté ; Lorans, l'entien Sindic ; J. Revel ; P. (?) Haugoumar; Renault, Sindic esté ; Jean Serviget, Sindic esté ; Couriolle, Sindic esté ; Le Chapelier, Sindic esté ; J. Couronné, Sindic esté ; G. Guyomar ; J. Chapdelaine, greffier ; Renée de Saint-Quetas ; Marie-Françoise de Castellan ; Marie Poulain ; Marie Guyomar, Catherine Chauvel, Jeanne-Marie Deron, Mathurin Le Prévost, Rr ; Mathurin Méheust, Rr ; Jan Serviget, Rr. ».

Messire Julien-Gabriel Gesril, mourut en 1695, et sa veuve était remariée en 1700, avec écuyer Jean-Baptiste de Kergu.

Que devint la filleule ? Vécut-elle ? Se maria-t-elle ? Nous ne saurions le dire.

xxx

Le second filleul de Lamballe connu est un Haugoumar.

Les Haugoumar étaient une très ancienne famille de la haute Bourgeoisie, des plus considérée à Rennes, où l'on trouve, en 1449, un Jean Haugoumar, échevin, et, en 1490, encore un autre échevin, Jean, sieur de la Rivière, peut-être fils du précédent, possédant « une meson » assez riche et assez grande pour que la Communauté y fit servir le banquet qu'elle offrait, le 24 janvier, à l'occasion du mariage de la jeune duchese Anne de Bretagne avec le roi des Romains, Maximilien, et auquel celle-ci faisait le don gracieux de 600 #.

Les Haugoumar de Lamballe étaient vraisemblablement de même origine que ceux de Rennes et y tinrent, depuis le commencement du XVIème siècle où nous les rencontrons, une place des plus honorables.

Au XVIIème siècle, peut-être à la suite de l'Edit du Roi de 1680, ils ont des armoiries : d'argent à trois fasces de sinople ; alias [Note : La Maison de Ferron, par le général de Ferron du Chesne, p. 301] : d'azur au chevron d'argent accompagné de trois losanges de même.

En 1512, Guillaume est Trésorier des églises de Notre-Dame et Saint-Jan, et Jacques, sieur de Lermo, en 1634 ; Julien de celle de Saint-Martin, en 1632.

En 1555, le 8 novembre, Jehan Haugoumar, l'aîné, fait hommage au comte de Penthièvre, seigneur de Lamballe, pour une maison et un jardin sis en la rue de la Guynardaye, aux forbours, pour laquelle il devait 5 sols de rente (Arch. Départ. des Côtes-d'Armor, E. 205). Du 7 mars 1622 à 1626, Mtre François Haugoumar, sieur de Lermo, figure parmi les fermiers de la seigneurie de Lamballe (Arch. Départ. des Côtes-d'Armor, E. 85).

Trois fois avant 1790, on les trouve Maires de Lamballe et Députés de la Communauté de Ville aux Etats de Bretagne : en 1632, Jacques Haugoumar, sieur de la Fontaine, Notaire ; en 1688 et 1689, François, sieur de Lermo ; enfin, de 1733 à 1735, noble homme Mathurin, sieur des Portes. C'est celui-là qui nous intéresse particulièrement.

Mathurin Haugoumar, sieur des Portes, Trésorier de l'église Notre-Dame dès 1727, puis Maire, et, lors de la réorganisation de la Milice Bourgeoise, en 1733, Capitaine de la 2ème compagnie, épousa vers 1725, demoiselle Perrine-Jeanne Houguenan, dont il eut d'abord : Jeanne-Françoise, baptisée le 18 avril 1727, et nommée en l'église Notre-Dame, par noble homme François Haugoumar, sieur de Lermo, et demoiselle Janne Plesse, dame de Canan, en présence de Guillaume Haugoumar ; puis, en 1731, un fils anonyme, né le 23 août, mort, sans doute, sans avoir été nommé ; enfin, en 1734, alors que, comme ses prédécesseurs, il représentait Lamballe aux Etats, Jean-Marie-Lamballe.

« Jean-Marie-Lamballe Haugoumar, fils légitime, né d'hier à huit heures du soir, de nobles gens Mathurin Haugoumar et Jeanne-Perrine Houguenan, sieur et dame des Portes, ledit sieur des Portes Maire en fonctions de cette ville, a été nommé par les nobles Bourgeois et habitans composant la Communauté de cette Ville, a été pour parrain représentant ladite Communauté, Mathurin Plancher, écuyer, Monsieur le Sénéchal de cette ville, Président de la dite Communauté, présent, et pour maraine, dame Jeanne-Catherine du Rocher, dame de Launay, épouse de Louis-Philippe, Le Corgne, écuyer, sieur de Launay, Monsieur L'Alloué de cette ville, a été batizé par le soussignant Recteur de Saint-Jean de cette ville, ce jour quinzième aoust mil sept cent trente quatre, en ladite église de Saint-Jean, et ont signé :

Jeanne du Rocher de Launay ; Plancher ; Jeanne-Catherine Le Gobien de Kerversault ; Sainte du Bouilly ; Jeanne-Françoise Le Fruglais ; Charlotte Gouyon de Soulleville (Micault) ; Marguerite Jouannin du Perray ; L.-P. Le Corgne de Launay ; Anne Plancher ; Micault de Soulleville ; de la Goublaye du Perray ; Louis Malinge de la Salle-Plestan, ancien Maire ; du Sehuet Guignon, ancien Maire ; Coudray Tavet, ancien Maire ; Grandpré Bonvalet, ancien miseur ; J. Halligon, ancien miseur ; Mettris de la Salette, miseur en charge ; Basselande Malïnge ; Micault de Mainville, avocat ; Thesmoy ; Belletrois, avocat ; Longrais Bonvallet, greffier ; Desportes Haugoumar (père), Maire actuel ; du Faultray, commis au greffe.

P. Brouté, Recteur de Saint-Jan ».

Après la naissance de Jean-Marie-Lamballe, son père eut encore d'autres enfants : une fille anonyme, née le 5 décembre 1735, qui ne vécut point ; Charles-Pierre, né le 5 mars 1738, qui eut pour parrain, noble Mtre Pierre Houguenan, avocat, et, pour marraine, dame Charlotte Pottier, dame de Sehuet (Guignon), et Françoise-Mathurine, née le 10 octobre 1739, et peut-être d'autres encore.

Le filleul de Lamballe vécut, et c'est de lui que descendent les Haugoumar des Portes actuels.

Le 15 août 1744, il assistait au baptême d'un autre filleul de la ville, Jean-François-Marie Micault, et apposait son nom au bas de l'acte, à côté de celui de son père.

La même année, il était, malgré son jeune âge, élu Enseigne dans la Compagnie de Milice, que commandait son père et qu'il commanda plus tard lui-même lorsque celui-ci mourut, en 1772.

Reçu avocat au Parlement, en 1757, il épousait, en 1773, demoiselle Pétronille Rebours de la Barbottais, et mourut en 1781, au Manoir du Bois-julienne, et sa femme quelques jours après, inhumée auprès de lui dans l'église Notre-Dame de Lamballe, laissant deux fils : Jean-Marie, l'aîné, né en 1778, et mort en 1806, capitaine d'infanterie, sans alliance, et Célestin-Florian-Mathurin-Marie, né le 19 janvier 1779, nommé le 27 septembre, par maître Pierre-Célestin Rebours de la Barbotais, son oncle, et dame Louise-Marie Haugoumar, dame de Lorgeril, sa tante.

Celui-ci mourut en 1815, laissant de Mademoiselle Marie-Josephe Sevoy, qu'il avait épousée en 1803, plusieurs enfants, dont quatre filles : Mesdemoiselles Célestine-Marie-Louise, née à Lamballe, le 6 octobre 1803, mariée, le 31 mai 1826, à Monsieur Marie-Joseph-Henri Ferron du Chesne ; Polyxène-Pétronille-Marie, à Monsieur Louis-Jean Rouxel de Villeféron, et deux autres à Messieurs Tresvaux du Fraval et de France ; et deux fils : Claude, né vers 1809, et Marie-François-Louis, né le 11 avril 1811, et c'est de ce dernier, marié vers 1840, à Mademoiselle Amélie Le Gogal de Toulgouet, âgée de 18 ans, qu'est né Monsieur Charles-Célestin-Marie Haugoumar des Portes, déclaré à la mairie de Lamballe, le 18 décembre 1841, par Messieurs Claude Haugoumar des Portes et Louis Sevoy, Capitaine de Mobiles pendant la guerre de 1870, Maire de Lamballe en 1874, élu sénateur en 1893 et démissionnaire en 1912, représentant actuel du filleul de Lamballe et avec lequel s'éteindra la descendance mâle.

Dix ans plus tard, la ville de Lamballe tient encore un de ses enfants sur les fonts baptismaux. C'est encore dans sa bourgeoisie qu'elle le trouve, dans la famille Micault.

S'ils ne sont pas originaire de Lamballe, certaines branches de la famille y habitent depuis longtemps. Quoique moins anciens que les Haugoumar, on les y trouve au milieu du XVIIème siècle, dans la magistrature, et, comme ceux-ci, remplissant les fonctions de Maire...

Comme les Haugoumar, les Micault avaient leurs armoiries : « d'azur au chevron d'or, accompagné de trois têtes de chat de gueules ».

Le plus ancien connu est, semble-t-il, Mathurin Micault, sieur de la Péraudière, fils d'autre Mathurin, Procureur et Notaire, Trésorier des églises Notre-Dame et Saint-Jan en 1677, et lui-même Avocat, Procureur et Notaire royal, époux de damoiselle Louise Le Chapelier (Arch. Départ. des Côtes-d'Armor, E. 221).

Noble maître Mathurin Micault, avocat au Parlement, sieur du Tertre, veuf de Françoise Rouxigay, âgé d'environ 40 ans, qui avait acheté le 16 juillet 1710, d'écuyer Sébastien-Jan Guérin, la terre de Soulleville, en Maroué, épouse, le 25 juillet 1711, dame Françoise-Anne de Chapedelaine, dame du Clos-Martin.

Maire de Lamballe et Député de la Commuuauté de la Ville aux Etats de Bretagne, en 1717-1718, il mourut le 25 juin 1733, et fut inhumé le lendemain dans l'église des Religieux Augustins de Lamballe par Missire Jean-Denys Micault, sieur de la Peraudière, sieur Promoteur du diocèse de Saint-Brieuc, en présence de noble maître Mathurin-Julien Micault, sieur de Soulleville, Monsieur le Lieutenant de cette ville, et de François Micault, sieur de Mainville, ses enfants, âgé de 68 ans.

Mathurin-Julien Micault, sieur de Soulleville, le fils aîné, Lieutenant de la juridiction de Lamballe, en 1727, et mort en 1764, s'était marié à dame Charlotte-Pétronille Gouyon, fille de Mtre Pierre Gouyon et de dame Charlotte-Sébastienne Chertier (Arch. Départ. des Côtes-d'Armor, E. 115), dont il eut au moins un fils, le 24 juin 1727, nommé par Messire Christophe Poulain, sieur de Queferon, et dame Thérèse Poilpré, dame Procureuse du Roi à Saint-Brieuc, épouse de noble homme René-Corentin Ruffelet, sieur des Alleux, conseiller du Roi et son Procureur au siège royal ; les cérémonies faites par vénérable et discret Missire Jean-Denys Micault, sieur de la Péraudière, licencié en droit civil et canonique.

Noble Maître François Micault, sieur de Mainville, avocat au Parlement, Receveur général des Domaines du Roi en Bretagne, Maire de Lamballe et Député de la Communauté de Ville aux Etats de Bretagne en 1744 à Rennes, avait épousé à Saint-Malo, le 5 mars 1737, demoiselle Guyonne-Jeanne Battas, de Dinan, fille d'écuyer Laurent Battas, sieur du Chesne, Porte-épée chez le Roi et lieutenant d'Antrain, et de dame Jeanne Le Pays, demoiselle de la Garaye, de Fougères, veuve de Maître Guillaume Pierre Chauvel, et soeur de demoiselle Perrine-Jeanne Battas, née à Saint-Malo le 29 décembre 1711, épouse, le 20 janvier 1739, de Jean-Baptiste Fforty, sieur de Prérivily.

Il en eut plusieurs enfants, nés à Lamballe :

1er, Françoise-Laurence, le 11 janvier 1738, qui eut pour parrain et marraine, le 5 février, écuyer Laurent Battas et dame Françoise Chapedelaine, grand-père et grand'mère ;

2ème, Marie-Jeanne-Mathurine, née le 24 décembre 1738, nommée le 13 février 1740, par noble Maître Mathurin Micault, sieur de Soulleville, son oncle, et dame Jeanne Le Pays, dame du Chesne-Battas, épouse, le 11 janvier 1763, de Messire Joseph-Gabriel de la Motte de la Guyomarais, de la Maison de Vauvert, d'où une fille, Mademoiselle Julie-Agathe de la Motte, née le 13 octobre 1771 et morte le 15 octobre 1833, femme de Monsieur Toussaint-François de la Motte-Rouge. Marie-Jeanne-Mathurine Micault fut guillotinée en 1794, à Paris, avec son mari, pour avoir donné asile dans leur château de la Guyomarais, à La Rouërie qui y était venu mourir.

Le troisième enfant allait être le filleul des Lamballais.

Voici son extrait de baptême.

« Le quinze du mois d'aoust mil sept cent quaranteq-quatre, Anonyme, fils légitime de noble Maistre François Micault, sieur de Mainville, Maire de Lamballe en fonctions, et de dame Guyonne-Jeanne Battas, son épouse, né le 5 du présent et le mesme jour ondoyé et baptisé dans l'église paroissiale de Saint-Jan, suivant la permission en accordée et nous apparue de Monsieur l'abbé du Bois, en datte du seize du mois passé, a, ce jour receu le reste des cérémonies du saint baptême dans l'église de Notre-Dame, par le soussigné recteur d'icelle et Maistre Jan-Nicolas Plancher, escuyer, sieur du Bottier, Monsieur le Senechal, juge civil et criminel de Lamballe, premier membre du duché de Penthièvre, Président de la Communauté de cette Ville, en son nom et celuy du Corps de ladite Communauté assemblée, lui a donné le nom de Jean-François-Marie-Lamballe.

Signé : René-Joseph-Marie Gouyon de Vaurouault... ; de Rennes ; Plancher du Bottier ; Poulain de Tramain ; de la Goublaye du Perray ; Kerversiault Gargian ; Le Normand de Lourmel ; Micault de Soulleville, lieutenant, oncle ; de Launay, ancien maire ; Haugoumar des Portes ; Grandpré Bonvarlet ; Mettris de la Salette ; Chauvel du Val ; de Launay de Kercadoret ; Haugoumar ; Battas ; Jean-Marie-Lamballe Haugoumar ; Micault de Mainville ; Bascour (Bassecour) Rebillon.

P. Brouté, recteur ; Salmon, recteur ».

Jean-François-Marie-Lamballe ne fut pas le dernier enfant de noble Maître François Micault de Mainville, et de dame Guyonne-Jeanne Battas. Il en naquit encore au moins deux autres : Guy-Mathurin, en 1746, nommé par Louis Adam et Renée Eon, membres de l'Hôpital général, et le 22 septembre 1748, Mathurin-Laurent.

Le nouveau filleul de Lamballe fit peu parler de lui. Tout ce que nous en savons, c'est qu'il se maria, mais que, moins heureux que son collègue Haugoumar, il mourut sans enfants. Quant à son frère cadet, Mathurin-Laurent, sieur de Mainville, il vivait encore en 1788, et, comme son père, était alors Maire de la ville en fonctions et Député aux Etats à Rennes.

(Anne Duportal)

 

 © Copyright - Tous droits réservés.