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LAMBALLE |
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La commune de Lamballe ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LAMBALLE
Lamballe vient du breton « lan » (monastère) et de saint Pal (saint Paul), natif d'Angleterre et qui vint en Bretagne vers la fin du VIème siècle. Il fonde un monastère sur un terrain nommé Saint-Pal, au sud de la ville actuelle, sur la route de Moncontour. Une terre appelée Saints Palles est mentionnée d'ailleurs dans un acte de 1121 (acte de donation du prieuré de Saint-Martin).
Lamballe est un démembrement ou enclave de l'ancienne paroisse primitive d'origine forestière ou gallo-romaine de Maroué (Maro-Ialo signifiant " la grande clairière "), aujourd'hui absorbée par Lamballe. Maroué englobait jadis outre le territoire actuel de Maroué, les territoires de Lamballe, de La Poterie (ancienne trève de Maroué, aujourd'hui en Lamballe), Landéhen, Saint-Trimoël (ancienne trève de Maroué), La Malhoure et Penguilly (la partie nord). Une tradition attribue son évangélisation à saint Pol Aurélien qui aurait donné son nom à la ville : Lan-Pol serait ainsi devenu Lamballe.
La plus ancienne mention de Lamballe (Lambala) date de 1083, dans une charte latine du prieuré de Saint-Martin de Lamballe. En 1084, Geoffroy, fils d'Eudon, comte de Penthièvre, fait don au monastère de Saint-Martin de Lamballe de deux métairies sises dans l'île de Bréhat, " avec les boeufs et les cultivateurs " qui en dépendaient. On trouve Lambalum, Lambaulum dès 1089 et Lambalia dès 1211. On trouve Lambale dès 1231. De 1034 à 1420, Lamballe est la capitale du duché de Penthièvre : en effet dès la fin du XIème siècle, Geoffroy Ier Boterel y établit la capitale d'un important apanage, le Penthièvre, constitué pour une branche cadette de la maison ducale. En 1121, Geoffroy Boterel (ou Botherel ou Botrel) érige en paroisse le prieuré de Saint-Martin, et donne aux moines qui devaient la desservir haute justice, colombier, four et moulin. Ce prieuré dépendait de Saint-Martin les Tours, ordre de Saint-Benoît. Il resta claustral jusqu'en 1450, époque où la paroisse tomba en commende. En 1420 la famille Penthièvre est bannie et leur château est détruit. La ville retrouve son prestige en 1556 lorsque le duc d'Etampes reconstruit le château. En 1626, M. de Vendôme, seigneur de Penthièvre, prend parti contre le cardinal de Richelieu. Pour le punir, Richelieu décide de raser le château (la démolition, dit la Chronique, commença le 15 septembre et finit le 28 novembre 1626). La châtellenie de Lamballe est vendue à la famille des Bourbons en 1657, et la maison de Penthièvre s'éteint en 1712.
Le château (castrum) de Lamballe, démantelé au XVème siècle et démoli en 1626, existe dès 1083 quand le comte Geffroy Boterel fait don aux moines de l'abbaye de Marmoutier d'une terre qui est à l'origine du prieuré de Saint-Martin : " Anno ab Incarnatione Domini M° LXXX° III°, ordinationis autem domini abbatis Bernardi primo beate memorie Bartholomei successoris, perrexit dominus abbas Bernardus in Britanniam propter Majoris Monasterii utilitatem. Ibi donavit per manum ejus Gauffredus comes, filius Eudonis comitis, Sancto Martino Majoris Monasterii et monachis Deo ibidem famulantibus duas mediaturas cum bobus et agricolis in quadam insula quam Brihiacum vocant. Et ad plaxetium patris sui de Lambala [Note : Une notice datée de 1083, mais évidemment postérieure, porte la variante : " Et juxta plazetium illud ". L'aveu de 1641 note : " Item est deu audit prieuré un bailliage au village du Plessix, en la paroisse de Maroué, à chacun an et terme de la Toussaint, 47 s. 6 d. de rente ". En 1535, un fief du même nom, dans la même paroisse, appartenait à François, fils de Guillaume Poullain, marchand ; il le tenait de sa mère qui était de la maison de Langouryent. Il est permis de voir là l'emplacement de l'ancien plessis du comte Eudes] terram ad unam quadrucam, et ad Lambalam terram ad duos boves, et juxta Lambalam terram ad burgum faciendum, et ad ecclesiam faciendam, et ad officinas monachorum faciendas, et duodecim arpennos prati, et medietatem duorum molendinorum quos ipse Gauffredus comes ex proprio faciet, aut unum eorum integrum, et hoc erit in voluntate monachorum [Note : La notice précitée, datée de 1083, ajoute ici : " Et ne omnino forenses eis deessent reditus, dedit eis terram ad burgum faciendum, et quicunque inhabitarent ibi ipsi sicuti burgenses comitis in silva ipsius libertatem incidendi materiez domibus construendis seu ligna ad ignem haberent, omnisque introitus vel exitus cujuslibet mercimonii et telonei monachis persolverent. Dedit eis insuper, etc. "]. Et unam bonam piscaturam, et ad Sanctum Airandum terram ad unam carrucam. Testes sunt hujus rei Gauffredus ipse comes, Rotbertus frater ejus, Gauffredus cantor, Stephanus sacrista, Guillelmus canonicus, Guihummarus canonicus, Haimo vicecomes, Haimo filius Roaldi, Guillelmus filius Urfoendi, Hugo Taons, Guihummarus filius Haimonis, Herveus Butellarius, Haimo filius Evani, Haimericus filius Gauffredi, Karadocus filius Blocci, Hugo filius Haimerici majoris, et Guillelmus frater ejus " (Archives des Côtes-d'Armor). La donation est complétée en 1084 par l'octroi de La Vieille Lamballe, du Mont-Boët et d'autres terres situées entre La Nouvelle Lamballe et le Gouessan, entre le pont Saint-Martin et la route de Rennes. La ville sest construite autour du château. Lamballe est appelé Lambalum opidum (ville forte) dès 1144 et villa de Lambalia dès 1213 (Anciens Evêchés, IV, 310 et 313). Cette ville est close de murs dès la fin du XIème siècle et le reste jusqu'en 1420. Les fortifications, qui comportaient, dit-on, 24 tours, ont complètement disparu aujourd'hui, à l'exception des portes Barrio, Saint-Martin et quelques débris d'une vieille tour dite la Tour aux Chouettes. La paroisse de Lamballe possédait dès 1709 une municipalité sous le nom de communauté de ville.
La ville et ses dépendances sétendaient au Moyen Age sur cinq paroisses du diocèse de Saint-Brieuc. Les trois premières paroisses appartenaient à la ville close et les deux autres étaient situées hors des murs :
Notre-Dame, qui
a une église dès 1156 (citée en 1256). Cette église devient collégiale en 1435 par lettres du 9
décembre 1435 (Lettres de Jean V, N° 2208). Le titre de paroisse (parrochia
Beate Marie eiusdem ville) apparaît dès 1281 (Anciens Evêchés, III, 127, 163).
Cette paroisse est réunie en 1658 avec celles de Saint-Jean et de
Saint-Sauveur sous le nom de " Notre-Dame et Saint-Jean " et forme l'unique
paroisse urbaine de la ville de Lamballe. Il subsiste un recteur de
Notre-Dame jusqu'au décès du dernier d'entre eux le 21 juin 1732 ;
Saint-Jean-Baptiste, qui, semble-t-il,
a un recteur dès 1370. L'église est reconstruite à partir de 1420 et l'on y baptise dès
1553, puis elle est unie à celle de
Notre-Dame en 1658 tout en conservant un recteur jusqu'en 1747 ;
Saint-Sauveur, qui, semble-t-il,
a un recteur dès 1370. On y baptise en 1549. Cette église disparaît dès 1556 mais garde un recteur en titre jusqu'à 1718 ;
Saint-Martin lez
Lamballe. Cette paroisse a son origine dans le
prieuré du même nom fondé en 1083 par le comte Geffroy en faveur de labbaye de
Marmoutier (chartes du prieuré : Anciens Evêchés, IV, 297-328). Dès 1174 une
donation est faite " ecclesie Beati Martini de Lamballe " et,
en 1213, Pierre Mauclerc affranchit les habitants du " burgum Sancti
Martini " (Anciens Evêchés, IV, 3111, 313). Saint-Martin devient paroisse en 1206. Son recteur est
mentionné dès 1271 (Anciens Evêchés, IV, 320). Les baptêmes sont célébrés
dans l'église du prieuré-cure dès 1535 ;
Les
faubourgs (Saint-Lazare,
Mouëxigné, etc..) situés hors les murs (in Lamabalia, extra muros
1243 : Anciens Evêchés, III, 101) et sur la paroisse de Maroué. Dans ces
faubourgs se trouvait jadis le centre primitif de Lamballe (Veterem
Lambalam, 1084). Par ordonnance ducale du 3 mai 1475, ces faubourgs sont
réunis à la ville. Par contre, pour le culte ces faubourgs continuent à
cette époque d'appartenir à la paroisse de Maroué.
Autrefois Lamballe dépendait du comté de Guingamp, mais cette dernière ville passe dans la maison de Penthièvre suite au mariage d'Havoise avec Etienne et Lamballe devient alors le chef-lieu du duché de Penthièvre. Au point de vue féodal, la châtellenie de Lamballe, mentionnée dès 1267 (Anciens Evêchés, III, 256), dépend de la seigneurie de Penthièvre créée en 1317 et érigée en duché-pairie en 1569 (par lettres patentes de Charles IX), en 1668 et 1697. En 1569, sa juridiction, de laquelle relevaient 180 autres juridictions, ressortissait directement au parlement. Soixante huit paroisse dépendaient de sa subdélégation. Un des fils du dernier duc de Penthièvre reçoit d'ailleurs le titre de prince de Lamballe (vers 1756).
Du point de vue judiciaire, il y a un sénéchal de Lamballe dès 1224 et une cour de justice (curia domini Hugonis apud Lambalum) dès 1243 (Anciens Evêchés,. III, 240 ; IV, 315). A partir de la période révolutionnaire, il y a un tribunal de district à Lamballe de 1790 à 1795.
La ville de Lamballe renfermait en outre la collégiale de Notre-Dame, les couvents des Augustins, des Ursulines, des filles de Saint-Thomas, l'Hôtel-Dieu et l'Hôpital. Les cures étaient présentées par le duc de Penthièvre, dont le fils aîné portait le titre de prince de Lamballe.
A partir de 1790 et jusqu'en 1795, Lamballe est le chef-lieu d'un district. En 1830, la commune de Lamballe est augmentée de plusieurs fractions de territoire appartenant à la commune de Maroué, par ordonnance du 12 mai 1830 (Moulin Saint-Sauveur, Petit-Lanjouan, Lescouët, Salle-Plestan, ..) et à la commune de la Poterie, par ordonnance du 14 juillet 1830 (une fraction située près de Lanjouan). Par arrêté préfectoral du 29 novembre 1972 et à compter du 1er janvier 1973, les communes de Maroué, la Poterie, Saint-Aaron et Trégomar sont réunies à Lamballe.
On rencontre les appellations suivantes : Lambala (en 1083, en 1084), Lambaulum (à la fin du XIème siècle, en 1129), Lambaulium (vers 1130, en 1140), Lambalum (en 1144), Lambala (vers 1150), Lanna Pauli (en 1152), Lambala (en 1181), Lambalium (en 1185), Lambala (en 1207), Lambalia (en 1211), Lambaulium (en 1220-1226), Lambale (en 1231). On trouve les noms de novam Lambalam et veterem Lambalam en 1084 (Anc. év. IV, 315) et le nom de Vieilles Lamballe (voir cadastre).
Note 1 : Le 3 mai 1761, arrivent à Lamballe chez M. de Lourmel des reliques de saint Amateur données par le pape Clément XIII au Père Aimé Boscher de la Villéon, de Lamballe, procureur général des Capucins. Elles sont transférées en l'église Saint-Jean le 11 juillet 1762. En septembre 1783, Visdelou de la Villethéart loue à Lamballe une écurie dépendant de la caserne Saint-Martin pour y loger des étalons royaux et ceci jusqu'en 1790. Une ordonnance royale du 10 mars 1825, en prescrivant l'établissement, à Lamballe, d'un nouveau dépôt d'étalons pour les Côtes-d'Armor et l'Ille-et-Vilaine, rétablit le haras de Lamballe. Par ordonnance royale du 6 mai 1829, est érigée la paroisse de Saint-Martin de Lamballe.
Note 2 : En 1123, Etienne, comte de Lamballe, fait don du prieuré de Saint-Melaine de Lamballe à l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes. En 1213, la duchesse Alix donne au monastère de Saint-Martin de Lamballe la propriété de tous les hommes demeurant dans le bourg, à l'exception de huit qu'elle réserva pour son armée. En 1317, le duc Jean III, avant de donner le comté de Penthièvre en partage à Guy, son frère, substitue des ermites de Saint-Augustin aux frères Sachets ou de la Pénitence. En 1337, Olivier de Tournemine, seigneur de la Hunaudaye, et Isabeau de Machecoul, son épouse, fondent le couvent des Augustins. En 1352, des bourgeois de Lamballe son envoyés par la comtesse de Penthièvre pour traiter avec Edouard de la délivrance de Charles de Blois. En 1363, Charles de Blois transporte, pieds nuds, un morceau d'une côte de Saint-Yves dans l'église Notre-Dame. En 1381, le traité de paix entre le duc Jean IV et Charles IV est ratifié par 80 gentilshommes et les bourgeois de Lamballe. En 1388, le duc Jean IV exige de Clisson la reddition de Lamballe appartenant à Jehan de Bretagne. Mais le connétable, aidé des sires de Rohan, de Beaumanoir, de Coatmen et de quelques autres, rentre dans Lamballe. En 1393, Jean IV se présente avec son armée devant Lamballe et en pille les faubourgs. En 1408, Jean de Blois, époux de Marguerite de Clisson, meurt à Lamballe. En 1420, les seigneurs bretons s'étant ligués pour délivrer le duc Jean V, retenu prisonnier par les Penthièvre, la guerre commence par le siège de Lamballe. On n'épargna, dit-on, que l'église Notre-Dame. En 1432, Jean V donne Lamballe au comte de Montfort, lors du mariage de ce dernier avec Yolande, fille de la reine de Sicile. En 1435, Jean V, duc de Bretagne, fonde une collégiale dans l'église Notre-Dame de Lamballe. En 1450, le 29 octobre, Jean de Blois, comte de Penthièvre, descendant de Jeanne de Bretagne, femme de Charles de Blois, prend possession des seigneuries de Lamballe et de Moncontour, en exécution de deux traités faits avec le duc François Ier. Dès 1451, Lamballe a des représentants aux Etats. En 1472, 1490, 1563, 1564, 1583, 1584, 1593, 1630, 1631, 1632, 1633 et 1634, Lamballe est ravagé par des maladies. En 1506, la duchesse Anne, épouse de Louis XII à cette époque, passe par Lamballe en revenant de son pèlerinage à Notre-Dame du Folgoët. En 1555, le duc d'Etampes, nommé gouverneur de Bretagne par François Ier, qui lui restitue à cette même époque le comté de Penthièvre, fixe son séjour à Lamballe, et fait bâtir plusieurs maisons de séjour non loin de la ville, notamment celles de Lanjouan et du Bocage. En 1562, naissance dans la ville de Lamballe de Marie, fille de Sébastien de Luxembourg, qui épousera plus tard Philippe Emmanuel de Lorraine, duc de Mercoeur, chef de la ligue en Bretagne. En 1589, le dimanche 17 septembre, Lamballe est pris et pillé par les troupes royales. En 1590, le 11 juillet, la ville de Lamballe est prise de nouveau, pillée et ravagée par le prince de Dombes, qui assiège en même temps le château sans pouvoir s'en rendre maître. Le 15 juillet 1591, le prince de Dombes, plusieurs seigneurs bretons, des troupes anglaises et des Lansquenets prennent encore, pour la quatrième fois, la ville de Lamballe, mais ils assiégent en vain le château. En 1610, Madame de Mercoeur fait reconstruire la halle. En 1619, un tremblement de terre se fit ressentir à Lamballe. En 1637, établissement des Ursulines dans la ville de Lamballe. En 1659, fondation de Lamballe de l'établissement des filles de Saint-Thomas. En 1732, le 16 mai, les paroisses de Notre-Dame et de Saint-Sauveur sont réunies à celle de Saint-Jean.. On y joint, en 1801, le territoire de la paroisse de Saint-Martin, ainsi que la partie de la ville qui était en Maroué.
En 1792, le 3 septembre, Madame la princesse de Lamballe, favorite et confidente de la reine Marie-Antoinette, est conduite à la prison de la Force, jugée devant un tribunal présidé par l'Huillier et Hébert, officiers municipaux, Madame de Lamballe est condamnée et on lui trancha la tête. La princesse de Lamballe est en réalité Marie Thérèse Louise de Savoie-Carignan, née à Turin en 1749. Elle détient son titre de princesse de Lamballe par son mariage avec Louis Alexandre Stanislas de Bourbon-Penthièvre, prince de Lamballe, fils du dernier duc de Penthièvre. Elle est la fille de Louis-Victor de Savoie-Carignan (1721-1778), en italien « Luigi-Vittorio di Savoia-Carignano, principe di Carignano », et de Christine-Henriette de Hesse-Rheinfels-Rothenbourg (1717-1778), en allemand « Christine, Landgräfin von Hessen-Rheinfels-Rotenburg », sœur des défuntes duchesse de Bourbon et reine de Piémont-Sardaigne. |
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Note 3 : Liste non exhaustive des maires de Lamballe : François Ouyce de Beaulieu (1695-1698), Pierre Serviget de la Bouyère (1698-1706), Louis Chauvel (1706-1710), René Le Maignan du Canton (1710-1712), René Le Chapelier du Plessix (1712-1714), Mathurin Chauvel du Val (1714-1716), Mathurin Micault du Tertre (1716-1720), Jean Renault (1720-1722), Louis Malinge de la Salle-Plestan (1722-1724), Jacques Revel (1724-1726), Louis de Launay (1726-1728), Jean Guigon du Sehuet (1728-1730), Jean Tavet de la Coudraie (1730-1732), Mathurin Haugoumar des Portes (1732-1734), Gilles Bonvarlet de Grandpré (1734-1735), Mathurin Haugoumar des Portes (1735-1736), Louis Philippe Le Corgne de Launay (1736-1737), Gilles Jean Bonvarlet de Grandpré (1737-1739), René Bonvarlet des Longrais (1739-1741), Gabriel Hamon des Fermes (1741-1743), François Micault de Mainville (1743-1745), Jean Pierre Rébillon Basse-Cour (1745-1746), François Genty (1746-1750), Henri Louis Bellanger (1750-1754), Robert François Benard du Hautcilly (1754-1758), Joseph Feuillet-Cariollet ou Cariollay (1758-1762), Pierre Grolleau-Kevost (1762-1766), Jacques Revel de l'Etang (1766-1768), Jacques Le Provost de la Roche (1768-1770), Nicolas Mahé de Kedavy (1770-1772), Charles Boullaire de la Ville-Moisan (1772-1774), Jean François Boullaire du Plessix (1774-1785), Louis Pierre Grolleau-Villegueury (1785-1786), Mathurin Micault de Mainville (1786-1789), ....., Pierre Claude François Le Dissez de Penanrun (1791-1792, député du Finistère de 1820 à 1827 et directeur des contributions indirectes à Morlaix. Né le 8 octobre 1766 à Rostrenen, il décède à Paris le 19 décembre 1834 à l'âge de 68 ans) [Note : Un M. Le Dissez de Penanrun, sénéchal de Lamballe et directeur de la réforme des Etats de Penthièvre, avait acheté, pour les rendre à leurs propriétaires, le château et les archives de la principauté de Lamballe, vendus à l'époque de la terreur révolutionnaire comme propriétés nationales. Il décède en 1801], ....., Louis Colas de la Baronnais (1815), Louis Converset (1900-1909), Arthur Martin (1919), Louis Converset (1919-1922), Marie Eveillard (1922-1924), Louis Gouret (1924-1935), Léon Pascal (1935-1945), Charles Coeuret (1945-1947), Jean Gombault (1947-1959), Jean Langlais (1959-1970), Pierre Lanoë (1960-1970), Fernand Labbé (1971-1995), Loïc Cauret (1995-2020), etc...
Voir
"
Les
délibérations de la communauté de ville de Lamballe en 1788-1789
".
Voir
" Le
cahier de doléances de Lamballe en 1789
".
Voir
" Le
doyenné de Lamballe durant la période révolutionnaire
".
Voir
" Le
dernier des ducs de Penthièvre
".
Voir
" Prééminences
et droits honorifiques dans les églises de Lamballe
".
Voir
" L'abbé Cormeaux
François-Georges, missionnaire décapité en 1794
".
PATRIMOINE de LAMBALLE
l'église collégiale Notre-Dame (XII
- XVI - XIXème siècle). Elle servait jadis de chapelle aux ducs de Penthièvre et était située dans
l'enceinte close de la fortification seigneuriale. Cette chapelle est
démantelée en 1420 (après l'attentat de Champtoceaux perpétré contre
Jean V) et déplacée. La nef, édifiée au début du XIIIème
siècle, est remontée au XIXème siècle en remployant les colonnes
cylindriques et les larges chapiteaux feuillagés d'origine. En 1455, le
tonnerre tombe sur l'église et renverse le clocher, qui était terminé par
une flèche en plomb très élevée. Ce clocher est réparé par Jean Le
Pays, mais la flèche tombe peu d'années après, à la suite d'une
tempête. L'église subit plusieurs restaurations : celles de 1514 à
1519, après l'effondrement de la partie nord-ouest en 1514, puis
celles du XIXème siècle. Le pignon
de l'aile Nord date du XIIème siècle. Le portail, qui servait d'entrée
seigneuriale, date du XII-XIIIème siècle : il est entièrement remonté de
1851 à 1857. Le pignon Est date de la fin du
XIIème siècle. Le pignon de l'aile Sud, le chevet et le choeur datent du
XIVème siècle. Les piliers et les voûtes datent de la fin du XIVème
siècle. Le pignon Nord des trois chapelles date de 1514. On y trouve une chaire
à prêcher, oeuvre du menuisier - sculpteur Jean Richard et qui date de 1681. Un jubé en bois sculpté, daté
de la fin du XVème siècle ou du début du XVIème siècle, est remonté
vers 1723 à l'entrée du collatéral sud du choeur pour
porter un buffet d'orgue du XVIIème siècle. Ce jubé aurait été offert,
dit-on, par Marguerite de Clisson, épouse de Jean de Blois,
comte de Penthièvre. La statue de la Foi date du
XVIIIème siècle. Charles de Blois, auquel on attribue le choeur de cette
église, l'enrichit, en 1360, d'une parcelle de la vraie croix et d'une
croix en vermeil. L'église abrite une statue en marbre blanc de Notre-Dame
de Grande Puissance. On y voit les enfeus Bertho de Lescouët (XVème
siècle) : il s'agit d'une double tombe de dame Bertho de Haydurand et de
son époux Bertho, chevalier de Lescouët. "
Mobilier : Statues anciennes de saint Joseph, saint Gilles, et, au-dessus du
portail ouest, de la Foi ou de la Religion. Cette dernière est une mauvaise
copie de la Foi exécutée en marbre blanc par le sculpteur gênois
Schiaffino pour le couvent des Bénédictines de Saint-Malo, et placée
depuis le Concordat au-dessus du maître-autel de la cathédrale.
Primitivement, le bras levé de la Foi tenait une corde à laquelle était
suspendu le coffret renfermant la réserve eucharistique. De chaque côté
de l'autel, deux statues, également de Schiaffino, représentaient saint
Maur et saint Benoît, le regard tourné vers le Saint Sacrement. Elles ont
accompagné la Foi à la cathédrale, mais l'on ne comprend plus leur
attitude. Des copies de la Foi, meilleures que celle de Lamballe, sont à
Champeaux et à la chapelle de Riaye en Ménéac " (R. Couffon).
La chapelle ou église Notre-Dame a servi de forteresse
pendant les guerres de Charles de Blois contre Montfort, et pendant celles
de la Ligue. Elle a eu pour dernier chanoine M. Sorgnard, vicaire général
de Mgr Groing de la Romagère ;
Voir
" L'église
Notre-Dame de Lamballe
".
l'église
priorale Saint-Martin (1084 - XIXème siècle). Il s'agit d'un ancien prieuré
fondé en 1083 par Geoffroy Ier Boterel, comte de Penthièvre, et confié à
l'abbaye de Marmoutier. Eglise prieurale à l'origine, Saint-Martin devient
paroisse en 1206. L'église de Saint-Martin est dévastée pendant la
Révolution et la paroisse supprimée. Rétablie à la demande de M. de la
Motte-Rouge, ce dernier en est nommé le recteur en 1828. Aux XVème et
XVIème siècles, on édifie la chapelle Sud et on remanie le bras Nord du
transept. Au XVIIIème siècle, on élève la sacristie, accolée à la face
orientale. La nef et la porte sud datent du XIIème siècle. Le porche,
signé Jean Lesné (ou Jean Lene), date
de 1519. La tour date de 1555 (et porte le nom de Thomas Cornillet) et
1741 (et porte l'inscription "Fait par moi Jean Collas"). Le choeur et le transept datent des
XVIème et XVIIème siècles. Le maître autel est exécuté en 1668 et 1669
par Marc du Rufflay et Jean Hervé : un complément de marché est passé en
1672 et l'on acheta alors deux colonnes aux Augustins. Le retable du
maître-autel est doré et étoffé par Julien Moinet, sr. de la Motte en
1674. Le retable de la chapelle sud est exécuté en 1725 par René L'Hotellier,
sr. de la maison blanche, sculpteur, peintre et doreur à Guingamp. Le
balustre du choeur date de 1714. Le confessionnal date du XIXème siècle : il est orné du
Sacré Coeur de Jésus. Les fonts baptismaux datent du XIXème siècle : la
cuve baptismale est surmontée des statuettes de saint Jean Baptiste et du
Christ. L'église abrite une statue de saint Genefort. Les statues de saint Pierre et de saint Martin, oeuvre de Yves
Corlay, datent, semble-t-il, de 1760 [Note : " La statue de saint
Martin, toujours existante, fut exécutée par Jean Barbanson en 1620 "
(R. Couffon)]. La chaire à prêcher, oeuvre de Yves
Corlay, date du milieu du XVIIIème siècle. Le Lutrin et Christ
en croix date du XVIIIème siècle. L'église est entièrement restaurée au
XIXème siècle. « Messieurs, l'une des plus anciennes églises de notre
département, et dont la fondation, par acte authentique, remonte à l'année 1083,
l'église de Saint-Martin de Lamballe, menace ruine, et sa fabrique, ainsi que le
conseil municipal, se proposent de la restaurer et d'en assurer la conservation.
Les dépenses à effectuer monteraient à la somme de 5.120fr. 08. Le conseil
municipal de Lamballe, en présence de l'impossibilité de la part de la fabrique
de contribuer à ces dépenses d'une manière effective, a résolu d'y concourir
jusqu'à la concurrence des deux tiers. Il sollicite, en conséquence, de la
bienveillance du Gouvernement, l'allocation du dernier tiers, soit la somme de
1.700 fr. Votre commission vous propose, Messieurs, d'appuyer vivement la
demande de Lamballe, en faveur de sa vieille église de Saint-Martin »
(Rapports et Délibérations du Conseil général des Côtes-d'Armor du 11 avril 1877) ;
voir
"L'église
Saint-Martin de Lamballe".
voir
"Le
prieuré Saint-Martin de Lamballe".
voir
"Les
chartes du prieuré Saint-Martin de Lamballe".
l'église des Augustins (1337).
Il s'agit de l'église du couvent des Augustins. Cette église renfermait
jadis les tombeaux d'Olivier de Tournemine, seigneur de la Hunaudaye, et
d'Isabeau de Machecoul, son épouse. Ils portaient la date du 8 juin 1337 et
ont été brisés pendant la Révolution ;
voir
"Les
Augustins de Lamballe"
l'église Saint-Jean (XV-XIX-XXème
siècle), fondée semble-t-il au XIVème siècle (entre 1341 et 1364). Elle est restaurée
entre 1837 et 1840 : élargissement du transept et reconstruction des
bas-côtés. La sacristie date de 1843. En 1436, un orage abattit le clocher de Saint-Jean. La tour occidentale date du XVème siècle et du
XVIIème siècle (pour la partie haute) : il passe pour remployer des
pierres du château démantelé sur l'ordre du duc Jean V. Le clocher a
été commencé en 1638 et achevé en 1650 seulement. En 1902, l'église
voit la réalisation d'un nouveau dôme et la réfection du clocher. Les grandes arcades datent de
1420-1432. Sur l'un des piliers qui supportent la tour, on peut lire "
L'an mil quatre cent vingt, Jean Bouquart, trésorier, qui fust à commencer
ceste église ". Un bénitier porte la date de 1415. Le retable et le maître-autel, oeuvre de Josselin Dumains
et Laurent Cochard de Saint-Malo, datent de 1659 (les dorures sont ajoutées
vers 1840 sur l'initiative de l'abbé Rouillé). Lautel du Saint-Esprit
et de Saint-Amateur, oeuvre du sculpteur Josselin Dumains et qui date de 1667, est remanié en 1762. Lautel Saint-François,
oeuvre des menuisiers Julien Moinet de la Motte et de Jean Hervé ainsi que
du sculpteur Marc Du Rufflay, date de 1675 : il présente deux peintures
dont une " Apparition du Christ à saint François " et l'autre
" Jésus en compagnie de deux apôtres ". Lorgue de Saint-Jean,
oeuvre du facteur Le Logeais, date de 1857 (un premier orgue daté de 1777 avait été construit par le facteur
rennais Texier). On y trouve une belle chaire en bois
et une statue en bois polychrome de sainte Radegonde. Les vitraux sont
l'oeuvre de Champigneul (XIXème siècle). Cette église a été fermée pendant la Révolution. Rendue au
culte en 1802, elle eut pour recteur M. Millet, prêtre émigré ;
voir
"L'église
Saint-Jean de Lamballe".
la maison dite « du Bourreau » (XVIème siècle),
propriété, en 1609, des familles Bourceau, puis Duval, Guérin, de Michel Gallet et de
Pierre César de Keryvot. Donnée au département le 13 avril 1966, cette
maison abrite aujourd'hui le centre culturel Mathurin Méheut ;
la chapelle de l'Hôtel-Dieu
(XVIIème siècle). Elle relevait primitivement de l’abbaye Saint-Melaine.
" Edifice de plan rectangulaire avec chevet à
pans coupés. Primitivement sous le patronage de saint Maudez, elle devint
chapelle de l'Hôtel-Dieu du petit hôpital, dit aussi hôpital des
passants, et prit le nom de Notre-Dame de l'Hostellerie. L’édifice
actuel, du XVIIème siècle, fut amputé de sa sacristie et réduit en 1784
pour l'élargissement de la grand'route de Rennes à Saint-Brieuc. L’on a
encastré dans son chevet, une pierre provenant de l'ancien édifice et
portant en caractères gothiques l'inscription suivante : Jhesus, Maria.
L'an M Vc L et I (1551), B. Levesque, trésorier de Notre Dame de Lamballe
fist parachever ceste chapelle. Lorsque
l'ordre de Saint-Thomas de Villeneuve eut été institué, le 4 mars 1661,
par le P. Ange Prouest, l'Hôtel-Dieu de Lamballe en devint la maison mère.
La chapelle renferme un retable de la fin du XVIIème siècle " (R.
Couffon) ;
la chapelle Saint-Sauveur
(1780), dans le cimetière. Petit édifice rectangulaire construit en 1780,
sur les plans de M. Botrel, architecte.
A signaler que l'ancienne église Saint-Sauveur n'existe plus : elle aurait
été détruite pendant les guerres de la Ligue vers 1590. On a établi
sur ses ruines un cimetière, à l'entrée duquel se trouve une chapelle
placée sous la même invocation. Elle n'offre de place qu'à un autel et à
trois ou quatre personnes. Elle abrite des statues anciennes de saint Michel
et saint Hervé ;
l'édifice des surs hospitalières de
Saint-Thomas-de-Villeneuve (1661), situé rue Saint-Lazare et Charles-Cartel.
A cet emplacement, se trouvait dès 1387, l'hôpital des Passants avec sa
chapelle dédiée à saint Maudez et à sa soeur, sainte Juvette.
Les dames hospitalières de Saint-Thomas avaient formé en 1661 une
association sous le nom de Confrérie de la Charité qui se composait
de quatre dames charitables de la ville : Jeanne Guéhéneuc, Gillette de
Bohu de la Pommeraye, Anne Le Maignan et Renée Lorans. Elles eurent pour
fondateur, en 1661, le père A. Le Proust, prieur des Augustins de Lamballe,
et elles se réunirent en communauté sous le patronage de saint Thomas de
Villeneuve qui venait d'être canonisé.
Ces dames visitaient les malades à domicile et suivaient la règle de saint
Augustin. " La chapelle de l'Hospice de la Villedeneu est construit
en 1848, sur les plans de M. Guépin, l'Hospice de la Villedeneu contient,
au centre du bâtiment principal, une chapelle de plan rectangulaire dont
les deux salles avoisinantes forment les bas côtés. En 1881, l'hospice
civil ou grand hôpital fut réuni à celui-ci et l’ancienne chapelle démolie.
Depuis le 5 novembre 1684, il est dirigé par l’ordre de Saint-Thomas de
Villeneuve " (R. Couffon) ;
voir
"Les Dames
de Saint-Thomas de Villeneuve et son fondateur le Père Ange Le Proust (1624-1697)"
voir
"La
Congrégation de Saint-Thomas-de-Villeneuve"
voir
"Les
Filles de Saint-Thomas de Villeneuve durant la Révolution"
les
anciennes chapelles aujourd'hui disparues : - la chapelle de l'Ave Maria, détruite.
C’était l’ancienne chapelle du couvent des Augustins. En 1317, le duc
Jean III donna aux Augustins le couvent des frères sachets dont l’ordre
avait été dissout. Un acte du 16 février 1493 indique la chapelle édifiée
de neuf. Elle fut embellie au XVIème siècle ; puis, au XVIIème, Mgr. de
la Barde y bénit, le 7 juin 1650, les statues de Notre-Dame, de saint Sébastien
et de saint Roch. Fermée en juillet 1791, elle fut démolie au XIXème siècle
; - la chapelle Notre-Dame des Ponts, détruite. Rebâtie en 1765 et bénie
le 10 mai de cette dernière année, elle s’élevait à l'ouest de
Saint-Martin ; la chapelle Saint-Barthélémy, détruite. Chapelle mentionnée
fort anciennement. Rebâtie au XVIIème siècle, puis fermée en juillet
1791, elle fut achetée le 25 thermidor par René Remignard et détruite au
XIXème siècle ; - la chapelle Sainte-Anne, détruite. C’était un édifice
fort ancien bâti par les seigneurs du Coudray dans un jardin leur
appartenant. En 1710 elle tombait en ruines et fut restaurée en 1728 par
Jacques Quidelec, recteur de Notre-Dame, et bénite le 22 août de cette
dernière année ; - la chapelle Saint-Julien du Val, détruite en 1850.
Elle est mentionnée fort anciennement. Le 16 février 1463, l’un des trésoriers
de Notre-Dame, Rolland Poulain, instituait un procureur pour cueillir dans
tout l'évêché les aumônes pour Saint-Julien. En 1793 les soldats y brisèrent
cinq statues « estimées une demi corde de bois : 7 livres 10 sols ».
- la chapelle Saint-Joseph (XVIIème siècle), désaffectée en 1937-1939.
C’était la chapelle des Ursulines qui vinrent s’établir à Lamballe en
1627, venant de la communauté de Saint-Brieuc (R. Couffon) ;
l'ancien couvent des Ursulines (1627).
Les Ursulines s'installent à Lamballe à partir de 1627. Expulsée le 28 septembre 1792, la communauté des Ursulines de Lamballe est
rétablie dans son ancien couvent par ordonnance royale du 23 juillet 1826.
En 1904, l'enseignement congréganiste est aboli. Il est décidé de fermer l'établissement
suite au décret du 11 septembre 1908. Les bâtiments
hébergent aujourd'hui le collège Gustave-Téry ;
voir
"Le
Couvent des Ursulines"
l'hôtel de Largentaye (XVIIème siècle) ;
l'hôtel de la Villedeneu (1783) ;
l'ancien hôtel
des Cognetz (XVIIIème siècle), situé au Grand Boulevard et propriété
de la famille Des Cognetz, puis de la famille La Villirouet
(dès 1812) ;
l'ancien
manoir de La Morinière (XVIIIème siècle), situé rue Saint-Jacques. Ce
manoir est, semble-t-il, construit sur l'emplacement d'un ancien
édifice bâtie au XIVème siècle par la famille Le Denays. Propriété d'Edouard de La Motte de La Guyomarais
au cours du XIXème siècle ;
les
maisons situées place de Beloir (XVIIème siècle), rue du
Docteur-Calmette (XVIIème siècle), rue du Four, 2-3 parvis Saint-Jean (XVI-XVIIème
siècle), 8 rue Saint-Jean (XVIème siècle) ;
les
maisons situées rue du Val, rue Saint-Martin, rue du Four, rue du
Docteur-Calmete, rue Pasteur (XVIIème siècle), rue Croix-au-lait, rue Saint-Jean, rue
Charles-Cartel, rue Saint-Lazare, rue Lourmel, rue de la Tour-aux-Chouettes, rue de la
Croix-aux-Fèves, rue Saint-Jacques, rue Petit-Boulevard, rue Paul-Langevin ;
le vieux château
(XVIIème siècle). Le château primitif, résidence ordinaire des comtes de
Penthièvre, aurait été construit en 991. Pris et repris plusieurs fois,
il n'était plus qu'un monceau de ruines en 1555. A cette époque, le duc d'Etampes
le fait reconstruire et lui conserve la forme et les dimensions de l'ancien.
Richelieu le fait raser en 1626 et ne laisse debout que la chapelle Notre-Dame ;
voir
"L'ancien
château de Lamballe".
voir
"Les
différents siéges de Lamballe".
voir
"Le
château de Lamballe, détruit en 1626, sur ordre de Richelieu".
le nouveau château (1730),
édifié par le sénéchal Mathurin Plancher et vendu par son fils au duc de
Penthièvre le 15 septembre 1756. Il sert aujourd'hui de collège ;
la croix de la rue Saint-Lazare ;
le calvaire Saint-Lazare
(VIème siècle) ;
le
moulin à vent de
Saint Lazare, un moulin à tan, six tanneries et 9 mégisseries. Le moulin Saint-Lazare est la propriété du
duc de Penthièvre jusqu'en 1799 ;
A signaler aussi :
un bief de moulin
(X-XIème siècle), situé rue des Moulins ;
le lavoir Saint-Martin,
situé rue des Moulins ;
le lavoir
de Bouin (XIXème siècle), situé rue de Bouin ;
le haras national (1825),
situé boulevard du Haras. Un dépôt d'étalon est créé dès 1783 à
Lamballe et supprimé à la Révolution ;
l'ancienne prison (1635),
située au n° 24 rue Calmette. Il s'agit d'une ancienne dépendance du château des
Penthièvre. Le blason de la façade est celui des armes des Brosse,
seigneurs de Lamballe ;
la mairie
(XVIIème siècle). Elle est achetée le 14 septembre 1847 par la ville de
Lamballe. La mairie abrite une peinture intitulée "La princesse de
Lamballe", oeuvre du peintre Jean Laurent Mosnier et datée de 1780 ;
Voir
"
Informations
diverses sur la ville de Lamballe ".
ANCIENNE NOBLESSE de LAMBALLE
En 1083, le prieuré Saint-Martin est fondé en faveur de labbaye de Marmoutier par le comte Geffroy, fils du comte Eon, donnant à labbaye une partie du territoire de Plessis, en Lamballe En 1317 est fondé par le duc Jean III le couvent des Augustins de Lamballe (couvent de l'Ave Maria).
A Lamballe s'exerçaient jadis plusieurs juridictions : Lamballe (haute justice) qui appartient au duc de Penthièvre. Coëtmieux (haute justice) qui appartient à l'évêque de Dol. Mouexigné, la Moglais, Vaunoise (moyennes justices) qui appartiennent toutes trois à M. du Bouilli de la Morandais. Saint-Maur et Saint-Meleuc (moyennes justices) qui appartiennent à l'abbaye de Saint-Jacut. L'Hôpital (basse justice) qui appartient à l'Hôpital de Lamballe. Mauni (moyenne justice) qui appartient à la famille Poullain de Mauni. Saint-Barthélemy (moyenne justice) qui appartient au prieur de Saint-Barthélemy. La Cornillière (moyenne justice) qui appartient à à la famille de Kermarec de Traurout. Pont-Grassard (moyenne justice) qui appartient à la famille du Bouilli de la Morandais.
voir
"Le pays
de Lamballe et ses châtellenies au XIIIème siècle".
voir
"Filleuls
de la ville de Lamballe".
Lors de la réformation du 11 juillet 1427, plusieurs nobles de Saint-Martin lez Lamballe sont cités : Jehan Le Picart, Mathelin Le Picart et Roland La Goult. Lors de la réformation du 29 avril 1453 sont cités : Jean Le Picart, Pierre de Triac, Thébaud des Deserts, Guillaume La Goulle, Jehan Bertho et Roland de Leblay.
Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz,
exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de
Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du
Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte,
Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye,
Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par
mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et
xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour
Saint-Martin de Lamballe :
– Les enfants feu Jean Piquart, par Guillaume Le
Noir.
– Guillaume Le Goullec.
– Rolland et Jean Leslay.
– Jean Gouret.
– Noël Le Prévost.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc du 8 janvier 1480, on comptabilise la présence de 6 nobles de Saint-Martin lez Lamballe :
les
enfants de Jehan LE PIQUART (80 livres de revenu), remplacés par Guillaume
Le Noir : porteur d'une brigandine et
comparaît en archer ;
Guillaume
LA GOULLE (2 livres de revenu) ;
Roland
DE LESBLAY (25 livres de revenu) : porteur d'une
brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Jehan
DE LESBLAY (10 livres de revenu) : porteur d'une
brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Jehan
GOURET (8 livres de revenu) ;
Noël
LE PROVOST ;
Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz,
exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de
Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du
Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte,
Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye,
Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par
mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et
xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour
Saint-Melaine de Lamballe :
– Jean Poullain (800 l.), par Guillaume son fils,
homme d’armes à 5 chevaulx.
– Guillaume Poullain, par Guillaume Raoul.
–
Jean et Anthoine Poullain.
– Rolland et Jean Poullain.
– Pierre des Hayes.
– Rolland Visdelou.
– Jean Poullain, fils Rolland.
– Jean Poullain, fils
Pierre.
– Geffroy Gervais.
– Jean Richard.
– Eonnet Oritel.
–
Mathelin Le Corgne.
– Georges Mallet, par Guillaume son fils.
– Jean de
Lesmelleuc.
– Henry Poullain.
– Denis Halna, par Thomas.
– Rolland
Mahé.
– Me Guillaume Longue-épée.
– Jean Chaignon.
– Jean Bourdon.
–
Pierre de Beaulieu, décédé ; Jannette de la Villéon, sa femme, par Jean Hautpas.
– Me Clément Couëspelle.
– Jean de l’Hermitage.
– Bertrand Oritel.
–
Pierre Le Forestier, par Pierre son bastard.
– Julien de Bréhant, de
l’ordonnance.
– Rolland Le Moënne.
– Guillaume Cadet.
– Catherine du
Boishardy.
– Alain Grossetête, de bas Etat.
– Jean Le Forestier, de
l’ordonnance.
– Rolland Le Forestier.
– Guillaume Giron et Bertrand Giron.
– Jean Richard.
– Robert Boschier.
– Sevestre Brexin.
– Julien Rouxel.
– Rolland Le Corgne.
– Guillaume de Lesmelleuc.
– Guillaume Vaucouleurs.
– Jean Rolland.
– Rolland Guillemot, par Jean Clément.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 33 nobles de Lamballe :
Guillaume CADET de la Ville Marie (100 livres de revenu) : porteur d'une
brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Jehan CHAIGNON (20 livres de revenu) : excusé comme appartenant à une
compagnie d'ordonnance ;
Clément COUESPELLE (50 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît en archer ;
Jehan DE BOUDAN : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une
vouge ;
Julien DE BREHAND (30 livres de revenu) : excusé comme appartenant à une
compagnie d'ordonnance ;
Jamette DE LA VILLE EON (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine
et comparaît armé d'une vouge ;
Jehan DE LESMELLEUC (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une vouge ;
Jehan DE LHERMITAGE (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît en archer ;
Pierre DES HAES (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît en archer ;
Bertrand DOREAL (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît en archer ;
Catherine DU BOISHARDY (5 livres de revenu) ;
Geoffroy GERVESE (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume GIRON (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît en archer ;
Alain GROSSETESTE (10 livres de revenu) ;
Denis HALNA (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine,
comparaît en archer ;
Mathelin LE CORGNE (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît en archer ;
Jehan LE FORESTIER (100 livres de revenu) : excusé comme appartenant à
une compagnis d'ordonnance ;
Pierre LE FORESTIER (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une vouge ;
Roland LE FORESTIER (160 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît en archer ;
Roland LE MOUENNE (30 livres de revenu) ;
Guillaume LONGUEESPEE (21 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une vouge ;
Roland MAHE (15 livres de revenu) : porteur d'une salade (casque) et
comparaît armé d'une vouge ;
Georges MALET (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume POULAIN : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
Henri POULAIN (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une vouge ;
Jehan POULAIN (240 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît en archer ;
Jehan POULAIN (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une vouge ;
Jehan POULAIN (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une vouge ;
Jehan POULLAIN (800 livres de revenu) : comparaît en hommes d'armes ;
Roland POULLAIN (180 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît en archer ;
Jehan RICHARD (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une vouge ;
Bertrand TOREL (50 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît en archer ;
Roland VISDELOU (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une vouge ;
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