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LAMORICIERE (Christophe-Louis-Léon-Juchault de)

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Christophe-Louis-Léon-Juchault de Lamoricière

Né à Nantes le 6 février 1806, d’une honorable famille bretonne, Lamoricière fit de bonnes études au collège de Nantes, entra à 18 ans à l'Ecole polytechnique, puis à l'Ecole d’application du génie à Metz.

Il fit partie de l'expédition dirigée contre le dey d'Alger comme lieutenant dans l’état-major du génie.

Après la prise d'Alger, devenu capitaine le 1er novembre 1830, il passa aux zouaves où étaient réunis Turcs, Arabes, Kabyles, Français et Européens de toute provenance. Il apprit vite les dialectes en usage dans le pays. Aussi, quand fut institué le premier des bureaux arabes pour l’administration du territoire indigène, l’organisation et la direction en furent confiées à Lamoricière. Il réussit à faire accepter cette institution par les Arabes qui se rapprochèrent des vainqueurs et approvisionnèrent les marchés.

Lamoricière se distingua à la prise de Bougie et prit part comme chef de bataillon (1833), puis comme lieutenant-colonel (1835) à diverses expéditions.

Au siège de Constantine, Lamoricière, qui commandait une colonne d’avant-garde, fut couvert de blessures et devint colonel, Maréchal de camp (général de brigade) en 1840. Il fut remarqué par le général Bugeaud à la prise de Mascara. Lieutenant-général en 1843, il continua son service en Algérie et prit part à la bataille de l'Isly (1845).

Lamoricière et le siège de Constantine

Siège de Constantine.

Le maréchal Bugeaud rappelé en France lui confia le commandement intérimaire de la colonie.

Mais l’accord n’était pas entier entre le maréchal et son lieutenant : la question du mode de colonisation les divisait. Pour soutenir ses idées, Lamoricière voulut se faire élire député : il échoua à Paris, mais fut plus heureux dans la Sarthe.

Rentré en Algérie, il eut une grande part à la prise de la smala d'Abd-el-Kader par le duc d'Aumale, et l'émir se rendit à lui en 1847.

Christophe-Louis-Léon-Juchault de Lamoricière

Ici se termina la période algérienne et glorieuse du général Lamoricière ; elle avait duré de 1830 à 1848.

Christophe-Louis-Léon-Juchault de Lamoricière

Devenu député, il se rangea dans l’opposition constitutionnelle. Louis-Philippe, voulant utiliser sa popularité, l’appela au ministère avec Thiers (24 février 1848). Il était trop tard pour sauver la royauté. Lamoricière se lança dans les rues pour apaiser les esprits, faire cesser le combat et décider le peuple à accepter la régence de la duchesse d'Orléans. Il échoua. Il adhéra le lendemain au gouvernement provisoire et, peu après, fut réélu dans la Sarthe.

Aux funestes journées de juin, le général Cavaignac, ministre de la guerre, le fit combattre dans les quartiers Saint-Martin et Saint-Antoine. L’insurrection vaincue, Cavaignac, devenu chef du pouvoir exécutif, le chargea du ministère de la guerre.

Ministre de la guerre pendant 6 mois, il organisa l'Algérie, y établit des colonies agricoles, créa une commission pour réviser la législation du pays, prépara le plan d’une administration civile substituée à l’autorité militaire. En politique intérieure, il fut l’un des adversaires de l’élection du prince Bonaparte qui, devenu président de la République, le remplaça au ministère.

Membre écouté de l'Assemblée législative, il fit partie du « Cercle constitutionnel » créé par Dufaure pour la Défense de la Constitution menacée. La faction bonapartiste triomphant au coup d'Etat du 2 décembre 1851, il fut arrêté, enfermé au fort de Ham et exilé par le décret du 9 janvier 1852. Il refusa de prêter serment au nouveau gouvernement, fut retraité à 46 ans et résida en Allemagne jusqu’en 1857, d’où il revint à la mort de son fils.

En 1860, l’unité italienne s’effectuait avec une rapidité foudroyante. Le Saint-Siège résolut de se protéger contre les Piémontais et confia l’organisation et le commandement de son armée à Lamoricière. Cette armée fut battue ; Lamoricière, enfermé dans Ancône, dut se rendre en septembre 1860.

De ce jour, son rôle actif était terminé. Il mourut, près d'Amiens, en 1865, à 59 ans. Le tombeau de Lamoricière, oeuvre du sculpteur Paul Dubois, fait pendant dans la cathédrale de Nantes au célèbre tombeau des Carmes, chef-d’oeuvre de Michel Colomb, mais ce n’est qu’un cénotaphe. 

Christophe-Louis-Léon-Juchault de Lamoricière

Le corps du général a été inhumé dans le cimetière de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu sous les dalles d’une chapelle où reposent beaucoup de membres de la famille (d’après H. Métivier, La Loire-Inférieure).

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