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L'adjectif lancieutain a été appliqué à Lancieux dès 1925 (A. Lemasson, Hist. du pays de Dinan, t. 1er, p. 407).
Dans l'écu figurant sur la façade de la poste, il faut voir un emblème de l'administration postale (trompe de postillon) plutôt que les armes de la commune.
Lancieux était, sous l'Ancien Régime, une paroisse du diocèse de Saint-Malo. Cette paroisse a élu sa première municipalité au début de 1790.
La commune possède quelques monuments dignes d'intérêt pour l'histoire :
1) Le clocher de l'ancienne église a été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 21 décembre 1925. C'est très probablement l'église de Lancieux qui est mentionnée sous le nom d’ecclesia Sancti Seoci dans une bulle fulminée par le pape Alexandre III pour l'abbaye de Saint-Jacut le 4 juin 1163 ;
2) Un cippe gallo-romain à inscription se trouve aujourd'hui dans la nouvelle église ;
3) Le manoir de la Roche a appartenu dès 1684 à la marquise de la Vallière, belle-soeur de Mlle de la Vallière, qui fut distinguée par le roi Louis XIV et termina ses jours en religion ;
4) Le moulin de Buglais, qui appartenait à l'abbaye de Saint-Jacut, a été acheté par la commune, qui en a demandé l'inscription.
Deux sites sont nommément protégés par la législation :
1) Celui de la Croix Cohiniac, avec les arbres qui entourent ce monument, site classé le 22 mai 1943 ;
2) Le versant est de la pointe de Lancieux, site inscrit le 3 novembre 1943.
A Lancieux est né le 16 avril 1878 Auguste Lemasson, prêtre (1907), aumônier militaire (1914-1918), auteur de travaux d'histoire religieuse et féodale du pays de Dinan, mort à Saint-Brieuc le 25 mai 1946, léguant ses collections de documents aux Archives départementales et ses livres à la Bibliothèque municipale de Dinan.
(Bulletin d'informations des maires).
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