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LE TEMPLE OU L'EGLISE NOTRE-DAME DE LANLEFF |
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Par la rareté de son plan et l'étrange archaïsme de son style, l'édifice connu sous le nom de « Temple » de Lanleff [Note : Lanleff, Côtes-d'Armor, arrondissement de Saint-Brieuc, canton de Plouha. — Avant la Révolution, Lanleff faisait partie du comté de Goëlo ; au point de vue ecclésiastique, c'était une trêve de Lanloup, paroisse dépendant du diocèse de Dol, bien qu'enclavée dans celui de Saint-Brieuc. Son nom signifie « église du Leff », rivière qui coule au pied du village dans un profond ravin et va, quelques kilomètres plus loin, se jeter dans le Trieux] a, depuis fort longtemps, attiré l'attention des érudits. Le tableau des diverses théories émises par eux sur son origine et sa destination constitue un curieux chapitre de l'histoire des variations que subirent les doctrines archéologiques. Avant de l'exposer, il nous paraît utile de donner la description du monument.
Il prend place, avec les églises de Neuvy-Saint-Sépulcre, de Rieux-Mérainville et de Sainte-Croix de Quimperlé, dans la catégorie, relativement peu nombreuse, des rotondes munies d'un collatéral circulaire. Bien que privée de sa toiture, la partie centrale est restée à peu près intacte : douze arcades la font communiquer avec le bas-côté, qui est, actuellement, en grande partie ruiné. En outre, une petite absidiole s'étend vers le nord-est. L'état précaire dans lequel se trouve l'édifice s'explique non seulement par les ravages du temps et le manque d'entretien, mais peut-être plus encore par les appropriations dont il fut l'objet. Jusqu'à la construction, en 1855, d'une église neuve dans le village, les offices paroissiaux étaient célébrés dans une chapelle, de style gothique, accolée au Temple vers l’est ; le collatéral formait, de ce côté, une sorte de transept et la rotonde centrale, déjà depuis longtemps dépourvue de toiture [Note : Dès le XVIIIème siècle, un if, de dimensions gigantesques, planté au milieu de la rotonde, formait, au-dessus du monument, une véritable coupole de verdure. Cet arbre ne paraît avoir été enlevé que vers 1850], était utilisée à la fois comme nef et comme cimetière.
Devenue sans emploi, la chapelle fut détruite et l'on fit, en même temps, disparaître les constructions parasites qui avaient été ajoutées à l'édifice primitif : un porche occidental et un ossuaire sans intérêt qui masquait la saillie formée par l'absidiole. Cette dernière, qui constituait un oratoire dédié à sainte-Anne, allait elle-même subir le même sort, lorsqu'on remarqua, non sans surprise, que ses murs faisaient corps avec ceux de la rotonde et présentaient les mêmes caractères d'ancienneté.
On avait cru en effet jusqu'alors que le Temple était, à l’origine, un édifice purement circulaire, dépourvu de toute adjonction. Des fouilles, dont le résultat est consigné dans un procès-verbal en date du 28 avril 1855, avaient même paru confirmer cette hypothèse en montrant que les fondations de la muraille extérieure formaient un cercle ininterrompu.
Alfred Ramé fit justement observerqu'il serait imprudent d'attacher à ce fait, une trop grande importance, les architectes du moyen âge rendant fréquemment solidaires entre elles, au moyen de chaînes souterraines, les fondations des piles ou des murs isolés [Note : Il est possible de constater à Lanleff même une application de ce procédé, puisque les douze piles de la rotonde centrale reposent sur une fondation circulaire continue]. Le 7 septembre 1856, il fit effectuer de nouvelles recherches vers le nord, sous le chemin dont l'établissement avait une quarantaine d'années plus tôt, entraîné la démolition d'une partie du bas-côté. Deux tranchées mirent à jour les fondations de la paroi extérieure et, en dehors de celle-ci, un fragment de mur dont le point de jonction avec le collatéral correspondait exactement à la situation occupée, au sud, par l'absidiole. L'antiquité de celle-ci ne pouvait plus désormais être mise en doute, et l'existence primitive de trois chapelles, séparées l'une de l'autre par une travée de bas-côté, se trouvait, en même temps, manifestement démontrée.
Les douze arcades qui, mettent la rotonde centrale [Note : La rotonde centrale mesure 10 mètres de diamètre et son collatéral 3 mètres de largeur] en communication avec son collatéral, sont en plein cintre et formées de deux voussures entièrement appareillées ; elles reposent sur des piles carrées flanquées de quatre colonnes engagées. Les bases sont constituées par de simples cubes, quelques-uns à angles abattus ou garnis de torsades. Les chapiteaux, d'une facture extrêmement grossière, sont garnis aux angles de têtes ou bien ornés de stries analogues à celles qu'on remarque sur certaines bases au rez-de-chaussée de la tour nord de la cathédrale de Tréguier ; leurs tailloirs, moulurés d'un filet et d'un biseau, contournent les piles [Note : Des reproductions des bases et des chapiteaux se trouvent dans Taylor et Nodier : Bretagne, T. II, Lanleff, pl. II].
Quatre des colonnes engagées vers l'intérieur, soit une sur trois, s'élèvent à 1 mètre au-dessus de la clef des arcades, alors que les huit autres sont interrompues beaucoup plus bas, à 0m 50 environ au-dessus de l’imposte ; les chapiteaux de ces dernières, qui devaient être placés dans les écoinçons, ont actuellement disparu [Note : Il faut noter qu'une des colonnes hautes se trouvant engagée dans la pile immédiatement à droite de la seule absidiole conservée, cette alternance ne correspondait en aucune façon à l'emplacement des chapelles]. Il existait, par conséquent, dans le disposition des piles, une sorte d'alternance, dont le motif semble, à l'heure actuelle, difficile à déterminer avec certitude. Les colonnes basses n'étaient, en tout cas, vraisemblablement destinées qu'à compléter les piles et, par là, elles répondaient bien aux tendances des architectes normands, qui n'hésitaient pas à introduire parfois dans la composition de leurs supports des éléments répondant moins à une évidente nécessité qu'à une certaine recherche de la symétrie [Note : On peut citer à cet égard les piles composées qui portent les tribunes au fond des croisillons à Saint-Étienne et à Saint-Nicolas de Caen et à Cerisy-la-Forêt]. Quant aux colonnes hautes, étant donné que l'absence de tout arrachement et la nature de la construction entière rendent bien improbables l'existence et même le projet d'une voûte sur la rotonde [Note : Il nous semble impossible de supposer, avec le comte de Dion, que ces colonnes étalent destinées à porter une grande voûte d'ogives à quatre branches (Les églises rondes, dans Congrès scientifique de France, Saint-Brieuc, 1872, t, Il, p. 470, note) ; une semblable construction eût exigé une science et une hardiesse qui auraient sans doute dépassé les moyens de l'architecte de Lanleff], il semble qu'elles avaient pour but de remplir la fonction de contreforts intérieurs et peut-être aussi de porter les extremités des pièces de charpente qui soutenaient la toiture.
Toute la partie supérieure du mur ne forme qu'un cylindre entièrement nu, que paraissait seulement ajourer, vers lest, une petite fenêtre en mitre. Le faite, irrégulièrement ruiné, s'élève progressivement du même côté, où il atteint une hauteur d'environ 9 mètres au-dessus du sol.
Cinq travées du collatéral circulaire ont conservé leur paroi extérieure, mais trois seulement, celles qui précédaient l'ancienne absidiole centrale et l'absidiole subsistante ainsi que la travée intermédiaire, sont encore couvertes de leurs voûtes d'arêtes. Les doubleaux retombent de part et d'autre sur des colonnes s'élévant légèrement plus haut que celles recevant les arcades : dans les angles, les arêtes des voûtes reposent sur un cordon continuant les tailloirs des chapiteaux.
Il ne subsiste rien de l'absidiole centrale qui avait d'ailleurs, comme nous l'avons vu, fait place à la chapelle gothique, mais l'arc d'entrée est encore visible. L'absidiole du sud est, par contre, entièrement intacte : établie sur plan semi-circulaire, elle est couverte d'un cul-de-four et dépourvue de toute décoration. Seule, à droite, s'ouvre une petite baie au-dessus d'une piscine amortie en mitre.
Le mur extérieur de la travée comprise entre les absidioles est percé de deux fenètres en plein cintre largement ébrasées qu'encadrent des arcs retombant, de part et d'autre, sur des piédroits et, au centre, sur une colonne commune. En outre, un oculus est percé dans l'écoinçon des arcs.
Les deux travées faisant suite à l'absidiole sud n'ont conservé que les sommiers de leurs voûtes, mais leurs murs extérieurs offrent une disposition semblable à celle que nous venons de décrire, bien que l'écoinçon ne soit pas ajouré. On peut supposer que la même élévation se répétait dans tout le pourtour.
L'extérieur du Temple est privé de toute décoration et même de toute saillie, sans contreforts ni moulures. En raison de leur ébrasement considérable, les fenêtres ne présentent de ce côté qu'une ouverture des plus minimes. Une terrasse couvre actuellement le collatéral, mais il est possible qu'elle ait remplacé une toiture portée sur charpente.
Il nous faut maintenant examiner à quelle date il convient d'attribuer la construction de ce monument.
Au XVIIIème siècle, on le considérait généralement comme un édifice païen élevé par les anciens habitants de l'Armorique avant leur conversion au christianisme [Note : Robien (Ch.-P. de) : Description de l'ancienne Armorique], et le comte de Caylus n'hésitait pas à le présenter comme « un des anciens temples des Biducéens » [Note : Caylus (comte de) : Recueil d'antiquités, t. VI, p. 390, pl, CXXIV]. Néanmoins, dès cette époque, un écrivain, célèbre pourtant par l'extrême fantaisie de son érudition, Le Brigant, avait l'heureuse idée de le rapprocher de l'octogone de Montmorillon [Note : Ogée (Jean) : Dict. de Bretagne, nouv. édit., t. I, p. 446. — Il faut dire qu'à cette époque l'octogone de Montmorillon était lui aussi généralement regardé comme un temple païen (Montfaucon : L'antiquité expliquée, supplément, t. II, p. 221-223 ; dom Martin : La religion des Gaulois, p. 219-228. — Voir à ce propos : J. Berthelé : Carnet de voyage d'un antiquaire poitevin, p. 280)], et d'autres auteurs faisaient preuve de prudence en réservant leur jugement [Note : Ruffelet : Annales briochines [p. 113] ; — 0gée, loc. cit.]. Il est, en outre, utile de mentionner l'opinion de Deric qui, avec une indépendance non dépourvue d'un certain mérite, croyait que la rotonde de Lanleff avait dû être, dans son origine, un baptistère chrétien (Deric : Introd. à l'hist. eccl. de Bretagne, t. I, p. 299).
L'engouement général dont les antiquités celtiques ou prétendues telles furent l'objet au début du XIXème siècle jeta les archéologues de cette époque dans une voie nouvelle. Ainsi Legonidec, ayant observé que les arcades étaient en nombre égal aux signes du zodiaque, que les colonnes hautes correspondaient aux points cardinaux, qu'un oculus, percé à l'orient, pouvait recevoir les rayons du soleil levant, qu'un chapiteau était dédoré de deux béliers, ne craignit pas, devant des preuves aussi péremptoires, de regarder l'édifice comme un temple consacré au culte du soleil [Note : Legonidec, dans Mém. de l'Acad. celtique, t. III, p. 40. — Dans la suite, le même auteur changea d'avis : Lanleff voulait dire lieu des pleurs, il en conclut que le Temple avait dû être « un cimetière armoricain » (Le Magasin pittoresque, 4ème année, 1836, p. 164)]. Cette argumentation, où apparaît l'influence encore agissante du philosophe Dupuis (Dupuis : L'origine de tous les cultes, 1794, 3 vol. in-4°) ; trouva auprès du chevalier de Fréminville un accueil enthousiaste [Note : Fréminville (chev. de) : Antiquités de la Bretagne, Côtes-du-Nord, p. 158], tandis que Le Boyer, pour reprendre la thèse de Caylus, appelait à son secours l'étymologie : Lanleff signifiant en celtique temple des cris, on devait, d'après lui, se trouver en présence d'un « de ces temples où l'on sacrifiait des victimes humaines dont les cris retentissaient dans les environs » (Le Boyer, dans Le lycée armoricain. 4° vol., p. 568).
Par bonheur, des opinions mieux fondées allaient désormais triompher et, à l'exception de Maudet de Penhouët qui prétendit rénover la théorie du baptistère des premiers siècles [Note : Penhouët (Maudet de) : Dissert. sur un ancien édifice. — Cette opinion fut encore rapportée, comme étant la plus généralement admise, par l'abbé Corblet, dans la Revue de l'art chrétien, 4ème année, p. 415], tous ceux qui, dans la suite, traitèrent du Temple de Lanleff y reconnurent une église de la période romane. Certaines divergences subsistèrent pourtant au sujet de la date exacte de sa construction : la plupart des archéologues l'attribuant au XIème sicle [Note : Mérimée : Notes d'un voyage dans l'ouest de la France, p. 132 ; — Ramé, dans Bull. arch. de l'Association bretonne, t. IV, p. 29 ; — Dion (A. de), dans Congrès scient. de France, 1872, t. II, p. 471, note ; — Viollet-le-Duc : Dict. d'archit., t. VIII, p. 290] et quelques-uns au siècle suivant [Note : Blois (de), dans Ogée, op. cit., p. 446 ; — Caumont (A. de), dans Bull. Mon., t. XVI, 1850, p, 437; — Schnaase : Gesch. der bild. Kunst., p. 336, 2ème édit., t. IV, p. 546. — On peut y joindre Dehio et von Bezold, qui parlent de la rotonde de Lanleff « attribuée, certainement trop tôt, au XIème siècle » (Die kirchliche Baukunst des Abendlandes, t, I, p. 550)].
En outre, son plan exceptionnel ne cessait de susciter, sur son origine, d'interminables controverses, les uns voulant y voir une imitation du Sépulcre de Jérusalem [Note : Blois (de), dans Ogée, loc. cit. ; — Dion (A. de), loc. cit. ; — Ramé, op. cit., p. 28], d'autres une église ayant appartenu aux Templiers [Note : Habasque : Notions sur le littoral des Côtes-du-Nord, t. I, p. 167 ; — Mérimée, loc. cit. ; — Marteville et Warin, dans Ogée, loc. cit. ; — La Monneraye (Ch. de) : Essai sur l'hist. de l'architecture en Bretagne, p. 153 ; — [Ramé], dans Mélanges d'hist. et d'arch. bret., T. I, p. 202 ; — Moet de la Forte-Maison, dans Revue de l'Armorique, t. II, p. 464].
En l'absence de tout document venant corroborer l'une ou l'autre de ces hypothèses, les partisans de la seconde s'appuient sur une tradition populaire qui garderait le souvenir de la présence de « moines rouges » à Lanleff [Note : La tradition des « moines rouges », a été relatée tout au long par Mérimée]. Mais, outre que l'antiquité de cette tradition demanderait à être démontrée [Note : Elle semble, au contraire, d'assez fraiche date, puisqu'au XVIIIème siècle le Temple était regardé par le peuple comme étant d'origine païenne (Deric, op. cit., p. 297) et qu'un peu plus tard, on disait couramment qu'il avait « été bâti par les Anglais au tems des anciens ducs de Bretagne » (Legonidec, op. cit., p. 39). — On ne saurait par ailleurs invoquer, à l'appui de la présence de Templiers à Lanleff, le nom communément attribué au monument, car celui-ci date, sans aucun doute, de l'époque où on voyait dans la rotonde un « temple » des idoles], il serait réellement bien étrange qu'aucun texte ne fût venu nous révéler la présence, en ce lieu, d'une commanderie, si celle-ci avait effectivement existé [Note : Guillotin de Corson (abbé) : Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bretagne, p. 269]. D'ailleurs, cette opinion paraît difficilement conciliable avec la donation faite, en 1148, de l'église de Lanleff au monastère bénédictin de Lehon, qui nous a été conservée dans un acte, le plus ancien de ceux où le nom du village soit mentionné [Note : La Borderie (A. de), dans Rev. de Bret. et de Vendée, 7ème année, p. 465].
A la vérité, il en est de la rotonde de Lanleff comme de beaucoup d'églises rondes, élevées sur ce plan peu commun pour un motif qui nous échappe aujourd'hui et dans lequel on peut chercher indifféremment soit l'influence plus ou moins directe du Saint-Sépulcre, soit la persistance d'une disposition exceptionnelle, il est vrai, mais qui ne fut néanmoins, à aucune époque, entièrement abandonnée [Note : Indépendamment des églises de Templiers, des chapelles funéraires et des édifices ou, comme à Neuvy-Saint-Sépulcre, l'influence directe de Jérusalem est démontrée, qu'il nous suffise de citer Saint-Bénigne de Dijon, Charroux, Rieux-Mérinville et, en Bretagne même l'abbatiale de Sainte-Croix de Quimperlé].
En ce qui concerne la date de sa construction, il est utile, pour éviter de se laisser impressionner à l'excès par l'aspect de l'édifice, de se souvenir que, dans la région bretonne, en raison des matériaux employés, de l'éloignement, des grands foyers de rayonnement artistique et aussi, semble-t-il, par suite d'une tendance générale d'esprit peu accueillant aux innovations, l'architecture et la sculpture sont constamment, en retard sur les provinces voisines.
Ce fait, exact dans toute la Bretagne, doit l'être sans doute plus encore en un pays aussi écarté que celui où se trouve Lanleff, et, à lui seul, il pourrait suffire à expliquer les archaïsmes qu'on observe en maints endroits, notamment dans le style des chapiteaux.
D'autre part, en effet, plusieurs détails de construction dénotent dans cette église une certaine recherche qui, précisément pour les motifs énoncés plus haut, ne serait guère admissible à une époque reculée. Le plan, tout d'abord, exigeait, chez le constructeur, des connaissances techniqués certainement, peu communes en une région où les déambulatoires étaient fort rares et où l'on n'avait, par conséquent, presque jamais l'occasion de construire une série d'arcades curvilignes ou d'établir des voûtes d'arêtes sur des travées trapézoïdales [Note : Des déambulatoires furent construits, sans doute sous une influence poitevine, l'ancienne cathédrale de Nantes, à Saint-Gildas-de-Rhuis et à Loctudy]. On ne peut, en outre, omettre de signaler que l'intrados des arcades est entièrement appareillé et que le cordon continuant les tailloirs des colonnes engagées contourne les piles. Enfin, la présence dans le collatéral d'arcs encadrant les fenêtres marque une recherche évidente de l'effet décoratif.
Ces observations corrigent un peu, nous semble-t-il, l'impression que, de prime abord, produit le monument et, sans oser lui assigner une date plus précise, nous croyons qu'il y a tout lieu de placer sa construction dans le premier tiers du XIIème siècle.
(Par André RHEIN).
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