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On qualifie de lanvollonnais les gens et les choses de cette commune (J O, 9 juillet 1921) [Note : Le Journal Officiel imprime à tort sauvollonnais et Sauvollon (C-du-N)].

Les armes de gueules à un chef d'hermines représentaient Lanvollon dans la salle du Conseil général de l'ancienne préfecture. Elles y avaient été peintes en 1885.

Il y a une variante : d'argent à un chef de gueules, ornant les Notes historiques sur la paroisse de Lanvollon de Joseph Darcel (1960) et le Bulletin municipal (depuis 1971). Cela n'est pas caractéristique de Lanvollon car il s'agit des armes d'Avaugour. Les armes du paragraphe précédent sont plus originales et devraient être seules retenues.

Lanwollon est cité à partir de 1189 (Charte de St-Rion : Anc. év., III, p. 9). Ce nom apparaît souvent dans les chartes de l'abbaye de Beauport à partir de 1215, généralement sous la forme Lanvolon (p. 71), mais aussi parfois sous celle de Lanvolum [Note : Dans la prononciation du Moyen Age, la finale –um du latin représentait le même son que le français –on] en 1237 et 1308 (p. 103, 202). Lanvollon avait un doyen dès 1215, le titre de ville (villam) dès 1263 (p. 165) et un recteur (persona) dès 1330 environ (Longnon, Pouillés, p. 377). Cette localité devait donc être paroisse dès cette époque. Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Lanvollon appartenait au diocèse de Dol, formant enclave dans celui de Saint-Brieuc, en bordure de celui de Tréguier, dont le Leff formait la limite.

Le nom de Lanvollon s'écrit comme aujourd'hui depuis 1646 au moins (état civil). Par une sentence de la sénéchaussée de Saint-Brieuc, en date du 14 février 1760, et un partage de 1778 les limites séparant les seigneuries voisines dans la lande de Lanvollon, s'étendant sur les trois paroisses de Lanvollon, Pléguien et Tressignaux, furent fixées et restèrent celles de ces trois paroisses (Darcel, II, 281-286). Celle de Lanvollon élut sa première municipalité le 11 février 1790 (Darcel, I, 171).

Lanvollon avait une mesure propre (mensuram venalem de Lanvalon) dont probablement une juridiction, dès 1212 (Anc. év., IV, 232). Il formait le chef-lieu d'une châtellenie dès 1422 (Lettres de Jean V, n° 1532, 1716). La cour ducale du comté de Goëllo y fut établie en 1482 (Darcel, I, 49). Cette cour fut transférée à Saint-Brieuc par l'édit de Chateaubriand en octobre 1565. Cet édit fut confirmé par l'édit de Fontainebleau (23 septembre 1580) (Darcel, I, 55).

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Les principaux monuments anciens de cette commune sont les suivants :

1) L'église Saint-Samson (XIVème s. en partie ; fenestrage du chevet et grandes arcades) ;

2) Le manoir de Kermouster ou du Colombier (XVIIIème s.), en majeure partie détruit ;

3) La croix de l'entrée du cimetière (XVIème s.) ;

4) La croix de la rue Sainte-Anne (XVIème s.) ;

5) L'hôtel de Keratry (1559) a été vendu à la ville de Dinan et reconstruit dans cette ville en 1938.

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Voici quelques événements que la chronique de Lanvollon a retenus :

1) Le 24 septembre 1480 la baronnie d'Avaugour fut donnée par François II, duc de Bretagne, à François de Bretagne, son fils naturel. La seigneurie de Lanvollon forma un des membres de cette baronnie, que le duc appelle "la première baronnie de nostre pays et duché" (Lobineau, Preuves, col. 1388-1390) ;

2) Le 27 décembre 1691 Jacques II, roi d'Angleterre, passa par Lanvollon et y fut harangué par le recteur, comme il allait se réfugier à la cour du roi Louis XIV (Darcel, I, 139) ;

3) Le 3 décembre 1689 l'effondrement d'un pilier, survenu à la maison des Piliers (depuis hôtel de Keratry), provoqua la mort d'une petite fille (Darcel, I, 138) ;

4) Le 25 avril 1792 Jean-Marie Jacob, évêque des Côtes-du-Nord, fut reçu officiellement lors de son passage à Lanvollon. Dans les fusils étaient fixés des rameaux de chêne, ce qui fit donner à l'évêque constitutionnel le surnom d'"escop dervek" (Pommeret dans : Soc. d'émul. des C-du-N, Bull. et mém., LXXXIII (1942), 110) ;

5) Le 9 mai 1870 fut bénie la première pierre du clocher de l'église Saint-Samson ;

6) Le 29 décembre 1933 un incendie survenu à l'hôtel de la Keratry (maison des Piliers) fit une victime (Darcel, I, 138). Ce fut à la suite de cet événement que les piliers et la facade en bois de cette maison furent vendus à la ville de Dinan ;

7) Le 24 juillet 1944 une explosion fit sauter un barrage allemand à la sortie sud de la ville ;

8) Le 7 août 1944 Lanvollon fut libéré de l'occupation ennemie après un combat qui eut lieu à la Villeneuve, sur la route de Pontrieux. Un monument commémoratif a été élevé à cet endroit.

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Plusieurs personnages notables ont eu des rapports plus ou moins étroits avec Lanvollon :

1) François-Joseph Lhostis de Kerhor, né à Maël-Pestivien le 1er novembre 1746 et marié à Lanvollon le 27 novembre 1778, étant receveur des devoirs dans cette paroisse. Avec son fils Julien et son frère Grégoire, il accueillit chez lui des royalistes, les aida financièrement et transmit leur correspondance. Avec eux aussi il fut arrêté le 2 février 1804 et conduit à Paris. Ils avaient aidé Even et Debar, inculpés dans le procès de Cadoudal, mais eux-mêmes ne furent pas inculpés. Ils recouvrèrent la liberté le 19 novembre 1804. François-Joseph Lhostis de Kerhor mourut à Lanvollon le 19 janvier 1827 ;

2) Sylvain Duval, né à Lanvollon le 13 janvier 1818, président du Conseil général des Côtes-du-Nord (1875), sénateur (1880), maire de Paimpol, mort dans cette ville le 25 août 1883 ;

3) Lucie Gélin (Mme Olivier Geslin), née à Lanvollon le 1er février 1883, auteur de poésies et chansons bretonnes, publiées en recueils et dans des revues, notamment le Chant des enfants des Cotes-du-Nord et l'Hymne au drapeau breton ;

4) Joachim Darcel, né à Lanvollon le 30 juillet 1905, docteur ès lettres (1954), auteur d'une Histoire de Morlaix (1942) et de nombreux articles d'histoire maritime, mort à Plestin-les-Grèves le 4 septembre 1974 ;

5) Henri Bouret, né à Lanvollon le 14 mai 1916, député (1946-1956), préfet de Seine-Saint-Denis puis des Pyrénées-Orientales. Il mourut à Paris le 24 février 1971, médaillé de la Résistance, et fut inhumé à Lanvollon.

(Bulletin d'informations des maires).

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