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LANVOLLON |
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La commune de Lanvollon ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LANVOLLON
Lanvollon vient du breton « lann » (ermitage) et de Saint Volon, saint du VIIème siècle et d'origine irlandaise, qui fut premier abbé d'un monastère que les évêques de Dol fondèrent sur ce territoire. Ce monastère subsista jusqu'aux invasions normandes du Xème siècle. La légende veut aussi que saint Thuriau soit né au village de Cagalen (Kergalain), à Lanvollon. Il succède à saint Budoc comme évêque de Dol.
Lanvollon est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Pléguien. Ses origines sont peut-être liées à la vie de saint Thuriau, dont la Vita évoque un "monasterium nomine Vallone", lui-même fondé par saint Volon. Lanvollon est cité à partir de 1189 (Charte de Saint-Rion : Anc. év. IV, 9). On y trouve un prévôt et une juridiction dès le XIIème siècle. Lanvollon possède sa mesure propre (mensuram venalem de Lanvalon) en 1212. Son recteur est mentionné en 1235. Lanvollon apparaît à partir de 1215 dans les chartes de l'abbaye de Beauport sous la forme Lanvollon ou Lanvolum (en 1237 et 1308).
En 1034, la terre et la seigneurie de Lanvollon dépendent du comté de Guingamp. Cette terre est portée dans la maison de Penthièvre par le mariage d'Havoise, fille et héritière du comte de Guingamp, avec Etienne de Bretagne, neveu du duc Alain IV. Vers 1220, cette place forte est confisquée par Mauclerc et redonnée à Henri de Penthièvre. En 1422, elle appartient aux barons d'Avaugour, de la maison de Penthièvre, mais par suite de l'attentat de cette famille sur la personne de Jean IV, ce dernier ordonne la confiscation des biens qui lui appartiennent, et donne à Arthur, comte de Richemont, l'un de ses frères, la baronnie d'Avaugour avec toutes ses dépendances. Lanvollon devient ainsi la propriété du comte de Richemont. Lanvollon forme le chef-lieu d'une châtellenie dès 1422 (lettres de Jean V, n° 1532, 1716). En 1482, François II, duc de Bretagne, crée un siège de lieutenance ducale à Lanvollon dont la juridiction s'étend sur le comté du Goëllo. Cette lieutenance ducale est transformée en juridiction royale lors de la réunion de la Bretagne à la France, et puis transportée à Saint-Brieuc en 1565, par édit de Charles IX.
Sous l'Ancien Régime, Lanvollon est une enclave du diocèse de Dol et c'est aussi dès 1215, le siège d'un doyenné. En 1789, la paroisse avait pour subdélégation et pour ressort Saint-Brieuc. Elle relevait du roi, et avait pour seigneur le prince de Soubise. La cure était à l'ordinaire.
On rencontre les appellations suivantes : Lanwollon (en 1189), Lanvalon (en 1212), Lanvolon (en 1215, en 1235, en 1243, en 1245, vers 1330), Lanvoulon (en 1478). A partir de 1646, on retrouve Lanvollon.
Note 1 : la commune de Lanvollon est formée des villages : Kergoat, Picardie, Kerlan, Kercadiou, Pentan, Kerhouet, Keruzalé, les Veuzis, Cléhigniau, Rue-Bihan, la Boissière. Parmi les lieux dits : Maison et puits de Saint-Thuriaf;
Note 2 : liste non exhaustive des maires de Lanvollon : Nicolas Sallou (1791), Gicquel (1792), ... François Duval (1834-1847), Maurice Le Guen (1848-1852), Pierre Drillet (1852-1855), François-Marie Duval (1855-1870), Yves Salaun (1870-1871), François-Marie Duval (1871-1888), Guillaume Dollo (1889-1891), Edouard Duval (1891-1924), Henri Duval (1924-1925), François Le Friec (1926-1944), Maurice Caillet (1944-1945), Yves Jouan (1945-1947), Alfred Nansot (1947-1955), Yves Le Friec (1955-1965), Jacques Seite (1965-1989), François Nicolas (1989-1995), François Morvan (1995-2014), Arsène Nicolazic (2014-2020), etc ....
Voir
" Le
doyenné de Lanvollon durant la période révolutionnaire
".
PATRIMOINE de LANVOLLON
l'église Saint-Samson
et de Saint-Thuriau (XIVème siècle), située Place du Martray et restaurée en 1852. En forme de croix
latine, elle comprend une nef avec bas côtés de quatre travées, plus
celle du clocher encastré, et un chœur. Les deux bas côtés s’élargissent
au droit des deux dernières travées pour former deux ailes. Elle est en
grande partie du XIVème siècle. Le fenestrage du chevet et les grandes arcades datent du XIVème siècle.
L'édifice religieux est restauré en 1626 puis en 1870-1872.
Le clocher est édifié en 1870 d'après les plans de Théodore Maignan : il
remplace l'ancien clocher qui datait de 1784. La
première pierre du clocher est bénie le 9 mai 1870. Le vitrail, oeuvre du
maître verrier H. Bessac, comporte un fenestrage du XIVème siècle.
Le vitrail, représentant saint Vollon, date du XIXème siècle. L'église
abrite les statues de la Vierge à l'Enfant (du XVème siècle) et de saint
Thiriau (du XVIIème siècle). " Mobilier : Autels latéraux avec
retables du XVIIème siècle ; aigle de lutrin XVIIème siècle ; statues
anciennes de saint Samson, saint Thuriaf, sainte Vierge, saint Joseph,
sainte Anne, saint Guillaume, saint Brieuc, saint Yves, saint Roch, saint
Jean-Baptiste ; dans un vitrail moderne saint Vollon ; le maître-autel et
la chaire datent de 1855 et sont dûs aux ateliers Jouanny de Guingamp" (R. Couffon) ;
l'oratoire
(XVIII-XXème siècle), situé rue Saint-Yves. Quelques éléments de l'ancienne chapelle Saint-Yves ont été réemployés ;
les
anciennes chapelles aujourd'hui disparues ou détruites : - la chapelle
Saint-Jean. En ruines dès 1810 et détruite en 1816. Un aveu de 1605 de la seigneurie de
Buhen mentionne qu’elle avait « un pourpris, dit Minihy ou lieu
d’asile ». - la chapelle Saint-Guillaume. Mise en vente pendant la Révolution
et détruite. - la chapelle Saint-Vincent. Elle est mentionnée dans les
aveux de Buhen (R. Couffon) ;
le manoir de Kermouster ou du Colombier (XVIIIème siècle) ;
la croix du cimetière (XVIème siècle) ;
le calvaire Sainte-Anne (XV-XVIème siècle) ;
les anciens hôtels (XVIIIème siècle),
situés Place du Martray ;
l'hôtel de Keratry (1559),
reconstruit à Dinan en 1938 ;
4 moulins dont les moulins à eau du Core, de Lanvollon,
A signaler aussi :
l'ange
de Guermorvan ou Kermorvan, provenant du manoir de Guermorvan (en Louargat) et installé
dans le jardin public de Lanvollon en 1987 ;
Voir
"
Informations
diverses sur la ville de Lanvollon ".
ANCIENNE NOBLESSE de LANVOLLON
Les maisons nobles de Lanvollon étaient : Pléhédel qui possédait jadis un droit de haute justice et appartenait à M. de Boisgeslin. Langarzeau qui possédait un droit de haute justice et qui appartenait à Madame de Bouron. Kermartin qui possédait un droit de haute justice et qui appartenait à M. de Saint-Pierre. Ce dernier possédait aussi le Plessis-Pléguien (avec haute justice). Kergolot qui possédait un droit de moyenne et basse justice.
Lors de la réformation de juillet 1427, sont mentionnés à Lanvollon (châtellenie de Lanvolon) les nobles suivants : Jean Le Corre et son fils, Olivier Le Long, Guillaume Pridou et son père, ainsi que Silvestre Kercadiou.
Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz,
exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de
Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du
Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte,
Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye,
Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par
mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et
xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour
Lanvollon :
– Marie Taillart.
– Jehan Collin.
– Jehan Le Coric.
–
Robin Pouënces.
– Guillaume Hingant.
– Sévestre Hingant.
Lors de la réformation du 24 mars 1536, sont mentionnées à Lanvollon les maisons nobles suivantes : Kercadiou (à Raoul Poences), Keruzaré (aux enfants de Silvestre Le Corre), Penland (à Jehan Hingant) et une maison au bourg (à Gilles Taillart). Kerdadiou est à François Pramizeu en 1569 (voir montre du 10 juillet 1569).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 6 nobles de Lanvollon :
Jehan
COLIN (50 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Guillaume
HINGANT (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
Selvestre
HINGANT : défaillant ;
Jehan LE
CORRE (50 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
Robin
POAINCES (20 livres de revenu) : défaillant ;
Marie
TAILLART (30 livres de revenu) : défaillant ;
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