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CATALOGUE DES ABBÉS ET PRIEURS DU PRIEURÉ DE SAINT-MAGLOIRE DE LÉHON |
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Condam, au IXème siècle.
Junanus, id.
[Note : Le manuscrit de Simon Le Tort indique, en 869, un abbé de Léhon, nommé
Siméon, qui serait mentionné dans une charte du cartulaire de Redon. Le même religieux parlait,
comme s’il l’avait vu, de l’acte de fondation de Léhon, en 857 ou 860, sous le
pontificat du pape Nicolas Ier, et auquel Retuwalatre, évêque d’Alet, aurait
souscrit].
Durand, de 1155 à 1181 [Note : Durand porta le titre d’abbé de
Léhon, ainsi que le témoigne une charte d’Albert, évêque de St-Malo, donnée
entre 1163 et 1180, au sujet d’une transaction passée entre l’abbaye de St-Melaine et Rolland de Dinan.
Parmi les témoins, et aussitôt après l’évêque, paraît « Durandus, abbas Sancti
Maglorii Lehonensis ». (Cart. Sancti Melanii, folio 186. — D. Morice, I, 701)].
Geoffroi de Corseul succède à Durand, et est élu
en 1187 abbé de Marmoutiers.
Bernard, mentionné en 1196. (Mon. Bened.)
Raoul, en
1197.
Rolland, en 1205, mandait à l’abbé de Boquen, qu’en son nom et en celui de son chapitre, il
donnait à son monastère la terre de « Pluge-Cheval ». — En 1213, il vendait à « R., presbiter filius Radulfi Berreis de
Lamballia », la teneure de Lesbuhareiz. (Bl.-Mant., XXXIX, 211).
Guego, mentionné de 1262 à 1266.
Jean Le Febvre, en 1299. En mars 1306, une
sentence d’absolution était rendue par cet abbé en faveur de Raoul Le Forestier,
prévenu de meurtre sur Colin Rolland. En 1303, le roi défendait aux baillis de
Touraine et de Cotentin de l’inquiéter [Note : Le Monasticum Benedictinum, de 1281 à 1317, mentionne une série d’abbés
dont nous n’avons pas retrouvé d’actes : Jean, qui en 1281 aurait fait un
échange avec le prieur de Lamballe ; Robert, en 1298, et
Jean de Lovigné, en 1312].
Hamon Mirvant ou Yvran, de 1317 à 1331.
Renaud de Grosbois ; en 1332, il recevait une requête de Geoffroy de Boiséon
pour être autorisé à poursuivre Guillaume Thomas, dit le Moenne, de la paroisse
de Léhon, pour se faire rembourser d’une dette. Ce prieur est encore
mentionné dans des actes de 1338 et 1346. Il donna au recteur et à l’église de
St-Quay un manoir et un colombier, à la charge d’un rais annuel de froment.
Olivier Le Vayrrier, en 1351.
Raoul de Poucy, en 1371.
Bertrand de Lamberte, de
1374 à 1395.
Giraud de Palmer, en 1398.
Raoul Pallo, en 1407.
Guillaume, cardinal d’Estouteville, premier prieur commendataire, de 1440 à 1483.
Guillaume Gueguen, premier président à la Chambre des Comptes, de 1483 à 1498.
Fr. Vitron, chanoine de Dol, en 1498.
Math. Rehault, en 1507.
Fr. de Cramon, en 15....
Louis d’Acigné, évêque de Nantes, de 1509 à 1542.
Pierre d’Acigné, trésorier et chanoine de Nantes, de 1542 à 1551. Nous avons pu
consulter l’aveu qu’il rendit en 1543 au dauphin, alors duc de Bretagne.
Louis Guillard, de 1551 à 1560.
Jean de Hangest, chanoine de Paris, protonotaire
apostolique, de 1560 à 1570 : il construisit l’infirmerie de Léhon, mais aliéna
une partie considérable des biens du prieuré.
Claude de Saintes, docteur en
théologie, de 1570 à 1574.
Simon Robineau, clerc, de 1574 à 1585.
Charles Brullart, de 1586 à 1622. Pour obéir aux édits du roi, il vendit des biens qui
furent ensuite, en 1660, rachetés aux frais du prieuré : le roi lui abandonna les
ruines de l’ancien château de Léhon, qu’il donna aux moines ; il protégea
particulièrement les efforts de Noël Mars et de ses confrères pour la réforme
monacale.
Florimond Brullart, de 1622 à 1624.
Charles Brullart, de 1624 à 1668.
Arthur de Lyonne, de 1668 à 1671.
Jean d’Estrades, ancien évêque de Condom, de
1671 à 1674, fut un des prieurs les plus dévoués aux intérêts de Léhon.
Gabriel-Joseph d’Estrades, de 1674 à 16...
(J. Geslin de Bourgogne et A. de Barthélemy).
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