Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

SIGNIFICATION DES NOMS DES VILLAGES DE LIGNÉ

  Retour page d'accueil      Retour page "Ville de Ligné"   

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

La vie, c'est le mouvement perpétuel, c'est la marche à l'éternité de toutes les générations. Quel spectacle émouvant s'il vous était donné de voir, passant devant vous, vos ancêtres, ces familles qui ont habité les mêmes lieux que vous habitez vous-mêmes, qui ont travaillé les mêmes champs que vous travaillez !

Cent-vingt villages et hameaux composent la commune de Ligné. Les noms qu'ils portent ne leur ont pas été donnés ordinairement sans raison. Une quarantaine vient des noms de familles. Aubinière vient de Aubin — Baudouinerie, de Baudouin — Bérangerie, de Béranger — Bizetterie, de Bizet — Bois-Hauray s'écrivait autrefois Bois-aux-Ray. Bois à la famille Ray ou Leray, à proximité duquel une demeure fut construite — Bois-Rousseau. Bois à la famille Rousseau, près duquel une maison fut élevée — Bouvetière vient de Bouvet — Bretonnière, de Breton — Briantière, de Briant — Chapeaudière, de Chapeaud — Chauvetière, de Chauvet — Chauvelière, de Chauvel.

Colinière vient de Colin. Deux villages portent le nom de Colinière. Pour les distinguer on a ajouté à l'un le nom de La Musse, parce qu'il est situé près de l'emplacement de ce château. On a ajouté à l'autre le nom de Le Clerc, du nom de l'habitant. On disait : Colinière-au-Clerc. Plus tard, on changea le nom de Le Clerc en celui de Le Valet, pour rappeler un autre habitant, on dit encore la Colinière-au-Le Valet.

Cruaudière vient de Cruaud — Corbinière, de Corbin — Cormier, de Cormier — Cuetterie, de Cuet — Guillauminerie, de Guillaume — Hamonière, de Hamon — Huetterie, de Huet — Jaminière, de Jamin — Jochaudière, de Jochaud — Jouffronnière, de Jouffroy — Marquetterie, de Marquet — Martinière, de Martin — Mercerie, de Mercier — Moraudière, de Moraud — Pichonnière, de Pichon — Pinière s'écrivait autrefois Pinelière. Ce nom vient de Pinel — Riétière vient de Riétière — Riallenière, de Rialland — Robinière, de Robin — Rogère, de Roger — Rolandière, de Roland — Roiserie, de Le Roy — Théardière, de Théard — Thébaudière, de Thébaud.

Certains habitants voulurent mettre leur terre et leur maison sous la protection du ciel : ils leur donnèrent le nom d'un saint d'où : Sainte-Marie, Sainte-Anne, Saint-Joseph, Saint-Louis, Saint-Jean, Saint-Philbert.

D'autres crurent trouver chez eux l'air plus pur, l'horizon plus dégagé, les étoiles plus belles, le soleil plus radieux, d'où : Bel-Air, Belle-Vue, Belle-Étoile, Beau-Soleil.

D'autres des aubergistes, voulurent attirer chez eux la clientèle, d'où : Chapeau-Rouge, Chausson-Doré.

Un autre voulut exercer son imagination : il inventa Tienbon.

Un autre enfin, plus sérieux, donna à sa maison le nom d'une vertu théologale : l'Espérance.

Un grand nombre de noms de villages vient de la situation du lieu, de la nature ou de la production, du terrain. La Barre serait la barrière, la limite des fortifications avancées du château de la Musse.

Beaucé, c'est le beau site aux regards de l'habitant.

Bélière vient de bélier.

Le Bénéfice indique le temporel d'une ancienne chapellenie.

La Borne indiquerait une limite, ou bien rappellerait une borne ancienne sur la voie fréquentée, de Couffé à Saint-Mars-du-Désert.

La Clergerie : bien qui appartenait au Clergé, ou encore, lieu où habitaient des clercs (Clergé). Ce lieu était à quelque distance d'une léproserie.

Le Chalonge vient de Chal, mot celtique qui veut dire montagne : hauteur.

La Chênaie : lieu planté de chênes — Le petit Chêneau : lieu plus petit où, de même, se trouvent des chênes.

La Douve : fossé servant de limite et aussi, parfois de fortifications.

La Feuillée : lieu boisé.

Le Fayau : lieu où pousse le hêtre, dont le nom latin est « fagus ».

La Grifferaie : endroit où l'on trouve des épines, des ronces.

La Gasnerie : s'écrivait autrefois Gagnerie : terre fertile, sur laquelle on gagne sa vie.

La Haie de Lignée : lieu défendu par des arbres, par des épines entrelacées.

La Haie-Morice : pareillement lieu entouré d'arbres, d'épines entrelacés. Morice : nom de l'habitant ou du possesseur, employé pour distinguer les deux villages l'un de l'autre.

Le Hardas : viendrait du gothique Hairda qui a fait harde : troupes de bêtes, d'oiseaux, lieu de chasse.

Le Jarrier : là où on élève les oies. Dans les actes anciens on ne lit pas Jarrier mais Garrier. Le mot viendrait de Garrigue (provençal : Garric) : lande, terre inculte.

Les Jaunets : vient de genêts.

La Massepierre : là où il avait de grosses pierres.

Mauregard : désigne un site dont la vue est bornée... par opposition à Beauregard, à Belle-Vue.

Les Mineries : ce nom fait pressentir des ateliers celtiques ou romains. Là on travaillait le fer.

Les Moulins du Bourg, de la Douve, de la Roche, de la Gasnerie, des Landes, de la Hamonière, ont donné naissance à un village du même nom, ou sont situés près d'un village qui existait déjà et dont ils ont pris le nom.

La Moynie : fait penser à un ermitage ou à un petit monastère.

Le Mesnil : ce nom a toujours été pris pour maison d'habitation. Vient du bas-latin mansionile.

Le Mourmas : primitivement Montremet : c'est un lieu très élevé.

Le Mortier : terre grasse, humide.

La Noue : de nausa, terrain marécageux.

Losier : endroit humide où pousse l'osier.

Le Pas-Richeux. Le Pas : passage sur un ruisseau, trou dans une haie (il y a un pas). Richeux : conduisant chez un riche.

La Perrière : terrain pierreux ; carrière.

La Pilavenière : de avena, avoine. On trouve des villages du nom d'Avesnière et les Avesnières. Terre à avoine ; lieu où l'on prépare l'avoine.

La Planche : terrain plat.

Le Plessis : habitation de plaisance, habituellement entourée d'arbres.

Le Poirier-Rouge : poirier dont le fruit présente un aspect rougeâtre.

Le Ponceau : petit pont d'une arche sur un ruisseau.

Le Pré-Barré : pré formant limite, barrière. Il se nommait autrefois Pirouaudière.

Préfouré : prairie où il y a des arbres.

Prélong : se signalant par sa longueur.

Primaudière : terre, la première dans son défrichement, dans sa fertilité, ou dans sa production précoce.

Le Puits-Salé : puits signifie hauteur ou fontaine. Salé : l'eau pouvait avoir un goût spécial.

Les Rablais : lieu où il y avait des érables.

La Roche : terrain rocheux.

La Rochefordière : château fort construit sur une roche.

La Soudairie : du verbe sourdre, jaillir. De fait, là les sources sont intarissables.

La Soupelière : pour Sepière : de sepes : (haie, clôture).

La Tégerie : de tegus, toit, maison.

La Vallée : habitation située entre deux hauteurs.

La Varenne : terre légère, peu fertile où souvent l'on met les animaux à paître.

Vieillevigne : lieu où, de très vieille date, il y avait de la vigne.

Il y a aussi d'autres villages dont les noms ont une origine incertaine : La Mionière, Le Laca, Pierre-Neuve, La Domptière, La Tréluère, La Veltière, la Contrie.

Quelques habitations ont changé de nom. D'autres ont disparu. Parmi celles-ci, citons : le manoir de la Veillardière, près de La Contrie. Cette appellation vient du nom de famille Veillard. En 1680, ce manoir n'existait plus.

Le château de la Musse. Ce nom sort du vieux mot français « musser », « musse ». En 1600 il n'était plus que ruines.

La Grenetterie. Ce hameau existait en 1700. A cette date, il était habité par Louis Cottineau. Ce mot tire son origine du nom de famille Grenet.

La Grande-Ouche. En 1710 nous y voyons Jean Godard et ses enfants.

La Bougrière. En 1730 y vivait la famille Janin. Ce hameau s'appela la Fessardière, et définitivement Saint-Jean.

La Breterie. Habitaient ce lieu en 1750 Pierre Rouxeau et Perrine Guillou.

(abbé Eugène Durand).

© Copyright - Tous droits réservés.