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L'EGLISE SAINT-YVES DE LOUANNEC |
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La grande
statue sur votre gauche, c’est Saint Yves qui vous accueille ici.
Yves
Heloury de Kermartin (1253-1303) étudia le droit d’état et le droit d'église
à la Sorbonne puis à Orléans. Il fut un juge particulièrement intègre. Il
est aujourd’hui reconnu comme patron des avocats dans le monde entier. Il fut
recteur de la paroisse de Louannec les onze dernières années de sa vie et fut
canonisé en 1343.
Les
vitraux retracent sa vie et quelques uns de ses miracles.
Datant du XIIème siècle, l'ancienne église de Louannec, dédiée à Saint Emilion, a été démolie en 1896 en raison de sa vétusté et de son exiguïté. L'église que l'on visite de nos jours a été achevée en 1898 sur l'emplacement de l'ancienne église. Elle a été construite grâce à une souscription.
Pour la visite, nous allons monter par la nef jusqu'au chœur. Les numéros dans les commentaires renvoient au plan.
Dans le
CHŒUR :
1) Œuvre d'un sculpteur lannionnais, le maître-autel date de 1902. A droite de l'autel, une statue de Saint Yves en bois sculpté du XVIIème siècle. A gauche une statue de Saint Emilion.
2) Derrière le maître-autel, dans le vitrail central des femmes de marins saluent leurs maris partant à la pêche en Islande. Les deux bateaux suspendus à la voûte sont des ex-votos offerts par des marins que Saint Yves a sauvés du naufrage et de la noyade.
3) Au-dessus de la porte de la sacristie, le tableau « Jésus chez Marthe et Marie » est une huile sur toile signée H. Scheffer. Il fut offert à la paroisse par la famille Psichari, descendante d'Ernest Renan.
Dans le TRANSEPT NORD :
4) Admirez le retable du XVIIème siècle. Le tableau central, signé Pigeon (1674), représente Saint Yves rendant justice au pauvre et se détournant d'un riche au bel habit sous le regard de la colombe.
5) A sa gauche, l'autel en bois renferme un tableau sculpté montrant la sainte famille.
6) Sur le grand vitrail, Saint Yves prêche devant l'ancienne église de Louannec. Cette église était dédiée à Saint Emilion ce qui explique que Saint Emilion soit présent dans cette église.
7) A gauche du vitrail, un tableau en bois magnifiquement sculpté évoque un des miracles accompli par Saint Yves. Saint Yves rend au seigneur de Kerallain et à son épouse leur enfant qui a retrouvé vie après s'être noyé dans le lavoir du manoir.
8) Au-dessus de la porte, une vierge couronnée.
Dans le TRANSEPT SUD :
9) Dans la vitrine, la « Chasuble de Monsieur Saint Yves » date du XIIème siècle. Cette « planeta » ou chasuble ample dans la forme du Moyen Age est faite d'une étoffe mi-soie, mi-lin entremêlés de fil d’or. Les motifs griffon, arbre de vie et rosette, sont d'origine hispano-mauresque. " La coupe du vêtement indiquerait une date antérieure à la vie de saint Yves (1253-1303). La soierie qui a servi à sa confection fait partie de ces mi-soies (soie et lin) que l'on attribue aux ateliers hispano-mauresques ou siciliens du XIIème siècle. Chasuble cloche à décors de griffons affrontés en larges bandes horizontales. Le motif même du griffon, animal fabuleux, mi-aigle, mi-lion, de l'Hom ou arbre de vie et de la rosette qui remplissent les vides entre chaque animal appartiennent au répertoire oriental diffusé ensuite dans le monde méditerranéen. La robustesse du tissu, le hiératisme de ses figures évoquent les costumes de parade des princes et chevaliers ".
La vitrine abrite également une chasse contenant des reliques de Saint Yves et un reliquaire contenant une page du bréviaire de Saint-Yves.
10) Au-dessus de la vitrine, un très beau triptyque du XVIème siècle représente Saint Yves entre le riche et le pauvre. Les hermines sur le surplis désignent un magistrat.
11) Au-dessus de l'autel à droite de la vitrine, une Vierge de Piété en bois sculpté du XVIème siècle.
12) Sur le grand vitrail, Saint Yves fait l’aumône en son manoir de Kermartin, en Minihy-Tréguier. Il a fait construire un refuge pour les sans-abri à côté de la maison paternelle.
13) Au-dessous, sur l'enfeu, le gisant de Tristan de Coëtmen, seigneur de Boisguézennec (XVème siècle).
14) A droite, une stèle du haut moyen-âge (VIIIème siècle) porte l'inscription : « Desideri fili Bodognus ». Sur le dessus de cette stèle, une cavité était destinée à recevoir des offrandes.
Dans le BAS-COTE NORD de la NEF :
15) Le premier vitrail relate le miracle de Pont-Losquet. Dans le but de réparer le pont rompu, des ouvriers coupèrent des planches un demi-pied trop court. Saint Yves qui se rendait à Louannec, allongea celles-ci « à la longueur convenable ».
16) Une imposante et magnifique chaire à prêcher a été restaurée en 1991. A la partie basse des panneaux, une inscription en relief et en breton « an treo oïl dremeno, nemet Doue hag a Gomzo » qui signifie : « tout passera, sauf Dieu et sa Parole ».
17) A gauche des fonds baptismaux, une remarquable statue de Saint Jean.
Dans le BAS-COTE SUD de la NEF :
18) Face à la chaire le vitrail représente le miracle de Kerallain déjà évoqué sur le tableau en bois sculpté (7).
Dans le FOND de l'église :
19) Le grand vitrail représente les paroissiens rendant visite à Saint Yves mourant.
20) Admirez les statues en bois polychrome et leur encadrement, à gauche Sainte Marguerite (XIVème siècle) et à droite Sainte Barbe (XVIème siècle).
21) Sur votre droite, un vitrail montre Saint Yves qui éteint miraculeusement, par une signe de la croix, un incendie qui se propageait dans une maison de Louannec, Ker Yvon.
Nota : les photos réalisées par
Gilbert Frey sont la propriété du site infobretagne.com.
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