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LOUANNEC

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La commune de Louannec (pucenoire.gif (870 octets) Louaneg) fait partie du canton de Perros-Guirec. Louannec dépend de l'arrondissement de Lannion, du département des Côtes d'Armor (Trégor - Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LOUANNEC

Louannec est une ancienne paroisse primitive qui englobait autrefois, outre le territoire actuel de Louannec, les territoires de Kermaria-Sulard (sa trève), Trélévern, Rospez, Trézény, Lamnérin, (Buhulien), (Brélévenez) (partie est), lannion (partie nord-est).

Son nom figure pour la première fois dans une charte de 1160 énumérant parmi les biens des chevaliers des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem " l'aumônerie de Loguanoc ".

La paroisse de Louannec (ancien diocèse de Tréguier) est mentionnée dès 1292, lorsque Saint-Yves en fut nommé recteur. On la trouve mentionnée aussi lors de l'enquête pour la canonisation de Saint-Yves (vers 1330). En effet, à cette époque plusieurs personnes de Louannec témoignent : " Guillaume de Karanzan (ou Quaranson), paroissien de Louannec, âgé de 60 ans " (témoin n° 22 et 152), " Guidomar de Kararien, paroissien de Louannec, âgé de 40 ans " (témoin n° 23), " Menguy Yves, de la paroisse de Louannec, âgé de 60 ans " (témoin n° 35), " Jacquet, fils de feu Rivallon de la paroisse Saint-Pierre de Louannec, âgé de 50 ans " (témoin n° 43), " Yves Médecin, de la paroisse de Louannec, d'un âge légitime " (témoin n° 233).

Bourg de Louannec (Bretagne)

A la fin du XIème siècle, les seigneurs de Coat-Guézennec édifient une maison fortifiée. A partir du XIIème siècle et jusqu'au XVème siècle, Louannec est le fief de la seigneurie du Barac'h. Louannec passe ensuite sous la domination successive des familles Tournemine, Cosquer de Plounévez-Moëdec et Pelletier de Rosambo en 1688.

L'ancienne paroisse de Louannec dépendait de l'évêché de Tréguier, de la subdélégation et du ressort de Lannion. Elle relevait du roi et sa cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse de Louannec dépendait du doyenné de Perros-Guirec. Louannec devient une commune en 1790.

On rencontre les appellations suivantes : Loguanoc (en 1160), Loanec (vers 1330), Louhannec (en 1399). Lors du procès de canonisation de Saint-Yves, en 1330, les formes du nom de cette paroisse sont Lohanec, Lohannec. On trouve Louanec dès la fin du XIVème siècle et Louannec dès 1730.

Ville de Louannec (Bretagne)

Note 1 : en passant par le lavoir de Kerallain, Erwann Héloury de Kermartin (Saint-Yves), alors curé de la paroisse (il le fut pendant 11 ans), sauve le fils du seigneur de Kerallain qui s'y noyait. A signaler aussi, que le 9 juin 1944, a lieu entre le Guillors et Kernu un combat opposant les troupes d'occupation et un groupe de maquisards.

Note 2 : Les frairies suivantes sont mentionnées au début du XVème siècle : frairie de Ker Goasdoe, de Tnou Sugar, de Barrach Alliou, de Barrach, de Kern Ilis, de Nant Doar, de Kerlescuff, du Quoet Gues, de Ker Scoach, de Ker Uzadou. La commune de Louannec est formée aujourd'hui des villages : Kernasdec, Enanquilès, Trosagal, Kerevoine, Kerdrodo, Kerarbelec, Saint-Yves, Pontilec, Kerleune, Cabatouche, Kerdelo, Goas-Cabel, Kerjagu, Kernu, le Meur, Bazile, Kerchoar, Kervoasquec, Rolland, Névois, Coasalan, Toul-ar-Prat, Philippe Barach, Kerargoguel, Parc-ar-marc'h, Pors-ar-Poul, Guermorvant, ar Pont, Runegolven, Ty-ar-Person, Parucel, Goaridec, Cozquer, Coat-Guézennec.

Note 3 : Liste non exhaustive des recteurs de LOUANNEC : René Conan jusqu’en 1698. - Noble Alain le Borgne (1698-1701), recteur de Pleubian. - Noble Gilles le Noir (1701-1727), recteur de Langoat. - Gilles le Locq (1727-1740), recteur de Trélévern. - Théobald Guiomar (1740-1754), recteur de Saint-Gilles. - Noble Philibert-François-Joseph de Parthenay (1754-1788). - Nicolas Jégou (1788-1790), etc ...

Ville de Louannec (Bretagne)

Voir aussi   Ville de Louannec (Bretagne) " Saint Yves, recteur de Louannec "

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PATRIMOINE de LOUANNEC

l'église Saint-Yves reconstruite en 1896 – 1898 par l'architecte diocésain Ernest Le Guerrannic. L'église primitive qui datait du XIème siècle et qui était dédiée à saint Emilion jusqu'à la canonisation de saint Yves en l'an 1347, puis à saint Yves, est détruite en 1896 (Saint-Yves y officia de 1292 à 1303). En forme de croix latine, elle comprend une nef avec bas côtés de cinq travées, un transept et un chœur. Sur la longère nord s’ouvre la chapelle des fonts, face au porche sud surmonté du clocher. La bénédiction de la première pierre de l’édifice actuel, dû aux plans de M. Le Cuerrannic, eut lieu le 17 mai 1896. Terminée en août 1898, l’église fut bénite en septembre 1898. " Mobilier : Chasuble dite de Saint-Yves du XIIème siècle, tissu byzantin avec dessins d’origine sassanide ; enfeu du XVème siècle avec statue tumulaire de Tristan de Coetmen, sr. de Boisguezennec ; retable du XVIIème dans la chapelle des fonts ; bon tableau du baptême de N.-S. dans la même chapelle ; statues anciennes de saint Yves, saint Emilion, saint Loup. Le reste du mobilier est moderne et dû à l’atelier Le Merrer. Vitraux modernes (1930) des ateliers H. Champigneulle " (R. Couffon). L'autel principal, oeuvre du sculpteur Mérer (de Lannion), date de 1905. Les autels latéraux et la chaire à prêcher, oeuvres d'Alfred Ely-Monbet (sculpteur de Caurel), datent de 1913. Les quatorze stations du chemin de croix datent de 1924. Le transept nord abrite un retable du XVIIème siècle avec un tableau central signé Pigeon et " représentant saint Yves rendant justice ", ainsi qu'un vitrail relatant le miracle de Saint-Yves. Le transept sud date du XVIème siècle et représente Yves Héloury entre le riche et le pauvre. Les vitraux, qui retracent la vie de Saint Yves, sont réalisés entre 1930 et 1938 par Bessac, Bonvin-Renaux et Champignelle. Une chasuble datant du XIIIème siècle et appartenant à saint Yves est aussi exposée. L'huile sur toile représentant " Jésus chez Marthe et Marie ", oeuvre de Henry Scheffer, date de 1842. On peut y découvrir quelques oeuvres de l'ancienne église dont " la Pieta ", statue du XVIème siècle, une stèle du XVIIIème siècle et la pierre tombale de Tristan du Coëtmen, seigneur de Boisguézennec (XVème siècle), qui se trouve sous un enfeu dans le transept sud de la nouvelle église. On y voit aussi depuis peu une stèle gauloise datée du IIème siècle avant Jésus-Christ ;

Ville de Louannec (Bretagne)

 

Ville de Louannec (Bretagne)

Voir aussi   Ville de Louannec (Bretagne) " Description de l'église Saint-Yves de Louannec "

Voir aussi   Ville de Louannec (Bretagne) " Destruction de l'ancienne église de Louannec "

Voir aussi   Ville de Louannec (Bretagne) " Un rentier du XVème siècle de la paroisse de Louannec "

la chapelle Saint-Yves de Kerallain (1932-1933). Edifice de plan rectangulaire entièrement reconstruit au XXème siècle. Les travaux, commencés en octobre 1932, furent terminés en mai suivant et la bénédiction en eut lieu le 14 mai 1933. Elle porte l’inscription suivante : « A l’honneur de Mgr saint Yves, cette chapelle de Kerallain, érigée vers l’an 1350, restaurée en 1655 et 1874, a été rebâtie pour la IVème fois par la piété des prêtres et des fidèles de Louannec l’an du Seigneur 1933 ». Statue moderne de saint Yves portant un enfant mort dans ses bras. Cette chapelle, de plan rectangulaire, remplace une ancienne chapelle construite au milieu du XIVème siècle par le seigneur de Kerallain en souvenir du miracle opéré par Saint-Yves. Cette chapelle primitive est restaurée en 1655, en 1874 et en 1933. Le clocher mur est à lanternon. On y voit un autel extérieur ;

Ville de Louannec (Bretagne)

la chapelle des Augustines (XXème siècle). Il s'agit d'une chapelle privée ;

les anciennes chapelles aujourd'hui disparues : - la chapelle du Boizguezennec, dédiée à saint Sébastien. - la chapelle de Guernabacon, dédiée à saint Joseph ;

le château de Barach (XV–XVIIème siècle). Le logis-porte à trois niveaux est daté de 1587. Au-dessus de la double porte ogivale, se trouvent deux élégantes échauguettes à cul-de-lampe avec meurtrières. Elles sont surmontées d'une frise de poutrelles de pierres, en saillie comme des gargouilles, qui a pu supporter une étroite galerie de bois. Le fronton de la lucarne supérieure porte les armes des Kernec'hriou. La seigneurie de Barach a appartenu à une famille du même nom qui l’a transmis par alliance à la famille de Tournemine (de vieille souche anglaise) au XVème siècle. Puis elle a appartenu aux Philippe, Cosquer et Le Pelletier de Rosambo en 1688 ;

Ville de Louannec (Bretagne) : château de Barach

 

Ville de Louannec (Bretagne) : château de Barach

le calvaire de Croajou (socle de 1736), de Truzugal et de Pezron ;

le manoir du Cosquer (XV-XVIIIème siècle). L'aile située du côté Est date du XVIIIème siècle ;

les manoirs de Kernu (XVIème siècle), de Kernabacon (ou Guernabacon) du XVIIIème siècle, de Rosmapamon (1840) ;

Ville de Louannec (Bretagne) : manoir de Rosmapamon.

la fontaine Saint-Yves (XIXème siècle). Son bassin est rectangulaire ;

Ville de Louannec (Bretagne) : fontaîne de saint Yves.

le puits Du Pont, le puits du Guillors, le puits du convenant Charrant (1844) ;

la ferme de Coatdeneo (1715), Coat-Guézennec (1762), du Guillors (XVII – XVIIIème siècle) ;

8 moulins dont le moulin à vent de Kerjean et les moulins à eau de l'Etang, Dijoiva, Toul-an-Och, Gorec ;

Ville de Louannec (Bretagne) : manoir de Carlouar.

A signaler aussi :

le dolmen de Barach-Philippe (lit de Saint-Yves), situé au lieu-dit Park-ar-Ven. Il ne subsiste que deux pierres. On prétend que saint Yves venait s'y reposer ;

la motte féodale de Coat-Guézennec (Xème siècle). Près de cette motte s'élevait jadis le château de Coat-Guézennec ou Boisguézennec, propriété d'Olivier de Coëtmen en 1481 et de la famille Trogoff en 1616 ;

le lech du cimetière (moyen âge) ;

le phare de Nantouar (1860), de Kerjean (1860). Le phare de Nantouar est déclassé du domaine public au début des années 90 et passe dans le domaine privée en 1994. Il est alors vendu à Jean-Michel Perche (architecte rennais) pour la somme de 510 000 Fr. ;

Ville de Louannec (Bretagne) : manoir de Villeneuve.

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ANCIENNE NOBLESSE de LOUANNEC

Barach, appartenait au XVème siècle, à Jean Tournemine, seigneur d’une partie de la paroisse de Louannec. La branche aînée des Barach (Barac'h) se fond au début du XVème siècle dans la famille des Tournemine, d'origine anglaise (XIIème siècle), seigneurs de La Hunaudaye. Pierre de Tournemine meurt sans enfant en 1451. Son neveu Jean, hérite de ses biens. En 1524, Catherine de Tournemine, héritière des Barach épouse Raoul de Kernec'hriou, famille originaire de Pleudaniel. En 1558, Françoise de Kernec'hriou (ou Crechriou) épouse Yves de Coskaër (ou du Cosquer), seigneur de Rosambo, Guernanchanay et Coatfrec, procureur du Roi à Lannion et originaire de Plounévez-Moëdec. Les Coskaër sont alors seigneurs de Plounévez-Moëdec, de Kernec'hriou, de Gabatoux, de Barac'h, de Rosambo, de Gurnanchanay, de Keruzec, de Coatfrec, du Pré, de Kerimel. Geneviève du Coskaër épouse en 1688, Louis Le Peletier. Le domaine de Rosambo est alors érigé par Louis XIV en marquisat ;

Note : Barac'h (de), sr. dudit lieu, en Louannec, — de Kerson, en Serval, — du Gareth. Blason : De gueules, à trois bandes d'or ; alias : D'argent au cheval gai et effaré de sable (Sceau de 1306). Cette maison a produit : Olivier, qui souscrit à une charte du duc Arthur II, pour le changement de garde-noble en rachat, l'an 1307. — Jean, ratifie le traité de Guérande, en 1381. — Rolland, sr. de Kerson, épouse, en 1445, Jeanne de Lannion. La branche aînée fondue, avant 1427, dans Tournemine, puis Kernec'hiou et Cosquer ; La branche du Goreth fondue, vers 1449, dans Budes.

Voir aussi   Louannec "Conflit entre les seigneurs de Goasvern et ceux de Barach

Les Bonhour de Coëtmen étaient seigneurs de l’autre partie de la paroisse de Louannec. Il faut signaler que la baronnie des Coëtmen est tombée dans la maison d’Acigné, puis Cossé-Brissac, qui l'a revendue à un juveigneur de Coëtmen dont la fille, seule héritière, épousa un Rougé ;

La seigneurie de Coat-Guézennec (ou Boisguézennec) est issue en ramage ou juveignerie de la vicomté de Coëtmen. Elle possédait jadis une moyenne et basse justice qui s'exerçait à Lannion en 1766. Propriété successive des familles Coëtmen ou Coatmen (en 1399), Trogoff (en 1616 et en 1764).

Les autres maisons nobles de Louannec : le Carpont, Coat-Gourchant, Kerjean, Guernabacon, Kerverder, Kerscovach, Kerell, Kercoguen, le Pellinec, le Clouer, Kerbouri et le Cozquer.

Villeneuve (de), (en breton Kernevez,) sr. dudit lieu, de Pellinec et du Callouer, en Louannec, — de Ponthallec, — de Coscabel, — de Kervégant, — de Goascaradec. Ancienne extraction. — Cinq générations en 1669. — Réformes et montres, de 1427 à 1543, paroisse de Louannec, évêché de Tréguier. Blason : D'argent, au lion de sable. Jean, du nom, vivant en 1543, épouse Marguerite Castel, dont Jean, marié à Catherine le Meur. Jeanne de Kersauson, dame de Villeneuve (épouse de Louis de Villeneuve), reçut en dot et en partage des biens situés en la paroisse de Plouzé, évêché de Cornouaille, par acte du 2 janvier 1494, signé Louis Moreau.

Lors de la réformation des fouages de 1426, sont mentionnés plusieurs nobles de Louannec : le chevalier Jehan de Tournemine (sire de Barrach ou Barach), Bonhourt de Coëtmen (sire de Boisguézennec), Huon de Kerduell, Huon de Coetgourhant, Olivier de Coetgourhant, Nicolas de Kerbouric, Pierre le Carbont (ou Carpont), Jehan de Keramborgne, Jehan de la Villeneuve, Jehan Nedelec, Jehan Keresperz, Rolland du Parcneuff, Jehan Begaignon, Yvon Kerscoach. On y mentionne aussi plusieurs manoirs : Pont Halec, occupé par Jehan Andreu, propriété d'Yvon le Mezec. - Ker Guennou, occupé par Yvon le Campion, propriété de Pierres le Carbont. - Guern Morguen, occupé par Jehan Olivier, propriété de Guillaume Kerenmelin. - Karbatoux, occupé par Jehan le Vicomte, propriété de Morice de Plusquellec. - Nant Doar, occupé par Jehan Hireguen, propriété d'Alain Plougras. - Run Goulhen, occupé par Jehan Evenic, propriété de Guillaume Kerloscaut. - Quoetenoc, occupé par Geffroy Nichol, propriété de Jehan Begaignon. - Golvan, occupé par Thomas Bellec, propriété de Jehan de Keramborgne. - Guern en Bacoll, occupé par Yvon le Vicomte, propriété d'Amon (Hamon) Gaultier. - Ker Adgan, occupé par Alain le Motreer, propriété de Guillaume Loz. - Barrach Bihan, occupé par Guillaume Coffin, propriété de Nicolas de Barrach.

En 1710, dans un " Rolle de répartition de la somme de treize mil sept cent trente livres qui doit estre imposée sur touttes les seigneuries et fiefs ecclésiastique et laïques de l'évesché de Tréguier " (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, C 3479), on trouve mentionnée à Louannec (Loannec) la seigneurie de Boisguézennec au sieur du Bois Guézennec de Trogoff (60 livres).

Lors de la Réformation des fouages de 1426, les nobles suivants sont mentionnés à Louannec : Jehan de Tournemine, sire de Barrach ; Jehan de Keramborgne ; Jehan de la Villeneuve ; Huon de Kerduell ; Bouhourt de Coetmen, sire de Boizguezennec ; Huon de Coetgourhant ; Olivier de Coetgourhant ; Nicholas de Kerbourric ; Yvon Kerscoach ; Jehan Begaignon ; Rolland du Parcneuff ; Jehan Nedelec ; Jehan Keresperz ; Pierre le Carbont. En 1426, on mentionne les manoirs de Barrach Bihan (appartenant à Nicholas de Barrach, exploité par Guillaume Coffin), Golvan (appartenant à Jehan de Keramborgne, exploité par Thomas Bellec), Quoetenoc (appartenant à Jehan Begaignon, exploité par Geffroy Nichol), Kabatoux (appartenant à Morice de Plusquellec, exploité par Jehan le Vicomte), Ker Adgan (appartenant à Guillaume Loz, exploité par Alain le Motreer), Guern en Bacoll (appartenant à Amon Gaultier, exploité par Yvon le Vicomte), Guern Morguen (appartenant à Guillaume Kerrenmelin, exploité par Jehan Olivier), Ker Guennou (appartenant à Pierre le Carbont, exploité par Yvon le Campion), Pont Halec (appartenant à Yvon le Mezec, exploité par Jehan Andreu), Nant Doar (appartenant à Alain Plougras, exploité par Jehan Hireguen), Run-Goulhen (appartenant à Guillaume Kerloscaut, exploité par Jehan Evenic). On y mentionne aussi la confrairie de Ker Ilis et les frairies de Barrach, Barrac Alliou, Ker Goasdoe, Tnou Sugar, Nant Doar, Kerlecuff, Ker Uzadou, Ker Scoach, Quoet Gues.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Tréguier de 1481, on comptabilise la présence de 10 nobles de Louannec :

Olivier CADE (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Olivier COETMEN de Boisguehenneuc (200 livres de revenu) : homme d’armes ;

Philippe DU MENE (5 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan ERNAULD (a tout vendu) ;

Guillaume KERBOURIC : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan KERBOURIC (40 livres de revenu): porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan KERBOURIC de Le Cosquer (80 livres de revenu): porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Pierre LE CARBOUT (30 livres de revenu): porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Pierre TOURNEMINE de Barach (1500 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan de VILLENEUFFVE de Calouer (60 livres de revenu): porteur d’une brigandine et comparaît en archer.

 

Dans une "Montre" de Tréguier en 1503 (Archives Départementales des Côtes d’Armor, 1 C 184 et 74 J 49), plusieurs nobles de Loanec (Louannec) sont mentionnés :

- François Coetmen sieur de Coetguezennec comparu en la personne d’Yvon Coetguezennec à deux chevaux à deux brigandines salades et deux javelines "et luy est enioint fournir et comparoir au prochain mandement à estat d’homme d’armes à lance garnie deuement armé et monté de quatre chevaux".

- Jean de Kerbouric sieur du Cozcaer comparu à pied "et luy est enioint comparoir et fournir a deux archers habillé de brigandines banniere espée arc et trousse et faudes deuement fondées".

- Yvon Loz sieur de Quoitgourhant comparu à cheval à brigandine salade espée manches fauces banniere arc et trousse.

- Ollivier de Kerduel a defailly.

- Jean de la Villeneuffve comparu par Jan Le Sech à cheval à brigandine salade espée et partisaine "et luy est enioint fournir et comparoir avec arc et trousse au prochain mandement".

- Pezron Le Carbont comparu par Jean son fils à cheval en robe "et luy est enioint fournir et comparoir au prochain mandement à brigandine salade espée arc et trousse".

- Amette de Quoitalliou veufve de feu Jean de Launay a defailly. 

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