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MAEL-PESTIVIEN

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La commune de Maël-Pestivien (pucenoire.gif (870 octets) Mael-Pestivien) fait partie du canton de Callac. Maël-Pestivien dépend de l'arrondissement de Guingamp, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MAEL-PESTIVIEN

Maël-Pestivien vient de « Maël » (saint breton), de « penn » (bout) et de « stivien » (sources).

Maël-Pestivien est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Mael. Son nom apparaît dans une charte de 1160 énumérant parmi les biens des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem "l'aumônerie de Mael".

Cette ancienne paroisse du diocèse de Quimper avait pour succursale Le Loc'h ou Le Loch (chef-lieu de la commanderie de Maël et Louch, appartenant aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem). Ce prieuré des Templiers, dont héritèrent plus tard les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte, dépendait de la commanderie du Paraclet ou de La Feuillée. Les Hospitaliers y possédaient plusieurs biens : 72 quevaises, l'église Saint-Laurent ainsi que les chapelles Saint-Pierre de Kerismaël (Kernillismael, en 1536) et Saint-Jean de Locmaria.

Ville de Maël-Pestivien (Bretagne).

Certains lieux-dits tels que Minihi (parcelle située près de Kerismaël) semblent révéler la présence d'un ancien ermitage. Le 28 octobre 1832, Le Loch sera détaché de Maël-Pestivien et annexé à Peumerit-Quintin (par l'ordonnance du 28 octobre 1832).

Une compagnie de la garnison occupe au nom du roi le château de Kerauffret (ou Keroffret) le 3 mai 1596. Le même château est envahi par les Ligueurs le 26 juillet 1596 et le 20 août 1596, puis par les Espagnols le 22 août 1596. Le 20 janvier 1597, a lieu une nouvelle incursion des Royaux à Kerauffret.

Maël-Pestivien faisait jadis partie de l'évêché de Quimper et avait pour subdélégation Callac et pour ressort Carhaix. La cure était présentée par le commandeur du Paraclet qui possédait une haute justice. Role des décimes en 1774 : Stéphan, recteur, 5 livres 9 sols. La Fabrice, 5 livres 12 sols 6 deniers. Le Rosaire, 1 livre 5 sols. Saint-Gildas, 1 livre 5 sols. Durant la Révolution, la paroisse de Maël-Pestivien (y compris Pestivien et Le Loc'h) dépendait du doyenné de Callac.

On rencontre les appellations suivantes : Mael (en 1160), Mel (en 1433), Mael (en 1444, en 1535, en 1536), Maël-Pestivien (dès 1790).

Ville de Maël-Pestivien (Bretagne).

Note 1 : Maël-Pestivien, le 18 juillet 1675. - Révolte des Bonnets Rouges. — Une troupe considérable de paysans, armés de fusils, mousquets, piques et bâtons ferrés et, parmi eux, messire Thomas Poulain, recteur de Pommerit, pillent le manoir de Kerbastard, appartenant au baron de Beaulieu et à leur retour, la plupart pris de vin, font subir le même sort à la maison de Gilles Dupré, hôte, au bourg de Maël-Pestivien (Archives départementales du Finistère, série B. Cour royale de Carhaix – J. Lemoine).

Note 2 : la commune de Maël-Pestivien est formée des villages : Kerbrat, Keredet, Kerouen, Keris-Maël, Crec'h-di-Dec'h, Kerbalain, Kerlan, etc...

Ville de Maël-Pestivien (Bretagne).

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PATRIMOINE de MAEL-PESTIVIEN

l'église Saint-Laurent (vers 1520 et XVIIème siècle). En forme de croix latine avec chevet plat, elle comprend une nef avec bas côtés de 5 travées dont l’une au sud est occupée par le porche encastré. A l’exception du pignon ouest et du clocher, elle date des environs de 1520. Le 21 Juin 1778, Jacques-François Anfray, ingénieur des Ponts et Chaussées à Guingamp, avait dressé le devis des réparations à faire à l’église, mais il ne paraît pas y avoir été donné suite. Le 24 juin 1785, l’église fut interdite à cause de son état et le culte transporté à Saint-Isidore. Elle fut réparée au début du XIXème siècle ; puis, en 1835, l’on reconstruisit la sacristie ; enfin, en 1874, on démolit le pignon ouest qui fut reconstruit ainsi que la tour par M. Guillaume-Jean Bellec, sur les plans de M. Chéquer. La bénédiction de la tour eut lieu le 11 septembre 1876 et celle des cloches le 10 décembre 1877. Les contrecourbes très marquées des accolades surmontant les portes sont à noter. Mobilier : Vitraux du XVIème siècle ; cadran solaire de 1688 ; parmi les statues modernes : saint Gildas et, sous le porche, Pieta ancienne ; maître-autel moderne, chaire et confessionnaux de Le Goff (1892) (R. Couffon). Les seigneurs de Kerauffret (ou Keroffret) avaient des prééminences de fondateurs de l'église paroissiale. L'église avait été reconstruite vers 1520. La façade ouest et le clocher sont plus récents et datent de 1875. L'église, menaçant ruine, est interdite de culte le 24 juin 1785. L'église a été réparée à plusieurs reprises au XIXème siècle. Sa maîtresse vitre a été restaurée vers 1520 par Henri de Coatgoureden, seigneur de Kerauffret, décédé en 1522, époux d'Isabelle Lezududy : il y fit replacer les portraits du début du XVème siècle, d'Olivier de Coatgoureden et Mabille de la Chapelle-Pestivien (ses bisaïeux), ainsi que de Jean de Coatgoureden et Jouhanne du Vieux-Chastel, héritière de Kerauffret (ses trisaïeux). Un enfeu muré existe dans le choeur ;

Nota 1 : Maël-Pestivien, jadis Mezle-Pestivien, membre de la baronnie de Rostrenen, comprenait autrefois le territoire de sa trève du Loc'h, aujourd’hui unie à la paroisse de Peumerit-Quintin. Les prééminences d’église y étaient partagées entre le baron de Rostrenen, les seigneurs de Kerauffret et le commandeur du Loc'h, de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. L’église, construite au XVème siècle et restaurée au XVIème, renferme une verrière du XVème siècle. C’est une représentation de la vie du Christ, où figurent les portraits de Jean de Coatgoureden et Jouhanne du Vieux Chastel,. mariés vers 1395, et d'Olivier de Coatgoureden, leur fils, et Mabille, son épouse, mariés vers 1425. La partie supérieure du vitrail est ornée des blasons de la maison de Coatgoureden et de ses alliances : du Vieux Chastel, de la Chapelle et Lezududy ; ce qui permet de croire qu’elle fut restaurée par Henri de Coatgoureden, époux d'Isabelle Lezududy, mort en 1521 (Archives de l'Evêché).

Nota 2 : L'église de Maël Pestivien, dédiée à saint Laurent, relevait de la commanderie de la Feillée ; le commandeur prétendait même présenter le recteur. L'édifice actuel date en majeure partie du debut du XVIème et renferme encore deux verrières anciennes, l'une décorant la maîtresse vitre du chevet et l'autre une fenêtre du collatéral sud.
I. Maîtresse vitre. La maîtresse vitre présente tous les caractères de la Renaissance ; et, cependant, les portraits des donateurs sont, ainsi que l'a montré le vicomte Frotier de la Messelière, ceux de Jean de Coatgourheden et de Jouhanne du Vieux Chastel mariés vers 1400, et ceux d'Olivier de Coatgourheden et de Mabille de la Chapelle-Pestivien mariés vers 1435. Il est donc infiniment probable que ces portraits proviennent d'une verrière plus ancienne et ont été réappliqués dans l'actuelle. Dans le tympan de celle-ci, très restauré d'ailleurs, l'on trouve en supériorité et soutenu par un angelot, un écu en bannière, aux armes mi-parti de Coatgourheden et de Lezududi, armes d'Henry de Coatgourheden décédé en 1521 [Note : Rappelons qu'Henry de Coatgourheden était fils d'Olivier et de Marie Cabournais, petit-fils d'Alain et d'Anne Thépault et arrière petit-fils d'autre Olivier et de Mabille de la Chapelle-Pestivien] et de sa femme Isabelle de Lezududy, fille de Guillaume et d'Isabelle du Goazlin. Au-dessous, également soutenus par des angelots, deux écus : l'un mi–parti de Coatgourheden et de Pestivien (La Chapelle-Pestivien), l'autre mi-parti de Coatgourheden et de Rostrenen (Vieux Chastel), rappellent les alliances mentionnées plus haut. Deux autres écus l'un des Pestivien, l'autre de Rostrenen rappellent également ces alliances flatteuses ; enfin les deux derniers écus sont l'un des armes pleines de Coatgourheden, l'autre de celles de Lezududi. Toutes les armoiries ont été refaites. Au-dessous, autour de la Sainte Face, sur fond rouge, des anges, en robes bleues ou vertes et ailes vertes ou bleues, portent les instruments de la Passion. Grâce aux écussons Coatgourheden–Lezududi et aux costumes des personnages François Ier, on peut dater la verrière avec certitude de 1515-1520. La verrière proprement dite comporte quatre lancettes renfermant chacune trois panneaux historiés, soit en tout douze panneaux, dont dix sont consacrés à la Passion et deux aux donateurs. Chacun de ces panneaux porte un encadrement renaissance d'or avec, au-dessus de chaque scène, une large coquille de couleur au-dessous de laquelle une tenture sert de fond à chaque tableau. La verrière doit se lire de bas en haut et de gauche à droite.
Premier panneau : Sur un fond de damas violet, surmonté d'une coquille rouge, saint Pierre, en robe rouge et manteau vert, présente Jean de Coatgourheden en armure avec cotte à ses armes et Jouhanne du Vieux Chastel en surcot bleu garni de fourrures.
Deuxième panneau : L'Entrée à Jérusalem. Entièrement refait.
Troisième panneau : La Cène ; fond bleu, coquille rouge. Le Christ, en robe violette robe refaite, donne la communion à Judas (tête refaite), vêtu d'une robe verte et d'un manteau bleu. Un apôtre à côté de celui-ci, sans doute saint Philippe, porte une robe bleue et un manteau rouge ; les autres en tuniques vertes ou rouges.
Quatrième panneau : Donateurs ; fond vert, coquille violette. Saint Paul, en robe violette et manteau vert, présente Olivier de Coatgourheden en armure et cotte d'armes et Mabille de la Chapelle Pestivien en surcot rose.
Cinquième panneau : Le Christ au jardin des oliviers ; fond bleu, coquille rouge. Sur un pré vert, le Christ, en robe violette, prie. Saint Pierre, en robe rouge refaite et manteau bleu, et saint Jacques, en robe rouge (tête moderne), dorment. Au fond de la scène, des soldats, conduits par Judas, s'approchent.
Sixième panneau : Le Baiser de Judas ; fond rouge, coquille verte. Judas, en robe verte et manteau bleu, embrasse le Christ en robe violette (refaite). Saint Pierre (tête refaite), en robe rouge et manteau bleu, remet son épée au fourreau ; Malchus, à terre, est en robe rouge et pourpoint vert orné de lettres quelconques.
Septième panneau : La Flagellation ; fond damassé rouge bordé d'or, coquille verte. Le Christ, le torse nu, est battu par deux bourreaux. Celui de gauche est en chausses bleues, veste verte et manteau violet ; celui de droite en manches de chemise, pourpoint violet à col vert, chausses bleues et chaussures vertes (les genoux nus ont été refaits). Il est coiffé d'un béret bleu
Huitième panneau : Jésus devant Caïphe ; tenture verte et or, coquille rouge. Le Christ, en robe violette refaite, est poussé devant Caïphe par un soldat, coiffé d'un feutre plat rose à plume bleue, et vêtu d'un pourpoint vert garni d'or et d'une armure damasquinée. Il a au côté une épée rouge. Caïphe, assis sur un siège vert, porte le bonnet juif bleu, une cotte bleue et par-dessus une robe rouge à col de fourrure. A droite, personnage en robe violette, pourpoint vert et feutre rose.
Neuvième panneau : Le Portement de Croix ; fond rouge, coquille verte. Le Christ, en robe violette refaite, porte sa croix. Il est aidé par Simon le Cyrénéen, en béret bleu, veste verte et chausses bleues. Derrière lui, la Vierge, en manteau bleu. Un soldat lève le poing ; il est coiffé d'une salade et porte une armure gris bleu, des chausses bleues et des bottes vertes.
Dixième panneau : La Crucifixión ; fond rouge. A gauche du Christ en croix, la Vierge, pâmée, en robe violette à manteau bleu. Elle est accompagnée de saint Jean, en robe verte et manteau rouge. Derrière eux, à cheval, Longin, en vert. De l'autre côté, le groupe des juifs. Celui de droite porte une robe bleue à rayures violettes et un chaperon vert. Au pied de la Croix, à la place ordinaire de la Madeleine, un seigneur à genoux implore le Christ. Il porte une robe rouge à manches fendues et un chaperon vert. Sur le col et sur la robe sont des inscriptions qui paraissent sans signification. Peut être est ce là le commandeur ? A son côté est suspendue une épée en forme de cimeterre. Il est à remarquer que la Croix est surmontée du pélican symbolique.
Onzième panneau : L’ensevelissement du Christ ; fond vert, coquille rouge. Nicodème et Joseph d'Arimathie déposent le Christ dans un riche tombeau renaissance. Nicodème, barbu et coiffé d'un bonnet bleu, porte sur une tunique violette un grand manteau rouge à col vert, des chausses bleues et des bottes vertes. Sur le manteau rouge sont des inscriptions : AMORE, SALVE REGINA, ORARE, etc. Joseph d'Arimathie, rasé, porte un bonnet rouge, une robe verte et des bottes rouges. La Vierge est en robe rose violacée et manteau bleu, saint Jean en manteau rouge.
Douzième tableau : La Résurrection ; fond bleu, coquille verte. Le Christ, nu sous un manteau rouge (manteau refait ainsi que le bas du corps), est debout devant le sépulcre. De chaque côté des soldats dorment en armures gris-bleu et pourpoints bleus.
Certaines dispositions des scènes montrent que cette verrière, comme tant d'autres de la Passion, a été inspirée par les gravures de Durer sans que la copie en soit servile, sauf pour quelques détails, par exemple l'un des soldats de la scène de la résurrection.
II - Fenêtre du collatéral sud.
Dans le collatéral sud, la fenêtre près du transept comporte deux lancettes. Sur la première, sous un ciel rouge et devant une draperie violette se détachent deux apôtres ornés de leurs attributs et tenant des phylactères avec les versets du Credo. A gauche, saint Pierre, vêtu d'une robe bleue et d'un manteau rouge, tient un livre et une clef d'or. A côté de lui, saint André, portant sa croix, est vêtu d'une robe violette et d'un manteau vert. Sur la seconde lancette, devant une draperie verte, saint Barthélemy, en robe jaune et manteau violet, porte un coutelas à dents de scie ; et, à côté de lui, saint Mathieu, vêtu d'une robe bleue et d'un manteau rouge, tient une sorte de lance à fer de hache. Les encadrements sont renaissance, les cartons appartiennent à l'école allemande (Contribution à l'étude des anciennes verrières - Société d'Emulation des Côtes-d'Armor, 1935).

Ville de Maël-Pestivien (Bretagne).

la chapelle Saint-Gildas (XVI-XVIIème siècle), reconstruite en 1850 et déplacée de Kerguiviou à Coatmaël. Objet d’une grande dévotion, et située primitivement au village de Kerguiviou, elle fut interdite en 1844 par Mgr. Le Mée à cause de son mauvais état. Elle a été reconstruite au milieu du XIXème siècle au village de Coatmaël en se servant des anciens matériaux ; et, notamment, sa porte ancienne et sa piscine ont été conservées. Edifice en forme de croix latine du début du XVIème ; une inscription rappelle les auteurs de sa reconstruction : MAIRE : JEHAN — P. ROBIC RECTEUR — J. TOUBOULIC A. (M. Robic fut recteur de 1845 à 1890). Statues anciennes : saint Gildas, sainte Trinité, sainte Vierge, saint Jean évêque, sainte Marguerite, saint Hubert, sainte Pauline. Une porte date du XVIème siècle. Cette chapelle contient un tronc d’offrandes datant de 1672 ;

la chapelle Saint-Pierre de Kerilismaël ou Notre-Dame ou La Vieille Eglise (XVème siècle). Il s'agit de l'ancienne église de Maël. Cette chapelle, reconstruite récemment, dépendait autrefois de la commanderie de Maël et Louch. Dédiée à Notre-Dame au XVIIème siècle, elle prit le vocable de Saint-Pierre vers 1735. Il s'agit d'un édifice rectangulaire renfermant quelques parties de la fin du XVème siècle, mais presqu'entièrement reconstruit en 1821. Parmi les statues modernes : saint Yves ;

la chapelle Saint-Isidore ou « An Ilis Ven » (XVIIIème siècle). Cette chapelle a été édifiée par Y. Auffret, lequel y fut inhumé en 1752. Cette chapelle a remplacé l'église paroissiale pendant son interdiction. Edifice en forme de croix latine dont la toiture est signalée en 1937 en très mauvais état. Il date du milieu du XVIIIème et porte sur le pignon ouest l’inscription : V. ET D. Mre STEPHNOU Rr DE MAEL, IEAN HER, P. CONAN FABRIQUES. Sur le tronc, dans l’enclos et à l’ouest de l’église, mêmes noms de recteur et de Conan, et date de 1764. Non loin, fontaine avec date de 1731. Cette chapelle est dûe à Yves Auffret, ainsi que l’indique la mention suivante du registre de la paroisse : « Le 31 mars mourut en odeur de sainteté h. h. Yves Auffret, veuf de feu Marguerite Even et frère du tiers ordre des Carmes, et fut inhumé le 2 avril 1752 en la chapelle de Saint-Isidore, suivant son intention et la permission qu’il avait eue de Mgr de Ploeuc, cy devant évêque de Quimper. Le susdit Auffret était originaire du village de l'Eglise-Blanche (ann Ilis Ven) et y est mort et inhumé dans la chapelle de Saint-Isidore dont il a occasionné la baptise (sic) ». Statues du XVIIIème siècle de : saint Isidore, sainte Vierge, saint Jean, évêque, saint Roch, saint Jean-Baptiste (R. Couffon) ;

l'ancienne chapelle Saint-Jean-Locmaria, située près de Coëtmaël (ou Coat-mael). Cette chapelle, aujourd'hui disparue, dépendait autrefois de la commanderie de Maël et Louch. Il s’y tenait une foire importante transférée au bourg ;

la fontaine de Saint-Isidore (1731) ;

les croix de Kerven (1738), de Kerouzach (1761), de Kerred ou Kerered ;

le manoir de Kerauffret ou Keroffret (XVI-XVIIIème siècle). Ce fief est porté, à la fin du XIVème siècle, par Jehanne de Vieux-Chastel à un puîné de la famille Coatgoureden en Pestivien. Isabeau de Coatgoureden en devient héritière vers 1548. Epouse de Louis Huon, seigneur de Kergadou en Calanhel, elle décède en 1588 et le manoir passe ensuite entre les mains de son petit-fils Maurice Huon, seigneur de Kerauffret. Jeanne Huon, dame de Kerauffret, fille de Maurice Huon, se marie en 1647 à Claude de Rosmar, seigneur de Kerdaniel (famille qui se fondit par la suite dans les familles de Kerousy et Budes de Blanchelande). Ce manoir a été remanié au XVIIème siècle. Propriété de la famille Lostie de Kerhor, le fief passe ensuite entre les mains de la famille Delafargue au XIXème siècle ;

le manoir de Coatmaël ou Coëtmaël (XVIIème siècle), ancienne dépendance de la commanderie de Maël-et-Louch. Ce manoir est habité, au XIXème siècle, par la famille de Villiers de l'Isle-Adam ;

le manoir de Crech-an-Blay ou Crec'hanblay (XVIIème siècle). Propriété, du XVème au XVIIIème siècle, des familles de Coatgoureden et Bahezre ;

le manoir de Kerobou, propriété de la famille Villiers de l’Isle-Adam ;

la maison de Kerscouarch (1717) ;

les moulins à eau de Crec’h-ar-Bley, du Blavet, Roud-ar-Harw, Kerouzac’h, Roscaradec, Kerhuon, Poulguidu,…

A signaler aussi :

le menhir de Coat-ar-Men-Sul ;

la tombe mégalithique de Roch-Toul ;

la stèle préhistorique de Roch-Toul (vers 200 ans avant Jésus-Christ) ;

le dolmen et l’allée couverte de Kerrolland (âge de bronze) ;

la motte castrale de Coat-Hamon ;

la chaire des druides de Kerohou ;

les « pierres causantes » du Ménez-Lan.

Ville de Maël-Pestivien (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de MAEL-PESTIVIEN

Villiers (de) (orig. de l'Isle-de-France), sr. dudit lieu, — de l'Isle-Adam, — de Livry, — de Chailly. Blason : D'or, au chef d'azur, chargé d'un dextrochère vêtu d'un fanon d'hermines. Devise : Va oultre, et aussi : La main à l'oeuvre. Illustrations : Pierre, grand maître et porte-oriflamme de France en 1364. — Jean, maréchal de France, mort en 1437. — Philippe, grand maître de Saint-Jean de Jérusalem, célèbre par sa défense de Rhodes contre Soliman, en 1521. — François, grand louvetier de France, en 1550. — Une branche de Villiers, alliée, en Bretagne, aux Kersauson, par le présent mariage, Nepveu, Hingant et Trolong, a produit un lieutenant de vaisseaux du Roi en 1770 (l'époux de Marie-Jeanne de Kersauson), et un volontaire pontifical à Castelfidardo.

Voir aussi  Maël-Pestivien "La maison de Villiers de Lisle-Adam"

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Maël-Pestivien.

A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1481 qui s'est tenue à Carhaix les 4 et 5 septembre, revue militaire à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, les nobles suivants de Maël-Pestivien étaient présents :

Olivier Prigent, à deux chevaux, en brigandine et vouge ;

Louis Marion, en brigandine ;

Guillaume Ropers, en brigandine.

 

A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de Maël-Pestivien (Mael-Pestivien) sont mentionnés :

Louis Huon, sr. de Keranffret, représenté par Alain son cousin, présent, dict faire arquebusier à cheval, lequel a esté reçu après avoir informé de la maladie dudict sieur de Keranffret ;

Olivier de Coëtgourheden, sieur de Keramblaye, représenté par Guillaume Hervé, dict estre sous l'esdict.

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