Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue chez les Marpiréens

MARPIRE

  Retour page d'accueil        Retour Canton de Vitré  

La commune de Marpiré (pucenoire.gif (870 octets) Marbereg) fait partie du canton de Vitré. Marpiré dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MARPIRE

Marpiré est donné au XIIème siècle par le baron de Vitré à l'Abbaye Saint-Melaine de Rennes. La paroisse existe dès 1553, elle semble avoir été supprimée par la suite et érigée de nouveau au milieu du XVIIème siècle. La paroisse de Marpiré dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes.

Quoique Marpiré ne soit pas une paroisse fort ancienne, cette localité n'en remonte pas moins assez loin dans les siècles passés. Dès 1157 Etienne, évêque de Rennes, confirma Guillaume, abbé de Saint-Melaine de Rennes, dans la possession de tout le territoire de Marpiré, « Marpireium totum », que le baron de Vitré avait donné à son monastère. Un peu plus tard, en 1213, Pierre, également évêque de Rennes, confirma à son tour Geffroy, abbé de Saint-Melaine, dans la possession de la chapelle de Marpiré, « capellam Marpireii » (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 630 - Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine).

Ville de Marpiré (Bretagne).

Marpiré existait donc au XIIème siècle, mais rien ne prouve que ce fût alors une paroisse ; il ne semble pas non plus qu'il ait jamais été un prieuré, quoiqu'on appelât souvent prieur son recteur au XVIIIème siècle. Cette dénomination venait probablement de ce que Marpiré dépendit jusqu'à la Révolution des religieux de Saint-Melaine, qui l'annexèrent de bonne heure à leur prieuré de Notre-Dame de Vitré.

Les registres de baptême remontent à Marpiré à l'an 1601, mais le premier recteur semble Mathurin Nicolas, qui n'apparaît qu'en 1664. Il est vraisemblable que la paroisse fut érigée de son temps, car la déclaration faite en 1691 par les trésoriers de Marpiré s'exprime comme il suit au sujet du presbytère : « Une maison ancienne, destinée pour le logement du vicaire (car c'est depuis peu que Marpiré a esté érigé en paroisse), fut échangée vers le milieu du XIXème siècle avec une maison un peu plus commode et deux cordes de jardin estimées 5 livres de rente » (Archives paroissiales).

Les Bénédictins de Vitré firent d'abord au recteur de Marpiré une pension de 200 livres, payée moitié par eux, moitié par leur prieur commendataire. Mais en 1689 ils lui abandonnèrent pour portion congrue toutes les dîmes de la paroisse. Aux approches de la Révolution, le recteur de Marpiré, Jean-Baptiste Gendrot, déclara, en 1790, que ces dîmes se levaient à la onzième gerbe, « dans toute l'étendue de la paroisse, sur les froment, seigle, avoine, orge, sarrasin, lins et chanvres », et qu'elles étaient affermées 1 500 livres, savoir : 1 200 livres les grosses dîmes et 300 livres les dîmes vertes ; il ajouta qu'avec « le pot-de-vin de la ferme » et quelques réserves il se faisait un revenu de 1 912 livres (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 18 H, 15 ; 1 V, 28).

La paroisse de Marpiré fut rétablie en 1803 par Mgr de Maillé, qui en nomma recteur d'abord M. Desouches, puis M. Jean Chevalier ; mais cet état de choses ne dura point, et dès 1806 nous voyons Marpiré cesser d'être paroisse et son territoire uni à Champeaux. M. Chevalier, décédé le 8 août 1809, n'est qualifié que « vicaire desservant ». Toutefois, une ordonnance royale datée du 11 février 1820 érigea de nouveau, et définitivement cette fois, Marpiré en paroisse, et le 10 juin suivant Mgr Mannay y envoya M. Grandgirard en qualité de recteur (Pouillé de Rennes).

On rencontre les appellations suivantes : Marpireium (en 1157), capella Marpireii (en 1213).

Ville de Marpiré (Bretagne).

Nota 1: liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Marpiré : Mathurin Nicolas (en 1664), Mathurin Duclos (vers 1667 et jusqu'en 1670), Julien Beziel (1670-1680), Jean le Coq (1680-1683), René de Mardeaux (vers 1683), Julien Peschot (1684-1716), Etienne Bougon (1716-1752), Michel Hubert (1752-1753), Pierre-François Gicquel (1754-1786), Jean-Baptiste-François Gendrot (1786-1789), N... Desouches (en 1803), Jean Chevalier (1803-1809), François-Hyacinthe Grandgirard (1820-1856), Jean Royer (1856-1882), François Cochet (à partir de 1882), ...

Nota 2 : liste non exhaustive des maires de Marpiré : Joseph Gaultraye (1808-1808), Pierre Baron (1808-1844), Jean Viel (1844-1867), Jean Viel, fils du précédent (1867-1878), Jacques Gaillard (1879-1897), Hyacinthe Fougères (1897-1927), Victor Geslin, Auguste Fauvel (1977-2015), Thérèse Moussu (2015-2020), etc ...

Voir   Ville de Marpiré (Bretagne) " Cahier de doléances de Marpiré en 1789 ".

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

PATRIMOINE de MARPIRE

l'ancienne église qui date du XI-XVème siècle. Dédiée à saint Pierre-ès-liens, l'église de Marpiré vient d'être reconstruite. L'ancien édifice, servant à la fin du XIXème siècle d'habitation, se compose d'une simple nef terminée par une abside semi-circulaire que précède un arc triomphal : c'est bien le plan des églises romanes du XIème siècle, mais celle-ci a été tellement remaniée dans les siècles derniers qu'on n'y reconnaît plus aucun style. Le baron de Vitré devait être seigneur supérieur de Marpiré, mais les droits de fondation et les autres prééminences appartenaient en 1595 au seigneur de Maimberte. Il y avait plusieurs fondations faites en cette église, telles que celles de la Tricotière, valant 108 livres de rente, de la Plesse, de 75 livres, etc.. La bourse des défunts avait aussi en 1790 un revenu de 51 livres (Pouillé de Rennes). Abandonnée en 1873, l’église échappa de peu à la destruction. En 1886, le recteur Cochet transforma cette vieille église en trois maisons d’habitation qui devint, en 1905, propriété de la commune de Marpiré ;

Ancienne église de Marpiré (Bretagne)

l'église Saint-Pierre-aux-Liens (1869-1875), édifiée, à l'initiative de l'abbé Jean Royer, par l'architecte Audroing de Vitré. La première pierre a été posée le 8 septembre 1869. Il s'agit d'un édifice de style ogival formant la croix, avec abside à pans coupés. La façade, surmontée d'un joli petit clocher, offre dans le tympan de la porte un bon bas-relief représentant saint Pierre délivré de prison par un ange. Cette modeste mais fort convenable église a reçu les honneurs assez rares de la consécration : le 18 août 1881, Mgr Place, archevêque de Rennes, est venu lui-même la consacrer, accompagné de l'archidiacre de Dol et de plusieurs de ses chanoines. La flèche a été refaite en 1949. Les deux cloches de Villedieu date de 1876. Les boiseries dans le choeur datent de 1897. La chaire, oeuvre de l'atelier Augerie de Vitré, date de 1875. Le vitrail représentant saint Pierre, oeuvre de l'atelier Chauvel de Vitré, date de 1869. Les vitraux de la nef et du transept, oeuvre de l'atelier Lecomte et Colin de Rennes, datent de 1893 ;

Eglise de Marpiré (Bretagne).

le calvaire (1899) du cimetière. On y voit un Christ en Croix entouré de la Vierge et de saint Jean ;

le rocher de la Salette.  En 1885, l'abbé Cochet, recteur de la paroisse, fit élever une butte rocheuse, au sommet de laquelle fut aménagée une représentation des apparitions de Lourdes, et sous laquelle se trouvent deux grottes dédiées à Notre-Dame de La Salette. Dans l'une, consacrée spécialement à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, on célébrait parfois la messe ;

Ville de Marpiré (Bretagne).

le moulin à eau de Corblière ;

A signaler aussi :

l'ancien manoir de la Champaignerie. Propriété successive des familles Champaigné (avant 1448), Champeaux (vers 1448 et en 1513), Dupont (en 1553) ;

l'ancien manoir de Maimberte ou de Mauberte. Propriété successive des familles Busson, seigneurs de Gazon (en 1448), Guyon Busson (en 1513), Matz, seigneurs de Gazon (avant 1627), Morel, sieurs de la Trognardière (vers 1627), Nicolle (vers 1667), Béziel, puis des Bénédictines de Vitré qui l’avaient encore en 1791 ;

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

ANCIENNE NOBLESSE de MARPIRE

(à compléter)

© Copyright - Tous droits réservés.