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LA MEAUGON |
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La commune de La Méaugon ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE DE LA MEAUGON
La Méaugon vient du breton « lann » (ermitage) et de Saint Méaugon, disciple, d'après la tradition, de saint Brieuc.
La Méaugon est un démembrement tardif de l'ancienne paroisse primitive de Plerneuf. Son chef-lieu a pour origine une fondation monastique du haut Moyen Age.
On ne trouve mentionnée la paroisse de la Meaugon, qu'à partir de 1566 (archives des Côtes d'Armor, 1E 1628). L'ancienne paroisse de La Méaugon (ou plutôt, Lanméaugon) dépendait comme aujourd'hui de l'évêché de Saint-Brieuc, qui était en même temps le siège de sa subdélégation et de son ressort. La cure était à l'alternative. A la Révolution, le duc de Rohan en était le seigneur et la paroisse de La Méaugon dépendait du doyenné de Saint-Michel. La Méaugon élit sa première municipalité au début de 1790.
On rencontre les appellations suivantes : La Meaugon (en 1427), Lameaugon (en 1480, en 1536), La Meaugon (en 1543, en 1569), Lamiaugon (en 1703, en 1707, archives des Côtes d'Armor 1E 1628 et 1779). L'orthographe, La Méaugon devint officielle, par le décret du 31 octobre 1877.
PATRIMOINE de LA MEAUGON
l'église Saint-Méaugon (XVIème
et XVIIIème siècles). En forme de croix, elle comprend une nef avec bas côté
nord de cinq travées plus celle du clocher encastré et un choeur. Sur la
longère sud de la nef s’ouvrent le porche et deux chapelles dédiées
respectivement à Notre-Dame de Bon-Secours et à saint Blaise. Cette dernière
forme au midi du choeur une véritable aile. La dernière travée du bas côté
s’élargit pour former au nord une chapelle en aile, dédiée au Sacré-Coeur,
dont le pignon est surmonté d’un clocheton. L’édifice actuel, dont les
parties les plus anciennes (chapelle Saint-Blaise) remontent au XVIème siècle,
date en majeure partie du XVIIIème siècle et a été très restauré au
XIXème. Le clocher porte la date de 1703 et a été restauré une première
fois en 1755 ; le pignon de la chapelle nord fut reconstruit en 1732 par
Charles Vasti. La foudre étant tombée sur l’église en 1850, le bas côté
de l’église fut alors reconstruit ; enfin, de juin à octobre 1880, elle
subit une restauration complète sur les plans de l'architecte M. Maignan,
travaux exécutés par l'entrepreneur M. Gaudu, entrepreneur. Le chapitre
Saint-Blaise date du XVIème siècle. Le pignon du chapitre Nord date de
1732. Les boîtes à chef, situées sous le
porche de l'église, datent du XVIIIème siècle. Dans l'église de La Méaugon,
la fenêtre éclairant l'aile sud du transept renferme dans son tympan une
Crucifixion. La Vierge et saint Jean, les mains jointes, sont de chaque côté de
la Croix, personnages en blanc et or sur un ciel d'azur. Plus bas, dans l'une
des lancettes, l'on a incrusté un saint Méaugon, en moine portant une custode.
C'est là, malheureusement, tout ce qu'il reste de l'ancienne vitre du choeur,
côté de l'épître, qui renfermait diverses scènes de la vie du saint éponyme de
la paroisse, sur lequel l'on ne sait à peu près rien. " Mobilier :
Restes de vitraux du XVIème siècle ; tribune du XVIème siècle faite avec
un ancien jubé ; 4 autels du XVIIème, dont un finement sculpté, dans la
chapelle N.-D. de Bon-Secours ; chaire de 1743 ; aigle de lutrin XVIIIème
siècle ; tronc ancien dans la balustrade du choeur ; statues anciennes de
saint Méaugon, saint Jean-Baptiste, sainte Ursule, saint Guillaume. Cette
dernière date de 1755 et coûta 20 livres, bois non compris, et 20 livres
pour la dorure ; statue moderne de saint Yves. Dans la nef tombe avec écu
fruste, et marteau et tenailles " (R. Couffon) ;
l'ancienne
chapelle Saint-Barthélemy, près du pont du même nom, détruite au XIXème
siècle. L’on voit encore, en 1937, la statue du saint patron sur le
pignon du moulin voisin ;
l'ancienne
chapelle du Vau-Briend, dédiée à saint Nicolas, détruite ;
la
croix du bourg (XVIIème siècle) ;
la
croix de l'ancien cimetière (XVI-XVIIème siècle) ;
les
fontaines des Vergers, de Saint-Nicolas ou du Vau-Briend (XVIIème
siècle), de Saint-Blaise (XVII-XVIIIème siècle) située dans le bourg ;
l'ancien presbytère
(XVII-XIXème siècle) ;
le manoir
de la Garenne (XVIIème siècle), édifié par la famille
du Rufflet ou Rufflay ou Ruffley ;
l'ancien
manoir du Vau-Briend (XVIIème siècle), aujourd'hui disparu et siège jadis
de la seigneurie du Vau-Briend. Propriété de Thomas Le Ribault en
1536 et en 1543. Cette seigneurie possédait une chapelle privée dédiée à saint Nicolas ;
3 moulins ;
A signaler aussi :
la motte du Châtel
(haut moyen âge) ;
les
carrières de granit (XVIII-XIXème siècle), situées dans la vallée du Gouët ;
Voir
"
Informations
diverses sur la ville de La Méaugon ".
ANCIENNE NOBLESSE de LA MEAUGON
Lors de la réformation de 1427, sont mentionnés à La Méaugon les nobles suivants : Guillaume du Rufflay, Roland du Rufflay et Perrot Henri. Alain Aude, Eon Henri et Philippot Le Moene se disent aussi nobles.
Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz,
exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de
Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du
Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte,
Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye,
Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par
mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et
xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour
La Meaugon :
– Me Philippe Henry.
– Silvestre de Bogar.
– Yvonet
Henry.
– Alain Bouëxel, de Châtel-Audren, en brigandine et voulge.
– Jean
André.
– Guillaume du Rufflay.
– Me Jean Le Moënne.
Lors de la réformation du 20 mars 1536, sont mentionnées à La Méaugon les maisons nobles suivantes : Le Vau-Briend (à Thomas Le Rybault ou Le Ribault), une maison (à Morice Peret ou Perret, fils de Guillaume Perret, anciennement à Eonnet Henry), La Croix-Herlo (au sieur de Kerabuys), La Brousse (à Raoul Le Forestier), une maison (à Philippe du Ruffley), la terre Pré-Marquier (à Jehan Guillo, anciennement à dame de La Morandaye).
En 1569, "La Gravelle" appartient à Michel des Bouais, la "Croix-Herlot" appartient à Jean Bourgonnier et "La Brousse" appartient à Jean Guito.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 7 nobles de La Méaugon :
Jehan ANDRE (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;
Alain BOUEXEL : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Selvestre DE BOGAR : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
Guillaume DU RUFFLAY (5 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une hache ;
Philippe HENRY (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît en archer ;
Yvonnet HENRY (5 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une jusarme ;
Jehan LE MOUENNE (30 livres de revenu) : défaillant ;
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