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LA MEZIERE

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La commune de La Mézière (bzh.gif (80 octets) Magoer) fait partie du canton de Hédé. La Mézière dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LA MEZIERE

La Mézière vient du latin "maceria" (ruines).

Nous ignorons les commencements de cette paroisse, dont le Cartulaire de Saint-Melaine nous fait connaître le recteur en 1235 ; il se nommait Hervé, « Herveus presbyter ecclesiœ de Maceria », et il fit quelque bien aux religieux de cette abbaye. Vers cette même époque, Pierre de Boveroul, trésorier de Rennes, décédé en 1260, laissa au Chapitre de cette ville une rente de grain sur les dîmes de La Mézière, « apud Maceriam ». Un peu plus tard, Pierre de Trélières, archidiacre de Rennes, fit une fondation analogue de deux quartiers de seigle à prélever sur la dîme de cette paroisse, « duo quarteria sigali in decima de Maceria » (Nécrol. Sancti Petri Redon).

Ville de La Mézière (Bretagne).

Quand vint la Révolution, les Bénédictins de Saint-Melaine déclarèrent n'avoir en La Mézière qu'une dîme valant 498 livres, et les chanoines de Rennes ne dîmaient eux-mêmes que pour 415 livres. Mais le recteur présenté par l'ordinaire jouissait du tiers des dîmes dans tous les traits, et de la moitié dans le trait de Trébestière ; le général de la paroisse levait pour les pauvres une dîme valant 240 livres ; et enfin le seigneur de La Mézière avait lui-même une dîme de 700 livres. Aussi le recteur, M. Meignan, déclara-t-il que son bénéfice consistait en son presbytère avec un pourpris de trois journaux et demi de terre, et en 1 112 livres de dîmes. Comme il devait là-dessus payer la pension d'un vicaire et les décimes, et entretenir pour un tiers le chanceau de l'église, il ne lui restait qu'un fort modeste revenu (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1V, 25 - Archives paroissiales). Le presbytère de La Mézière, avec son jardin et son pourpris, relevait de la seigneurie du lieu, et les recteurs rendirent aveu à son sujet, en 1659 et 1667, au seigneur qui la possédait (Pouillé de Rennes).

Ville de La Mézière (Bretagne).

Le duc Jean IV campe à La Mézière pendant deux jours en 1380 pour négocier avec le comte de Buckingam le départ de l'armée anglaise. La Mézière est détruit en 1597 par les troupes de la Ligue. Les seigneurs de Texue (ou Tixue) en Pacé exerçaient autrefois un droit de haute justice. La famille Beaumanoir sont les seigneurs de La Mézière de la fin du XVème siècle jusqu'au début du XVIIème siècle.

On rencontre les appellations suivantes : Ecclesia de Macera (en 1235), Maceria (en 1516).

Ville de La Mézière (Bretagne).

Note 1 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de La Mézière : Hervé (en 1235), Gilles Brochereul (en 1513), Jean Agaice (en 1548), Thomas Mocqué (en 1570 et en 1584), Alain Laurent (en 1638 et en 1643), Pierre Laurent (décédé vers 1663), Etienne Le Gallais (en 1663), François Sébillot (en 1665 et en 1675), Julien Hiard (en 1693 et en 1695), Jean Jamoays (vers 1698), Sébastien Daumer (1710-1747), Jean-François du Pontavice (1747-1750), Bernard Pillon (en 1750), Jean Daumer (1750-1778), Paul-Charles-Nicolas Meignan (en 1778, exilé à Jersey en 1793), Yves Gigon (1803-1804), Paul-Charles-Nicolas Meignan (1804-1820), François-Charles Vannier (1820-1823), Jean-Marie Porcher (1823-1833), Pierre Josselin (1833-1874), Jean-Marie Pelé (1874-1882), François Chevrel (à partir de 1882), ...

Note : liste non exhaustive des maires de La Mézière : Paul Charles Meignan (1790-1791), Yves Denais (1791-1794), Jean-Baptiste Hervé (1794-1803), M. Lefeubvre (1803-1808), Jacques Richard (1808-1829), Eugene Neveu (1820), J. Lefeuvre (1833-1870), Pierre Lefeuvre (1870-1884), Julien Bohuon (1884-1902), François Gigon (1902-1920), Léon Brassier (1920-1925), Henri Chausseblanche (1925-1938), Francis Thebault (1938-1953), Marcel Lefeuvre (1953-1971), Gérard Fuselier (1971-1983), Jean-Louis Tourenne (1983-2004), Gérard Bazin (2004-2020), etc ....

Ville de La Mézière (Bretagne).

Voir   Ville de La Mézière (Bretagne) " Le cahier de doléances de La Mézière en 1789 ".

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PATRIMOINE de LA MEZIERE

l'église Saint-Martin (vers 1830-1868). Dédiée à saint Martin de Tours, l'église de La Mézière a été détruite le 28 mai 1866 par un incendie qu'alluma le feu du ciel. C'était un édifice en grande partie du XVème siècle, conservant dans le mur septentrional de la nef quelques traces d'architecture beaucoup plus ancienne. Il se composait de cette seule nef que terminait un chevet droit, et à laquelle on avait accollé une tour et deux chapelles de 1825 à 1830. Un porche en bois portant la date 1593 et le nom du trésorier d'alors, G. Lefeubvre, précédait la porte méridionale et offrait quelques jolies sculptures. Le chevet de cette église avait une belle et grande fenêtre flamboyante que garnissait à l'origine une superbe verrière. En 1678 on voyait encore ce vitrail dans toute sa splendeur : consacré à représenter le drame sacré de la Passion et les pieux donateurs qui l'avaient offert, il se composait de seize panneaux dont huit renfermaient autant de scènes de la passion et de la mort du Sauveur ; les huit autres représentaient quatre seigneurs et quatre dames de la famille de Beaumanoir, tous revêtus de leurs armures de chevaliers ou de leurs robes armoriées. Au sommet se trouvaient l'écusson des Beaumanoir, d'azur semé de billettes d'argent, et huit alliances de cette illustre famille (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 44). Cette fenêtre du chevet ayant été en partie murée pour placer un nouvel autel, ces beaux vitraux furent sacrifiés, et il n'en restait naguère que « six panneaux, contenant l'Arrestation du Sauveur au Jardin des Olives ; sa Présentation devant Pilate, qu'on voit se lavant les mains ; le Portement de Croix ; le Crucifiement ; l'Erection de la Croix et la Descente de Croix » (M. l'abbé Brune, Archéologie religieuse, 420). Ces tableaux, bien conservés, rappelaient les belles verrières des Iffs et de Saint-Gondran. Les vicomtes du Besso étant devenus étrangers à la paroisse, les seigneurs de Tixue (ou Texue), en Pacé, et de la Thébaudaye, en Gévezé, entreprirent de se disputer les honneurs dans l'église de La Mézière. A l'origine, le seigneur de Tixue avait fait placer vers 1520 un banc dans la nef, du côté de l'épître ; le seigneur de la Thébaudaye, qui possédait la Chasteigneraye, en La Mézière, réclama d'abord, puis consentit en 1529 à la transaction suivante : le seigneur de Tixue et lui conserveraient chacun leur banc et leur enfeu dans la nef et auraient en dedans et en dehors une lisière commune où seraient peints alternativement leurs armoiries ; l'enfeu et le banc de Tixue furent placés près l'autel Saint-Jean, et ceux de la Thébaudaye devant l'autel de Notre-Dame. Mais en 1679 Eustache du Han, seigneur de Tixue, prétendit avoir, en outre, un banc et un enfeu dans le chanceau même et ses armes dans la maîtresse vitre (nota : il déclara aussi jouir du droit de tenir une foire Saint-Martin et de faire courir quintaine le lundi de Pâques à tous les nouveaux mariés de La Mézière, obligés sous peine d'amende d'y rompre leurs lances). Alors Charles Gouyon, seigneur de la Thébaudaye, fit une déclaration semblable en 1680 (Archives Nationales, P. 1614, 1711). A la fin, la famille du Han demeura seule en possession de toutes les prééminences et des droits de fondation, étant entrée en jouissance de la seigneurie de La Mézière, que Louise du Han porta à la fin du XVIIIème siècle à son mari, Charles Visdelou, seigneur de Bédée. Parmi les anciennes fondations desservies en l'église de La Mézière, notons celle de Bonne-Voisine, faite en 1472 par le prêtre Guillaume Foucquine, et valant 200 livres en 1790, et celle de la confrérie du Rosaire, mentionnée en 1771. La nouvelle église de La Mézière est bénite par Mgr Saint-Marc le 4 août 1873. C'est un édifice gothique en forme de croix, œuvre de M. l'architecte Mellet (Pouillé de Rennes). L'église est incendiée en 1597 par les Anglais, puis réédifiée. L'édifice est à nouveau détruit par le feu le 28 mai 1866. L'église est reconstruite en 1868. La tour date de 1822-1833. L'ancienne église se composait d'une nef à chevet droit, à laquelle on avait ajouté deux chapelles et une tour de 1825 à 1830. Sa porte Sud était précédée d'un porche en bois orné de balustres et daté de 1593, avec le nom du trésorier G. Lefeubvre. L'église était entourée en 1529 d'une litre extérieure et intérieure commune aux seigneurs de Texue en Pacé et de la Thébaudaye en Gévezé. La nef de l'ancienne église renfermait au XVIème siècle les enfeus des seigneurs de Texue en Pacé et de la Châtaigneraye. La grande vitre du chevet comprenait jadis seize panneaux : huit d'entre eux figuraient des scènes de la Passion et de la Mort de Jésus-Christ, les huit autres représentaient quatre de Beaumanoir, seigneurs de La Mézières de la fin du XVème siècle au début du XVIIème siècle, et quatre dames, de plus, au-dessus se lisait l'écusson des de Beaumanoir avec huit de leurs alliances ;

Eglise de La Mézière (Bretagne).

le château des Loges (XVI – XVII – XIX – XXème siècle), restauré au XXème siècle. La chapelle est dédiée à la Vierge Marie, à saint Maurice et à saint Hubert. Par testament du 21 février 1609, Charlotte Allaveau, femme de Gilles de Romelin, seigneur de Millé, fonda une messe dans la chapelle de son manoir des Loges-Millé. Il paraît que ce pieux désir n'eut pas de suites immédiates, car le 2 juillet 1677 une descendante de cette dame résolut d'exécuter ce testament en augmentant la fondation : Marie de Romelin, dame des Loges et femme de Maurille de Forzans, seigneur dudit lieu, fonda donc ce jour-là deux messes par semaine, dimanche et vendredi, dans la chapelle des Loges, « dédiée à la Sainte Vierge, saint Maurille et saint Hubert ». L'ordinaire approuva, le 18 janvier 1678, cette fondation, consistant en 65 livres de rente (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 44 - Archives paroissiales). En 1742, Louis-René du Pont, alors seigneur des Loges, présenta ce bénéfice à Guillaume Le Pord, qui eut en 1777 Jean Gohel pour successeur (Pouillé de Rennes). Le château est la propriété de la famille Dupont-des-Loges ;

Château des Loges à La Mézière (Bretagne).

le château de la Mauvière (XIXème siècle – 1968). Propriété de la famille Carronde-la-Carrière (1753-1839) jusqu'en 1881. Ce château est restauré par la famille Louazel en 1968 ;

Château de Mauvière à La Mézière (Bretagne).

le manoir de Montgerval (XVI-XXème siècle). A noter que dès 1390, un acte écrit évoque déjà l'ancienne maison noble de Montgerval. Propriété de la famille La Motte (en 1427 et en 1445), puis de la famille Beaumanoir (fin XVème siècle), et appartient jusqu'en 1789 aux seigneurs de La Mézière ;

le manoir de l'Hôtellerie (XVI-XVIIIème siècle). Ce manoir relevait autrefois de la seigneurie de Montbourcher. L'escalier à vis est daté de 1580 ;

le logis de la Motte (XVI-XVIIIème siècle). Les portes et fenêtres datent de 1548. Propriété de la famille Lemarchand durant le XVIIème siècle, puis de maître Jan Tugal-Gigon au XVIIIème siècle. Durant la Révolution, ce logis est la propriété de Yves Gigon ;

le manoir de la Beuzonnais ou Beussonnais (XVIIème siècle). Propriété de la famille Le Roux en 1445 ;

le manoir de la Bagotais (XVII-XVIIIème siècle). Le manoir porte la date de 1606 ;

le manoir des Loges-Millé (XVI-XVIIème siècle). Il avait autrefois un droit de haute justice. Il possède une chapelle qui date de la fin du XVIème siècle. Propriété successive des familles Loges-Millé (en 1423), Pontrouault (en 1445), Carré (en 1513), Romelin (au XVIème siècle), Forsanz (vers 1660), Du Pont (en 1700 - XIXème siècle). Il est aujourd'hui la propriété de la famille Pioger ;

l'ancien manoir de la Guichardais (XIVème siècle). Propriété de la famille Guichard en 1390 ;

l'ancien manoir de la Touche (XVème siècle). Propriété de la famille Lardoux (en 1445), puis de la famille Texue (vers 1513) ;

l'ancien manoir de la Châtaigneraye (XIVème siècle). Propriété successive des familles Chasteigner (en 1381), Gouyon, seigneurs de Launay-Comatz (vers 1650), Hévin, seigneurs de la Thébaudaye (au XVIIème siècle - 1775) ;

l'ancien manoir de la Garabouëtais (XIII-XIVème siècle). Propriété successive des famille Garabouët (en 1301 et 1539), Brays (en 1513), Bouessel (vers 1630), Romelin (en 1653) ;

l'ancien manoir de la Loirie-Busnel (1600), édifié par Ollivier Dupont ;

l'ancien manoir du Coudray, situé route de Mongerval à Gévezé ;

l'ancien manoir de la Beauvairie, situé route de Gévezé ;

la maison de prêtre (XV-XVIème siècle). Cette maison est située non loin du château des Loges et de sa chapelle Saint-Maurice ;

le nouveau cimetière (1719), est ouvert au cours d'une épidémie de dysenterie ;

5 moulins à eau : aux Moines, du Guyon, de la Roche, de Mézières, de la Basse-Roussière ;

Moulin de La Mézière (Bretagne).

A signaler aussi :

les lignes de la Gonzée (vestiges de retranchement), situées à 200 mètres, à l'Ouest du Coudray. Il s'agit de champs dits Camp des Anglais ou la Ville-Rouge. Le camp des Anglais est bordé à l'Est par des retranchements en terre (appelés Lignes de la Gonzée) et qui se composent de deux talus parallèles, longs actuellement de 520 mètres et hauts de 2m à 2m50 et séparés par un fossé large de 2 mètres ;

le menhir situé au lieu-dit "La Roche-Blanche" (époque néolithique) ;

des fragments de poterie situés au lieu-dit La Patenotrais (époque néolithique) ;

la découverte de haches à Montgerval (âge du bronze) ;

la découverte de vestiges à La Vollerie (âge du fer) ;

la découverte de céramiques, tegulae (époque gallo-romaine) ;

Calvaire de La Mézière (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de LA MEZIERE

En 1679, la seigneurie de La Mézière se composait de l'ancien manoir de Montgerval et des fiefs de Bray, le Bourg, Montgerval, etc. Au XVème siècle, Amette du Boishamon apporta cette seigneurie à Jean de Beaumanoir, vicomte de Besso, son mari.

Lors de la Réformation faite en 1427, dans l'évêché de Rennes, par les commissaires Jean le Prestre et Pierre de Romelin, plusieurs nobles sont mentionnés à la Mézière (146 contribuants, 6 pauvres et 2 métayers) :

Geffroy de la Mote (Motte), seigneur de Montgerval ;

Guillaume et Robert les Bautous ;

Jean Guichart, sr. de la Guihardaye (Guichardaie) qui dit être noble ;

Guillaume du Val.

(à compléter)

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