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MINIAC-SOUS-BECHEREL |
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La commune de Miniac-sous-Bécherel ( Minieg-Begerel) fait partie du canton de Bécherel. Miniac-sous-Bécherel dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MINIAC-SOUS-BECHEREL
Miniac-sous-Bécherel vient du latin "Minius" et du suffixe gallo-romain "acum".
Miniac-sous-Bécherel est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Miniac. L'église de Miniac, pourrait, d'après certains historiens, porter le nom d'un fundus romain. La paroisse de Miniac-sous-Bécherel, mentionnée dès 1122, relève alors de l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes qui y fonde un prieuré (Pouillé de Rennes). Il dépend de l'ancien évêché de Saint-Malo. Le prieuré, que l'Abbaye de Saint-Melaine de Rennes donne en bail, est aliéné par elle vers la fin du XVIème siècle. Le presbytère actuel semble être l'ancien logis prioral.
Quelques auteurs ont confondu Miniac-sous-Bécherel avec d'autres paroisses de même nom ; c'est ainsi qu'Ogée dit (Dictionnaire de Bretagne, II, 34) qu'une partie de l'église de Miniac-sous-Bécherel fut donnée à l'abbaye de Saint-Florent, tandis que D. Martène écrit dans son Histoire de Marmoutiers (II, 40 et 77) que cette même église fut offerte aux moines de Marmoutiers. Tous les deux se trompent : dans le premier cas il s'agit de Miniac-Morvan, et dans le second de Ménéac, appelé au moyen-âge « Miniacum de Porhoit », et dont l'abbé de Marmoutiers eut toujours la présentation. Quant à l'étymologie que l'annotateur d'Ogée donne de Miniac, — nom venant peut-être, dit-il, « d'une redevance appelée mine d'acquit », consistant en « 24 boisseaux de froment dus par la paroisse d'Irodouër au clergé de Miniac, à charge pour celui-ci de chanter une messe tous les mardis », — elle n'est pas sérieuse, car cette fondation, consistant réellement en 48 boisseaux de froment, ne remontait qu'au XVème siècle ; or, l'église de Miniac-sous-Bécherel (Miniac) s'appelait ainsi avant 1122. Nous avons dit que les Bénédictins de Saint-Melaine aliénèrent d'assez bonne heure leur prieuré de Miniac-sous-Bécherel, mais ils conservèrent jusqu'au XVIIIème siècle la présentation du recteur et les dîmes de la paroisse de Miniac-sous-Bécherel. Ils levaient eux-mêmes les deux tiers de ces dîmes et abandonnaient au recteur l'autre tiers pour sa portion congrue (Pouillé de Rennes). En 1790, le recteur de Miniac-sous-Bécherel (Miniac) déclara que le revenu brut de sa cure était de 1 650 livres, mais que, toutes charges déduites, il ne lui restait que 1 134 livres (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 29).
Un seigneur, Olivier de Miniac, fait la guerre au roi de Navarre au XIVème siècle, et à son retour bâtit le château de Lesven, en 1370 (aujourd'hui disparu). Le château de Lesven, existe encore en 1590, époque à laquelle il est assiégé par les troupes de Mercoeur. Henri IV le fait sans doute abattre comme tant d'autres châteaux en Bretagne. On y trouve plusieurs familles nobles au XVème siècle : Jehan Laevin (en 1431), Georget Mysenz et Jouhan Nysenz (en 1441). La seigneurie de Miniac appartient à Guillaume de Lanjamet (conseiller au Parlement de Bretagne) en 1663. Le bourg est assiégé par les Ligueurs en 1590.
On rencontre les appellations suivantes : Ecclesia de Miniaco (en 1122), Miniac (en 1187), Miniacum (en 1230).
Note 1 : En 1680, le prieur de Bécherel nommait le maître d'école de cette paroisse (Archives Nationales, P. 1720), et sous l'épiscopat de Mgr de la Bastie (1739-1767) le seigneur de Miniac donnait 8 livres de rente à la maîtresse d'école (Pouillé de Rennes).
Note 2 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Miniac-sous-Bécherel : Pierre (« Petrus presbyter de Miniaco », témoin en 1178). Pierre de Massy (1389). Geffroy Michel (résigna en faveur du suivant). Pierre Le Feubvre (pourvu le 25 avril 1559, résigna en 1561). Jehan Le Saige (fut pourvu le 14 janvier 1562 ; décédé en 1582). Jean Danet (prit possession le 25 mars 1582 ; décédé en 1536). François d'Olivet (pourvu en mars 1586, ne demeura pas). Jean Baril (pourvu en août 1586, résigna). Guillaume Triboullet (remplaça le précédent le 27 octobre 1590). Bertrand Hallouays (décédé vers 1596). Jean Labbé (prit possession le 21 juillet 1596). Etienne Bachelier (résigna en faveur du suivant). Louis Mouton (docteur en théologie, prit possession le 20 août 1600 ; il se fit dominicain et résigna en faveur de Jean Boynier, qui prit possession le 10 mai 1602 ; mais il retira, paraît-il, sa résignation et resta, quoique religieux, à Miniac. En 1603, il contribua à reconstruire en partie le presbytère ; décédé en 1607). Jacques Doremet (secrétaire de Mgr du Bec, fut pourvu le 21 octobre 1607 ; devenu chanoine et vicaire général de Saint-Malo, il résigna en 1622). Julien Ogier (pourvu le 13 novembre 1622, résigna l'année suivante). Guillaume Crespel (fut pourvu le 24 octobre 1623 ; décédé le 8 juillet 1651 ; ses entrailles furent déposées en la muraille Nord de l'autel du Rosaire, dans l'église, et son corps transféré à Médréac et inhumé dans le choeur). Laurent de Kermalo (résigna en 1652). Pierre Desprez (prit possession le 23 octobre 1652 ; décédé en 1654). Louis Le Blanc (pourvu le 8 juin 1654, résigna en faveur du suivant). René Le Moenne (pourvu le 21 mars 1659, résigna en faveur du suivant). Charles Le Moenne (pourvu en 1689, résigna en 1692). Mathurin Esnault (fut pourvu le 15 juillet 1692 ; décédé en 1698). François-René du Pré (présenté par l'abbé de Saint-Melaine le 9 décembre 1698, refusé par l'évêque, se fit pourvoir à Tours et prit possession le 1er janvier 1699 ; décédé le 5 avril 1732). Antoine Elliot (fut pourvu par l'évêque le 10 avril 1732). François-René de Léon (présenté par l'abbé de Saint-Melaine, se fit pourvoir le 17 avril 1732, à Tours, sur le refus de l'évêque de le recevoir, et débouta le précédent ; décédé le 11 décembre 1742). Gilles-Godefroy Berthelot (présenté par l'abbé de Saint-Melaine et refusé par l'évêque, se fit pourvoir à Tours le 3 janvier 1743 et prit possession le 13 de ce mois ; décédé en 1752). Yves-Pierre Du Breil Le Breton (pourvu le 6 décembre 1752, prit possession le 17 janvier suivant ; décédé âgé de trente ans, le 21 mai 1754). François-Michel Hélie de la Blave (précédemment recteur de Médréac, fut pourvu le 4 juin 1754 ; décédé âgé de soixante-dix-huit ans, le 21 juin 1786). Jean-Marie-François Forestier (précédemment recteur de Lassy, fut pourvu le 5 juillet 1786 et gouverna jusqu'à la Révolution ; émigré en Angleterre, il rentra en 1796 et fut réinstallé en 1803 ; décédé âgé de soixante-deux ans, le 27 septembre 1813). Simon-Pierre Gérard (1813-1828). Jean-Baptiste Méance (1829-1866) . Louis Tirel (1866-1872) . Eugène-Marie Tostivint (à partir de 1872), ......
Voir " Le cahier de doléances de Miniac-sous-Bécherel en 1789".
Voir " Charles Pairier, prêtre natif de Miniac-sous-Bécherel et guillotiné à Rennes en 1794".
PATRIMOINE de MINIAC-SOUS-BECHEREL
l'église Saint-Pierre (XII-XVIIIème siècle), fondée par les seigneurs de Beaumont et de Langaulnay. Saint Pierre, apôtre, est le premier patron de Miniac-sous-Bécherel, mais saint Lunaire est considéré comme le second. Cette église est un édifice de peu de valeur ; la nef a été reconstruite en partie au XVIème siècle, comme le prouve la date 1544 inscrite sur une de ses fenêtres au Sud ; mais la côtale de cette nef au Nord, ne présentant pas d'ouvertures, semble beaucoup plus ancienne et pourrait bien être romane. A cette nef ont été ajoutées deux chapelles un peu irrégulières : l'une au Sud, avec arcade ogivale retombant sur des chapiteaux sculptés, paraît du XVème siècle et sert de base à la tour ; elle est dédiée à saint Lunaire, dont la fontaine est voisine du bourg. Jadis de nombreux pèlerins visitaient Miniac-sous-Bécherel le premier dimanche de juillet, en l'honneur de ce saint qu'on invoque surtout pour les maux d'yeux. — L'autre chapelle fut construite dans le « courtil au Prieur », au Nord de l'église ; elle fut bénite le 5 juillet 1676 et dédiée à Notre-Dame du Rosaire ; mais il paraît que la confrérie de ce nom était antérieurement établie à Miniac-sous-Bécherel, car dès 1651 il y est fait mention de l'autel du Rosaire dans l'église. Vers la même époque fut reconstruit le choeur ; la première pierre en fut posée le 26 août 1670 par René de Lanjamet, Hélène Urvoy, sa femme, et Guillaume de Lanjamet, seigneurs de Beaumont et de Longaulnay et fondateurs de la paroisse de Miniac. Ce choeur fut assez vite terminé, car le 6 janvier 1672 on y fit la bénédiction du maître-autel (Notes ms. de l'abbé Pâris-Jallobert). Il est vraisemblable que le titre de fondateur ainsi que les prééminences d'église étaient attachés au fief du Prieuré de Miniac-sous-Bécherel, qui des Bénédictins passa à des séculiers tels que les Urvoy et les de Lanjamet ; aussi ces derniers avaient-ils leur enfeu dans l'église de Miniac-sous-Bécherel, et ils y étaient considérés au XVIIème siècle comme seigneurs prééminenciers (Pouillé de Rennes). Le porche-ossuaire date de 1615. Une petite tourelle ronde contenant un escalier occupe l'angle compris entre le croisillon et la nef. Les deux chapelles latérales sont ajoutées, l'une au XVème siècle, l'autre en 1676. Le choeur, plus élevé que la nef, a été reconstruit de 1670 à 1672. Le maître-autel date du XVIII-XIXème siècle et possède un retable à miroirs. Les retables latéraux sont décorés de colonnes torses chargées de pampres : celui du croisillon nord contient un tableau du Rosaire, celui du croisillon sud renferme un tableau de sainte Anne enseignant la Vierge qui est agenouillée à sa droite. La façade sud présente une fenêtre datée de 1544 (date d'une reconstruction partielle). La famille de Lanjamet, comme possesseur au XVIIème siècle de l'ancien fief du prieuré de Miniac, avait jadis un enfeu dans l'église ;
l'ancien prieuré de Miniac-sous-Bécherel, aujourd'hui disparu, et jadis membre de l'abbaye de Saint-Melaine. Donoald, évêque d'Aleth, en 1122, et Pierre Giraud, évêque de Saint-Malo, en 1187, confirmèrent les moines de Saint-Melaine dans la possession de l'église de Miniac-sous-Bécherel « ecclesiam de Miniaco » (nota : Ogée dit que l'église de Miniac fut donnée à l'abbaye de Saint-Florent, et que le vicomte de Porhoët concéda quatre villages en Miniac à l'abbaye du Mont Saint-Michel. C'est une erreur. L'église donnée à Saint-Florent fut celle de Miniac-Morvan, et nous croyons que les villages donnés au Mont Saint-Michel étaient en Ménéac et en Mohon. - D. Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 361, 544) ; le pape Luce III fit de même en l'an 1185. Les Bénédictins de Saint-Melaine et les chanoines réguliers de l'abbaye de Montfort firent une transaction en 1230, au sujet des dîmes de certain territoire appelé la Gapfaudie ; il fut convenu entre eux que les chanoines jouiraient seuls de cette dîme et remettraient chaque année, le dimanche après la Nativité de Notre-Dame, une mine de seigle, mesure de Montfort, au prieur de Miniac, « priori de Miniaco ». Ce blé, recueilli dans la grange du prieuré de Romillé, membre de Montfort, devait être remis par le prieur du lieu au prieur de Miniac, dans les huit jours après la fête, sous peine d'une forte amende (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine, 169). Au siècle suivant, les religieux de Saint-Melaine avaient abandonné leur prieuré de Miniac, car ils l'affermèrent à Bertrand de Beaumont, fils de Mathieu Piédevache de Beaumont ; ce Bertrand le prit à bail, en 1325, au prix de 50 livres 11 sols, payables en deux termes : à la Saint-Jean, 25 livres à l'abbé de Saint-Melaine ; à Noël, 25 livres à l'abbé, 5 sols au sacriste, 2 sols à l'armoirier, 2 sols au chantre et 2 sols à l'hôtellier de l'abbaye (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 33). Les Bénédictins finirent par vendre les terres et les fiefs composant le prieuré de Miniac (Miniac-sous-Bécherel), car en 1611 Guillaume Urvoy, seigneur de Bonabry, possédait en Miniac-sous-Bécherel « le bailliage de Saint-Melaine, qui fut jadis du prieuré de Miniac » ; aussi voyons-nous l'abbé Jean d'Estrades déclarer en 1679 qu'il ne possède plus en Miniac (Miniac-sous-Bécherel) que la présentation et les dîmes grosses et menues de cette paroisse. On dit que le presbytère actuel est l'ancien logis priorat ; on y remarque encore une ouverture du XVème siècle, accompagnée d'écussons frustes (abbé Guillotin de Corson) ;
la croix (XVIIIème siècle), située au lieu-dit Les Gassiaux ;
l'ancien manoir Montifault ou Montifaut (XVème siècle). Propriété de Jean Pied-de-Vache ou Piédevache (en 1448), de la famille Uroy (en 1611), puis de la famille Lanjamet. Il possédait jadis une chapelle privée. La chapelle de Montifaut dépendait du manoir de ce nom, appartenant en 1448 à J. Piédevache. Plus tard, Françoise et Guillemette Urvoy, filles de Guillaume Urvoy, seigneur de Montifaut, se marièrent dans cette chapelle, l'une en 1637 avec Joachim Cojaleu, seigneur de Beauchesne, et l'autre en 1639 avec Louis Le Blanc. La chapelle est ruinée dès 1750 (Pouillé de Rennes). Ce manoir est le siège de la juridiction de Miniac et dépend de la baronnie de Béchérel en 1770 ;
le manoir de Saint-Baud ou "Lostel de Saimbaut" (XVI-XVIIème siècle). Propriété de la famille Beschard ou Béchard (en 1400) ;
le manoir de La Croix-Courte (XVIIème siècle) ;
le manoir du Verger (XVIIème siècle) ;
le manoir de Lessart (XVIIème siècle). Restauré au XXème siècle ;
la fontaine Saint-Lunaire, située au bourg ;
le logis (XVI-XVIIème siècle), situé sur le chemin du bourg ;
la maison Les Gassiaux (XVI-XVIIIème siècle) ;
le logis de la Pouchetais (XVIIIème siècle) ;
la tannerie (XIXème siècle), créée par la famille Jehannin. Elle est fermée en 1955 ;
les moulins à eau de Bécherel (1893), du Prieuré et de Corbelande ;
A signaler aussi :
deux menhirs appelés "les Roches du Diables" (époque néolithique) ;
la motte de la butte de Bintin (XIème siècle), située au bois de Miniac ;
l'ancien hôtel de Saint-Malo, situé près du bourg. Propriété de la famille de Miniac (en 1448) ;
l'ancien manoir de la Chélais, situé route de Longaulnay. Propriété de la famille Brignerault en 1448 ;
l'ancienne Chapelle des Mézerettes, située route de Longaulnay et aujourd'hui détruite ;
l'ancienne chapelle de la Bertauvière est signalée à propos de confirmation qu'Hardouine Josses y reçut, le 2 juillet 1619, des mains de l'évêque de Saint-Malo (Notes ms. de M. l'abbé Pâris-Jallobert) ;
l'ancien manoir de Lanjouan, situé route de Bécherel. Propriété de la famille Beaumont en 1448 ;
l'ancien manoir de la Pomardière, situé route de Bécherel. Propriété de la famille Piedvache en 1400 ;
l'ancien manoir du Fresne, situé route de Cardroc ;
l'ancien manoir du Bois-de-Miniac. Il possédait jadis un droit de haute justice. Propriété des familles Bintin (en 1448), la Ferronnais (au XVIIIème siècle) ;
l'ancien manoir de la Fauvelais. Propriété des seigneurs de Lanrigan en 1448 ;
l'ancien manoir du Pré-Alain, situé route de Romillé. Propriété de la famille de Parthenay en 1448 ;
l'ancien manoir de Saint-Malo, situé route de Romillé ;
l'ancien manoir du Bois-Rouget, situé route de Romillé. Propriété de la famille le Chevrier en 1448 ;
l'ancien manoir de Launay. Propriété de la famille Harel en 1448 ;
ANCIENNE NOBLESSE de MINIAC-SOUS-BECHEREL
Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 5 nobles de Miniac-sous-Bécherel :
les héritiers de Catherine ANNE (7 livres de revenu) : défaillants ;
Guillaume DE MYNIAC de Saint-Malo (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;
Estienne PIEDEVACHE de Montifault (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;
les héritiers de Guillaume PIEDEVACHE (Jehan et Jehanne) (10 livres de revenu) : défaillants ;
Colin PIEDEVACHE du Breil (7 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;
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