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MOLAC |
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La commune de Molac ( Moulleg) fait partie du canton de Questembert. Molac dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MOLAC
Molac vient dun nom breton signifiant « le domaine de la colline ».
La paroisse de Molac est mentionnée dès 820 sous l'appellation « Plebs Condita ». Il s'agit semble-t-il dune paroisse gallo-romaine.
L'abbaye des religieuses bénédictines de Saint-Sulpice près de Rennes, fondée vers 1115, possède cinq maisons dans le diocèse de Vannes, à savoir : Locmaria en Plumelec, Priziac en Molac, Saint-Léonard en Saint-Martin, Kerléano en Brech, et le Mont-Cassin à Josselin. Il y eut apparemment en 1427 un prieuré dépendant du couvent de Saint-Sulpice au lieu-dit Priziac, situé à l'Ouest du Cours-de-Molac. Ce village ou lieu-dit de Priziac se nomme en latin Parciacum. Dans un acte de donation de Molac à l'abbaye de Marmoutier, de l'an 1116, il est question d'une chapellenie de Priziac, possédée alors par un chapelain nommé Jean. Il n'y est pas encore question d'un établissement de religieuses dépendant de Saint-Sulpice de Rennes. Bien plus, en 1146, le pape Eugène III, en confirmant les prieurés relevant de l'abbaye, ne mentionne que Locmaria dans le diocèse de Vannes. La fondation du prieuré de Priziac est donc postérieure à cette date. En 1162, le pape Alexandre III, confirmant les possessions de Saint-Sulpice, mentionne pour la première fois le prieuré de Prisiach. D'où il suit que la fondation se place entre 1146 et 1162. La chapelle du nouvel établissement est dédiée à la Conception de Notre-Dame.
De 1200 à 1800, la famille des Molac (les Guy de Molac) est citée à Molac. Jusquà 1931, Molac englobait également la trève ou la frairie Le Cours.
Note : Molac, en y comprenant le Cours de Molac, qui fait encore partie de la commune en 1891, possède une superficie de 4401 hectares, dont la moitié environ est occupée par la lande de Lanvaux, un quart par la culture, et le reste par des prairies, des bois, etc ….. La partie cultivée forme au midi une longue bande de territoire, qui suit le cours de la rivière d'Arz. Au nord, pour utiliser la lande de Lanvaux, on plante des sapins. Ce territoire est borné au nord par Pleucadeuc, Bohal et Saint-Guyomard ; à l'ouest par Trédion et Elven ; au sud par Larré et Questembert, et à l'est par Pluherlin. En 1891, sa population totale est de 1788 habitants, à partager entre les deux sections. Le bourg, sur une hauteur, est à 9 kilomètres de Questembert, et à 28 de Vannes. Les Celtes ont passé par là, car on trouve encore des menhirs renversés et des pierres à bassins sur la lande de Lanvaux. Les Romains, à leur tour, ont laissé à Coedigo un vaste retranchement ruiné ; à Kerbricon et à Quinquizio des tuiles et des fragments de poterie. A partir du VIème siècle, les Bretons y ont fondé plusieurs stations, comme le prouvent les noms de Trégoet, Rangoet, Coedigo, Kerbédo, Kerminguy, Keraudran … En 821 Molac était déjà paroisse, condita Mullac, et le Cartulaire de Redon nous a conservé l'acte de vente d'une petite propriété, située dans ce territoire, sur les bords de l'Arz, propriété qui fit l'objet de nouvelles transactions en 827, 849 et 850 (p. 200-203). En 1116, deux prêtres bretons, Guyomar et Jean, et un laïque nommé Even, se trouvant à Marmoutier, donnèrent à l'abbaye, afin de participer aux bonnes oeuvres des moines, l'église de Saint-Cyr et de Sainte-Julitte de Mollac, avec ses dépendances, sans aucune réservation, comme ils la possédaient eux-mêmes, avec tout ce qui revenait à l'autel, de plus la moitié du cimetière, qu'ils possédaient par droit héréditaire, et la moitié des dîmes de toute la paroisse, ainsi qu'une maison qu'ils avaient dans le susdit cimetière. Cette donation fut confirmée par Morvan, évêque de Vannes. Son successeur, Jacques, se trouvant à Molac, un dimanche, devant les paroissiens assemblés, ratifia la même libéralité, et donna en outre à la même abbaye la chapelle de Notre-Dame de Lermen ou de l'Hermain, dont il sera bientôt question. Dans le même siècle furent fondés le prieuré de Priziac pour les religieuses de Saint-Sulpice de Rennes, et l'aumônerie du Cours-de-Molac, pour les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem (Voir le Cours). En même temps grandissait l'importance des seigneurs de Molac, dont la demeure était au château de Trégoet, sur les bords de l'Arz. - Guy I de Molac, le premier auteur connu de la famille, vivait vers 1200. - Guy II, son fils, recueillit sa succession, et fut contemporain de saint Louis, roi de France. - Guy III soutint la renommée de ses aïeux et laissa son héritage à son fils. - Guy IV de Molac épousa, vers 1320, Jeanne de Trébimoel, qui lui apporta la charge de sénéchal de Rohan. C'est depuis ce temps que les sires de Molac portent les armes de Rohan légèrement modifiées, savoir : de gueules à 9 macles d'argent, au lieu de 9 macles d'or. Leur devise était : Bonne vie, et leur cri : Gric (silence) à Molac. - Guy V, seigneur de Molac et 10ème sénéchal de Rohan, épousa Jeanne de Pestivien. - Guy VI, seigneur de Molac et sénéchal de Rohan, servait en 1371 dans la compagnie de Bertrand du Guesclin. - Guy VII, seigneur de Molac et de Pestivien, procéda en 1407 contre le vicomte de Rohan et mourut en 1411. Il fut inhumé, comme son père, chez les Cordeliers de Vannes. - Jeanne, sa fille, épousa Pierre de Rieux, maréchal de France, et mourut en 1419, sans postérité. - Guyon de la Chapelle, son cousin germain, recueillit sa succession et mourut en 1429. - Jean I, seigneur de la Chapelle et de Molac, épousa en 1434 Marguerite de Malestroit, et mourut en 1456. - Jean II, son fils, dissipa une partie de ses biens, eut un curateur en 1468, et mourut en 1477. - Alain, seigneur de la Chapelle et de Molac, après son frère, marié à Béatrix de Chanvery, mourut en 1506. - Guyon II ne survécut que 4 ans à son père. - Isabeau, troisième femme de Pierre de Rohan. - Jeanne, soeur des précédents, mariée à Jean III de Rosmadec. - Alain de Rosmadec, seigneur de Tyvarlen, de Pontcroix, de la Chapelle et de Molac, 21ème sénéchal de Rohan. - Tanguy de Rosmadec recueillit l'héritage de son père, épousa Marguerite de Beaumanoir et mourut en 1574. - Sébastien I de Rosmadec épousa Françoise de Montmorency-Hallot, prit une part très active à la guerre de la Ligue, devint gouverneur de Dinan en 1598, et fut créé marquis de Rosmadec en 1608 ; il se qualifiait en outre, comte de la Chapelle, baron de Molac, seigneur de Pontcroix, de la Hunaudaye, etc... Il mourut en 1613. - Sébastien II, son fils, marquis de Rosmadec, comte de la Chapelle, baron de Molac, Tyvarlen, Rostrenen, Penhoet... épousa Renée de Kerhoent, fut gouverneur de Quimper, et mourut en 16.. - Sébastien III, son successeur, épousa en 1655 Renée Budes, fut gouverneur de Nantes en 1665, ménagea une émeute en 1673 et mourut en 1693. - Sébastien IV, marquis de Rosmadec, etc... ne fit que paraître et mourut en 1700, sans postérité. - René-Alexis Le Séneschal de Kercado, son cousin-germain, recueillit sa succession, fut gouverneur de Quimper en 1708, marquis de Pontcroix en 1719, perdit à Molac sa femme Jeanne Magon de Terlaie en 1724, mourut lui-même en 1743, et fut inhumé à Paris. - Corentin-Joseph Le Séneschal de Kercado, marquis de Pontcroix et de Molac, servit glorieusement la France, épousa l'héritière de la branche ainée de sa famille, et fut gouverneur de Quimper. Il perdit son fils, guillotiné à Paris le 24 juillet 1794 ; il mourut lui-même en 1806. Son petit-fils, après 20 ans de services militaires, s'est fixé à Toulouse et y a fait connaître le nom de Kercado-Molac. Le château de Molac ou de Trégoet se compose aujourd'hui d'une grande maison délabrée, avec une cour au nord et un jardin au midi. A la suite de Trégoet, il n'y a à citer que la seigneurie du Rangoet (Joseph-Marie Le Mené - 1891).
PATRIMOINE de MOLAC
l'église Saint-Cyr et sainte Julitte (XV-XVIII-XIXème siècle), édifiée sur un piton rocheux dominant la vallée de l'Arz. Propriété jusquen 1779 des comtes de Molac. Cet édifice religieux, ainsi que le presbytère et le cimetière (supprimé en 1912) étaient la propriété des Guy de Molac jusqu'en 1779. Depuis 1873, un édifice moderne, de style gothique, a remplacé l'ancienne église du XVème siècle, dont on a conservé que les portes à décoration flamboyante et le clocher, carré, amorti d'une flèche en ardoises, qui s'élève à l'angle de la nef et du croisillon Nord. Les stalles et le choeur datent du XIXème siècle. Dix-huit stalles adossées à de haut lambris entourent le choeur éclairé par trois grandes baies. La chaire, offerte par M. Bellette de Douai, date du XIXème siècle et a été installée en 1900 : la cuve est ornée de cinq panneaux où sont sculptés des médaillons avec les bustes de saint Ambrosius, Pastor Bonus, Angustinius, Hieronimus et Gregorius. Le vitrail du chevet représente la Vierge, le Christ et saint Joseph : dans la partie inférieure se trouvent les armoiries du pape, de l'évêque et des comtes de Molac. Le trésor de l'église renferme un calice en argent et un beau ciboire en vermeil, du XVIème siècle ;
Nota 1 : L'église paroissiale de Saint-Cyr et de Sainte-Julitte, qui vient de disparaître, était en forme de croix latine, à un seul bras au nord. La nouvelle, qui l'a remplacée graduellement à partir de 1873, grâce aux soins du recteur, a la forme d'une croix latine régulière. Elle occupe exactement la place de l'ancienne, et on y a conservé les portes en anse de panier avec les accolades à crochets. La tour, à laquelle on n'a pas touché, est à l'aisselle de la nef et du transept nord, et est surmontée d'une flèche en ardoises. On y voit deux écussons accolés, un à 9 macles (Molac), l'autre émanché de trois pièces (Cleuz) : ils peuvent se rapporter à Guy VI ou Guy VII. Dans la fenêtre de l'ancien transept, au sommet, on voyait un écusson palle d'argent et d'azur de 6 pièces (Rosmadec), surmonté d'une couronne de comte et entouré d'un collier d'ordre. Sur la sablière de la même chapelle, se voyait un autre écusson, conservé au presbytère, et portant sous une couronne de marquis les armes de Sébastien II de Rosmadec-Molac et de Renée de Kerhoent-Kergournadec. A la sacristie, on peut voir un calice en argent, à large base circulaire, portant l'écusson de Molac. Le ciboire est encore plus remarquable ; il est en argent doré et couvert d'ornements au repoussé en style du XVIème siècle : animaux, fleurons, têtes de satyres, oiseaux, chasses au cerf et au lièvre ; dans le fond de la coupe se trouve un écusson, parti au 1er échiqueté, au 2ème à l'aigle éployée, entouré d'un collier de Saint-Michel (Kerhoent Botigneau). Ce ciboire passe pour avoir servi primitivement de beurrier aux seigneurs de Molac. Dans le cimetière, qui entoure l'église, se voit maintenant la pierre tombale, avec l'épitaphe et les armes de Jeanne Magon, dame de Molac, morte en 1724. Un peu plus loin, se trouve un cercueil en granit, très mutilé, mesurant 2 m. 20 de longueur, 0,60 de largeur aux épaules, 0,35 aux pieds, et ayant une place réservée pour la tête, comme dans les cercueils carolingiens. Au presbytère, on conserve le portrait sur toile de René-Alexis Le Sénéchal de Kercado, frère aîné de Corentin-Joseph, tué à Prague à la tête des grenadiers, en 1742, à 29 ans. Les chapelles publiques de la paroisse, en laissant de côté celle du Cours, devenue siège d'une nouvelle paroisse, et celle de Priziac, depuis longtemps démolie, sont : — 1° Saint-Jean, au village de Lindeul, au sud-est du bourg. Cette chapelle était précédemment sous le vocable de Notre-Dame du Mont-Carmel. — 2° L'Assomption de N. D. au village de l'Hermain ou Lermen, vers l'ouest ; on y honore aussi saint Marc. C'est une construction de forme rectangulaire, avec un bas côté au nord, mesurant 16 m. sur 10 environ. Les fenêtres sont ogivales à meneaux flamboyants, mais les trois arcs du bas côté sont en plein cintre. Il y avait de plus une chapelle privée au château de Trégoet ; elle était du côté oriental de la cour, entre la maison principale et le pavillon des archives. Construite vers 1327, relevée en 1627, elle a été abandonnée et démolie depuis la Révolution. Les frairies étaient celles de Lindeul, du bourg, de Lermain, du Cours et de Priziac. Les chapellenies étaient les suivantes : — 1° Celle de Molac ou de Trégoet, fondée par les seigneurs de l'endroit et desservie dans la chapelle du château. — 2° Celles de Lermain, en nombre inconnu, fondées par les seigneurs de Molac et présentées par eux. — 3° Celle du Cours de Molac, fondée on ne sait par qui, et vendue pendant la Révolution. — 4° Celle de Guillaume Jan, recteur de la paroisse, fondée en 1725, à raison d'une messe par semaine. — 5° Celle d'Olivier Courtois, prêtre, chargée d'une messe à célébrer chaque mercredi, dans l'église paroissiale. De plus, deux ou trois autres chapellenies, à peu prés inconnues, mentionnées dans une liste de 1757. Le recteur percevait la dîme sur tout sou territoire, bien qu'il ne fût pas le seul décimateur. En 1757, son revenu net était évalué à 700 livres. Molac était jadis du territoire de Rieux et de la sénéchaussée de Vannes. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Questembert et du district de Rochefort. En 1791, M. Bayon, son recteur, refusa le serment, ainsi que M. Pichon, curé ou vicaire. En 1794, M. Servet, prêtre de la paroisse, comparut devant le tribunal révolutionnaire de Lorient, et grâce à ses 65 ans, sauva sa tête et ne fut condamné qu'à la réclusion. Pendant ce temps on vendit nationalement la dotation de plusieurs chapellenies, et des terres appartenant à la fabrique. En 1800, à la suppression des districts, Molac fit partie de l'arrondissement de Vannes, et fut maintenu en 1801 dans le canton de Questembert. En 1839, on en a détaché la section du Cours-de-Molac, et l'on a facilité par ce moyen le service spirituel de l'ancienne paroisse (J-M. Le Mené - 1891).
Voir aussi "L'histoire de la paroisse de Molac et ses recteurs"
la chapelle Notre-Dame-de-l'Assomption ou Saint-Marc (XVIème siècle) au village de l'Hermain. Saint-Marc et Notre-Dame y ont été honorés. Cette chapelle est donnée en 1130 par Jacques, évêque de Vannes, aux moines de l'abbaye de Marmoutier. Elle a été reconstruite à la fin du XVIème siècle et comprend un vaisseau rectangulaire flanqué au Nord d'un bas-côté ouvrant par trois arcades en plein cintre reposant sur des piles carrées. Les portes et fenêtres sont encore flamboyantes. Sur le pignon occidental se trouve un clocheton carré. Jusqu'à la Révolution, elle est desservie par 4 chapelains. Son cimetière a été supprimé en 1839. Il y avait jadis tout auprès de la chapelle, une maison dite du prieuré, pour le logement des religieuses, et plus tard pour celui du chapelain. Il y avait en outre un jardin, des terres, des prés et des dîmes, pour l'entretien de la fondation. Quel était l'auteur de ces libéralités ? Etait-ce le seigneur de Molac, dont le château était voisin ? On ne le sait pas au juste. Les religieuses de Saint-Sulpice ne paraissent pas avoir fait ici un long séjour. En rentrant à la maison mère, elles laissèrent à un chapelain le soin d'acquitter les messes, de percevoir les revenus et de leur en rendre compte. Dans la suite, la chapelle de la Conception fut négligée et tomba en ruine ; dès 1673, le service était déjà transféré à l'église paroissiale de Molac, dans une chapelle latérale, qui prit pour ce motif le nom de Priziac. La chapelle primitive fut restaurée plus tard, et elle existe encore aujourd'hui. Bien que ce bénéfice ne rapportât plus rien à Saint-Sulpice, il continua de figurer dans les aveux généraux de l'abbaye. En 1790, ses revenus étaient affermés 65 livres par an ;
la chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel (XIII-XIXème siècle), située à Lindeul et édifiée, semble-t-il, par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (ou chevaliers de Malte). Les archives la dédient à saint Jean. Elle a été réédifiée au XIXème siècle au village de Lindeul ;
l'ancienne chapelle Saint-Jean-Baptiste ou temple du Cours-de-Molac, aujourd'hui disparu et dépendant jadis des templiers ou Hospitaliers de la commanderie de Carentoir ;
Nota 2 : "Le sieur commandeur de Carentoir, dit l'aveu de 1574, jouist du tiers des oblation et aumosnes faites aux chapelles du temple du Gourvelo, paroisse de Theix, du temple de la Vraye-Croix, paroisse de Sulnyac, et du temple du Cours paroisse de Mollac ; et les recteurs desdites paroisses jouissent d'une autre tierce partie et le surplus desdites aumônes et oblations est employé à l'entretien desdites chapelles". Nous voyons aussi qu'en 1677 il était "de coustume de tenir audit lieu de la Vraye-Croix les plaids généraux le lendemain du jour de la Vraye-Croix et d'y faire venir des hommes des temples, de Gorvello et de Moulac". Enfin vers la même époque le commandeur affermait "le temple de Gourvello avec le temple de la Vraye-Croix et le Cours de Moullac la somme de quatre-vingt sept livres tournois". Au siècle dernier nous ne trouvons plus mention du temple de Molac, mais nous savons que le recteur de Sulniac affermait les deux autres temples : "Le Gorvello et la Vraye-Croix , en la paroisse de Sulniac, consistent en un tiers des oblations desdites deux chapelles et un petit fief, le tout affermé soixante livres au recteur ; on croit les chapelles bien entretenues" (l'abbé Guillotin de Corson).
Nota 3 : Extrait de l'Etat de la commanderie de Carentoir dressé vers 1644 : "De la Vraye-Croix au Cours de Moullac une lieue. En la paroisse de Moullac il y a un aultre temple fondé de Monsieur Saint-Jan-Baptiste, en lequel le service est fait et entretenu ; ladite, chapelle couverte d'ardoizes en bonne réparation, sans aucun logement ny domaine du propre de ladite commandrye, fors quelques rentes et dixmes qui sont levées sur certains héritages sciz et situés autour de ladite chapelle, avec obéissance. Les frairiens y font faire le service, ainsi qu'aux aultres temples précédents, aux festes et dimanches, et celuy qui y sert va quester par le village dudit lieu". (l'abbé Guillotin de Corson).
le calvaire (XXème siècle) situé à flanc de coteau. On accède à la croix par deux escaliers en pierre. En dessous, se trouve un édicule qui contient une statuette et qui abrite une fontaine ;
le manoir du Rangoët (XVIème ou XVIIème siècle), propriété de la famille Le Toux (Jehan Le Toux en 1427), puis des familles Maigné, Sanguin, Raoul, Camus de la Guibourgère. Après la Révolution, ce manoir est la propriété de Gabriel Le Clainche, puis des familles Bourdonnay, Cottiers, Déjours et Gousset. Plusieurs fois restauré, il conserve des fenêtres à meneaux. Le manoir aurait, dit-on, possédé un souterrain et un oratoire, aujourd'hui disparu ;
plusieurs maisons du bourg de Molac datent du XVIIème siècle : une date de 1683 et une autre date de 1688 (dates gravées sur les lucarnes) ;
le moulin à vent de Rangouet et le moulin à eau du Pont de Molac ;
ANCIENNE NOBLESSE de MOLAC
Lors de la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles à Molac : Jehan Ridel (Kerdano), Pierre de Lestez (au bourg de Molac), Eonnet Chane et Jehan Ridel (Molac), Jehan Ollivier (frairie de L'Echange, Carvasio), Perrot Ollivier (Carafray), Jehan Le Toux (Rangouët, Penpont), Jehan Le Ray (frairie de Trégouët, Caranné), sieur de Moullac (Trégouët), Jehan Le Roux (Carenré), Thomin Phelipot (frairie Le Cours), Guillaume Morel (Priziac).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 2 nobles de Molac :
Jehan de HENCOET, le jeune : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;
Jehan de LESTEZ ;
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 3 nobles de Molac :
Allain, sire de MOULLAC (40 livres de revenu) ;
Jouhannette de CADOUDAL ;
les héritiers de Guillaume RIDEL ;
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