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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE MONCONTOUR |
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L'adjectif moncontourais, employé pour qualifier les habitants de cette commune et tout ce qui s'y rapporte, existait dès 1884 (L. Merlet, Dict. des noms vulg. des hab. (...) de la France, 1884, p. 89) [Note : Même ethnique que pour Moncontour (Vienne), dont il sera question par ailleurs].
"Cette ville porte pour armes de gueules au lion d'argent, couronné, armé et lampassé d'or, au chef d'argent semé d'hermines" (Ruffelet, Annales briochines, 1771, p. 127 de l'éd. Ropartz) [Note : Il s'agit probablement du lion des armes du connétable de Clisson]. Ces armes ont figuré sur le papier à lettres de la mairie dès 1871. Elles ont aussi représenté le canton dans la décoration de la salle du Conseil général de l'ancienne préfecture (1885), mais avec un lion d'or au lieu d'argent.
La première mention de Moncontour apparaît en 1092 dans un nom d'homme du cartulaire de Redon (Conanus de Moncontor, p. 251). Il y avait dans cette ville deux paroisses, appartenant au diocèse de Saint-Brieuc :
1) La paroisse Notre-Dame, existant dès 1368 (parrochia Beate Marie de Mont Contour : Procès de canonisation de Ch. de Blois, éd. 1921, p. 421). L'église Notre-Dame [Note : Qu'il ne faut pas confondre avec la chapelle Notre-Dame de la Porte], ainsi nommée en 1631, est appelée Saint-Mathurin ou Notre-Dame-et-Saint-Mathurin en 1646 (Arch. des C-du-N, 2 G Moncontour). En 1692 et 1750, le recteur de la paroisse Notre-Dame-et-Saint-Mathurin a le titre de recteur de Moncontour ;
2) La paroisse Saint-Michel. Il y avait un prieur de Moncontour dès le milieu du XIIème siècle. Le prieuré portait le nom de Saint-Michel dès 1225 (Anc. év., III, 334, 340). Ce prieuré aurait été, dit-on, érigé en paroisse dès 1121 (Houssaye, Moncontour, 1900, p. 5). En tout cas l'église Saint-Michel de Moncontour est citée dès le milieu du XIIème siècle et Saint-Michel a le titre de paroisse dès 1274 (Anc. év., I, 374 ; III, 334).
On ne trouve pas trace, dans les documents d'époque, d'une troisième paroisse, Saint-Mathurin, qui serait distincte de Notre-Dame et qui aurait été réunie à la paroisse Notre-Dame dès le XVIIèm siècle. C'est à tort, semble-t-il, que certains auteurs ont attribué trois paroisses à la ville de Moncontour (Jollivet, Les C-du-N, I, 1854, p. 222).
Une charte de 1100 environ mentionne castrum quod vocatur Moncontorium (avec les mots vel Mons Consularis ajoutés en interligne au XIIIème siècle. Anc. év., IV, p. 305). Moncontour envoya des députés aux Etats de Bretagne réunis à Dinan pour Charles de Blois en 1353. Il avait le titre de ville dès 1407 ; en 1434 la ville était exempte de fouages (Lettres de Jean V, n° 432 et 2160) et l'on parle de la ville close et forteresse de Moncontour (1 E 669) [Note : Ville forte au Moyen Age, Moncontour avait encore ses "filles de joye" en 1691 et 1710. Du moins le seigneur de Saint-Mirel avait-il alors des droits à percevoir sur elles, en argent, vin et fleurs (Arch. des C-du-N, 1 E 2782)]. Elle avait une organisation municipale, sous la forme d'une "communauté de ville", dont les registres de délibérations sont conservés depuis 1690. La charge de maire fut créée en 1692 (Houssaye, 1900, p. 51).
Au point de vue féodal, la châtellenie de Moncontour, existant dès 1274 (Anc. év., I, 374), forma un des membres du duché de Penthièvre, pairie de France, lorsqu'il fut érigé en 1569 [Note : La chronologie du duché de Penthièvre a été donnée par ailleurs, à propos de Lamballe. Ce qui a été dit dans la notice de cette ville pour les années 1569, 1657, 1665 et 1696 s'applique aussi à Moncontour]. Il y avait un sénéchal de Moncontour dès 1412 (Lettres de Jean V, n° 1137) et la sénéchaussée devint une juridiction ducale en 1569.
Il serait question de la monnaie de Moncontour en 1421 (Houssaye, 1900, p. 18), mais, en tout cas, on ne connaît aucune pièce issue de cet atelier.
Une "commune", illégale, y fonctionna à partir du 30 mars 1789 puis, en janvier 1790, les habitants des deux paroisses élurent pour la première fois une municipalité légale du nouveau régime. Par arrêté du 1er décembre 1792, le Département réunit à la commune de Moncontour plusieurs faubourgs qui dépendaient de Plémy, Hénon et Trédaniel, notamment les faubourgs du Bourgneuf et d'Arondel [Note : Cependant Arondel faisait déjà partie de Moncontour, au point de vue fiscal, lors de la capitation de 1783 (Assoc, br., 3e s., t. xxxi, 1912, p. 97)] précédemment en Plémy, jusqu'à la métairie du Tertre comprise [Note : Cet arrêté n’a été retrouvé mais on le voit rappelé en l’an IV (1 L 179, fol. 7 V°) et en l’an VI (1 L 180, fol . 85 v°- 86 V°, III v°)]. Cette décision provisoire devait être confirmée par le Corps législatif.
La lande dite "forêt de Moncontour" dépendait de la commune de Moncontour. Elle était séparée du reste de cette commune par celle de Trédaniel. Cette lande fut réunie à la commune de Plessala par un arrêté préfectoral du 9 juin 1809.
Le nom adopté par l'administration postale dès 1855 fut Moncontour-de-Bretagne (Alm. impér., 1856, p. 1152). Il permettait de ne pas confondre cette commune avec Moncontour (Vienne), aujourd'hui Moncontour-de-Poitou [Note : La bataille de Moncontour (3 oct. 1569) doit son nom à Moncontour-de-Poitou. En effet, le 3 octobre 1569, les forces catholiques du roi Charles IX, sous le commandement du duc d'Anjou, battent à Moncontour, dans le Poitou, les troupes huguenotes, commandées par l'amiral Gaspard de Coligny. Cette bataille a lieu durant la troisième guerre de Religion], ni avec le château de Moncontour, commune de Vouvray (Indre-et-Loire).
Un seul monument de cette commune a été classé à titre de monument historique :
1) l'église Saint-Mathurin, dont les parties les plus anciennes (longère N-O et porte) datent du XVIème siècle et le clocher, de 1584-1587. L'église fut en grande partie reconstruite au XVIIIème siècle. La façade est de 1786. L'édifice figurait dès 1862 sur la liste des monuments classés, mais la tour et les verrières (XVIème s.) sont seuls classés aujourd'hui, le reste de l'édifice ayant été déclassé par arrêté ministériel du 28 janvier 1890 ;
Plusieurs autres édifices sont inscrits sur la liste supplémentaire des monuments historiques [Note : Les maisons des rues de Moncontour ne portent pas de numéro. Elles sont ici repérées par leurs seules références cadastrales] :
2) Le presbytère, rue des Dames, cadastré AB 83 et dont les façades et toitures ont été inscrites le 31 mars 1926 ;
3) La tour Mognet, ainsi que les restes de remparts y attenant (XVème s.), inscrite également le 31 mars 1926 ;
4) La porte du faubourg Saint-Jean, inscrite le même jour ;
5) L'hôtel de Kerjégu (XVIIème s.), aujourd'hui hôtel de ville, cadastré AB 61-62, rue Bélorient, dont une porte et une cheminée ont été inscrites le même jour : 31 mars 1926 ;
6) L'hôtel Veillet du Fresche (1736, 1766), cadastré AD 163, rue du Bourgneuf, propriété de M. de la Brosse, dont les façades et toitures ont été inscrites le 29 avril 1969 ;
7) Deux maisons (1616 et porte XVIIème s.), cadastrées AB 67-68, situées à l'angle de la Venelle Verdier, de la rue du Docteur-Sagory et de la rue du Champ-à-l'Avoir. Leurs façades et toitures ont été inscrites le 6 février 1964 ;
8) L'hôtel Du Clésieux (quartier général de Hoche en 1795), cadastré AB 97, dont la façade donnant sur la place Penthièvre et la toiture correspondante ont été inscrites le 18 décembre 1969 ;
9) Une maison, rue du Temple et rue des Dames (XVIIIème s.), cadastrée AB 90, dont les façades et toitures ont été inscrites le 5 mai 1972 ;
On peut encore signaler d'autres monuments anciens non protégés :
10) La chapelle Saint-Léonard de l’hôpital (restaurée en 1594, 1662 et 1723) ;
11) l'hôpital (fin XVIIème s.) ;
12) Les remparts (XVème-XVIème s.), dont des tours existent dans les cours des maisons AB 122 et 126, rue Notre-Dame ;
13) Une maison de la rue du Temple (1711), cadastrée AB 93 ;
14) La maison dite du Sénéchal de Penthièvre, cadastrée AB 109-110 et aujourd'hui en mauvais état ;
15) L'ancienne maison des religieuses du Saint-Sacrement, aujourd'hui école de la Providence (1561, 1762 et 1783), cadastrée AB 234 et située rue de la Poterie ;
16) Des maisons de la rue du Docteur-Sagory : AB 73, AB 74-75 (1776) propriété de la famille Sagory ;
17) Une maison appartenant à Mlle de la Cochetière : AB 69 (v. 1756), rue de la Poterie ;
18) des maisons de la place Penthièvre : AB 104 (1784), AB 130 (1788), AB 134 (1763) ;
19) Des maisons de la rue Notre-Dame : AB 117 (1773), AB 119 (réemploi 1641) ;
20) La maison AB 218 de la rue de l'Union ;
21) Une maison de la rue de la Pompe : AD 24 (1781) café ;
22) Des maisons de la rue Saint-Jean : AB 144 (1672, 1705), AB 146 (v. 1736), AB 147 (1697), AB 149 (1655, 1762), AB 154 (1655), AB 156 (1741) ;
23) Des maisons de la rue Saint-Michel : AC 1 (1655), AD 71 (1666, 1610 réemploi), AD 78 (1672) ;
24) Des maisons de la rue du Bourgneuf : AD 107 (1613 ou 1603), AD 133 (1641) propriété de l'hôpital, AD 138 (1659), AD 168 ;
25) La maison AD 32 de la rue Charbonnerie (1618) ;
26) L'hôtel AD 44 de la place de la Carrière (1787), étude notariale ;
27) la maison AC 44 de la place Saint-Michel (1677) ;
28) La maison AC 74 du Petit Tertre (1662).
L'ensemble de la commune fait partie d'un site inscrit le 15 novembre 1966 et s'étendant aussi sur Hénon, Plémy et Trédaniel.
Les principaux événements qui ont eu cette ville pour cadre ou pour objet sont les suivants :
1) Vers 1352 le duc Charles de Blois donna à Jean de Beaumanoir, maréchal de Bretagne, et à Marguerite de Rohan, sa femme, la seigneurie de Moncontour ;
2) Le 20 janvier 1388, Jean de Blois, fils du feu duc de Bretagne Charles de Blois, épousa à Moncontour Marguerite de Clisson, fille du connétable de Clisson ;
3) Le 3 janvier 1394, Olivier de Clisson signa de Moncontour des lettres de paix pour le duc de Bretagne ;
4) Le 28 janvier 1407 le connétable de Clisson donna la ville, le château et la châtellenie de Moncontour à Marguerite de Clisson, Comtesse de Penthièvre, sa fille (Arch. des C-du-N, 1 E 619) ;
5) Le 8 mai 1407, Charles de Dinan, petit-fils de Jean de Beaumanoir et de Marguerite de Rohan, donna la ville, le château, la forteresse et la châtellenie de Moncontour à son frère puiné Robert. Le lendemain, celui-ci vendit ces biens à la Comtesse de Penthièvre. Cependant, le 4 février 1408, Roland échangea la même terre à Arthur de Bretagne, Comte de Richemond, contre la châtellenie du Gavre (auj. Loire-Atl.) (Lobineau, Preuves, col. 831-833 - Arch. des C-du-N, 1 E 619) ;
6) Le 8 août 1410, la Comtesse de Penthièvre céda au duc de Bretagne sa seigneurie, ville et château de Moncontour (Arch. des C-du-N, 1 E 619) ;
7) En 1418 Vincent Ferrier prêcha à Moncontour [Note : Le saint, né à Valence (Espagne) le 23 janvier 1357, commença sa misión en Bretagne le 8 février 1418 et mourut au cours de cette mission à Vannes le 5 avril 1419] ;
8) Le 7 octobre 1420 Robert de Dinan céda au duc Jean V la propriété de la terre de Moncontour, dont celui-ci était en possession par confiscation à la suite de l'attentat commis contre lui par les Penthièvre (Morice, Preuves, II, 1051) ;
9) De mai à octobre 1449, au moins, Gilles de Bretagne fut détenu au château de Moncontour par ordre du duc François Ier, son frère, sous la garde d'Olivier de Méel, capitaine de la place ;
10) Du 8 au 10 janvier 1470 fut tenue à Moncontour la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles" de l'évêché de Saint-Brieuc (Bibl, mun. de St-Br., ms. 31 - Mém. de la soc. archéol. et hist. des C-du-N, t. V, 1870, p. 285-331) ;
11) Le 24 juin 1487, Pierre de Rohan, commandant des troupes du parti français, s'étant emparé de la forteresse de Moncontour, y fut assiégé par une armée du duc de Bretagne. Cette armée leva le siège le 5 juillet ;
12) Le 17 janvier 1589, l'armée française occupa de nouveau Moncontour ;
13) Dans le premier semestre de 1590, le prince de Dombes, commandant l'armée royale, vint assiéger la place de Moncontour, appartenant au duc de Mercoeur, chef de la Ligue en Bretagne. La place capitula ;
14) En mars 1591 Saint-Laurent, capitaine ligueur, entra dans Moncontour et assiégea le château. A la nouvelle que le Marquis de Coëtquen, beau-père de Saint-Laurent mais royaliste, venait les attaquer, les ligueurs levèrent le siège ;
15) Par l'édit de pacification de mars 1598, mettant fin aux guerres de la Ligue, le roi Henri IV rendit Moncontour au duc de Mercoeur (Morice, Preuves, III, col. 1665 et 1667 (art. secrets du 20 mars, III et XXII)) ;
16) Vers 1626, la forteresse de Moncontour fut en partie démantelée. Cette destruction atteignit seulement les portes et le haut des tours et des murailles sans toucher au donjon ;
17) En 1630 et 1632 la "contagion" sévit à Moncontour ;
18) Le 16 mars 1651 une tempête causa d'importants dégâts aux maisons de la ville, dont la plupart des toits furent enlevés ;
19) Le 26 février 1661 les dames hospitalières de Saint-Thomas de Villeneuve arrivèrent à Moncontour. Le 8 avril 1662, elles signèrent un contrat avec la ville, qui leur laissa la direction de l'hôpital de Moncontour ;
20) Vers le 10 juin 1719 eut lieu à Moncontour une réunion des membres de la conspiration de Pontcallec (Revue de Br., t. VII, 1892, p. 13) ;
21) Le 5 août 1793, douze députés girondins, dont plusieurs avaient été proscrits par la Convention le 28 juillet et qui étaient en fuite après l'échec de la force départementale fédéraliste de Caen, passèrent à Moncontour et rencontrèrent à la sortie de la ville Jean-François le Deist de Botidoux. C'étaient Pétion et Guadet (Gir.), Barbaroux (B-du-R), Le Sage et Giroust (E-et-L), etc. Ces deux derniers suivirent les conseils de Botidoux ; ils restèrent dans le pays et furent sauvés. Les autres fugitifs s'en méfièrent : ils continuèrent leur route vers Quimper et la plupart périrent peu après (P. Hémon, Le Deist de Botidoux a-t-il trahi les députés girondins proscrits ?, 1909) ;
22) Vers le 18 mars 1795, le général Hoche arriva à Moncontour, où il séjourna dans l'hôtel Latimier du Clésieux, sur la place de l'église, afin de préparer la pacification. Le 19, il y rencontra les chefs royalistes : Boishardy, Tinténiac, Cormatin, etc. La paix fut signée à la Mabilais (comm. de Rennes) le 20 avril 1795 ;
23) Le 12 octobre 1797 ou peu avant, le chef chouan Guillaume Le Gris du Val fut arrêté à Moncontour, dans le faubourg Saint-Jean, puis emprisonné à Saint-Brieuc et condamné à mort. Il sera délivré lors de la prise de Saint-Brieuc par les Chouans le 17 juin 1798 ;
24) Le 17 août 1858, l'empereur Napoléon III et l’impératrice Eugénie passèrent sous les murs de Moncontour au cours d'un voyage officiel et furent harangués par le maire ;
25) En 1900 est paru l'ouvrage d'André Houssaye : Moncontour-de-Bretagne et ses environs. Notice géographique, annales, dont une partie avait été publiée l’annés précédente parmi les Mémoires de la Société d’émulation des Côtes-du-Nord [Note : L'auteur de cette monographie qui signait "A. Houssaye, capitaine en retraite" et qui habitait Saint-Brieuc, ne doit pas être confondu avec Arsène Housset dit Houssaye (1815-1896), administrateur de la Comédie française et auteur de nombreux ouvrages dont l'Histoire du 41ème fauteuil de l'Académie française.
26) Le 5 août 1944, le bourg de Moncontour fut occupé par les Résistants Ceux-ci furent attaqués par les Allemands qui prirent des otages, dont plusieurs furent fusillés à la Belle-Etoile en Hénon.
Moncontour a abrité plusieurs personnages connus :
1) François Douaren, né à Moncontour en 1509, jurisconsulte, professeur de droit à Paris (1535 et 1548) et à Bourges en 1538 et 1551, mort à Bourges en 1559, auteur de plusieurs ouvrages de droit en latin [Note : N'est pas mentionné dans la liste des personnages connus de Moncontour un autre jurisconsulte Etienne-Hyacinthe Poullain de Bel-Air, né non pas, comme on le dit, dans cette ville en 1661 (Marteville, Houssaye) mais à Rennes, paroisse Saint-Sauveur le 16 juillet 1659 (La Messelière, Filiations bretonnes, IV, 474)] ;
2) François de la Noüe, dit Bras-de-Fer, capitaine royaliste en Bretagne pendant les guerres de la Ligue, né en 1531. Il perdit un bras à l'attaque de Fontenay-le-Comte (Vendée) en 1570. Blessé au siège de Lamballe le 18 juillet 1591, il fut transporté à Moncontour le 21 et mourut dans cette ville, des suites de ses blessures le 4 août 1591 (M. Amirault, La Vie de François, seigneur de la Noile, dit Bras-de-Fer, Leyde, 1661 - Vte O. de Poli, Précis généal. de la maison de la Noile, 1886) ;
3) Jean Leuduger, fondateur de la congrégation des Filles du Saint-Esprit, né à Plérin le 9 novembre 1649, mort à Saint-Brieuc le 17 janvier 1722. Il fut recteur de Moncontour (paroisse Saint-Mathurin) de 1686 à 1690 ;
4) Jacques Monjaret de Kerjégu, né à Lanvollon vers 1692, maire de Moncontour, subdélégué de l'intendant de Bretagne, député du Tiers aux Etats de la province en 1740, mort à Moncontour le 25 septembre 1772 ;
5) Joachim Faiguet de Villeneuve, né à Moncontour (par. N-D) le 16 octobre 1703, trésorier de France au bureau de Châlons-sur-Marne, économiste et collaborateur de l'Encyclopédie, auteur de plusieurs ouvrages dont l’Ami des pauvres ou l’Economie politique (1763, 1766). Il mourut, disent les biographies, en 1780 (Dict. de biogr. Fr., XIII, 474) ;
6) François-Joseph-Marie Couëssurel de la Brousse, né à Rennes le 6 septembre 1741, neveu par alliance de Faiguet de Villeneuve. Il fut procureur à Moncontour (1765), juge au tribunal du district de Broons (1791), administrateur des Côtes-du-Nord (1795), député au Conseil des Anciens (1798) et mourut à Moncontour le 31 octobre 1802 ;
7) René-Jacques Monjaret de Kerjégu (fils de Jacques), né à Moncontour le 27 septembre 1747, avocat au Parlement, maire de Moncontour, député du Tiers aux Etats de Bretagne et député par les Etats à la cour de Versailles, mort à Moncontour le 19 février 1816 ;
8) René-Charles Loncle des Alleux, né à Loudéac le 27 décembre 1753, maire de Moncontour (1790), député à la Convention (1792), mort à Hénon le 4 mars 1794 ;
9) François-Félix-Aimé Monjaret de Kerjégu (fils de René-Jacques), né à Moncontour le 22 juillet 1781, maire de Moncontour, député (1824-1830), mort à Saint-Brieuc le 12 janvier 1863 ;
10) François-Marie-Jacques Monjaret de Kerjégu (fils du précédent), né à Moncontour le 1er mars 1809, député du Finistère (1869), sénateur de ce département (1876), mort à Paris le 12 février 1882. Son fils James (1846-1908) fut également député du Finistère (1889) ;
11) Louis Monjaret de Kerjégu (autre fils de François-Félix-Aimé), né à Moncontour le 25 juin 1812, député du Finistère (1876), mort à Brest le 14 avril 1880 ;
12) Jules Monjaret de Kerjégu (autre fils de François-Félix-Aimé), né à Moncontour le 6 octobre 1816, contre-amiral (9 septembre 1872), major général de la marine à Rochefort, député des Côtes-du-Nord (1875) puis sénateur (1876), en retraite (27 novembre 1879), mort à Paris le 24 mars 1880 ;
13) Jean-Baptiste-François-Mathurin Veillet-Dufrêche, né à Moncontour le 16 novembre 1838, député des Côtes-du-Nord (1875), invalidé puis réélu (1877), de nouveau invalidé, non réélu en 1878, maire de Coëtlogon (1884), mort à Saint-Brieuc le 13 décembre 1892.
(Bulletin d'informations des maires).
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