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HOPITAL ET HOTEL-DIEU DE MORLAIX

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On n’a rien de certain sur les commencements de l’établissement de l'Hôtel-Dieu de Morlaix. Les fondements [Note : au mois de Septembre, les Srs. Maurice Ballavesne du Meshilly, Yvon de l'Eau de Kerbabu, Yvon Kerret de Talengoat et Ollivier Noel de Kervern furent nommés par la communauté de Morlaix pour, en présence des juges, voir mettre la première pierre] d’un nouvel hôpital furent jetés, en 1607, et l’on y travailla avec assez de lenteur ; en 1618, la ville affecta à la continuation du bâtiment deux mille livres par an : on y travaillait encore en 1623.

En 1659, l’hôpital nourrissait cent vingt pauvres. Ils étaient si peu disciplinés, qu’on les laissait vaguer par la ville où ils mendiaient de porte en porte, après avoir vendu le pain et la viande qu’on leur distribuait à l’hôpital.

Note : « La création d’un hôpital dans la ville même de Morlaix ne fut décidée qu’au début du XVIIème siècle. Commencé en 1607, sur l’emplacement de l’actuelle Place de Viarmes, l’établissement ne fut terminé qu’après 1623. Cent-vingt indigents y étaient traités en 1659, mais le régime auquel ils étaient soumis laissait tellement à désirer que ces pauvres devinrent bientôt des vagabonds et de vils exploiteurs de la charité publique. Pour mettre un terme à ces scandales journaliers, le Comité d’Administration fit appel en 1686 à la Congrégation des religieuses de Saint-Tho­mas de Villeneuve. La demande reçut un bienveillant accueil, et le 14 Juin de cette année, arrivèrent à Morlaix deux religieuses de cet Ordre, Mesdames Duhautchamp et Duverger. La direction de l’Hôtel-Dieu leur fut confiée. Des lettres patentes de Louis XIV, datées du 7 Octobre 1686, ordonnèrent de renfermer les mendiants valides, de leur apprendre leur religion et des métiers qui leur permettraient de gagner honnêtement leur vie. La mendicité fut formellement interdite sous des peines fort sévères. Cette ordonnance royale sera confirmée par Louis XV en 1754. Un aumônier fut nommé à l'Hôpital en 1688 et le nombre des religieuses fut progressivement augmenté » (H. Pérennès).

Le Sr. Oriot du Runiou, en 1687, proposa à la communauté de lui céder son manoir du Portzmeur, situé au haut de la montagne de Saint-Martin, dans une situation avantageuse et un bon air, mais, son éloignement de la ville et surtout la rapidité de cette montée empêchèrent d’accepter la proposition. L’hôpital alors était situé presque dans le centre de la ville et au lieu où est actuellement la place de Viarmes, environné partout de rues étroites et répandant au sein des maisons les exhalaisons des maladies. Ce motif de l’éloignement de la ville qui fit rejeter la proposition du Sr. du Runiou, aurait, au contraire, dû la faire recevoir.

Dans la nuit du 6 janvier 1731, le feu prit dans cette maison. Ce terrible incendie qui dévora tout cet espace connu sous le nom de place de Viarmes, dura plusieurs jours et coûta la vie à M. Lemaigre du Gouezou, capitaine armateur et négociant, plusieurs autres personnes y périrent, victimes de leur zèle, tout fut consumé malgré tous les secours qu’on apporta et dans lesquels les religieux capucins se signalèrent principalement. La perte totale causée par cet incendie fut estimée monter à plus de 1,200,000 livres. Il y eut aussi quinze magasins et maisons particulières qui furent brûlés. Après les premiers troubles, on songea à recueillir les pauvres errants et dispersés ; la maison de la retraite de Saint-Mathieu, vide alors, parut le meilleur asile provisoire qu’on pût leur donner.

MM. de la Porte, du Coetlargues, du Perennou et M. le comte du Parc, gentilshommes de la ville, voulurent bien se charger des fonctions de commissaires dans ce nouvel asile, mais le recteur de Saint-Mathieu s’opposa à ce qu’on y reçût les pauvres et, tandis que tous les ordres de la ville s’empressaient à soulager leur misère, il leur refusait un asile dans sa retraite. Il présenta requête aux juges qui ne l’écoutèrent pas, il écrivit au ministre qui s’occupait des secours qu’on pouvait donner aux pauvres de l'hôpital de Morlaix et il poussa le scandale de sa conduite jusqu’à demander pour ses dédommagements une somme de trois mille deux cents livres.

Cependant il fallut pourvoir à la nourriture et à l’entretien des pauvres dont tous les lits, toute la lingerie, toute la pharmacie, enfin tous les meubles, estimés 41,360 livres, avaient été consumés par les flammes, on fit, en attendant les secours promis par le cardinal de Fleury, une quête générale qui produisit cent quartiers en grains et environ huit cents livres en argent.

Les habitants les plus aisés fournirent cinquante lits et on fit un service solennel dans l’église du Mur pour ceux qui avaient péri dans l’incendie et dont le nombre montait à quinze personnes.

Les pauvres demeurèrent à la retraite et dans quelques maisons particulières que la ville loua à ses dépens, pendant qu’on bâtissait un nouvel hôpital. L’emplacement en fut choisi hors de la ville, sur les bords du ruisseau le Keffleut et à mi-côte de la montagne, dans le terrain dépendant jadis du château de la ville et dans l’ancienne enceinte du Parc-au-duc.

La ville ayant obtenu du roi une somme de trente mille livres et les Etats de 1731 ayant accordé une pareille somme pour la construction du nouvel hôpital, l’adjudication en fut faite, le 9 octobre 1733, sous la caution de Pierre Coussais, dit La Feuillée, maître maçon de Brest, à Yves Louet, devant M. de Boisbilly, subdélégué de l'Intendant, en présence de M. Daumesnil, alors maire, de MM. Chevalier de Vréville et de Christien de Chefdelestang, députés au bureau d’administration de l’hôpital. Les travaux de cet établissement furent si vivement poussés qu’en 1737 tout fut achevé et payé.

C’est un des plus beaux édifices et des plus considérables de ceux du même genre qui existent dans la province. Le plan aussi commode que bien entendu, et tout à la fois simple et régulier, est l'ouvrage de M. Thomas du Main d'Angerets, Sr. de Kerouven et du Nivotte, ingénieur en chef de la ville et du château de Brest.

Par acte du 8 mai 1737, la communauté avait cédé à l'hôpital le terrain du Château, et l'hôpital en échange avait cédé à la ville l'ancien emplacement de l'Hôtel-Dieu : la ville a fait de cet emplacement la place dite de Viarmes, mais l'hôpital n'a encore rien fait du terrain du Château qui au moins aurait pu produire du bois.

Note : « L’imprudence d’un fumeur causa l’incendie des bâtiments de l'Hôpital général, dans la nuit du 6 au 7 Janvier 1731. Un nouvel hôpital fut construit de 1733 à 1737, hors de la ville, sur les bords du Keffleut. A partir de cette époque jusqu’en 1768, les intérêts de l’établissement furent mal gérés, si bien qu’on dut confier le soin général des dépenses et des recettes à l’aumônier, l’abbé de La Tour. Son oeuvre d’économe et de trésorier fut continuée par ses successeurs, notamment par l’abbé Martel, nommé aumônier en 1770. Mis en demeure de prêter serment à la Constitution civile du clergé en 1792, l’abbé Martel refusa, puis il quitta Morlaix, non sans avoir laissé ses comptes en règle (Peyron). Le 22 Septembre 1794, les religieuses de l’hôpital rentrèrent dans leurs familles et l’établissement fut confié à des infirmières laïques. Le retour des Soeurs de Saint-Thomas de Villeneuve fut bientôt jugé nécessaire, et la municipalité de Morlaix les réclama le 2 Mars 1795. Neuf jours plus tard elles réintégraient l’hôpital. En 1824 on décida la construction d’une chapelle qui ne fut d’ailleurs livrée au culte que quatorze ans plus tard. La création du quartier d’aliénés, en remplacement de celui qui existait à Lanmeur, fut définitivement réalisée en 1833. D’autres agrandissements suivirent en 1846, 1863, 1868, 1895 et 1900. L'Hospice et l’Asile de Morlaix, réunis sous la même direction, comportent vers 1940 1.400 lits, dont 910 pour aliénés » (H. Pérennès).

L'hôpital fut d'abord gouverné, sous l'inspection des juges et de la ville, par un gouverneur et deux procureurs ou conservateurs tirés du corps de ville.

En 1679, il s'établit une nouvelle forme d'administration, composée de trois procureurs, de neuf directeurs et de trois distributeurs de pain. On établit en outre une espèce d'aumônier chargé de distribuer l'aumône aux pauvres passants. L'année suivante, on établit au lieu des trois procureurs un directeur-général et le reste de l'administration fut comme en 1679.

Il paraît que, peu de temps après, cette forme changea ; les trois procureurs et deux procureurs des trépassés se trouvent établis, en 1687, comme seuls administrateurs.

Le trésorier semble d'une institution nouvelle à moins que ce ne soit le même que le gouverneur ancien.

Les dames de la charité de l'institut de Saint-Thomas de Villeneuve, s'établirent à l'hôpital, en 1687, d'abord au nombre de trois ensuite au nombre de cinq ; elles ont encore vers le milieu du XVIIIème siècle le soin et le détail de l'entretien des pauvres.

L'aumônier, le médecin, le chirurgien sont par leur état des membres nécessaires de l'hôpital, et il est à croire que l'hôpital en a toujours eu quoiqu'on ne trouve rien de suivi à leur égard. Vers 1765, l'administration est composé des trois juges et du procureur du roi, du maire et des deux échevins de deux administrateurs, par chacune des trois paroisses, d'un trésorier, d'un aumônier.

Le médecin pensionné de la ville, est chargé du soin des malades. Le prévôt de l'église du Mur et les recteurs des trois paroisses sont par leur état administrateurs-nés. Ainsi le nombre des administrateurs, quand le bureau est complet, est de dix-neuf personnes.

Le sénéchal et le maire président alternativement, chacun pendant un an. Le mauvais état actuel de l'hôpital, chargé en 1768 de plus de 35.000 livres de dettes a fait penser à plusieurs personnes que la multiplicité des délibérants pouvait occasionner des délibérations peu avantageuses, l'administration a pris le parti de confier à M. l’abbé de la Tour, ci-devant jésuite, aumônier, le soin général et la conduite du détail de cette grande maison ainsi que le soin de la recette, l’administration ordinaire restant en état.

Le revenu ordinaire de cet hôpital qui a nourri jusqu’à deux cent cinquante pauvres n’est guère, y compris le casuel, au-dessus de 15.000 livres et dans cette somme est compris le produit d’un four à chaux, élevé depuis peu et qui seul produit par an un revenu net de plus de 2.000 livres.

M. de la Tour, intendant, faisait autrefois tenir exactement à l’hôpital de Morlaix la somme pour laquelle la ville de Morlaix se trouve comprise dans ce qu’on appelle les secours des hôpitaux, mais ces secours ont tari depuis et l’hôpital y a perdu, tous les ans, environ dix-huit cents livres de rentes. A ce casuel s’est joint le bénéfice de la ferme pour le privilège de la viande en carême, dont le produit s’est considérablement augmenté depuis cinquante ans et qui donne un revenu de 450 livres. Pour les loges de la poissonnerie, les droits sur le sel, le charbon, le mesurage, les amendes et les confiscations etc., l’hôpital reçoit 3.000 livres (1768). [Note : Ici finissent les recherches de M. Daumesnil sur l'hospice].

L’hôpital ne contenait alors que 200 pauvres et 40 enfants en nourrice. Il parait qu’on y recevait aussi accidentellement quelques aliénés. « Nous voyons en effet, dit M. le docteur de Lannurien [Note : Lannurien (docteur de). Rapport au Préfet du Finistère sur l'hospice de Morlaix ; 14 Juillet 1853], porté sur le compte de l’hôpital de 1685, la somme de 2 livres 10 sols, pour l’achat d’une chaîne neuve pour les fous. Nous nous rappelons avoir encore vu scellé dans le rocher un anneau de fer qui servait à attacher les aliénés dans une loge basse, noire et humide, fermée par un simple appentis adossé au rocher qui formait un des côtés de la loge ».

La situation de notre hôpital fut un moment compromise dans les premières années de la Révolution.

L’aumônier, M. Martel, refusa de prêter le serment exigé par la constitution, aussitôt un arrêté du directoire du département, en date du 20 mai 1791, ordonna à la municipalité d’aller recevoir son serment ou s’il refusait de le renvoyer de l'hospice ; quelques jours après, le 10 juin, le maire écrivait au directoire : « La reconnaissance ci-jointe prouve que l’un de nous a été trouver le citoyen Martel ; qu’il a pris lecture de cet arrêté et qu’il a déclaré que sa conscience ne lui permettait pas de prêter le serment exigé. Les Thomasines ont déclaré que, dès que l’aumônier serait remplacé, elles quitteraient le service ; que telle était leur résolution et qu’elles y seraient inébranlables ». Malgré cela la municipalité demandait le maintien de cet aumônier dont la présence était nécessaire pour le règlement des comptes. En 1793, on fit quitter leur costume religieux aux filles de Saint-Thomas qui étaient chargées des détails de l'hôpital.

Par la loi du 23 messidor, an II, les biens de l'hospice passèrent au domaine national et, par arrêté du 23 pluviôse, an III, le directoire du district décida que l'administration de l'hospice incombait à la municipalité. Déjà depuis le 1er vendémiaire, les Thomasines avaient été expulsées et remplacées, en vertu du décret du 23 messidor, par les citoyennes Françoise Cougar, Lentivy, veuve Dubot, Renée Beuscher et veuve Danguy qui sollicitèrent elles-mêmes leur remplacement. C'est alors que la municipalité écrivit au comité de surveillance révolutionnaire de la commune, le 12 ventôse, pour demander le retour des religieuses : « Pénétrés des services que les ex-desservantes à l'hospice civil de cette commune ont rendu aux pauvres, et rendant hommage au zèle qu'elles conservent pour leur état, nous regardons, comme le plus grand bien, leur retour à leurs fonctions. Nous vous demandons, citoyens, que vous preniez les mesures les plus cèlères pour que la citoyenne, Magdeleine Chauvel, actuellement en arrestation à Léon, soit réunie à ses compagnes, pour que nous puissions les installer à l'hospice, ainsi qu'il est convenu entre le directoire et nous. Votre charité nous est un sûr garant de votre empressement à remplir notre demande » (Archives de la Mairie. Registre du copie de lettres du 12 pluviôse an III, au 27 pluviôse an VII). Elles reprirent leur service, le 21 ventôse. Pendant ces années, la misère publique avait augmenté ; il y avait plus de 300 pauvres à l'hospice et les fonds manquaient : aussi trouvons-nous de nombreuses lettres du conseil général de la commune pour demander des secours, l'une d'elles, datée du 2 juin 1792, dit que la ville est plongée dans la misère et que « sur 10,089 habitants, il y a 4,607 indigents »

En 1805, ou construisit dans le bas du verger de l'hôpital, dit Turguy, un établissement de bains, mais comme il rapportait fort peu, il fut vingt-cinq ans après transformé en une maison de femmes aliénées.

Ce fut en juillet 1829 que M. de Castellane, alors préfet du Finistère, engagea l'administration à créer un établissement où il pût placer les aliénées du département, les événements politiques qui survinrent firent ajourner ce projet, mais en 1831, par une délibération du 17 novembre, l'administration de l'hospice accepta les propositions du conseil général qui donnait 15.000 fr. pour les travaux proposés, à condition qu'on établirait cinquante lits pour les aliénées du département et des communes, moyennant un prix de journée de 0 fr 75 ; l'administration ajouta encore 15.000 fr. et le nouvel établissement fut ouvert le 1er mai 1833.

Une chapelle était une dépendance nécessaire de cet établissement ; ne faut-il pas aux malheureux que le sort a accablés de ses rigueurs, un temple où ils puissent se recueillir dans la paix de la prière ? Le jeudi 22 juillet 1830, on en posa le première pierre, et elle fut inaugurée, le premier février 1836. L’architecture, de style roman, en est simple. Elle a trois nefs qui sont séparées par des arceaux à plein cintre, supportées par des piliers assez élancés ; les fenêtres correspondant aux arcades, sont aussi à plein cintre et ornées de vitraux ; tout l’intérieur est polychrome. Les vitraux et les peintures sont l'oeuvre de M. Jean-Louis Nicolas, artiste de la ville.

L’hospice fut, peu d’années après, reconnu insuffisant, et, le 21 août 1839, on décida la construction de la première partie de l’édifice actuel ; ces travaux furent terminés en février 1842. Bientôt on sentit l’utilité de donner à l’établissement tout le développement que comprenait son importance et on acheva les dernières constructions, d’après les plans de M. Boyer, architecte de l’arrondissement ; les dépenses s’élevérent à 131.900 fr. C’est le 12 mai 1846 qu’on en prit possession.

Toutes ces constructions furent encore insuffisantes et, par délibération du 7 mai 1868, l’administration vota la construction d’une annexe pouvant recevoir cent-une aliénées. Ce nouvel asile a été construit d’après les plans de M. Edouard Puyo, architecte, il a été achevé en 1870 et il est occupé par les aliénées agitées, gâteuses ou épileptiques indigentes. Cet établissement a coûté 120.000 fr.

Placé dans un site agréable, l’établissement domine le vallon, le cours du Queffleut et la route de Brest ; on y jouit d’un air pur et salubre et la vaste étendue du terrain a permis de donner une grande extension, aux préaux, aux cours et jardins, à la culture et aux travaux des aliénées. Il y a deux quartiers tout-à-fait distincts, l’un pour les pensionnaires, l’autre pour les indigentes ; chacun d’eux est ensuite subdivisé selon l’état de santé ou de maladie, de calme ou d’agitation des malheureuses qui les occupent ; grâce à l’effet de ces divisions, on obtient ce calme et cette tranquillité qui surprennent les visiteurs.

Les aliénées sont occupées à divers travaux ; un enclos qui renferme plus de quatre hectares, en jardins, vergers et prairies, fournit aux aliénées de la campagne des travaux de culture et de jardinage, appropriés à leurs habitudes antérieures. Les autres sont employées à la couture, à la filature, au tricotage, à la fabrication des matelas, au racommodage, à la buanderie ou au service de la maison. Ce travail exerce la plus heureuse influence hygiénique, tant pour la santé du corps que pour celle de l'intelligence.

A l'influence du travail vient s'ajouter celle des distractions, des longues promenades pour toutes dans l'intérieur de l'enclos ou à la campagne, des lectures et des exercices religieux ; enfin par dessus tout les soins assidus des administrateurs habiles, des médecins expérimentés et des soeurs dévouées qui dirigent l'usage de toutes ces choses, mettent les aliénées dans les conditions les plus favorables pour la cure : aussi nous ne sommes pas surpris des nombreuses guérisons obtenues tous les ans. En effet, les statistiques constatent que les guérisons s'élèvent, chaque année, à trente pour cent.

Les aliénées sont au nombre de 260 ; le prix de la pension varie de 390 à 1.222 fr., selon la classe et le nombre de domestiques employés à les surveiller.

Voici le tableau de l'année 1877, en comptant par journées : malades, 12903 journées ; enfants assistés, 2976 journées ; vieillards et incurables 19907 journées ; militaires, 3431 journées ; aliénées, 35960 journées. Pour subvenir à toutes ces dépenses, l'hospice a un revenu de 150.000 fr. Le personnel se compose de 23 soeurs, 2 médecins, 1 aumônier, 1 receveur, 1 économe, 2 employés aux écritures, 15 servants hommes et 46 servantes, enfin le bureau comprend 7 administrateurs. L'hospice est dédié à Saint-Efflam et à Saint-Yves.

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Procureurs et Gouverneurs ou Administrateurs de Morlaix jusqu’à la Révolution.

1605, Hervé Kerrien, gouverneur. — Jean Coroller de Kervescontou, Martin Nouel, du Ruguellou, procureurs.

1606. Olivier Jacob, gouverneur.

1607. Pierre Le Garamous, gouverneur.

1608. Jean Souriman, gouverneur. — Bernard Nouel de Kerdannet, Y. Kerret de Talengoat.

1617. Yves Guilloré, gouverneur.

1618. François Le Mouguerou, gouverneur.

1623. Coroller de Kervescoutou, procureur.

1629. il y eut quelques contestations sur les nominations, et la communauté nomma pour gouverneur, Jean Jezequel, et pour procureurs, Penvern et Kervescontou.

1635. Oriot du Meshir, Crouézé de la Maillardière, Kermarquer, procureurs.

1636. Blanchart de Launay, Legendre de Kerouriou, Troadec de Penhoat, procureurs.

1637. Kerret de Kerdoret, Chausset, Le Diouguel du Penvern.

1643. Kergroas de Kerbouric, Henri de Kermoné, Nouel du Mugueau.

1659. Franquet de Kerbrat, Blanchart de Trébombé, Allain de la Marre.

1660. Blanchart de Trébombé, Franquet de Kerbrat, Allain de la Marre, continués.

1667-1668-1669. Blanchart du Mousterou, Denis de Tromeur, Guillouzou de Trouern.

1670-1671-1672. Le Cordier du Spervot, Le Diouguel de Tremeur, Eon de Villoroux.

1673-1674-1675. Carré du Rest.

1676-1677-1678. Guéguen de Villemain, Ferrière de Bussé, Franquet de Créchanton. Ce dernier demanda à quitter après vingt-deux ans de fonctions et il fut remplacé par René Liorzou.

1679. Crouezé, Rascoet de Coslen, Mouchet de Kerviller, procureurs. Directeurs en Saint-Mathieu : Rigolé de Keridec, Guéguen de Villemain, Henri de Kermoné, et, pour le pain, Legrand de la Villeneuve. En Saint-Melaine : Des Anges de Losvin, Guillouzou de Keredern, Crouezé, et, pour le pain, Barazer de Lanuguy, Jégou de Guerlan, continué pour la distribution des aumônes aux pauvres passants.

1680. Siochan de Praterou, directeur général ; directeurs particuliers en Saint-Mathieu : Le Cordier de Lambervez, Nilbeau, Quemener de Penfrat, et, pour le pain, Guillotou du Croissant. En Saint-Melaine : Le Diouguel de Trémeur, Legac de Kerguéréon, Coroller de la Vieux-Ville, et, pour le pain, Jean de la Fargue. En Saint-Martin : Guillouzou de Kerever, Michel de Launay, Bertherand de Lamotte, et, pour le pain, Maignon de Keriscun.

1680 (18 août). Dans la délibération de ce jour, on décide que l’on privera de pain et que l’on mettra en prison ceux qui, recevant le pain de l’hôpital, demandent encore l’aumône aux portes ou ailleurs.

1681. Harscoët, Louis Carré du Rest, Hervé Barazer de Lannurien, Michel d'Origny, et pour l'Hôtel-Dieu, de l'Eau de Kerbabu, Amil de Kergos, Duval, vicaire de Saint-Melaine.

1682. En Saint-Melaine : le procureur du roi, des Anges de Losvin, Guillouzou de Keredern. En Saint-Mathieu : de Kersaingilly, Ferrière de Bussé, Guillotou du Croissant. En Saint-Martin : Siochan de Praterou, Le Diouguel de Lanéou, et pour le pain, Jacques Tevery, Guillotou de Launay, Morvan de Kermorvan.

1682. Les chasse gueux sont chargés d’arrêter les mendiants et de les mettre au pain et à l’eau ; on mettra en prison les portefaix et autres qui enlèvent et défendent les mendiants que les chasse-gueux veulent arrêter.

1683. En Saint-Mathieu : Le Bailli, Guérin de Villemain, Le Minihy de Penfrat, et pour le pain, Pierre Gaslé. En Saint-Melaine : Kerrault de Boissauveur Salaun de la Roche, Prigent de Kerneguez, et pour le pain, Guillaume d'Espaigne. En Saint-Martin : Coroller du Nec'hoat, Franquet de Crechantou, Armand de Mauréas, et pour le pain, Salaün de Keroué.

1684. En Saint-Mathieu : Rigolé de Kerléoret, Henry de Kermoné, Jean de la Villeneuve. En Saint-Melaine : Oriot du Portzmeur, Pinart du Forennec, Ferrière de Restiouar, de l'Eau de Kerbabu. En Saint-Martin : Secré de Kerlidu.

1685. Quintin de Lescomar, Tanguy Le Borgne, Guillotou de Kerever, Michel Launay, Geffroy Berthelot, J.-M. Coant de la Fargue, Guillotou du Croissant, Guillouzou de Trouern.

1686 (14 juin). Les demoiselles de Saint-Thomas-de-Villeneuve arrivent à l’hospice au nombre de deux : Mmes du Hautchamp et Duverger.

1686 (9 octobre). Lettres patentes du roi qui ordonnent de renfermer les mendiants valides, de les éloigner de l’oisiveté, de leur apprendre leur religion et des métiers qui leur permettent de gagner leur vie. Toute personne surprise mendiant sera emprisonnée, la première fois, elle recevra le fouet, sera mise au carcan et au cachot, en récidive, et si c’est une femme, elle aura les cheveux coupés. Toute personne qui donnera l’aumône à un mendiant, sera punie d’une amende de vingt livres. Le directeur était autorisé à avoir à l’hôpital, poteaux, carcans, prison et un certain nombre d’archers pour faire exécuter ces ordonnances. Les curés et les notaires étaient tenus, sous peine de six livres d’amende, d’avertir les testateurs qu’ils devaient laisser quelque aumône à l’hôpital.

1687. Coroller de la Vieux-Ville, Le Gac de Kerguéréon, Le Diouguel de Poulfanc.

1688. Guillouzou de Keredern, P. Le Minihy de Penfrat, Bonnemez, du Bois, Harscoët, Laurent Siochan, Yves Franquet, François des Anges, Jean Oriot de Portzmeur.

1689. Guérin de la Villeneuve, Prigent de Penlan, Oriot de Portzmeur. Les enfants de l’hospice travaillent pour la manufacture des tabacs. Cette année les soeurs de Saint-Thomas sont au nombre de sept.

1690. Guillotou du Croissant, Le Bell de la Muzardière, de l'Eau de Kerbabu. Les matelots malades paient 3 sols 6 deniers par jour.

1692. De Parthenay, d'Espaigne, Le Brigant du Parc.

1693. Le Diouguel de Poulfanc, de Lamotthe.

1695. Ville David, Chevalier, de l'Eau de Kerbabu.

1696. De Mesanrun, Guillotou de Launay, Siochan de Praterou.

1698. Milbeau de Lambervez, Tilly, Maignon de Keriscun.

1699. L’abbé du Bois, Bonnemez, Bertrand de Savigné, de Rostiviec.

1700. Le Masson de Mesmer.

1701. Tréanot et Chapperon.

1702. Guillotou de Kerever, Maignon de Keriscun.

1703. Les marchands ne veulent pas livrer la charretée de bois à moins de 5 livres, attendu qu’il faut pour chaque charrette atteler 12 boeufs et 4 chevaux.

1704 Les trois vicaires de Morlaix (dont faisait partie le bienheureux Jagu) adressent une plainte contre les religieuses de l’hôpital qui sont trop nombreuses, sont toujours en voyage, font leur profit du travail des pauvres, ruinent l’hôpital et n’apprennent rien aux enfants.

1704. Le Maigre de Meslan, Provost.

1709. Salles Calloet Villeblanche. Guillou de Mesmer, Keranfors de Forville, de Laporte, Parthenay, Sermensan.

1710. De l'Herbinais, Noblet.

1713. Masson, de Sermensan.

1714 De l'Eau de Kerbabu, de Calloet, Keranfors de Forville.

1715. Acquary, Malbec.

1716. De la Ville David Chevalier, Patin de L’Herbinais, Bertrand de Savigné, Kergroas de Kermorvan, Oriot du Portzmeur.

1717. Guillotou de Saint-Germain.

1719. Saulnier du Meny, Rigolé de Trévégan, Oriot de Coatamour, de Forville, Kergroas de Kermorvan.

1719. (24 novembre) L’administration écrit à l’intendant que l’hôpital actuel ne peut loger que quatre-vingts personnes, mais que vu la misère (on compte à Morlaix 900 pauvres publics) il en contient cent soixante parce qu’on fait coucher deux ou trois personnes dans le même lit ; que l’hôpital n’est soutenu que par des aumônes ; que déduction faite de ses charges, il ne lui reste que 6.000 livres net. Elle évalue à 5 sols la nourriture par tête et à 15 sols celle des gagés avec leurs gages.

1720. Oriot du Portzmeur.

1722. Le Chefdelestang, de Boisbilly, Acquary de Hauteville, Oriot de Coatamour, Provost.

1723. Landais, Bernard Boudin de Launay.

1724. Drillet de Pennanprat, Allain de Launay.

1725. (19 janvier). Dans la délibération de ce jour, il est question de la Manufacture des tabacs, et on voit que les ouvriers n’y gagnent que deux ou trois sols, les deux premières années ; que le filage du lin ne produit aux femmes que 1 sol à 18 deniers par jour.

1725. Oriot de Portzmeur, Bernard de Basseville, Christien Chefdelestang.

1726. Coroller.

1727. Landais de Clémeur.

1728. Boudin de Tromelin, le Veyer de Keramérien, Guilhem de Kermébel.

1729. Daumesnil.

1731. Chevalier de Vréville, Landais de Clémeur, Chrestien Chefdelestang et Baptifolié, d'Alençon.

1732. Saulnier d'Alency, Chaillou de Querennès.

1734. Salaün de Belair, Boudin de Tromelin.

1735. Patrice Wailsch, Louis Audren.

1736. Salaün de Kerbalannec.

1737. Pitot.

1738. Miron.

1738. Translation des pauvres dans le nouvel hôpital.

1739. Marzin, Chaillou, Duclos Le Gris.

1740. Pitot de Mézanrun.

1742. Guilhem de Kermébel, Bordier, Rouxel.

1743. Le Prédour de Quillien.

1746 Salaün de Kerbabu, Audren.

1747. Bernard Tilly, Feyer Mezanrun.

1748. Bernard, Sermensan.

1752. Regnault-Dumesny.

1754 (28 février). Les juges de police fixent le prix de la viande de boeuf à 6 sols 3 deniers la livre et celle de veau à 4 sols 9 deniers. C’est le prix de la fourniture à l’hôpital en 1854 (Note du docteur de Lannurien).

1755. Piton.

1756. Dupré, Audren de Keriven.

1758. Duclos Le Gris.

1760. Bernard, Dumesny-Regnault, Chapperon, Cornic père.

1762. Guillaume Durivage.

1763. Keradennec Brichet, Beucher, Beaumont, Roemen, Péton, Villard.

1765. Giraudet.

1766. De la Badye, Beau, Larraut.

1767. Mazurié, Broustail.

1780. Chapperon, Le Hénaff fils. Beau aîné, Malescot de Kerangouez.

1791. Les officiers municipaux prennent possession de l’administration de l’hôpital en vertu de l’arrêté du département du Finistère du 3 avril.

An IV (vendémiaire). Les fournisseurs étant payés en assignats ne veulent plus rien donner ; un boeuf se vend 6.100 livres ; 200 livres de riz sont vendues 8.000 livres monnaie.

An V (5 vendémiaire). L’hospice rentre dans la jouissance des biens qui n’ont pas été vendus.

 

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Note : On n'a rien de précis sur les origines de l'hôpital de Morlaix, dont le procureur syndic était, en 1554, Guillaume Quemener. On ne sait pour quel motif l'établissement fut transféré par la communauté, dans l'endroit où est maintenant la place de Viarms, et précisément dans les quartiers les plus malsains de la ville. On le commença en 1607 ; onze ans plus tard on y affecta 2,000 livres par an : en 1623 il n'était pas encore achevé.

Vers le milieu de ce siècle, l'Hôtel-Dieu de Morlaix avait déjà cent vingt pauvres ; l'administration était d'ailleurs si mal conduite, que ces malheureux vaguaient par la ville, mendiant et vendant le pain et la viande qu'ils recevaient de l'établissement.

En 1687, Oriot, sieur du Runiou, proposa sa terre du Porzmeur pour y transférer l'hospice : on refusa, sous le bizarre prétexte qu'il serait trop éloigné de la ville et dans une situation d'abord difficile. — Ce que la volonté municipale n'avait pas voulu faire, l'incendie l'exécuta en partie. Dans la nuit du 6 janvier 1731, un furieux incendie dévora l'hôpital avec tout son mobilier, sa lingerie, sa pharmacie, estimés 200,000 livres.

La maison de retraite de St. Mathieu, vide alors, sembla le meilleur asile provisoire qu'on pût donner aux pauvres, et les sieurs de La Porte, de Coëtlosquet, de Perennou et du Parc, s'étaient déjà offerts comme commissaires de la petite colonie, quand un refus énergique du curé de Saint Mathieu contraria leurs projets philanthropiques. On passa outre, le curé protesta, écrivit aux juges royaux, au ministre, et comme personne ne l'écoutait, il jugea à propos de plier en demandant 3,200 livres de dédommagement.

Ce scandaleux exemple, heureusement, ne trouva nulle part d'imitateurs. Une quête générale, faite dans la ville, produisit huit cents livres et cent quartiers de grains : les habitants les plus aisés fournirent cinquante lits : la communauté loua des maisons pour loger les pauvres qui n'avaient pu trouver place dans la maison de retraite : enfin, le cardinal ministre Fleury promit des secours efficaces, qui parvinrent plus tard (30,000 livres), et les états de la province accordèreut une pareille somme.

Ce fut le 9 octobre 1733 qu'eut lieu l'adjudication du nouvel hospice à fonder dans les belles prairies du Spernen, cette position à la fois si saine et si gracieusement pittoresque. Pierre Coursais, dit la Feillée, maître maçon de Brest, servit de caution pour Yves Louet, entrepreneur du bâtiment dont le plan fut fourni par M. Thomas du Main d'Angerets, ingénieur en chef de la ville et du château de Brest. — En 1737, tout était fini. Les pauvres y furent transférés l'année suivante.

En 1737, la ville céda à l'hospice le terrain dit du Château, en échange de l'emplacement de l'ancien Hôtel-Dieu.

Le gouvernement du nouvel hospice fut à peu de chose près ce qu'il avait été avant la translation. C'étaient, dans l'origine, un gouverneur et deux procureurs tirés du corps de ville, qui géraient l'établissement. En 1679, il y avait trois procureurs avec neuf directeurs, trois distributeurs de pain outre celui qui distribuait l'aumône aux pauvres passants. En 1680, les trois procureurs furent remplacés par un directeur général : sept ans après, nous trouvons seulement trois procureurs et deux procureurs des trépassés à la tête de la maison.

Avant la révolution, l'administration de l'hospice se composait [Note : Nous renvoyons à Daumesnil et aux archives de l'hospice, pour les listes des gouverneurs, directeurs généraux et de paroisses, procureurs des trépassés, aumôniers, trésoriers, médecins, etc.] d'un aumônier, directeur-général et comptable, de deux administrateurs par paroisse, d'un trésorier : et en outre du maire, des échevins, du procureur du roi, des trois juges de la sénéchaussée — le maire et le sénéchal présidant alternativement chaque année — du prévôt du Mur et des trois recteurs de paroisse, tous ces derniers membres de droit. Le médecin de la ville était attaché au service de l'hôpital.

Le revenu de la maison se composait : 1° du revenu territorial attaché à l'hospice : — du casuel : — du produit de la ferme pour le privilège de la vente de la viande en carême, produit qui avait considérablement monté depuis 1720 : — du produit du four à chaux, évalué en 1768 , à 2,000 livres par an. Ces diverses branches formaient un revenu de 14,000 livres, sans compter l'allocation d'environ 1,800 livres accordée annuellement par la ville sous le titre de secours des hôpitaux, mais qui ne se payait plus dès 1760. Avec ces 14,000 livres, l'établissement nourrissait 200 et jusqu'à 250 indigents : quant aux enfants trouvés, voici ce que nous trouvons de plus ancien à ce sujet.

« Enjoignons » aux administrateurs de l'hôpital « de recevoir aucuns enfants légitimes, bastards ou autres, qu'ils ne soient natifs des trois parroisses de ceste ville et fauxbourgs, et leur enjoint d'avoir un registre chiffré et millésimé du juge de police, sans frais, s

ur lequel ils incereront.... le nom de tous les enfants qu'ils receveront, ceux qui les auront apportés et donnés, et la demeure de la nourrice à laquelle ils les donneront, le jour et datte de leur entrée audit hospital, le jour et datte de ceux qui descederont, ceux quy seront légitime ou bastard et l'argent qu'on leur aura donné pour les y faire recevoir » [Note : Audience de police du 11 octobre 1713 (Reg. 1, t. 170].

(Guillaume Marie Lejean).

 

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Administrateurs depuis la Révolution jusqu’en 1878.

MM. Diot, Bozec, Nicole, Guillou, Mazurié, L. Dubois, Guilmer, Larraut, Dessaux, Homon aîné, Verchin, Jaouen, Tanguy, Loret, officiers municipaux. — Postic, Quémener, R. Gillet, Homon neveu, Bourdoulous, Duclos Le Gris, Barazer, Le Noan, Moreau, Pitet, Duquesne Boutal, Guégot, officiers municipaux. — Gratien, Le Corre, Tresse, Rocquelin, Varenne l’aîné. — Guillaume fils aîné, Le Hénaff, B. Beau, Briant jeune. — Guillaume Durivage, Dessaux, J.-F. Le Bras, Philippe d'Helleville, Hyenne. — Boutin-Bazinerie, Pierre Barrère, Mazurié Pennanech, Le Grand, Duplessix Quémener. — Le Gac Lansalut, Boutin, de Blois, Darnault, Saint-Gilles, Brûlard, Pitot du Hellèz. Kersaintgily, du Marchallach, de Lamonneray, Andrieux, Charles Barazer Lannurien, Joachim Daniellou, Denmat Kervern, Louis-Augustin Gouin. — Julien Alexandre, Edmond Swiney, Bienvenüe, Charles Homon père, Philippe de Saint-Prix, de Kerautem, Le Gonidec, Auguste Daniellou, Charles Labbé du Bourquet, Charles Homon fils.

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Procureurs des Trépassés.

1667. Ferrière de Bussé, Parthenay. - 1668. Corre de Kerouzien, Siochan de Praterou. - 1669. Le Run de Kerezou, Losvin Des Anges. - 1670. Marrec de Kerridec, Eon de Villoroux. - 1671. Lediouguel de Poulfanc, le Gouverneur de Chefdubois. - 1683-1684. Prigent de Kerneguez, Jean de la Villeneuve. - 1687. Coroller du Nec'hoat, Prigent de Penlan. - 1688. Fages de Keresperz, Perrot de Lesven. (J. Daumesnil).

 

Voir aussi : Trésoriers, Économes, Receveurs, Aumôniers, Supérieures et Commis de l'hôpital de Morlaix.

Voir aussi : Médecins, Chirurgiens et Pharmaciens de l'hôpital de Morlaix.

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