Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue chez les Mouazéens

MOUAZE

  Retour page d'accueil        Retour Canton de Saint-Aubin-d'Aubigné  

La commune de Mouazé (pucenoire.gif (870 octets) Moezeg) fait partie du canton de Saint-Aubin-d'Aubigné. Mouazé dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MOUAZE

Mouazé vient, semble-t-il, de « nouès » (lieu humide).

L’église de Mouazé, après avoir été détruite par un incendie, est donnée en 1086 par les seigneurs de Mouazé, les Gaultier (fils d'Abelin et fils d'Hervé), à l'Abbaye Saint-Melaine de Rennes. L'année suivante, les Gaultier de Mouazé reviennent au couvent de Saint-Melaine, et l'abbé Gervais les y reçoit : ils y confirment leur donation précédente, abandonnant aux moines tous leurs droits héréditaires sur l'église de Mouazé, aussi l'abbé les admet-il, eux et la femme et le fils de Gaultier fils d'Abelin, au bénéfice du monastère, c'est-à-dire à la participation des prières et bonnes oeuvres. Les témoins de cette confirmation sont, outre tous les moines de l'abbaye, le prêtre Henmaroc, Geffroy de Thorigné et quelques habitant de Mouazé, nommés Etienne, fils de Fromond, Bude, fils d'Ermuce, et Geffroy de Canou (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 460).

Ville de Mouazé (Bretagne).

L'église de Mouazé est reconstruite par les moines de Saint-Melaine dans l'année qui sépare les deux actes qui précèdent. Aussi voyons-nous ces religieux confirmés dans la possession de cette église, « ecclesiam de Moiseio », en 1158 par Josse, archevêque de Tours, en 1170 par Etienne, évêque de Rennes, et en 1185 par le pape Luce III (Cartulaire de Saint-Melaine).

Au XIIème siècle, l'abbaye Saint-Melaine cède l'église de Mouazé avec tous ses biens et ses droits à Marie de Blois, abbesse de Saint-Sulpice, et à Herbert, prieur des clercs de cette même abbaye. Elle leur abandonne, en effet, tout ce qu'elle possède en Mouazé, c'est-à-dire l'église, la dîme, une terre et sa portion d'un moulin, « ecclesiam, decimam et omnem terram nostram et quœcumque in molendino Radulphi », à condition toutefois que les religieuses et les frères de Saint-Sulpice fourniraient chaque année aux moines de Saint-Melaine, le jour de la Nativité de Notre-Dame, douze quartiers de froment, mesure de Rennes, sans pouvoir s'excuser de rendre ce devoir en temps de guerre ou d'autre calamité. Alain, évêque de Rennes, approuve en 1157 cette convention, qui est signée par Guillaume, abbé de Saint-Melaine, Marie, abbesse de Saint-Sulpice, et Herbert, prieur des frères Condonats L'abbesse de Saint-Sulpice-des-Bois (Saint-Sulpice-la-Forêt) fonde par la suite à Mouazé un prieuré-cure et présente jusqu'à la Révolution le recteur de la paroisse. Elle lui fait, pour lui et son curé, une portion congrue qui n'est vers 1650 que de 450 livres, mais qui doit être au moins de 800 livres en 1790. Elle lui achète aussi en 1628 un presbytère qui relève de l'abbaye (Pouillé de Rennes).

La paroisse de Mouazé dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes.

On rencontre les appellations suivantes : Moyseiensis ecclesia (en 1086), ecclesia de Moiseio (en 1158), Moayseium (en 1516).

Ville de Mouazé (Bretagne)

Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Mouazé : Pierre Perrin (en 1330, frère Candonat), Frère Olivier de Mucé (vers 1500), Michel Herveleu (décédé en 1625), Yves Raoul (1625-1628), Thomas Le Viguier (1628-vers 1642, il fonda par testament du 16 mars 1642 une messe hebdomadaire dans son église), Paul Dumoulin (1642-1656, on voiyait encore à la fin du XIXème siècle au haut de la nef de l'église sa tombe, portant ces mots : Dumoulin P. R. a faict bastir ces deux chapelles et la sacristie ; obiit 16...), René Guibert (en 1656), Claude Charles (en 1662), Jean Babin (résigna en 1670), Jacques Adam (décédé en 1697), René de la Porte (1697-1707), Guillaume Forest (1707-1709), Gilles Herveleu (1709-1719), Guy Dupont (1719-1720), Alain Coplot (1720-1723), Etienne Le Magnan (1723-1735), Anne-Pierre Bertin (1735-1743), Pierre-François Gaultier (1743-1777, inhumé dans l'église), Jean Benis (1777-1789), Joseph-Michel Biard (1803-1806), N... Périgault (1806-1808), N... Jouan (1808-1818), Pierre Foucault (1818-1843), Félix Collet (1843-1852), Pierre Tison (1852-1854), François Delahaye (1854-1863), François Prodhomme (1863-1876), Ange-Marie Rouxel (1876-1877), Louis Bourdinière (à partir de 1877), ....

Ville de Mouazé (Bretagne)

Voir   Ville de Mouazé (Bretagne) " Le cahier de doléances de Mouazé en 1789 ".

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

PATRIMOINE de MOUAZE

l'église Saint-Melaine (1899), édifiée sur les plans de l'architecte Frédéric Jobbé-Duval. Après avoir en 1868, engagé des travaux de restauration de l'église primitive datant du XVIème siècle, la municipalité de Mouazé choisit en 1893 de reconstruire totalement l'église. L'ancienne église se composait d'une simple nef à chevet droit du XVIème siècle, avec deux portes en arc brisé à l'Ouest et au Sud, et on y avait ajouté deux chapelles au XVIIème siècle. Cette ancienne église renfermait plusieurs pierres tombales, principalement de recteurs de la paroisse, gravées de majuscules romaines en relief ou en creux (Pouillé de Rennes). Les seigneurs de Betton et de la Piguelaye prétendaient autrefois avoir droit aux prééminences de l'église de Mouazé, mais l'abbesse de Saint-Sulpice s'opposa à ces prétentions et obtint gain de cause en 1659. Cette dernière fut reconnue seule dame fondatrice et patronne, ayant droit à ses armoiries dans la maîtresse vitre et à un banc à queue dans le chanceau, du côté de l'évangile. L'abbesse permit toutefois au seigneur de la Piguelaye de placer un banc vis-à-vis le sien, du côté de l'épître. Quant au seigneur de Betton, il prétendait encore à quelques prééminences en 1680, et notamment au droit de prendre le jour de la foire Saint-Eloy, dans l'église et sur l'autel de Saint-Eloy, cinq sols des oblations faites, pour payer une paire de gants qu'il portait à ladite foire (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 27 H, 12). La confrérie du Saint-Esprit fut érigée à Mouazé par Mgr de la Motte-Houdancourt et enrichie d'indulgences par le pape Innocent X en 1652. Le bénitier date du XVIIème siècle. Les fonts baptismaux datent du XVII-XVIIIème siècle ;

Eglise de Mouazé (Bretagne)

l'ancien prieuré-cure de Saint-Sulpice. Ce fut en 1157 que Guillaume Chalopin, abbé de Saint-Melaine, du consentement de sa communauté, céda à Marie de Blois, abbesse, et au prieur des frères de Saint-Sulpice, tout ce qu'il possédait à Mouazé. Voici comment il s'exprimait à ce sujet : « Convenientiam cum Maria abbatissa et priore et sanctismonialibus et fratribus Sancti Sulpicii fecimus ; tradidimus eis in perpetuum omnia quae apud Moysaicum possidebamus ». Cet acte est du commencement de 1157, car il reçut l'approbation d'Alain Ier, évêque de Rennes, qui mourut le 1er mai de cette même année. Le pape Alexandre III confirma également en 1161 les religieuses de Saint-Sulpice dans la possession de l'église Saint-Melaine de Mouazé, « ecclesiam Sancti Melanii de Moizeio ». Le frère Condonat Pierre Perrin jouissait en 1330 du prieuré de Mouazé. Il semble que le frère Olivier de Mucé, prieur de Mouazé vers l'an 1500, appartenait également à la communauté de Saint-Sulpice. L'abbesse de ce monastère avait, au reste, de beaux biens en cette paroisse : elle y possédait le moulin de Gabil, les métairies du Pré-Picquet et du Pont-Sel, etc. En qualité de fondatrice et de patronne, elle avait son banc à accoudoir dans le choeur de l'église, du côté de l'évangile, ses armoiries dans la vitre d'honneur, et elle levait un devoir de bouteillage à la foire de Mouazé, qui se tenait le jour Saint-Eloy. Les seigneurs de Betton et de la Piguelaye essayèrent en vain d'usurper ces prérogatives, les abbesses se maintinrent dans leurs droits à Mouazé jusqu'à la Révolution (Pouillé de Rennes).

le calvaire (1634) situé au lieu-dit La Croix-Vigner ;

le calvaire (XIXème siècle) de la Mairie ;

le manoir du Bois-Corbin (XVème siècle). Il possédait une chapelle dédiée à saint Joseph et construite vers 1678. Par acte du 10 juillet 1681, Françoise du Verger, dame du Bois-Corbin, et Julienne, sa soeur, exécutant les dernières volontés de leur frère, Olivier du Verger, seigneur du Bois-Corbin, assurèrent une rente de 100 livres pour trois messes par semaine fondées par lui le 16 janvier 1678, dans la chapelle qu'il se proposait et qu'elles se proposaient elles-mêmes de bâtir au Bois-Corbin (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 45). Un tableau, conservé actuellement à l'église de Mouazé, nous apprend que cette chapelle fut construite et qu'on obtint en même temps l'érection canonique de la chapellenie. Ce tableau représente le Christ en croix entre la Sainte Vierge et saint Jean ; à droite du calvaire est un gentilhomme debout, accompagné de ce double écusson : d'argent au lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules, qui est du Verger ; — d'argent au chevron d'azur accompagné de trois trèfles de sinople, qui est Le Bariller. Au-dessous on lit ces mots : Ce tableau est pour servir à la présente chapelle fondée à perpétuité, en l'honneur de S. Olivier patron et S. Joseph titulaire, par ecuyer Olivier du Verger sgr du Bois-Corbin, ce 26 juin 1683. M. Le Maignan, Gabriel Plédran (1761), Mathurin Gaultier, Jean Touin (1773) et N... Jousset desservirent cette chapelle. Ce dernier déclara en 1790 qu'il jouissait bien des 100 livres de revenu, mais qu'il n'était tenu qu'à deux messes par semaine et à l'entretien de l'édifice (Pouillé de Rennes). Propriété successive des familles Allez (en 1454), Bariller (en 1513 et 1609), Thominot (en 1627 et 1668), du Verger (en 1678), Hamon et Mouton (en 1772). A noter que les Le Bariller possédaient au XVIème siècle le Bois-Corbin par suite du mariage d'Alain Le Bariller avec Gillette d'Allez, dame du Bois-Corbin en 1513 ;

l'ancien manoir du Gahil-Martin (XVII-XXème siècle). Il possédait jadis une chapelle dès 1671. Martin existait en 1671, lorsque Julien de Lourmel hérita du manoir du Gahil-Martin. Le 12 décembre 1676, ce Julien de Lourmel, sieur du Gahil, exécuta le testament de son père, François de Lourmel, sieur de la Guihaudière, lequel avait légué 25 livres de rente pour la fondation d'une messe par semaine en sa chapelle du Gahil ; mais il fit plus, car, augmentant cette fondation, il voulut qu'on célébrât dans cette chapelle deux messes hebdomadaires, les dimanches et mercredis, et il obtint pour cela l'approbation de l'ordinaire, en date du 25 juin 1677 (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 45). Propriété successive des familles Martin (en 1513 et 1546), Hunault (en 1572), Lourmel, seigneurs de la Guihardière (en 1643 et 1738) ;

2 moulins dont celui de la Piglais, et celui de Gabril-Martin ;

A signaler aussi :

l'ancienne fontaine Saint-Melaine ;

l'ancien manoir du Champ-Rond. Propriété successive des familles Maillechapt (en 1454), Piguelaye (avant 1626), Boullay (en 1626), Chateaubriand ;

l'ancien manoir de la Piguelaye. La chapelle, qui n’existe plus aujourd’hui, avait été reconstruite au XVIIème siècle. Cette chapelle se trouvait en, 1679 dans un angle de la cour, alors entourée d'eau et fermée par un pont-levis. Dès avant 1661 Jean Phelippot, seigneur de la Carpraye et de la Piguelaye, l'avait fait « rebastir à neuf deux fois plus grande que l'ancienne » et l'avait fait bénir par le recteur de Mouazé, avec la permission de Mgr de la Motte-Houdancourt. Plus tard, Mgr de la Vieuville ayant défendu de dire la messe dans les chapelles non dotées, Jean Phelippot supplia cet évêque de lui accorder le privilège d'avoir la messe, promettant de doter sa chapelle de 60 livres de rente. Mais ce fut Bonaventure Phelippot, seigneur de la Piguelaye, qui fit cette fondation, le 6 mai 1679 : elle consistait en trois messes par semaine, et elle fut approuvée par l'ordinaire le 26 octobre 1679 (Pouillé de Rennes). Le manoir avait droit de haute justice. Propriété successive des familles Piguelaye (en 1379 et 1617), Phelippot, seigneurs de la Carpraye (en 1643), Langle (XVIIIème siècle), Freslon, seigneurs de Saint-Aubin (en 1789) ;

l'ancien manoir de la Vieuxville. Propriété de la famille Pépin, puis de la famille Georgin (en 1513) ;

l'ancien manoir du Chêne des Plaids ;

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

ANCIENNE NOBLESSE deMOUAZE

(à compléter)

© Copyright - Tous droits réservés.