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LES CORPORATIONS NANTAISES

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L'organisation des artisans de jadis en corporations comme aujourd'hui celle des syndicats fut loin d'être générale. Les « métiers libres » s'ajoutaient aux « métiers jurés » et une foule de travailleurs, les manoeuvres d'alors, passaient facilement d'un métier à l'autre suivant les besoins de la production. Nantes comptait une quarantaine de corporations dont voici la nomenclature.

Marchands de drap. — Apothicaires. — Chirurgiens. — Libraires et Imprimeurs. — Barbiers-perruquiers. — Baigneurs-étuvistes. — Fourbisseurs d'épées. — Boulangers. — Bouchers. — Tailleurs d'habit. — Serruriers. — Taillandiers. — Cloutiers. — Maréchaux. — Selliers. — Teinturiers. — Menuisiers, — Mégissiers. — Eperonniers. — Cordonniers. — Carleurs de souliers. — Corroyeurs. — Tanneurs. — Tisserands. — Vitriers. — Chapeliers. — Sargers. — Fripiers. — Vinaigriers. — Poisliers. — Pâtissiers-traiteurs. — Cordiers. — Pelletiers. — Potiers d'étain. — Arrimeurs. — Portefaix. — Trieurs de morue. — Lesteurs. — Gabariers. — Pilotes.

Quelques extraits des statuts et règlements :

Chez les Bouchers. — « Auront les compagnons qui départiront, hacheront et débiteront la chair devant eux... devanteau de toile noire, toutefois bien nette ».

Chez les Bonnetiers. — « Les bas de soie pour hommes pèseront au moins 3 onces, et demie à peine de confiscation et de 150 livres d'amende ».

Chez les Barbiers. — « Nul des garçons ne pourra sortir de chez un maître pour rentrer chez un autre sans qu'au préalable il n'ait été absent hors la ville et faubourgs et banlieue pendant 3 mois ».

Chez les Sargers. — « Tous les draps façon d'Espagne, blancs, gris et mêlés seront faits de la largeur d'une aune et demie avec les lisières qui ne pourront excéder 2 pouces de large et la pièce aura 21 aunes de long ».

Chez les Fripiers. — « Nul ne sera reçu qu'il ne sache lire et écrire afin de pouvoir insérer et reporter sur son livre les achats et ventes des marchandises dont il fera commerce ».

Chez les Arrimeurs (Ceux qui rangeaient les marchandises sur les bateaux). — « Celui qui voudra être admis sera tenu de montrer par expérience qu'il est versé en l'art de tonnelier et capable de mettre cercles au cas où il adviendrait que, arrimant le vin, quelque cercle fût rompu et que le vin s'écoula ».

Chez les Pilotes. — «Tous les pilotes seront obligés de faire faire à leurs dépens une ancre d'argent, semblable à celle qui est déposée au Greffe de l'Amirauté pour servir de modèle, et de la suspendre avec un ruban vert à l'une des boutonnières de leur justaucorps, et ne feront aucune fonction en cette qualité sans cette marque distinctive, à peine de dix livres d'amende et d'un mois d'interdiction ».

Chez les Portefaix. — « Avant d'entrer dans leur corporation ils devaient prouver qu'ils étaient de la religion catholique, apostolique et romaine ».

Chez les Serruriers. — « Nul serrurier ne fera une clef à serrure quelconque s'il ne l'a levée ou fait lever, pour éviter les tromperies et faussonneries. Si autrement est fait celui qui sera surpris sera privé du dit métier de serrurier et paiera 60 livres d'amende ».

La corporation des Menuisiers à Nantes.

Le nom de « Menuisier » remonte seulement au XVIème siècle. Ce genre d'artisans était désigné auparavant par un des termes suivants « HuchiersHuissiers ou Tabletiers ». Sainte-Anne est la Patronne de la corporation. Des règlements précis ordonnent qu'ils doivent quitter le travail, le samedi à 3 heures et ne jamais travailler de nuit, sauf en cas de force majeure. A Nantes, dans les processions « ils s'avançaient avec un cierge offrant un chef-d'oeuvre du métier, admiré des connaisseurs ». Leurs armoiries étaient « d'azur à une varlope d'or ferrée de sable, posée en pal et accostée en chef de deux vilbrequins d'argent ferrés d'or et, en pointe de deux maillets d'argent emmanchés d'or ».

Voici, d'après leurs statuts, quelles étaient les règles essentielles qui gouvernaient « les ouvriers de Menuzerie et Grosserie en la ville de Nantes ».

L'apprentissage. — Nul maître ne pourra avoir plus d'un apprenti lequel il ne pourra tenir moins de temps que pour trois ans.

L'apprenti sera tenu de servir son maître bien et loyalement, et le maître lui apprendra ledit métier sans qu'ils s'importunent l'un et l'autre.

Devenu Compagnon il ne pourra quitter son maître sans que le temps et l'ouvrage commencé par lui ne soit parfait, et défense est faite aux maîtres de suborner ou séduire aucun compagnon dudit métier.

Le Chef-d'oeuvre. — Tout ouvrier qui aspirera à être maître sera tenu de faire chef-d'oeuvre, bon et suffisant pour faire apparoir aux autres maîtres dudit métier et à la Justice qu'il est capable d'être maître.

Les maîtres de Don de Roy ou de Prince, les enfants des maîtres et les compagnons qui veulent prendre en mariage la fille d'un maître seront tenus de faire non chef d'oeuvre entier, mais seulement une pièce simple ou essai pour montrer leur capacité.

Le Compagnon pour parvenir à être maître devra faire à ses frais dans la maison d'un des Jurés, une pièce d'ouvrage dont on usera pour le service accoutumé et qui sera choisie par l'aspirant entre trois pièces qui lui seront baillées, nommées, destinées et spécifiées par les quatre maîtres Jurés dudit métier.

L'aspirant besognera dans une chambre privée et particulière dont l'un des Jurés aura la clef. Quand le bois sera compassé, mesuré et dressé, les quatre maîtres seront appelés pour visiter le dit bois. Il leur est défendu expressément d'aider ni conseiller l'aspirant, ni de lui faire tort qui le puisse empêcher en la perfection de sa pièce.

Auparavant qu'icelle, chevillée et assemblée, les Jurés seront tenus d’appeler avec eux les plus savants maîtres dudit métier pour voir si les mortaises sont effondrées, le tenon séparé, la cheville fendue, le bois piqué ou toute autre faute qui pourrait s'y trouver.

Et cela fait, la pièce sera présentée au Juge de police. Si l'aspirant est trouvé capable et suffisant, il sera reçu maître et pren­dra le serment de garder les lois et statuts ordonnés par le Roy aux maîtres du dit métier.

La Répression des malfaçons et des fraudes. — Défense est faite aux compagnons de besogner en un lieu retiré, si lointain des voies publiques que le bruit des maillets ne se puisse entendre dans la rue. Les contrevenants seront punis d'une amende de 50 sols tournois et pourront avoir leurs outils confisqués.

Défense est faite aux ouvriers maîtres et compagnons qui besogneront en maison bourgeoise de mettre en œuvre aucun bois où il y ait aubier, qui soit pourri, rouge et piqué de vers, sous peine de 20 sols d'amende.

Défense est faite d'assembler pièce de noyer avec bois de chesne, poirier ou cormier ou autres bois différant l'un à l'autre. Mais les ouvrages seront faits d'une même espèce et nature de bois sous peine de 10 sols tournois d'amende.

Les opérations du dit métier seront proprement et justement faites comme le métier le requiert et pour chaque effondrement de mortaise, tenon mal assemblé, cheville mal coupée sera le maître ou l'ouvrier qui l'aura ainsi mal fait condamné à 10 sols tournois d'amende pour chaque faute.

Les jurés et leurs fonctions. — Seront établis pour garder de point au point et article par article, les lois et statuts de la corporation, quatre des plus anciens d'iceluy métier et qui seront appelés Maîtres Jurés et Gardes.

Lesquels Maîtres Jurés seront élus par tous les autres maîtres particuliers en communauté. Cette élection se fera promptement et sommairement sans solennité ; les quatre maîtres reçus aussitôt prêteront serment.

Jurés et Gardes élus chaque année par nouvelle élection mais, pour mieux se nourrir des affaires du dit métier, deux anciens demeureront en fonction avec deux nouveaux Maîtres Jurés.

Maîtres Jurés et Gardes feront les visitations chez tous les autres maîtres une fois la semaine pour le moins et feront rapport à la Justice des abus qu'ils trouveront.

Si aucun est trouvé en faute deux ou trois fois son ouvrage sera brillé et lui condamné à 60 sols tournois d'amende.

Aucune pièce d'ouvrage ne pourra être exposée en vente sans qu'elle ait été visitée par les Jurés du dit métier, qui auront aussi droit de visitation sur toutes marchandises et ouvrages amenées en ville par eau et par terre.

Les Maîtres et Jurés visiteront la grosse charpenterie pour savoir si les charpentiers entreprennent aucunes choses réservées aux menuisiers.

En ce cas seront les dits charpentiers condamnés à telle amende qu'il sera voeu à Justice de leur infliger (d’après E. Pied) - Les Anciens Corps d'Arts et Métiers de Nantes)

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Les Corporations Nantaises et la Fête-Dieu (1557).

La Fête-Dieu est depuis longtemps, à Nantes, l'objet de la manifestation de la foi la plus touchante. Sans entreprendre ici l'histoire de ces belles cérémonies, nous nous contenterons de publier un document ancien qui nous permet d'entrevoir le pittoresque avec lequel la procession se déroulait.

Ce document, nous le trouvons dans les registres du greffe de la Prévôté de Nantes. Il commence à figurer dans les premiers volumes de cette série qui remonte en 1554, On le retrouve à d'autres dates dans ces mêmes registres. Son insertion dans ces registres porte à croire que la police de cette partie du défilé regardait le Prévôt, du moins à cette époque : comme la police des rues, l'ornementation des maisons, les précautions à prendre sur le parcours de la procession, regardèrent plus tard la municipalité. En cas de contestations (et, dans la suite des temps, les questions de préséance entre les différents corps, entre différents personnages, les rendirent fréquentes), on n'avait qu'à se reporter à cette liste officielle pour mettre chacun à sa place ; quitte ensuite aux gens froissés, à commencer, après la procession, de longs procès pour la conservation de ce qu'ils croyaient leurs droits.

Nous prenons notre document à deux dates différentes : ce qui nous permettra de constater de légères modifications apportées dans l'ordre du défilé. La première liste est de 1557, la seconde de 1608 : nous les publions toutes les deux, l'une près de l'autre. La première est précédée de cette indication :

« Ensuit les sierges des freries de Nantes, et l'ordre où ils doibvent marcher le jour du sacre, et comme ils ont marché en l'an 1557.

LES CORPORATIONS NANTAISES ET LA FÊTE-DIEU.

1557
PREMIER

1 Les pescheurs de la Fosse.
2 Les pescheurs de la Saulzaie.
3 Toussaintz.
4 Les portefeix.
5 Saint Crespin.
6 Saint Jacques.
7 Les Carmes.
8 La Trinité.
9 Les boullangiers
10
11 Les pasticiers.
12 Les bouchers.
13 Les menusiers.
14 Saint Bonadventure.
15 Les archers.
16 Les hacquebutiers.
18 Saint-Laurens.
19 Saint-Leonnard.
20 Saint-Vincent.
21 Saint-Denys.
22 La Monnoye.
23 Sainte-Radegonde.
24 Saint-Saturnin.
25 Sainte-Croix.
26 Saint-Nicolas.
27
28
29
30
31 Les casseurs d'acier.
32 Les drapiers.
33 La Ville.
34 La Veronique.
35 La Passion
1608


Les pescheurs de la Fosse.
Les pescheurs de la Saulzaye.
Toussaintz.
Les portefaix.
Saint Crespin.
Saint Jacques.
Les Carmes.

Les boulangers.
Les taverniers.
Les paticiers.
Les bouchers.
Les menuiziers et Ste Anne.
Saint Bonnaventure.
Les archers.
Les arquebuziers.
Saint-Laurens.
Saint-Leonnard.
Saint-Vincent.
Saint-Denys.

Sainte-Radegonde.
Saint-Saturnin.
Sainte-Croix.
Saint-Nicolas.
Les clercs de Sainte-Croix.
Les tonneliers.
La Monnoye.
La Trinité.
Les casseurs d'acier.
Les drappiers.
La Ville.
La Veronnicque.
La Passion

 

Le défilé de 1557 comprend 30 articles, celui de 1608, 33.

Ce dernier compte en plus les taverniers, les tonneliers et les Clercs de Sainte-Croix.

Il serait trop long de commenter ce document avec tous les détails qu'il mérite. Cependant comme il a besoin de certaines explications, donnons-les sommairement. Nous les empruntons en partie au Cérémonial de l'Eglise de Nantes, publié en 1780, et reproduit par M. de la Nicollière dans son ouvrage sur la collégiale de N.-D. p. 170. Pour plus de clarté nous procéderons par numéros.

1. 2. Les pêcheurs formaient deux corporations. Les pêcheurs de la Fosse sont remplacés en 1780 par les gabarriers de la Fosse. Les pêcheurs de la Sausaie avaient leur confrérie établie à la Chapelle de Bon-Secours, rue de ce nom.

3. L'aumônerie de Toussaints sur les Ponts, fondée par Charles de Blois, était devenue de bonne heure le centre d'une importante confrérie.

4. Les portefaix de la Poterne, chargés spécialement du transport des blés dont le commerce se faisait rue de la Bléterie ; leur cierge était orné d'épis de blés.

5. La confrérie des cordonniers sous le patronage de saint Crépin « gentilhomme romain ». Les statuts en furent rédigés en 1480.

6. La confrérie des Pèlerins de saint Jacques ; fête patronale, 1er mai : ils figuraient avec leur bourdon, leur rochet et leur chapeau garni de coquilles.

8. La confrérie des tailleurs fondée à Ste-Croix et confirmée par l'évêque de Nantes, Amaury d'Acigné, le 29 novembre 1472. Elle figure à une place plus honorable (n° 30), en 1608.

9. 11. La confrérie de Saint-Honoré, établie à Saint-Saturnin. Les statuts de la corporation des boulangers furent approuvés par le roi en 1566 : on voit que la corporation existait avant cette approbation. Saint Honoré était aussi patron des pasticiers ou traiteurs, dont la confrérie existait avant 1481.

12. La confrérie des bouchers était établie à la chapelle Saint-Yves, rue de la Boucherie. La chapelle appartenait à leur communauté qui demanda en 1775 à en refaire la façade.

13. La confrérie des menuisiers, sous le patronage de sainte Anne, était établie au XVIIIème siècle à la chapelle de Saint-Gildas, rue des Carmélites : elle en jouit jusqu'au 26 juillet 1776.

14. La confrérie des texiers ou des tisserands, placée sous le patronage de saint Bonaventure.

15. 16. 17. Ces trois corporations distinctes formaient ce qu'on appelait les trois jeux du Papegaut. Les archers tiraient de l'arc sur la motte Saint-Nicolas dans la tenue qui est devenue d'abord le jardin des Apothicaires, puis le Petit Lycée ; les haquebutiers tiraient de l'arquebuse, à la Grosse tour, dite tour du Papegaut, au bas de la motte Saint-André ; les arbalétriers tiraient de l'arbalète à la maison du jeu de l'arbalète nommée aussi l'Arbalèterie remplacée aujourd'hui par la rue du Muséum.

18, 19, 20, 21, 23, 24. Anciennes paroisses de Nantes, supprimées à la Révolution.

22. Les officiers de la Monnaie de Nantes. En 1608, ils figurent plus bas, n° 29.

25, 26. Paroisse de Nantes encore existantes.

27. Le clergé de Sainte-Croix comprenant un assez grand nombre de prêtres qui faisaient, à l'église, l'office de diacres, sous-diacres et prêtres de chœur. Il semble qu'alors ils avaient formé une société, comme les sociétés que l'on rencontre à la Cathédrale sous les noms de société de Saint-Jean, de Saint- Guillaume, etc.

28. La confrérie des tonneliers ou de Saint-Jean-Baptiste placée sous la protection du saint qui baptisait dans l'eau du Jourdain.

31. Les casseurs d'acier, qui ont donné leur nom à la rue de la Casserie, sont remplacés en 1780 par les marchands de fer. Nous ne saurions dire s'il faut comprendre avec eux la confrérie des maîtres serruriers, celle des maîtres taillandiers, celle des maîtres selliers, et celle des maîtres poëliers qui, toutes, célébraient leur fête patronale le jour de saint Eloi.

32. La corporation des drapiers était une des plus opulentes. Elle était composée de gros marchands de draps et soies, qui remplirent souvent de hautes fonctions et parvinrent même à la noblesse. Dès 1608, ils alternaient pour la préséance avec les précédents. Une année, ils passaient devant eux, l'année suivante, après.

33. Il s'agit ici probablement du Bureau de Ville. En 1780, il venait après les deux confréries suivantes.

34. Confrérie fondée avant 1413, et transférée le 6 septembre de cette année dans la chapelle des Jacobins. Elle était autrefois composée des plus grands seigneurs de Bretagne et n'admettait qu'une femme, la souveraine.

35. Confrérie de la Passion ou du Sang Glorieux, fondée par le duc Jean IV, avant 1371. Elle était composée des principaux notables de Nantes et ne compta qu'une sœur, la duchesse Anne. Les membres de cette confrérie établie à Sainte-Croix sont souvent appelés Messieurs du Sang Glorieux. D'après un de leurs statuts approuvés en 1536, « il sera entretenu aux dépens de lad. confrairie cent petites torches de cire blanche d'une livre chacune, et à chacune torche, il y aura un tableau de recordation de la Passion de N. S. Jésus-Christ ; et chacun desd. frères sera tenu porter une torche blanche à la procession le jour du sacre et conduire le Corpus Domini depuis Saint-Pierre jusqu'à Saint-Nicolas, ou là il y sera porté, et se tenir processionellement jusqu'à ce qu'il soit retourné à Saint-Pierre, sous peine d'une livre de cire... et ne pourront lesd frères porter leurs torches par autruy, sous peine de cinq sols monnaye d'amende ».

Les confrères étaient jaloux de leur place à la procession. Le 23 juin 1691, Louis XIV envoya à l'évêque de Nantes une lettre pour que les confréries, qui marchent à la Fête-Dieu immédiatement avant le clergé, aient des bancs à Saint-Nicolas.

Le cortège de la Fête-Dieu était loin de comprendre toutes les vieilles confréries ou corporations nantaises. Nous pourrions citer une quinzaine de ces confréries qui n'y figurent pas ; quelques unes, pour n'avoir pas pu s'y faire admettre.

Quant aux autres corps constitués, leur présence à la procession est établie par d'autres documents qui font défiler sous nos yeux la seconde partie du cortège aussi pittoresque peut-être que la première, mais d'un pittoresque plus riche et plus brillant.

Mais avant de passer à d'autres documents il faudrait finir d'expliquer celui qui nous occupe, et, si nous le faisions, nous aurions un article long comme le défilé de la procession.
G. DURVILLE.

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