Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LES ECOLES PRIMAIRES AU XIXème SIECLE

en Loire-Inférieure

  Retour page d'accueil       Retour Ville de Nantes   

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Loire-Inférieure : état des écoles primaires en 1829

 

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Situation des écoles primaires de la Loire-Inférieure en 1835 et 1836.

De 1829 à 1834, un progrès important fut réalisé.

Au 15 Décembre 1834, il y avait dans les écoles primaires du département :

10.053 garçons et 6.019 filles, formant un total de 16.072 élèves fréquentant les écoles primaires, soit une augmentation de 6.670 sur les chiffres de 1829.

Il restait encore 64 communes n'ayant aucune école au lieu de 93 en 1829.

De 1834 à 1836 les progrès furent encore plus considérables.

Au 15 décembre 1836, il y avait dans les écoles primaires du département (Nantes non comprise) : 7.470 garçons et 3.955 filles.

Et dans celles de Nantes 5.666 garçons et 4.166 filles.

Ce qui fait un total général pour le Département de 11.425 élèves + 9 832 élèves = 21.257 élèves et un gain en 2 ans de 5.238 élèves.

Il ne restait plus que 38 communes n'ayant aucune école.

La population de la Loire-Inférieure s'élevant alors à 460.768 habitants, et celle de Nantes à 75.895 habitants, il en résulte qu'au 15 Décembre 1836, nos écoles primaires étaient fréquentées par un élève sur 8 habitants dans la ville de Nantes, un élève sur 31 dans le reste du département, sur 22 pour l'ensemble du Département.

Ces progrès étaient dus en grande partie à l'application de la loi Guizot de 1833. Certains cantons restaient particulièrement réfractaires au mouvement, notamment celui de Carquefou qui, avec ses 7.164 habitants, ne comptait que 90 garçons et 38 filles dans ses écoles, soit un élève sur 56 habitants (d’après Priou).

 

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Les écoles primaires de la Loire-Inférieure en 1879-1880.

En Loire-Inférieure, l'instruction primaire est donnée dans 667 établissements scolaires publics et libres qui reçoivent annuellement 68.521 élèves des deux sexes. Toutes les communes sont pourvues d'au moins une école publique de garçons ou mixte.

Les 667 écoles se décomposent de la manière suivante : 288 écoles de garçons, 361 écoles de filles et 18 mixtes, où enseignent : 614 instituteurs dont 371 laïques et 243 congréganistes, 993 institutrices dont 243 laïques et 750 congréganistes. 90 maîtres et maîtresses laïques et 591 congréganistes ne sont pas brevetés.

En comparant les écoles à la population, on trouve une école pour 917 habitants et 103 élèves par école. Le rapport des élèves à la population est de 11,2 pour cent. Si l'on rapproche le chiffre de la fréquentation à celui des enfants de 6 à 13 ans, on en trouve encore 20.442 en dehors de toute école pendant l'année 1879-1880. Sans doute, sur ce nombre, beaucoup ont déjà passé par l'école ; mais il n'en est pas moins vrai que chaque année plus d'un quart de ceux qui sont en âge d'aller à la classe en restent éloignés ; et si, en outre, on réfléchit que la moyenne de la fréquentation ne dépasse pas sept à huit mois, qu'elle reste même au-dessous de six dans les communes rurales, on en conclura avec certitude que l'ignorance règne à peu près en souveraine dans ce département.

Une autre cause de l'état d'infériorité de l'instruction, c'est qu'un grand nombre d'écoles, surtout d'écoles laïques de garçons, n'ont pas un personnel suffisant. Il n'est pas rare, en effet, de rencontrer une école avec un seul maître de plus de 80 élèves, et dans des écoles à plusieurs maîtres des classes ayant plus de 100 enfants...

En 1879-1880, la gratuité n'est guère établie qu'à Nantes, à Saint-Nazaire, d'une manière complète et dans quelques autres communes qui ont assez de ressources pour suffire elles-mêmes aux dépenses nécessaires. Mais partout l'instruction est donnée d'une manière aussi large que possible à tous les enfants des familles reconnues nécessiteuses. Ainsi 35.221 enfants des deux sexes, sur 68.521 qui fréquentent les écoles publiques ou libres, c'est-à-dire plus de la moitié, sont inscrits sur les listes de gratuité (Beaudoin, Rapports d'inspection générale de l'Académie de Rennes - département de la Loire Inférieure).

 © Copyright - Tous droits réservés.